Frédéric Valandré : La gauche médiatique contre la justice

Frédéric Valandré : La gauche médiatique contre la justice

Justice : mise en examen Frédéric ValandréLes médias s’enflamment autour de l’affaire Coupat, un activiste d’extrême gauche en détention provisoire pour sabotage de lignes de chemins de fer. Quelle est votre analyse sur ce dossier ?

L’affaire est encore à l’instruction, il est difficile de déterminer le degré de responsabilité du groupe d’anarchistes dirigé par Julien Coupat dans ce dossier. Mais je trouve consternant que certains médias comme « Le Monde » ou « Libération » parlent déjà de chasse aux sorcières. Des sites Internet comme rue89.com n’hésitent pas à clamer qu’il s’agit d’une machination orchestrée par un conseiller du président de la République : Alain Bauer.

D’après vos recherches, les médias tendent à réinstruire les dossiers criminels de manière tendancieuse ?

Plus exactement certains dossiers criminels, ceux qui ont fait couler le plus d’encre.
L’exemple le plus flagrant étant l’affaire Christian Ranucci, guillotiné en 1976 pour le meurtre de la petite Marie-Dolorès Rambla ; c’est l’affaire dite « du Pull-Over rouge ».
Depuis des années, l’écrivain Gilles Perrault nous répète que Ranucci a été victime d’une erreur judiciaire. Or, cette thèse, qui ne repose sur rien de solide, est devenue une vérité médiatique.
Qu’importe alors que les demandes de réhabilitation de Ranucci aient toutes été rejetées et qu’importent les condamnations de Gilles Perrault pour diffamation envers la police !

Dans votre livre, la gauche semble tenir le haut du pavé en matière de défense des criminels…

Effectivement, une certaine gauche tend à se porter au secours des criminels par habitude de contestation de l’ordre établi.
Certains défendent les criminels parce qu’ils estiment que leurs actes sont excusables politiquement.
Je pense à l’ancienne terroriste des Brigades rouges Marina Petrella, soutenue par le Mrap et la Ligue des Droits de L’Homme. Pour ces associations, les terroristes d’extrême gauche italiens n’ont fait que répondre à la violence d’un « appareil d’État fascisant ».

Dans d’autres cas de figure, on cherche à blanchir ces criminels de leurs actes en les faisant passer pour de nouveaux Dreyfus, pour les victimes d’une justice expéditive. Par exemple, Luc Tangorre, le tristement célèbre violeur des quartiers Sud de Marseille, libéré après une campagne de presse et qui a récidivé quelques mois après sa libération.

Vous n’attaquez pas uniquement les journaux d’information, mais également les fictions inspirées d’affaires judiciaires, notamment les téléfilms de ces dernières années.

De fait, nombre de ces fictions réécrivent les dossiers criminels en écartant tout ce qui peut gêner leur démonstration.
Je pense ici au téléfilm de Pierre Boutron sur « L’affaire Dominici », qui cherche à innocenter le vieux paysan du triple meurtre de la famille Drummond.  En faisant fi des aveux circonstanciés qu’il a passés en garde à vue, et des preuves rassemblées contre lui.
Autre exemple plus récent, la mini-série en 6 épisodes sur l’affaire Grégory, qui a valu à France 3 une condamnation pour diffamation le 9 avril 2009. En effet, la fiction suggérait que Bernard Laroche, un parent éloigné, était l’assassin du petit Grégory.
Or, celui-ci n’a jamais été jugé, car il a été assassiné par le père de Grégory.
Il bénéficie donc d’une présomption d’innocence posthume, par décision de la Cour d’Appel de Versailles du 15 mai 2002…

ACHETER : JUSTICE : MISE EN EXAMEN, de Frédéric Valandré

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Comments (22)

  • diego Répondre

    L’affaire Tangorre, ce qu’on a dit, pensé, découle directement de l’état de putréfaction avancée dont notre institution judiciaire est manifestement le creuset. Pire, les médias n’y ont vu que du feu puisqu’ils répercutent à l’envi le bien joli conte qui fait passer le condamné pour le plus vil des manipulateurs face au système irrépprochable  qui pourfend la perfidie….

    les dormeurs doivent se reveiller… 

    Récapitulatif de l’affaire :

     

     

    Entre décembre 1979 et avril 1981, onze femmes portent plainte pour viol ou attentat à la pudeur dans les 8ième et 9ième  arrondissement de Marseille.

     

    Le 12 avril 1981, à 23 h 30, un étudiant en éducation physique, Luc Tangorre, est arrêté : il ressemble au portrait robot de l’auteur des agressions. Au petit matin, il est confronté avec certaines des plaignantes. Reconnu une première fois par trois des plaignantes, il sera, au fil du temps, reconnu par quelques autres. Dès lors tout s’enchaine et, le 24 mai 1983, la cour d’assises des Bouches du Rhône le condamne à quinze années de réclusion criminelle.

     

    Le viol est un crime abominable, mais Luc Tangorre est-il le coupable ? Tout de suite, sa famille, ses amis, ses voisins, disent que c’est impossible. Il a des alibis que l’on rejette sans même les examiner sérieusement, parce qu’ils émanent principalement de ses proches. Essayez donc à une heure du matin, de trouver un témoin qui ne soit pas l’un de vos proches ! Parmi les membres du comité qui se constitue à Marseille, une jeune femme, chercheuse au C.N.R.S, Gisèle Tichané. Lentement, patiemment, elle étudie le dossier, confronte les témoignages, se livre enfin à ce qui n’a pas été fait : une instruction systématique et scientifique.

