Lu pour vous: Quand la Chine change le monde

Lu pour vous: Quand la Chine change le monde

 

Quand la Chine change le monde
En 1973, Alain Peyrefitte publiait son livre prophétique « Quand la Chine s’éveillera ». En 2005, Erick Israelewick vient de publier un essai : « Quand la Chine change le monde » . Contraste saisissant du réveil de cet immense pays, dont les échos nous montrent  chaque jour les effets  grandissants de son influence et la menace pour l’équilibre du monde. Par quel prodige ?
L’auteur, au début de son livre – passionnant, bien documenté et facile à lire – fait  un constat que tous nos politiques devraient méditer.
En 1978, deux ans après la mort de Mao, le pragmatique Deng Xiaoping, accède au pouvoir. Un an après le constat  du retard accumulé par son pays, de son enlisement et extrême pauvreté, il lance à son peuple  son fameux mot d’ordre « enrichissez-vous » illustré par un vieux proverbe chinois: « Qu’importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu’il attrape les souris ».
Cette fois la  révolution  n’était plus culturelle mais économique. Son originalité  : concilier une doctrine et un appareil d’État qui restaient communistes avec une pratique économique totalement libérale.
Curieuse concomitance : un an plus tôt,  Margaret Thatcher, accédant au pouvoir en Angleterre, venait d’accomplir un même  virage à 180°, en imposant à son pays en plein déclin, une politique conservatrice au service d’une économie entièrement libérale. On en mesure aujourd’hui  les résultats spectaculaires . Son successeur, Tony Blair, tout en changeant de camp et de couleur n’eut d’autres préoccupations que d’en développer  les heureux effets. 
Aujourd’hui, la Chine, avec une croissance à 9%, menace, par ses besoins  boulimiques, les approvisionnements du monde en matières premières, tout en déstabilisant les  pays riches par ses exportations à prix de revient dérisoires tant sa main d’œuvre est abondante et bon marché. Le pire est que tous les économistes s’accordent à penser que dans les vingt prochaines années, ce rythme et ces conditions devraient perdurer.
Sans faire de constat hâtif ou trop simpliste,  le lecteur de ce livre ne pourra qu’en retenir l’aveuglante  leçon : qu’importe la couleur de la politique pourvu que l’économie soit libérale.
Voilà ce qu’en notre pays, nos chers bien-pensants , idéologues, politiciens et autres vedettes socialo-marxistes arriérées, devraient savoir méditer. Mais, n’est pas pragmatique qui veut. Hélas !
 

René Bétous
Feytiat (87)

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Comments (4)

  • sas Répondre

    Sas attend avec impatience ,la confrontation de choque qui definira le visage du monde de demain, c’est la confrontation “commerciale” avec 2 modèles séculaires qui s’opposent fondamentalement…le commerce chinois et judaique…et là , on va se régaler… le détail de se qui nous déferle sur la gueule actuellement(tissue,informatique,chaussure,voiture etc,etc) en est que le préambule… SAS l’observateur

    30 septembre 2005 à 20 h 41 min
  • ..... Répondre

    Nuance, le prophète n’est pas Alain Peyrefitte mais Napoléon Bonaparte.

    29 septembre 2005 à 19 h 08 min
  • TL Répondre

    la gauche n’est pas religieuse, elle est utopiste depuis que le communisme scientifique s’est cassé la g… en URSS. C’est encore pire car aucune direction, aucune moralité ne sous tend le “projet” de gauche. Ceci explique l’impression de flottement que donne la classe dirigeante et médiatique française, longtemps sous le joug intellectuel et moral de la gauche. La gauche serait religieuse que ça serait plus facile à gérer, mais celà impliquerait qu’elle reconnaisse s’etre trompée sur certains sujets. La fuite en avant est plus facile à supporter pour ces esprits faibles et dominés par les grandes idées du XXème siècle.

    28 septembre 2005 à 12 h 26 min
  • Adolphos Répondre

    En GB, personne ne conteste plus la propriété privé, donc le libéralisme. Le débat droite/gauche porte sur les autres sujet, comme par exemple le politiquement correct ou non. Mais la gauche française est dans son essence religieuse. Elle se moque de la réalité, elle l’ignore; L’important, c’est que les principes soient “moraux”, et qu’importe alors les conséquences ! Il est étrange que cette doctrine qui deteste l’homme à ce point (son rêve est une société de foumies, bien que ca doit être trop inégalitaire encore par rapport aux objectifs mirifique de ces gens) puisse en même temps se prétendre un humanisme. On assome l’individue de Loi et d’interdit au nom du bien de la société. Qu’importe le bien de la société si les individues eux n’y sont pas bien, pas libre, deshumanisés ? Et d’ailleur la société, est-ce que ca existe ? Reste qu’aucun socialiste ou communiste n’a pu encore m’expliquer pourquoi l’Egalité, c’est le Bien, et le Bien, l’Egalité (leurs réponse habituel sur le bien), et me le prouver.

    28 septembre 2005 à 2 h 59 min

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