1945 : nous ne devons rien à l’Union soviétique

1945 : nous ne devons rien à l’Union soviétique

De tous côtés, j’entends des propos disant que l’absence des dirigeants du monde occidental à Moscou le 9 mai dernier, pour célébrer la fin de la Deuxième Guerre mondiale était une immense faute morale.

Ceux qui tiennent ces propos ajoutent, en général, que la victoire sur le nazisme doit tout ou presque à l’Union soviétique, que vingt-six millions de soldats soviétiques sont morts pour cette victoire et pour notre liberté, et que cela impliquerait un minimum de gratitude.

Que ces propos émanent de communistes et de compagnons d’impasse du communisme ne me paraît pas surprenant. Chez ces gens, la falsification de l’histoire est une seconde nature.
Que ces propos émanent de gens de droite pourrait me surprendre, si je ne savais le faible attachement de nombre de gens de droite aux valeurs de la « société ouverte », au sens de Karl Popper.

Il n’en reste pas moins nécessaire de rappeler les faits.

Hitler et Staline étaient liés par le pacte Ribbentrop-Molotov, signé le 23 août 1939, destiné à permettre à ces deux totalitarismes sanglants de se partager cyniquement l’Europe.
À ce moment-là, Staline n’avait strictement rien contre le nazisme, qui, pourtant, avait déjà commencé à montrer son abjection.

Il en était, au contraire, le complice. Il a facilité la tâche d’Hitler et l’a aidé, matériellement, à lancer son offensive vers l’Ouest. Il s’est livré, avec Hitler, au dépeçage de la Pologne et a ordonné le massacre des élites polonaises à Katyn, au printemps 1940.

C’est parce qu’Adolf Hitler a lancé l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941, que le pacte a été rompu, et que l’Union soviétique est passée du camp des agresseurs à celui des « agressés ». Lors de la guerre menée ensuite, Staline a envoyé des centaines de milliers de soldats vers une mort certaine, pour contrer l’offensive nazie, et le nombre élevé de victimes s’explique surtout par l’absence totale de respect de Staline pour la vie humaine.

Des soldats soviétiques avaient ordre de partir au-devant des troupes nazies sans autre espoir que celui d’être des animaux sacrificiels, et d’autres soldats soviétiques étaient chargées de tirer sur ceux faisant marche arrière. Bon nombre des morts soviétiques sont tombés sous des balles soviétiques.

La décision prise ensuite par l’administration Roosevelt de soutenir l’effort de guerre soviétique en faisant livrer massivement du matériel militaire américain à l’Union soviétique a été considérée d’emblée avec une extrême circonspection par Winston Churchill qui pensait, à juste titre, qu’entre un monstre et un monstre, il n’y avait pas à choisir.
Sans matériel militaire américain, Staline n’aurait pu contrer les armées nazies, moins encore les faire reculer.

Lors de la conférence de Téhéran fin 1943, la décision prise par Roosevelt (encore lui) de débarquer en Normandie a été perçue, par Churchill toujours, comme délétère. Churchill préférait une avancée par les Balkans.

Sans la décision de Roosevelt, les troupes anglo-américaines auraient pu assez rapidement prendre Berlin, ce qui aurait évité l’entrée des Soviétiques dans la ville, et évité aussi une occupation soviétique de l’Eu­rope centrale et une quarantaine d’années d’asservissement des pays liés par le « pacte de Varsovie ».

À Yalta, Roosevelt (toujours) a accepté le dessin des zones d’occupation provisoire des pays « libérés », tel que proposé par Staline, avec les conséquences qu’on sait.
Staline a pu, grâce à la navrante naïveté de Roosevelt, utiliser du matériel américain pour éviter de sombrer, puis, grâce à la même navrante naïveté, con­quérir son propre empire totalitaire, qui ne tombera qu’avec la chute de l’Union soviétique.