     

    La conclusion de son livre, intitulé « Coupable à tout prix », est formelle : Luc Tangorre est innocent ; contre lui, il n’existe pas une seule preuve. Gisèle Tichané met à plat toutes les pièces du dossier, démonte les mécanismes de ce qu’elle considère comme une abominable erreur judiciaire, et s’interroge sur l’étrange acharnement de la justice à faire de Luc Tangorre un coupable à tout prix. L’historien Pierre Vidal-Naquet lui apporte son soutien en lui trouvant un éditeur, puis en signant la post-face de ce plaidoyer. Nombre d’intellectuels s’engagent également à ses côtés pour signer une pétition selon laquelle « l’innocence de Luc Tangorre ne fait aucun doute ». Des journalistes emboitent leurs pas, les comités de soutien se multiplient, tandis que Jean-Denis Bredin dépose une demande de révision. Situation qui incite dans un premier temps le Garde des Sceaux, Robert Badinter, à introduire une « procédure dans l’intérêt de la loi et du condamné », puis, dans un second temps, le  chef de l’Etat, François Mitterrand, a examiner favorablement une demande de grâce  présidentielle : le 15 février 1988, Luc Tangorre, officieusement blanchi, retrouve sa liberté par décision ministérielle d’Albin Chalandon.

     

    « Pas de liberté sans honneur » proclamera-t-il à qui veut l’entendre.

     

    Cette attitude vindicative attise l’animosité de ceux, policiers, magistrats, proches de victimes, toujours persuadés, peut-être à tort, de sa culpabilité. C’est dans ce contexte passionnel qu’éclate, treize semaines après sa libération, la « seconde affaire Tangorre ».

     

    Dimanche 22 mai 1988, 19 h 30 : deux ressortissantes américaines, Jennifer Mac Cluney et et Carole Ackerman, affirment avoir fait de l’auto- stop. En premier lieu à Paris, toute la nuit, à bord d’un bus de marins américains jusqu’à Marseille, en second lieu le matin jusqu’à la Seyne-sur-mer par l’intermédiaire d’un taxi. Sur le chemin du retour, un individu les aurait prises en charge à Marseille à bord d’une 4L verte à 19 h 10. La description de la tenue vestimentaire, du véhicule et des objets se trouvant dans la malle, correspondent, de façon saisissante, à Luc Tangorre. Il est notamment question du livre de Gisèle Tichané, précisément décrit, sans être toutefois nommément désigné.

     

    Après avoir quitté la route dans la banlieue Est de Nîmes, le chauffeur entraînerait ses passagères dans un chemin de terre  qui interdirait toute fuite, parce que bordé, sur la gauche d’une haie d’arbuste et de ronces, de l’autre côté de pommiers dont les troncs interdiraient l’ouverture des portières droites. Là, il annoncerait ses intentions de viol, giflerait violemment Carole Ackerman pour stopper net ses cris, prétendrait posséder un couteau dans un sac et menacerait de mort les auto-stoppeuses. Celles-ci, sur son ordre, se dévêtiraient, et subiraient des viols répétés : rapports uniquement annaux en résumé des plaintes, puis également  vaginaux pour Jennifer Mac Cluney selon ses rectifications ultérieures. L’agresseur enlèverait son pantalon selon l’une, mais garderait son jean selon l’autre qui décrit un sexe qui dépasse seulement du pantalon. Le tout en passant sans cesse de l’avant à l’arrière du véhicule (pour les trois passagers selon le témoignage de l’une, pour deux d’entre eux seulement selon le témoignage de l’autre). Le chauffeur  libérerait ensuite les deux femmes après leur avoir offert un billet de 100 Francs « pour prendre un taxi ». Elles se seraient aussitôt échappées en courant  et auraient trouvé du premier coup, par le plus court chemin, l’unique passage (a priori aussi difficile à trouver qu’une aiguille dans une botte de foin) permettant d’accéder à la borne d’appel au secours situé sur l’autoroute d’où elles ont effectivement appelé la gendarmerie. Est-ce à 22 h 30 comme les gendarmes le soutiendront dans un premier temps, et comme cela sera maintenu dans l’arrêt de renvoi devant la cour d’assises ? Ou est-ce plutôt à 23 h 15 comme les gendarmes le soutiendront dans un second temps en  cours d’instruction au moyen d’un registre dont l’horaire est bizarrement raturé ?

     

    Les enquêteurs se lancent à la recherche du livre, véritable fil d’Ariane, que les plaignantes disent avoir vu par dizaines ( « une centaine environ », 96 en réalité ) dans le véhicule et que l’une d’elles, étonnamment de retour dans le Midi à La Ciotat, dessine le 15 juillet 1988 si précisément qu’il devient dès lors impossible de ne pas remonter jusqu’au bouquin incriminé : le 18 août 1988, Monsieur Rénucci, libraire à Marseille, aiguille les gendarmes sur « Coupable à tout prix ». L’enquête accélère, on append que Luc Tangorre exploite un bureau de tabac à Lyon et qu’il possède une 4L verte…

     

    Présenté aux plaignantes, Luc Tangorre est formellement identifié ainsi que la 4L, le livre, et l’ensemble des vêtements et autres objets décrits avec une précision fulgurante, voire même inhabituelle et suspecte compte tenu d’un contexte d’accoutumée plus propice à la sidération. Pas le moindre objet ni la moindre indication ne manque à l’appel… C’est donc en toute logique que le juge Christian Lernould ordonne l’inculpation puis l’incarcération de Luc Tangorre le 24 octobre 1988.

