Brexit : Vive la liberté !

Brexit : Vive la liberté !

L’Union européenne a été conçue par des technocrates qui l’ont présentée aux peuples comme une simple union économique de six États pratiquant le libre-échange en­tre eux, seul gage possible contre de nouvelles guerres fratricides entre Européens.

Elle s’appuie encore sur ce même mensonge fondamental, alors que la paix n’est due qu’à l’OTAN.

Dans un monde rendu plus dangereux par l’islamisme radical, les 500 millions de ressortissants européens seraient sans protection si l’OTAN était dissoute – ce qu’à Dieu ne plaise car quand on voit comment l’Union européenne gère les affaires, on préfère qu’elle ne se lance pas dans le militaire !

L’Angleterre malade de Edward Heath a gobé l’imposture en 1973, mais constate aujourd’hui que cette Union européenne est devenue un État supranational élargi à 28 membres, monstre dysfonctionnel en tout : économiquement et politiquement instable, étatiste, dirigiste, anti-démocratique et socialisant.

C’est une sorte d’URSS light, jusque dans la nomenclature, qui épouse toutes les utopies mondialistes véhiculées par l’In­ternationale socialiste, dont l’éco-terrorisme, le multiculturalisme et son corollaire, l’invasion-remplacement, ainsi que la correction politique.

Elle étouffe les peuples et prouve tous les jours sa nuisance et son inutilité.

Économiquement, seuls s’en tirent les individus qui peuvent prendre le train de la mondialisation. Et le seul pays à en bénéficier vraiment est l’Alle­magne.

Cameron, pris au piège de sa promesse de 2013, mais qui souhaite rester dans l’Union européenne, poursuit l’imposture de base par des tactiques douteuses depuis deux mois.

Il a réuni plusieurs banquiers et des gros donateurs qui l’aident (comme Hillary Clinton avec Wall Street…), au sein du groupe « Britons Stronger in Euro­pe » – titre qui est lui-même une imposture, car la Grande-Bretagne voit son exécutif affaibli à chaque « élargissement », et se porterait mieux, après une courte période d’adaptation, si elle retrouvait son indépendance économique.

Cameron a aussi transformé plusieurs agences et sites gouvernementaux en machines de propagande et ponctionné 9 milliards de livres dans le budget national (c’est-à-dire dans l’argent des contribuables) pour s’offrir des tracts et des spots publicitaires négatifs.

Son Chancelier de l’Échiquier se lance dans des mensonges éhontés pour épouvanter l’électorat.

Par exemple, selon lui, l’immobilier perdrait 18 % du jour au lendemain…
Cameron a aussi sollicité, et obtenu, l’aide de l’étranger. Ne citons que deux personnages emblématiques : Christine La­garde et Barack Obama, venus expliquer aux Anglais qui se gouvernent seuls depuis 800 ans, que le Brexit serait « un acte d’irresponsabilité suprême » cela de la part d’Obama, l’individu qui a cédé à toutes les exigences des « mollahs nu­cléaires » iraniens !

Le 23 juin, les Anglais, contrairement à nous, ont une chance de renverser le destin funeste qu’on veut leur imposer.

Ils peuvent retrouver la primauté de leur droit constitutionnel, leurs droits de pêche et leurs droits d’exploiter leurs ressources énergétiques sans subir les réglementations paralysantes de Bruxelles, leur droit d’accepter ou non plus d’immigrants et lesquels, sachant qu’au rythme actuel, c’est l’équivalent d’une grande ville de plus qu’ils reçoivent chaque année.

Être hors de l’Union, c’est aussi économiser 12 milliards annuels d’impôt national à Bruxelles et échapper au futur impôt individuel européen qui nous guette tous, échapper au chantage que nous fait la Turquie et, last but not least, échapper à la censure sur les réseaux sociaux que viennent de décider, le 31 mai dernier, les PDG de Facebook, YouTube, Twitter et Microsoft avec les dirigeants européens !

Citons, pour conclure, Sir Ber­nard Ingham : « Nous, Britan­niques, c’est comme si nous étions enchaînés à un cadavre, tant l’UE est corrompue, tarée et tellement inutile. Qu’est ce qu’il y a de si effrayant à nous gouverner seuls et à commercer avec qui nous voulons ? »

Que le Brexit gagne ou perde, cette citation est une belle expression de « l’Anglosphè­re », avec son insistance sur la liberté et la prospérité dont les peuples européens intoxiqués n’ont même plus conscience.

Évelyne Joslain
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(Picollec)

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Comments (3)

  • Claude roland Répondre

    100% d’accord avec cet article. Espérons un Tea party dans chaque pays de l’UE…

    13 juin 2016 à 18 h 58 min
  • Jean Meslier Répondre

    Evelyne Joslain

    1. L’OTAN n’est pas facteur de paix mais de guerre. Cette alliance, qui aurait dû être dissoute lors de l’écroulement de l’Union soviétique, puisqu’elle n’avait alors plus de raison (alléguée) d’être, n’a commencé à faire la guerre que depuis, et contre des adversaires bien plus faibles qu’elle et qui ne la menaçaient pas.

    2. L’OTAN, soi-disant créée pour contrer la “menace militaire soviétique” (avec beaucoup de guillemets) a été instituée six ans avant le pacte de Varsovie, ce qui en dit déjà long sur sa volonté agressive.

    3. L’OTAN est un instrument d’agression et de provocation à l’égard de la Russie post soviétique. En effet, en 1991, la Russie, par rapport à sa devancière, a subi une “diminutio capitis” considérable (perte du quart de la superficie, de la moitié de la population, de la plupart des côtes “utiles” – sur la Baltique et la mer Noire – d’une grande partie des ressources minières et agricoles, chute dramatique de la production et de la natalité, hausse de la mortalité, perte des alliés extérieurs, etc.) qui l’affaiblissaient comme rarement un pays le fut dans l’Histoire.

    4. Or, malgré cela, et en violation des promesses de Bush Sr à Gorbatchev, l’OTAN s’est étendue aux anciens pays du pacte de Varsovie et à certaines anciennes républiques fédérées de l’URSS. C’est comme si, l’URSS ayant gagné la guerre froide, le Canada, le Maine et le Vermont étaient devenus communistes et avaient adhéré au pacte de Varsovie ! On mesure l’ampleur de la provocation et de l’agressivité non seulement des États-Unis et de tous leurs supplétifs – et sujets – européens…

    8 juin 2016 à 10 h 38 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Brexit ou non, que risque ce pays qui désire sortir d’une organisation sans jamais y être vraiment entré. Un anglais reste un anglais et sur son île un heureux insulaire. L’Europe continentale marche au pas d’un tambour hésitant dont les anglais n’ont même jamais entendu le son. Heureuse Albion…

    7 juin 2016 à 18 h 11 min

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