L’Union soviétique, sous Staline, n’a pas été du côté de la liberté. Elle ne l’a pas été après Staline. La liberté a avancé en Europe occidentale en 1945, grâce aux États-Unis. Elle n’a avancé en Europe centrale qu’en 1991.

La Russie peut rendre hommage aux morts de l’ère Staline. Les Occidentaux peuvent rendre hommage aux morts, eux aussi, par compassion humaine.
Mais dire que ces morts sont tombés pour la liberté, et que nous devons quoi que ce soit à l’Union soviétique, est une imposture qui n’a que trop duré.

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Comments (25)

  • Paulot Répondre

    Bravo M. Millière !!!
    J’ajoute que nous “devons” aussi à l’Union soviétique l’invasion de l’Afghanistan dans les années 70-80, d’où les moudjahiddine, les taliban, Ben Laden, Al-Qaïda, et enfin l’EI et la m… dans laquelle nous nous trouvons actuellement !
    Et je souligne votre passage sur la “liberté soviétique” en Europe centrale : 1991 – 1945 = 46 ans ! 46 ans de Rideau de Fer, de Mur de Berlin et ses vopos, de goulags et d’hôpitaux psychiatriques…
    Quant à la désinformation, véhiculée notamment par notre Education Nationale, elle n’est hélas pas terminée…

    25 mai 2015 à 23 h 04 min
    • TRICOT Répondre

      dans la déstabilisation de l’Afghanistan de l’Irak, et de tout le Moyen-Orient, les USA ont eu leur part, et le chaos ainsi créé continue.
      Le peuple russe est toujours debout, je n’en dirai pas autant du nôtre

      26 mai 2015 à 0 h 02 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    “Nous ne devons rien à l’Union Soviétique”,well,ça me choque!
    L’autre jour passait sur la TV une émission en plusieurs volets sur la bataille de Stalingrad.Une infirmière russe capturée par les allemands s’est fait crever les yeux,couper les seins et empaler.De blonds ses cheveux ont viré au gris.
    Les russes qui ont donné leur sang pour la victoire contre le nazisme ne pensait sans doute pas sauver la France ou l’Occident mais leur sang,beaucoup de leur sang a coulé et compté pour la suite.
    Sortir un tel chapeau d’article me parait insultant.On peut le penser mais devant l’hécatombe il vaudrait mieux se taire,surtout après notre guerre 39-45 pas franchement héroïque.

    25 mai 2015 à 1 h 40 min
    • ghpelissier03599600 Répondre

      @ Serge-Jean P.Peur
      Sans reproche… Même combat que celui de revizor.
      A bientôt. .. Bistouille Poirot

      25 mai 2015 à 9 h 10 min
  • revizor Répondre

    Sur nombre de points je dénonce cet article mais ce serait trop long de tout développer ici .
    Que l’Union Soviétique , qui a fourni le plus important effort de guerre , soit le principal vainqueur de l’impérialisme allemand , ne semble pas plaire à tout le monde, mais c’est la réalité
    Quand à l’histoire des relations soviéto-allemandes elle n’est ni bonne , ni meilleure que l’histoire des relations franco-allemandes, ou plutôt occidento-allemandes.
    Je n’aurai pas la cruauté de rappeler le rôle de Laval en 1935 , le pacte de Munich avec Hitler Ribbentrop en septembre 1938 dépeçant la Tchécoslovaquie etc…
    La droite serait peut-être plus crédible dans son antisoviétisme, son anticommunisme ou son antisocialisme si elle savait faire preuve de rigueur intellectuelle en matière historique.Marre de l’histoire instrumentalisée à des fins politiques. Marre du manichéisme et du moralisme.
    Cela étant dit le bouffon socialiste Hollande qui nous dirige a eu le tort de ne pas se rendre à la commémoration de la victoire le 9 mai à Moscou, je n’en démords pas.