     

     

    Version de l’accusation :

     

    Selon l’accusation, la bonne foi des plaignantes s’imposerait en préambule : la matérialité des viols serait du reste établie, puisque confirmée selon elle par des certificats médicaux indubitablement probants, formels en tout état de cause. L’instruction, dont l’impartialité ne souffrirait, elle non plus, la moindre suspicion, aurait en outre apporté des éléments de preuve matérielle,  « en béton » est-il estimé, qui corroboreraient et recouperaient le scénario d’accusation, de façon presque superfétatoire à considérer les nombreux indices réunis : corps gras retrouvés sur les effets personnels de LT, deux cheveux probables de Jennifer Mac Cluney retrouvé dans la 4L, et enfin du sperme retrouvé sur un sac en plastique. Diverses reconstitutions du trajet auraient de surcroît établi la plausibilité du scénario. Les témoignages favorables à l’accusé seraient a contrario inopérants, accessoirement complaisants aux seules fins de voler au secours de l’inculpé. Ou alors imprécis, voire « manquant de recul » lorsqu’ils n’émanent plus de ses proches. En un mot comme en cent, Luc Tangorre ferait preuve d’une mauvaise foi incommensurable pour tenter d’échapper au courroux d’une justice impartiale. Pour ce faire, il disposerait comme atouts principaux, d’une prédisposition phénoménale à simuler la sincérité, doublée d’une capacité de persuasion hors du commun. Sa mauvaise foi serait de ce fait incommensurable, pour preuve du mensonge qu’on serait au minimum en justification de lui reprocher lorsqu’il a déclaré au juge, au tout début de l’instruction, ne pas connaître le « Mas Boulbon », lieu du viol allégué.

     

    C’est l’argumentaire repris globalement en choeur par l’équipe de Christophe Hondelatte.

     

     

     

    Version de la défense :

     

    Selon la défense, la sincérité des accusatrices de LT, dont on ne sait quasiment rien, sinon leur qualité d’auto-stoppeuses nocturnes (étrangement signalées manquantes à l’appel indépendamment des faits allégués), peut en outre être remise en cause sur la base concrète de contradictions et autres bizarreries supplémentaires diverses (plein d’essence, banquette, alibis, anachronismes divers, dévoiement des « éléments matériels », palinodies fréquentes…). Contrairement à ce que martèle l’accusation, la matérialité des viols ne cadre qu’aléatoirement avec les constatations médicales : le sperme (retrouvé à coup sûr sur l’une d’elle, mais de façon moins probante sur celle des deux restée vierge qui paradoxalement  subirait la première éjaculation) semble à ce point ancien, sans flagelle, altéré et si rarissime qu’il devient difficile d’établir une relation sérieuse de cause à effet entre les faits allégués et les constatations médicales, pourtant recueillies  immédiatement par des gynécologues indéniablement compétants. Toute comparaison génétique, exigée d’emblée par l’accusé, s’avère impossible… Idem pour le groupage des gamètes à titre indicatif… Les pseudos « éléments matériels » recueillis par une instruction démesurément à charge, n’apportent pas la moindre preuve digne de ce nom. Les diverses reconstitutions n’ont fait inversement que souligner l’invraisemblance du scénario allégué. Et surtout, les alibis présentés par l’inculpé sont multiples, parfaitement recevables, d’une précision et d’une pluralité que la justice refuse, inexplicablement,  de prendre en équitable considération.

     

    C’est l’autre son de cloche censuré par l’équipe de Christophe Hondelatte mais développé dans ce forum sur ce fil.

     

     

     

     

    Deux logiques antagonistes s’entrechoquent, frontalement, très violemment :

     

     

     

    1°)Celle d’un odieux « violeur en série » récidiviste, qui non seulement d’avoir fourvoyé l’opinion publique une première fois, aura vainement tout tenté afin d’échapper à une nouvelle condamnation, ceci en simulant l’innocence outragée, pour la seconde fois, avec une roublardise dont personne, cette fois, ne sera dupe.

     

     

    2°)Ou alors celle d’un innocent, symbolisant l’erreur judiciaire en mai 1988,  cible potentielle d’un montage,  peut-être empêtré dans les rets kafkaïens d’une justice « revancharde », prédisposée à discréditer définitivement un accusé « coupable » au minimum d’avoir traîné dans la boue une institution peu encline à se justifier sur la place publique. En particulier lorsque la polémique, loin de s’affaiblir, ne cessera inversement de s’amplifier.

     

     

     

    Dilemme à la mesure des enjeux moraux…

     

     

     

    Ce forum « Justice-affairescriminelles. org » n’a d’autres ambitions que celles de porter le maximum d’éléments d’appréciation à la connaissance d’esprits indépendants désireux de se forger une intime conviction plus motivée, plus personnelle en tout état de cause, forgée cette fois dans une masse d’informations plus complètes et contradictoires. Il n’est plus seulement question ici de se baser uniquement sur les belles théories prémâchées que l’institution judiciaire n’a cessé de distiller auprès des médias. Théories dont l’équipe de Christophe Hondelatte nous fourgue le son de cloche en mono de l’accusation, lequel ne rend jamais compte que des arguments uniquement rattachées à l’une des deux logiques en lices,  à l’exclusion drastique de tout ce qui pourrait soutenir la légitimité et la crédibilité d’une hypothèse antagoniste.

     

    Bernée, l’opinion publique,  dépossédée des véritables éléments d’appréciation, estime aujourd’hui en 2011, majoritairement, à tort assurément, que la culpabilité Luc Tangorre est objectivement démontrée, qu’il n’existe « pas le moindre doute », alors que l’étude du dossier d’instruction met objectivement en exergue foultitude de zones d’ombres plus nombreuses et énigmatiques qu’il n’est tolérable à quelque esprit épris de justice de s’en accommoder sans sourciller.

     

     

    Quelqu’un d’éclairé a écrit :

     

     

     

    « L’indépendance de la justice est une grande, belle, admirable et indispensable chose sans laquelle il n’y aurait pas de véritable démocratie. Il n’est pas d’activité humaine plus délicate  que celle qui incombe aux magistrats, tant la recherche de la vérité s’avère difficile et tant il est grave de passer à côté d’elle. Pourtant, il faut aimer avant tout la vérité, vouloir la connaître, croire en elle, travailler si on peut la découvrir. Il faut savoir la regarder en face et se jurer de ne jamais la fausser, l’atténuer ou l’exagérer, même en vue d’un intérêt qui semblerait plus haut qu’elle, car il ne saurait y en avoir de plus haut, et du moment où on la trahit,  fût-ce dans le secret de son cœur, on subit une diminution intime qui, si légère qu’elle soit, se fait bientôt sentir dans toute l’activité morale. Il n’est donné qu’à un petit nombre d’accroître son empire ; il est donné à tous de se soumettre à ses lois ».

    6 novembre 2011 à 21 h 51 min
  • slice330 Répondre

    A la différence de vos détracteurs dont les commentaires sont plutôt "fumeux", j’ai acheté et lu votre livre avec intérêt et je dis "Bravo Mr Valandré ". Enfin un bouquin sur notre justice  qui ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas . Avec vous les victimes ont la parole et les "faux justiciers" n’ont qu’a bien se tenir ……….

    11 mai 2009 à 14 h 07 min
  • SAS Répondre

    A ceux qui désirent s instruire…..

    Voilà ce que publient les francs maçons sur le france antilles de ce jour…..et après avoir été mis a jour par votre serviteur….

    ….

    Quel avenir pour la confrérie face aux mutations sociales et économiques ?
    La franc-maçonnerie aux Antilles a deux chantiers. Le premier porte sur le devoir de réfléchir aux grandes questions de nos sociétés et proposer des solutions. Elle demeure de très loin l’association la plus importante et la mieux structurée pour une telle mission. Elle se doit ensuite de s’impliquer dans la coopération avec leurs frères de Cuba, Haïti et Porto-Rico
    …..cherdhez d’où peuvent vennir les vélléités de coopérations locales…..
    merci sas…..
    7 mai 2009 à 17 h 47 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Daniel. Je partage vos opinions ici.

    A sas. J’aime toujours vous lire et apprécie vos interventions.

    A Kamarad. Je connais la gloire et la fortune, mais pas "Plus belle la vie". Nul n’est parfait.

    4 mai 2009 à 15 h 31 min
  • sas Répondre

    A hans….

    eINSTEIN DISAIT….." qu on ne s arrange jamais avec ceux qui ont échoués…" et ne serait ce que pour nous prouver qu ils avaient , malgré leurs echecs patents, raison…..ils continueront a s opposer à toute réelles mesures de reprises en mains…..(les MAC de la hierarchie judiciaire de FRANCE)

    c’est certain…

    sas

    nb: M A C = manche à couilles….

     

    4 mai 2009 à 13 h 16 min
  • Lambda Répondre

    Pauvre chimère qu’on ose encore appeler "justice"…
    Le procès de fofana est tout à fait révélateur en la matière.
    Un accusé qui ose braver la cour, l’insulter, faire chantage aux témoins, proférer menaces, et madame le juge qui fait dans sa culotte et refuse d’acter…
    Mais où en est-on rendu ?
    Ce criminel sera acquitté. Peu importe comment : vice de procédure, absence de preuves, le plus simple serait assurément une "irresponsabilité de ses actes au moment des faits", trois mois d’hôpital psychiatrique, et vogue la galère, le quidam se retrouve en liberté. Peut-être porterons-nous l’ultime décence à le reconduire en terre africaine, là d’où il n’aurait jamais du sortir…
    Je tiens mon linfo d’ici :
    http://www.insolent.fr/2009/04/du-gang-des-barbares-du-chef-fofana-et-du-discours-islamiste.html

    4 mai 2009 à 10 h 33 min
  • Daniel Répondre

    Frédéric Valandré

    Je ne doute pas que votre livre constitue une analyse intéressante, argumentée et souhaitable. Mais il y a plus urgent et plus grave: la justice doit faire le ménage dans ses rangs et ses principes.  Que les médias culpabilisent un peu la justice, dans son état d’arrogance celle ci est blindée contre toute souffrance d’origine morale!.  Une justice saine et "juste"  est le garant des bases de la démocratie. Sinon tout s’effondre. Le peuple peut et doit rappeler à la justice qu’elle est au service du peuple et non d’elle même. Tout contre feu comme le vôtre qui  fait divergence selon une stratégie ou involontairement retarde une prise de conscience qui sera déja lente, dans le meilleur des cas.   

    Ce que SAS propose comme exemple est visible partout. Les lecteurs des 4V sont généralement des gens plus exigeants que la moyenne et ils ne confondent pas les injustices qui vexent et les injustices qui tuent.    

    3 mai 2009 à 21 h 34 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Daniel <<La "morale" librement choisie de cette époque (qui sortait de la guerre)  a été décriée pour installer une autre morale qui permet aux voleurs de voler sans culpabilité, aux criminels d’être blanchis par la loi, donc moralement propres. >>

    Je crains fort que si la morale de cette autre époque ne revienne au galop, nous aurons à nouveau un conflit qui touchera tout le monde sans distinction. Pour repartir sur des bases saines il faudrait donc que des millions d’innocents paient pour quelques zèbres sans éducation ( attention ne pas confondre avec instruction). Comme le dit si bien le dicton anglais "Spare the rod, spoil the child"
    Les écuries d’Augias de la société et de la justice ne sont pas pas prêtes d’être nettoyées avec les vedettes qui sont en ce moment aux manettes…

    3 mai 2009 à 21 h 16 min
  • sas Répondre

    Affaire SODERAG…..martinique : rebondissement…..