    24 mai 2015 à 22 h 03 min
    • ghpelissier03599600 Répondre

      @revizor.
      Le rôle desnégociateurs au début, l’histoire instrumentalisée ensuite….et le plouc élyséen pour clôturer le tout… C’est parfait. Passez nous voir plus souvent. Bistouille Poirot

      25 mai 2015 à 9 h 01 min
  • lavandin Répondre

    quoi que l’on puisse penser du régime communiste soviétique, il est évident que le camarade Staline à d’abord cherché a gagner du temps pour armer le pays face à la montée en puissance de l’armée allemande, d’où le pacte germano soviétique.(ce qui n’empêchait pas la persécution des communistes en Allemagne) Ensuite, le conflit à l’est a occupé plus d’une centaine de divisions allemandes , qui auraient pu être opposées au débarquement en Normandie. C’est manifestement certain que sans l’Union soviétique le conflit aurait pris un autre tournant

    22 mai 2015 à 11 h 38 min
  • Gazu Josette Répondre

    D’accord avec le fait que nous soyons pas redevables vis à vis de la Russie des Soviets. OK pour le rappel des choix politiques des deux tristement célèbres chefs comme de l’importance majeure de leur personnalité dans cette grande déflagration. Mais au-delà de ces importantes considérations, entretenues pendant la (longue) Guerre Froide, acceptons de reconnaître que les Russes sont un grand peuple et que la célébration de la fin du carnage inter-nations européennes valait bien un hommage à leurs morts comme à ceux du camp des Alliés.

    22 mai 2015 à 2 h 24 min
  • Claude Roland Répondre

    Le fait que la Russie ait permis d’ouvrir un second front n’est pas dû à la volonté de Staline qui, avant Barbarossa, pactisait bien gentiment avec Hitler, mais au fait qu’il a fallu que la Russie se défendent des Allemands. Ce n’est pas pareil. Par ailleurs, dès Barbarossa, les Allemands ont fait des milliers de prisonniers, par corps d’armée entiers, tant les officiers Russes étaient incapables et l’état-major Russe dépassé. Ce n’est que grâce à l’aide américaine que les Russes ont pu se reprendre, grâce à la terreur imposé par Staline sur ses généraux et grâce à quelques bévues stratégiques de Hitler qui, jouant les stratèges en prenant la main sur ses généraux, a plombé la réussite des offensives nazies. S’il avait laissé faire ses généraux, nous serions actuellement allemands ou quasiment. N’oublions pas que la réussite du débarquement en Normandie a été une réussite limite qui a failli mal tourner.

    21 mai 2015 à 15 h 57 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Peu importe pour qui ces soldats soviétiques sont morts sinon pour avoir été des hommes en âge de porter des armes comme aujourd’hui des enfants en portent, pendant que des djihadistes en herbe à l’abri des lignes arrières s’occupe de votre col. En toute époque et dans le calme absolu de leur retraite des chefaillons s’octroient des droits que leurs soldats subissent au travers des hollocostes qu’ils animent peut être mais subissent surtout.
    Et voilà que notre caisse à boulons nationale ornée de 2 étoiles viendrait bousculer les potentats militaires à l’abri de son micro londonien en laissant au maréchal la responsabilité d’écourter la liste des victimes de 39/45 par rapport à celle de 14/18 sur les 35 mille communes françaises pendant que le reste des “génies” militaires de l’époque envoyaient 20 millions d’hommes au casse pipe… pour rien.
    Mais putain, combien dans ce blog ont eu à exécuter un ordre contraire aux valeurs qui les animaient au prétexte qu’ils avaient vingt ans pour aller ôter la vie à celui qui en face n’avait pas plus à offrir? Quel est l’idiot utile qui a osé rater une cible d’un mètre quate ving dix à Clamart le Petit?

    21 mai 2015 à 13 h 05 min
    • Bistouille Poirot Répondre

      “Holocauste”, pardon!