    Apres le scandale du credit agricole,,sodema,crdit martiquais et soderag…..où a chaque fois les gestionnaires sont partis avec la caisses……et les clients cocufiés…doublement la justice assurant l impunité rtotale aux coupables…..

    Donc rebondissement dans cette afaire dune institution financière en banqueroute ou traine 140 millions de francs…..malgré des non lieux a répétitions et la perte systématique des procédures par les plaignants clients….au bout de 20 ans…enfin un complement d information est enfin ordonné par la cour d appel de fort de france…..

    SERONT AUDITIONNES LES PLAIGNANTS PAR LE JUGE D INSTRUCTION…..on croit rêver et on se demande si les plaignants n onte jamais été auditionné(ce qui est le cas et contraire au code de procédure pénal)…….sur quoi c’est basé le juge instructeur pour rendre le non lieu….

    PROBABLEMENT UNE BOULE DE CRISTAL ,,,,,?????ou une injonction formelle maçonnique …puisque l on grenouille toujours ici dans ce cloaque infernale….

    SAS

    2 mai 2009 à 18 h 08 min
  • valandre78 Répondre

    A Daniel :

    Une analyse "superficielle condamnable", dîtes-vous ?  Vous êtes libre de vos opinions, mais vous comprendrez que je ne suis pas suffisamment porté sur l’autoflagellation pour reprendre la vôtre à mon compte. Le mieux est de se reporter à mon ouvrage, où je développe mes arguments de façon bien plus détaillée que dans cet entretien, vous vous en doutez bien.

    Bien cordialement,

    Frédéric Valandré.

    2 mai 2009 à 14 h 40 min
  • Daniel Répondre

    Hans: 

    "une extrapolation sur les années 50 aurait été intéressante. Dans ces temps là un jeune qui faisait un peu trop le malin était littéralement étrippé pas les villageois, du moins en Allemagne. Je pense qu’en France cela devait être identique." 

    Je confirme: en milieu rural (pour le moins), jeune ou moins jeune devait raser les murs quand il avait manqué de respect à une personne respectable.  Et contrairement à ce que les malhonnêtes de mai 68 ont dit ou écrit pour justifier leurs lâchetés, chacun faisait bien la différence entre la liberté individuelle pour  les choix de vie intime ne portant conséquence que sur sa propre vie  et la liberté individuelle pour les choix impliquant des conséquences sur autrui. La "morale" librement choisie de cette époque (qui sortait de la guerre)  a été décriée pour installer une autre morale qui permet aux voleurs de voler sans culpabilité, aux criminels d’être blanchis par la loi, donc moralement propres. Pauvres chéris soixantehuitards qui ne voulaient pas culpabiliser quand ils volaient leurs parents et ne veulent pas culpabiliser quand ils volent leurs enfants! … ou les conduisent aux portes du suicide devant les non sens de cette société qui ne laisse aucune place entre voler et être volé.

    Aprés la remise en cause médiatisée de 68, pour continuer à justifier qu’ils sont moralement bons, ils accusent leur propre pays des fautes coloniales faites avant leur naissance et se donnent le rôle de justicier… Cohérents dans leur démence, ces faux gentils ont trés envie de réparer le mal qui a été fait il y a plusieurs générations. Mais avec le fric qu’ils piquent à nouveau dans la poche de ceux qui déjà croulent sous les charges prélevées pour entretenir les illusions de ces assistés à vie. Il n’existe pas de pollution physique qui ne commence par une pollution morale.  Le Nazisme n’était qu’une des multiples formes d’aboutissement de la pollution morale. La pollution morale organise ensuite la pollution intellectuelle qui gère, organise et met à son service la pollution matérielle. Quand on s’arrête à relier le nazisme à l’horreur insupportable des seuls fours crématoires, on omet l’essentiel: quelles sont donc les pensées qui, à l’origine,  se sont trouvé une cohérence intellectuelle pour légitimer la suite et franchir le garde fous que constitue la morale?.     Devant les multiples inconnues à découvrir, la morale établie sur des millénaires de bon sens reste une barrière de prudence. Le Nazisme l’a franchie. Notre fausse élite l’a franchie en bafouant le premier article des Droits de l’Homme  qui contitue la base de la morale (l’égalité de droits… en des circonstances d’égal mérite bien sûr  et non l’égalitarisme pour niveler toute forme de mériteet s’oppose alors au sens du premier article) . L’erreur commune: faire le choix de l’irresponsabilité, point de départ de toute violence humaine.    Bien sûr, avoir le mauvais goût de comparer les crimes du nazisme aux crimes de ces gentils organisateurs peut paraitre déplacé… à toute personne qui en est encore à établir une hiérarchie entre les victimes…  en oubliant que les erreurs de la génération nazie ne peuvent être jugées que par ceux qui prennent la peine de ne pas en réutiliser les principes de bases.

     

    2 mai 2009 à 10 h 50 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    LS.

    Votre fiction sur deux époques *) est fantastique, malheureusement je crains que la réalité ne dépasse souvent tout ce qui est imaginable par des êtres normaux. Il est très difficile d’anticiper les réactions de gens formattés par une école spéciale, en l’occurence l’ENM, où sont enseignés des dogmes sybillins, sans transparence aucune pour le contribuable. La démocratie française n’est en fait qu’un vulgaire simulâcre.

    *) une extrapolation sur les années 50 aurait été intéressante. Dans ces temps là un jeune qui faisait un peu trop le malin était littéralement étrippé pas les villageois, du moins en Allemagne. Je pense qu’en France cela devait être identique. Les survivants de WW2 pouvaient avoir la main particuièrement lourde, c’est ce qui manque aujourd’hui.

    1 mai 2009 à 23 h 23 min
  • sas Répondre

    Le véritable problème de l administration judiciaire en FRANCE……c’est de l avoir affublé du nom d une VERTU……

    pourtant , tous savent pertinament en FRANCE,qu aucune administration de notre pays ne s approche de loin ou de près …….de la qualité supérieure et ne peut se drapper du nom d une vertu…

    Donc ,elle roule que pour elle et les siens……fait ce qu’elle peut quand elle veut……s autoprotège et s auto-promotione , oubliant de fait pourquoi et pour qui elle a été mise en place….

    elle est bon marché ,mais intrinsèquement ne vaut pas plus…;budget minable à la hauteur des minable qui la peuple…

    Sa position stratégique au coeur de notre sytème défaillant et enruine, en revanche n’a pâs été délaissé par tous puisque les francs- maçons et quelques autres méchants de notre société l ont instrumentalisé et noyauté à leurs profits singuliers et exclusifs…il n y a même que les criminèls et autres droit commun pour l’encenser….les hônnetes gens et les justes eux tremblent d y être confrontés…

    faire appel à la justice en france, c’est rajouter du délit et des préjudices a ceux déjà existants…

     

    sas

    1 mai 2009 à 21 h 31 min
  • Kamarad Répondre

    Luc SEMBOUR, vous gâchez votre talent ici :  allez proposer vos scénarios réalistes au rélisateur de "Plus Belle la Vie" et vous vous retrouverez incessamment inondé de gloire.

    1 mai 2009 à 20 h 29 min
  • Daniel Répondre

    Luc Sembour:   

    Excellente leçon pratique!. Mais y a-t-il une leçon qui puisse être comprise par des individus qui ne savent pas lire? "qui ne savent pas lire" ne constitue pas une provocation ou une boutade:  l’instruction mesurée par le diplôme est déformante au point que des individus ne savent plus interpréter ce qu’ils lisent pour le transposer dans le réel. Dans l’autre sens, transposer le réel dans une juste ananlyse est encore plus aléatoire pour des individus qui ne pensent plus depuis lurette par eux mêmes et qui avalent sans indigestion et sans le moindre doute des principes criminels légalisés (disons par inconscience) comme modèle pour réaliser leur vie professionnelle et personnelle!.   Ils ne savent pas lire  selon ce qui est  l’objectif et le sens de la lecture:   lire pour comprendre.  

    Le modèle "code de Droit" est une honte pour l’esprit  et en plus une honte sur le plan des réalités puisqu’il fonde l’injustice en prétendant la combattre. Le bon sens qui justifie à l’origine le "Droit" pour organiser la vie en commun sur des bases communes est bafoué précisément en premier par les lois qui prétendent imposer une pensée unique à l’esprit!… Vouloir réduire la justice , issue de l’esprit, à un code de Droit est particulièrement présomptueux et il faudrait beaucoup de précautions pour que cet outil ne soit pas automatiquement une arme utilisée par les faibles d’esprit.  

    Le crime idéal est devenu le crime permis par la légalité puisqu’il n’est plus qualifié comme tel.  Et à fortiori non puni, puisqu’il est en plus récompensé dans un nombre grandissant de cas.

    Vos mises en scène 1974/2009  constituent hélas le quotidien, la réalité criminelle subie par beaucoup de citoyens…  au nom de la "bonté"  et de l’intelligence virtuelles.  Au stade où nous sommes, ce n’est plus de l’utopie mais bien une grave perversion intallée dans la réalité comme axe incontournable. 

    A vous l’auteur:  on ne peut pas revenir aux détails de votre analyse qui, aussi justes qu’en soient les arguments, reste une analyse superficielle condamnable puisqu’elle tend à détourner l’attention de l’essentiel: justice non pas pourrie jusqu’à la moelle, mais pourrie par la tête suite à l’absence de coeur.

     

    1 mai 2009 à 16 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel : " l se trouve que la cause de la trés grande majorité des problèmes graves débouchant sur toutes formes de violences entre les hommes est l’injustice. Chaque citoyen qui vote et revote espère, une fois de plus, que la justice va ensuite s’améliorer.   Des professionnels se sont appropriés la justice pour en faire "leur" chasse gardée. Or ils usurpent le mot justice dont chacun connait le sens dés l’enfance pour le remplacer par le "Droit", dont  pas un spécialiste ne peut en mémoriser les innombrables règles contradictictoires. Et ils en vivent.  Ces professionnels deviennent par le choix de leur métier et la rémunération qui va avec, les premiers responsables de toutes les injustices qu’ils cautionnent de leur silence.’"

    –  Excellent. No comments. Merci.

    Mancney

    1 mai 2009 à 14 h 40 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Les mini-scénettes suivantes permettent de voir comment la même situation évolue de façons différentes selon qu’elle se passe en France en 1974 ou en 2009. La Justice a en effet énormément progressé en 35 ans et gagné en efficacité grâce à une meilleure formation des juges qui bénéficient entre autres de l’enseignement doctrinal de l’E.N.M. de Bordeaux. 

    Scène 1: Eric 14 ans casse le pare brise d’une voiture du quartier, son père sort le ceinturon et lui fait comprendre les choses. Il a les fesses un peu rouges mais n’est pas blessé.


       Année 1974: Eric fera plus attention la prochaine fois, ne recassera plus jamais de pare brise. Il grandit normalement, fait des études, va à la fac et devient un excellent homme d’affaire.


       Année 2009: La police arrête le père d’Eric pour maltraitance sur mineur. Son père absent, Eric rejoint une bande de délinquants et tourne mal. Avec eux, il brûlera des dizaines de voitures. Il fera par la suite de nombreux mini-séjours en prison, quartier des mineurs.