      21 mai 2015 à 13 h 10 min
  • Boutté Répondre

    Révéler les fautes stratégiques + idéologiques de Roosevelt est fort utile et incontestable . Il y a gagné l’octroi d’une avenue parisienne à son nom.
    Ceci n’empêche pas que nous devons pour le moins un coup de chapeau non pas au monstre Staline mais à ses soldats dont l’héroïsme n’est pas douteux , qu’ils aient été ou nom convaincus de Communisme .

    21 mai 2015 à 8 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      un rappel pour les amnésiques de l’ Histoire telle qu’ elle fût :

      Staline parla à son peuple de : ” la guerre PATRIOTIQUE “

      21 mai 2015 à 8 h 48 min
      • verdad Répondre

        Staline parla à son peuple de : » la guerre PATRIOTIQUE «
        Cela parceque réhabiliter le Passé en parlant de tous ses
        Prédécesseurs, lui servait . et non par amour pour la RUSSIE, il n’était pas Russe mais, Géorgien !
        Que la Russie se spoit mobilisée quoi de surprenant,
        lesmembres du N.K.V.D. exterminairent toute désobéissance; de reculer; le N.K.V.D LES MITRAILAIENT.
        mAIS BIZARRE? J4ATTENDS TOUJOURS UNE REPONSE
        pOURQUOI staline n’a-til pas actionné lr PACTE
        FRANCO SOVI2TIQUE DE 1935 , mis au point

        Côté FRANCAIS par Pierre LAVAL qui, membre de
        la coalition FRONT POPULAIRE attendait l’action de
        STALINE EN RESPECT DU pacte d’assistance Mutuelle
        Franco Soviétique mis au point par Pieere L aval et
        l’Ambassadeur de STALINE POTEMKINE le moins qu’on
        puisse en dire est que STALINE S’est troché avec.
        Les Russes se sont battus , ils le croyaient contre le
        FASCISME ? ALORS QU4ILS DE BATTAIENT ET LA ILS
        L’IGNORAIENT? CONTRE DU PARTI FRERE, je précise

        l’Union de Républiques SOCIALISTES SOVIETIQUES
        qui n’ont jamais été de DROITE mais de Gauche comme
        les socialistes sovietiques
        précité

        21 mai 2015 à 13 h 26 min
  • Jacky Social Répondre

    Merci a Guy Milliere pour cet excellent article qui remet les choses en place. Que tous les Quinctius et autres Jaurussses, ces imposteurs, apprennent de vous. Jaures, que je ne vous trouve jamais, sinon meme la DGSE ne pourra vous proteger.

    20 mai 2015 à 22 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      et comme disait ma grand-mère maternelle ” les grands esprits se retrouvent toujours “

      21 mai 2015 à 8 h 01 min
    • Jaures Répondre

      Pas de doute Jacky: vous êtes bien un disciple de G.Millière.

      21 mai 2015 à 11 h 21 min
  • TRICOT Répondre

    tout d même 20 millions de mort et Stalingrad, ce n’est pas rien. Poutine est venu aux cérémonies sur les plages normandes, il aurait pu rester chez lui, dans l’esprit de l’article ci-dessus. Sana Stalingrad le débarquement n’aurait pu avoir lieu avec succès
    J’ai bien compris je crois: tout ce qui n’est pas un alignement sur les USA, est suspect

    20 mai 2015 à 20 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” nous ne devons rien à l’ Union Soviétique ”

    affirmation tout à fait erronée … nous lui devons, par son second front, notre libération du régime nazi et ce qui est maintenant encore notre structure sociale !

    20 mai 2015 à 19 h 20 min
  • DE SOYER Répondre

    Nous ne devons rien aux communistes, qui ne sont que des assassins, mais nous ne pouvons que respecter ces millions de soldats russes morts soit sacrifiés par un pouvoir politique incompétent, soit qui se sont battus face à un envahisseur qui n’avait pas forcément de bonnes intentions à leur égard, dans le cadre de la politique du lebensraum. Si Hitler avait attaqué la Russie pour la libérer du pouvoir soviétique, puis la laisser vivre une ère de liberté et de développement, c’eût été autre chose.
    Ce que décrit Guy Millière, c’est la loi du prêt-bail, sans laquelle l’URSS n’aurait jamais pu stopper les Allemands. Sans le matériel américain, l’URSS était rayé de la carte fin 1942.