    Le psy appointé par le juge, arrive à convaincre sa sœur, qu’en fait son père abusait d’elle, sans qu’elle le sache, et sur son témoignage, le père reste en prison pour 10 ans. La famille est définitivement brisée, mais c’est heureux car l’Administration a prouvé son omniprésence bénéfique pour contrôler les situations « à risque » et maintenir un cohésion sociale « coordonnée ». L’ordre laïque règne. Tout le monde est heureux… chez les fonctionnaires.

      ****************

       Scène 2: Jean 11 ans tombe en pleine course à pied, se fait un peu mal au genou avec bobo et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter et lui fait un bisou sur le genou pour le faire sourire.


       Année 1974: En deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.


       Année 2009: Jocelyne est accusée de pédophilie. Le juge spécialisé Bourdegoth est saisi par le Ministère Public, toujours sensible à la rumeur publique. A 30 ans Bourdegoth est déjà un vétéran. Il avait courageusement risqué sa carrière en démantelant, presqu’à lui seul, un réseau entier de dangereux pédophiles. Les 7 coupables ont fini par lui échapper sur rétractation intempestive des victimes et des témoins, pourtant nombreux. Heureusement l’un des coupables s’est fait justice lui-même en ayant le bon goût de mourir au cours de ses 3 ans de prison préventive. Au total l’excellentissime Bourdegoth, a donc pu infliger une cuisante punition de presque 21 ans de prison (7×3), aux odieux pédophiles avant qu’ils ne soient totalement innocentés par une procédure inhabituelle et donc fort suspecte.  

       Bourdegot rattrape le temps perdu de cette pseudo-erreur judiciaire. Ici la réalité des faits est avérée. Les témoins du baiser sur le genou de Jean sont sommés de confirmer les actes de pédophilie aggravée (pédo=enfant, philie=aimer, aggravée=Jean était mineur impubère), après avoir été menacés de complicité active et/ou de dissimulation d’actes criminels, et/ou de protection de criminelle.

       Jocelyne se retrouve au chômage et affronte courageusement 4 ans de prison ferme.

       Jean, la victime des « attouchements », va de thérapie en thérapie pendant 5 ans, mais heureusement aux frais du seul contribuable. Ces soins indispensables ne coûtent rien à sa famille. Lui qui était bien dans sa peau et très bon élève, devient une demi-loque névrosée, qui s’adonne à la drogue douce, puis dure.

       Entre-temps, conseillés par un jeune avocat ambitieux, trouvé grâce aux journées gratuites de l’avocat, organisées chaque mois au palais de justice local pour lutter contre les discriminations, et mettre la Vraie Justice au service du Vrai Peuple, les parents de Jean « montent au créneau » et demandent des dommages et intérêts à l’école pour négligence grave, et à la prof pour traumatisme émotionnel et préjudice moral.

       Ils ne gagnent pas contre l’Education Nationale, bien protégée par la Justice de son pays et toujours défendue par des avocats grassement payés par l’Administration.

       Mais ils gagnent le procès contre la prof. Pourtant celle-ci était défendue par un avocat payé 350 Euros pour toute la procédure, grâce à l’aide juridictionnelle de l’Etat, visant à permettre aux impécunieux de bénéficier de l’égalité devant la loi, en toutes circonstances.

       Même résultat pour Jocelyne en Appel malgré 350 nouveaux Euros fournis par l’Etat pour un nouvel avocat à l’aide juridictionnelle.

       Le bureau d’aide juridictionnelle refuse de payer les 3500 Euros standards réclamés par l’avocat spécialisé pour le pourvoi en Cassation et Jocelyne doit en rester là.

       La prof au chômage est endettée à vie, et un soir se suicide au gaz en faisant exploser son appartement. Bilan : 27 morts dans l’immeuble. Le nombre des blessés est élevé mais n’est pas connu car l’immeuble comportait aussi quelques sans-papiers chinois qui ont disparu sans se faire connaître.

       Plus tard Jean, marqué à vie par les actes de pédophilie, deviendra un inter-miteux raté du spectacle et un fidèle client des restaux du cœur. Il finira sidateux.

       Là encore l’Administration a bien fait son travail en prolongeant autant que possible l’existence de Jean après le traumatisme qu’il a subi à 10 ans. On tremble à l’idée que, faute de moyens, rien n’ait été tenté pour corriger sa situation.

                                                            

        Conclusion provisoire: tout va tellement mieux en 2009 grâce AUX PROGRES post-soixante-huitards fermement encadrés par l’omniprésente et héroïque Fonction Publique, apolitique, bienveillante, indépendante, laïque, neutre, travaillant d’arrache-pied 24h/24, pour le seul intérêt du citoyen, sans aucune volonté de se favoriser elle-même (et encore moins ses membres), financièrement indépendante car non-affiliée au Grand-Capital, soutenue exclusivement  par les  impôts qu’elle collecte énergiquement et avec  persévérance, auprès de contribuables, exsangues certes, mais heureusement de plus en plus remplacés par la magie des emprunts indolores sur les générations futures. Des services abondants, indispensables et entièrement gratuits : de quoi se plaindrait le peuple ?

    1 mai 2009 à 1 h 00 min
  • Daniel Répondre

    Votre article reflète un point de vue qui vaut par les arguments à peu prés autant que les articles de presse que vous dénoncez.  Ce n’est au mieux qu’un contre poids au niveau des opinions sur un sujet trés secondaire.  Vos quelques exemples, médiatisés, à la mode parceque "vu à la télé", représentent quoi par rapport aux millions de procés durant la même période?  Combien de gens fragiles ont  subi des injustices directement par le système judiciaire  ou simplement parceque le système judiciaire étant si mauvais, il faut impérativement éviter d’aller se plaindre pour éviter d’être accusé!. Vous avez une sensibilité particulière pour un semblant d’injustice en paroles envers des gens trés protégés, mais vous carressez un système qu’il faut impérativement qualifier de honteux pourqu’il prenne progressivement conscience qu’il l’est…  et qu’il doit changer pour l’honneur de ceux qui l’animent.  