    20 mai 2015 à 14 h 01 min
  • Wàng Répondre

    Cher Guy est dire que M. Vanneste et de ceux dont vous parlez …

    20 mai 2015 à 11 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Si je suis assez d’accord avec la conclusion de Millière, le développement de l’article me semble pour le moins contestable.
    S’il est vrai que le pacte germano-soviétique scellait les intérêts cyniques de deux dictateurs, les accords de Munich de septembre 1938 ne valaient guère mieux éthiquement puisque le régime nazi avait tout aussi bien déjà montré son abjection et que les signataires européens savaient parfaitement que ces accords laissaient à Hitler le libre chemin vers l’Est et l’application des lois racistes dont la Nuit de Cristal moins de 2 mois plus tard fut l’une des sinistres conséquences.
    Chacun a à l’époque servi ses intérêts immédiats dans le plus profond mépris de la situation des autres et de l’avenir.

    Il faut ensuite être raisonnable et ne pas aussi légèrement avancer que ” les troupes anglo-américaines auraient pu assez rapidement prendre Berlin”. Réécrire l’Histoire n’est pas aussi simple. Le front des Balkans a été très meurtrier,les Allemands y étaient très organisés, les intérêts locaux contradictoires, les populations divisées. Churchill lui-même a changé plusieurs fois de stratégie sur les Balkans.
    Rien ne permet de dire qu’une autre décision eût été plus efficiente et, d’ailleurs, nous ne le saurons jamais. Inutile donc de se lancer dans l’uchronie.

    Enfin, Roosevelt n’était pas seul face à Staline (et il était très affaibli par la maladie). Churchill avait déjà admis le principe du partage du monde lors de la Conférence Tolstoï.
    Staline a profité de son rapport de force favorable à l’Est conquis à coups de pertes humaines considérables que Roosevelt ou Churchill n’étaient pas disposés à imiter.
    Bref, il est pour le moins léger et arrogant de distribuer ainsi les bons et les mauvais points 70 ans après un tel conflit.

    20 mai 2015 à 11 h 35 min
  • C.B. Répondre

    Vous avez une lecture très pro-USA de l’engagement américain dans la guerre contre Hitler.
    Jusqu’à Pearl Harbour, les États-Unis sont convaincus d’être “intouchables” grâce à la protection des océans qui les éloignaient considérablement des terrains d’opérations.
    Leur “effort de guerre” visait surtout à approvisionner les clients capables de payer la marchandise (“cash and carry”).

    “Sans la décision de Roosevelt, les troupes anglo-américaines auraient pu assez rapidement prendre Berlin, ce qui aurait évité l’entrée des Soviétiques dans la ville, et évité aussi une occupation soviétique de l’Eu­rope centrale et une quarantaine d’années d’asservissement des pays liés par le « pacte de Varsovie ».”
    C’est beau “l’Histoire-fiction”!

    20 mai 2015 à 10 h 56 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      J’ espère que Monsieur Guy Millière n’ enseigne ni l’ Histoire ni la Géopolitique

      20 mai 2015 à 19 h 23 min
  • Jean-Claude Répondre

    On pourrait aussi évoquer ce que les Américains avaient l’intention de faire si le Général de Gaulle n’avait pas été là pour leur barrer la route. Dans cet évènement, il me semblait naturel la présence de la France le 9 mai à Moscou ne serait-ce que par respect pour tous ces soldats morts pour la libération des peuples. C’est un réel affront pour le peuple Russe que d’avoir obéi à la dominante des USA qui n’ont qu’une idée en tête: celle d’étendre leur empire.

    20 mai 2015 à 10 h 53 min

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