    Il se trouve que la cause de la trés grande majorité des problèmes graves débouchant sur toutes formes de violences entre les hommes est l’injustice. Chaque citoyen qui vote et revote espère, une fois de plus, que la justice va ensuite s’améliorer.   Des professionnels se sont appropriés la justice pour en faire "leur" chasse gardée. Or ils usurpent le mot justice dont chacun connait le sens dés l’enfance pour le remplacer par le "Droit", dont  pas un spécialiste ne peut en mémoriser les innombrables règles contradictictoires. Et ils en vivent.  Ces professionnels deviennent par le choix de leur métier et la rémunération qui va avec, les premiers responsables de toutes les injustices qu’ils cautionnent de leur silence. Rien n’empêche un professionnel de refuser d’être rémunéré pour un service défaillant. Question de dignité, non? .  Il y a beaucoup de vies détruites… au nom de la "Justice"…    chargée de protéger la vie. Et les coupables sont blanchis préalablement  par leur statut!.    

    Nous sommes dans une situation répondant à la définition du racisme:  des gens veulent "juger", c’est à dire mesurer la responsabilité de leurs concitoyens, tout en refusant toute responsabilité personnelle quant aux conséquences de leurs erreurs professionnelles  qui sont toujours graves pour les victimes!!! . L’institution judiciaire donne ainsi l’exemple de l’injustice déjà au niveau de ses fondations.   

    Il se trouve que la "Justice" est l’institution la plus importante pour l’avenir d’un pays et pour le bien être de ses citoyens. Soyons exigeants pour ceux qui ont l’honneur d’organiser  la sécurité et la paix, bases indispensables au bonheur de leurs concitoyens. 

    N’oublions pas la réalité: 1 meurtre suffit pour être un criminel ! … à vie, me semble-t-il? … avant que la justice l’ait défini comme tel ?  ou seulement aprés?   Le sens du mot crime est donné par l’acte criminel. La justice n’intervient qu’aprés, en fonction précisément  du sens qu’a l’acte criminel.  Que les professionnels de la justice choisissent bien leur camp et l’exigence qui va avec.  

     

    30 avril 2009 à 23 h 53 min
  • valandre78 Répondre

    Bonjour,

    une fois encore, je constate que mon propos n’est pas très bien compris. Je le répète : je ne suis pas un admirateur inconditionnel de l’institution judiciaire française, et je ne roule pas pour elle, contrairement à que laisse entendre Daniel. Oui, on a le droit de critiquer la Justice, le déroulement d’un procès, d’une instruction, etc. Mais dire que cette institution est pourrie jusqu’à la moelle, c’est un peu fort ! De même, j’estime qu’on a tout à fait le droit de critiquer la justice US sans tomber dans l’antiaméricanisme (comme le font par exemple nombre de supporters du tueur de flic Mumia Abu-Jamal, qui ne dénoncent la peine de mort que quand cela les arrange). 

    Pour en venir aux détails, pouvez-vous sérieusement contester les arguments que je donne dans cet entretien ?

    Bien cordialement,

    Frédéric Valandré.

    30 avril 2009 à 14 h 49 min
  • Daniel Répondre

    "Dans votre livre, la gauche semble tenir le haut du pavé en matière de défense des criminels…"

    La défense des criminels est largement assurée aux frais du contribuable par la Justice elle même!… L’auteur est-il rémunéré par l’institution pour manipuler l’opinion? Dans l’ordre de dangerosité, la justice qui ne fait pas son travail comme institution au service du peuple est autrement plus dangereuse qu’un journal qui ne représente que ses intérêts.  
    Voilà un auteur qui retourne le problème à l’envers pour noyer la triste réalité de ce qui porte le nom de "Justice" et qui détruit la civilisation pour quelques intérêts individuels, corporatistes et politiques. Il y a ceux qui sont directement rémunérés et ceux qui fayottent avec ce pouvoir terriblement destructeur dont chaque membre devrait, à chaque déviance, être traduit devant un tribunal constitué par le peuple. 

     

    29 avril 2009 à 22 h 45 min
  • IOSA Répondre

    Moi, je vote pour SAS@…..

    29 avril 2009 à 22 h 42 min
  • sas Répondre

    L ajustice française, a cause de son corporatisme et de son ibfiltration totale par la franc maçonnerie…..c’est discrédité toute seule….

    En s ‘asseillant volontairement sur leurs serments:  D INDEPENDANCE et de PROBITE sabs compter celui de BONNE MOEURS……nous n’avons nous autres profanes de france : AUCUNE GRANTIE DE TRAITEMENT IMPARTIAL DE NOS DOSSIERS……..les juges et leurs arrogances ont fabriqué assurément en france une situation délétère et détestable….dont ils vont devoir payer le prix à plus ou moins brèves échéances…..

    ……ce sera un juste retour de bâton et je leur souhaite bien du plaisir….la jurisprudence burgaud a achevé ce qui est largement entamé depuis des années….

    LES JUGES ONT UNE IMMENSE RESPONSABILITE DANS LE DECLIN PROGRAMME DE LA FRANCE NATION…….

    les citoyens et justiciables n ont pas fini d être sévère à leur egard….

    sas qui n a plus du tout confiance dans notre système judiciaire asservi…..et instrumentalisé.

    29 avril 2009 à 12 h 03 min

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