L’assassinat de l’aérotrain

L’assassinat de l’aérotrain

Jean Bertin

Que le TGV soit une belle performance technologique, c’est évident. Mais est-il vraiment le summum de ce que pouvait réaliser le génie français en matière de train à grande vitesse ? Hélas, non ! Aussi, fidèle à ma vocation de jeteur de pavés dans les mares, je tiens à rappeler que l’ingénieur Jean Bertin avait mis au point dans les années 1960-70, avec le concours d’une équipe de techniciens hors pair, un train ultrarapide sur coussin d’air (l’Aérotrain) très supérieur au TGV à de nombreux points de vue.

Qu’on en juge :
Record de vitesse homologué le 5 mars 1974 : 430,4 km à l’heure ; infrastructure très légère, coûtant deux à trois fois moins cher que celle d’une ligne ferroviaire, car constituée par une ligne en béton sur piliers à 5 m du sol ne nécessitant aucun bouleversement du paysage ni modification des itinéraires routiers ou des cultures (les agriculteurs pouvaient passer sous la voie avec leurs tracteurs) ; construction peu onéreuse, le viaduc étant constitué d’éléments standard fabriqués industriellement et montés sur place ; économie considérable de travaux de terrassement et d’ouvrages d’art ; élimination des frottements et usures des voies ferrées très coûteux, actuellement, pour la SNCF ; frais d’entretien réduits au minimum ; voie inaccessible aux promeneurs et aux animaux, d’où totale sécurité aux plus grandes vitesses ; possibilité de gravir des pentes de 10 %, donc inutilité de creuser d’immenses tranchées dans les régions vallonnées, etc.

De plus, le matériel « Aérotrain » ne représentait que 300 kg de charge par place assise au lieu de 1 000 kg pour le matériel roulant, d’où une importante économie d’énergie motrice. Bref, un train ultrarapide fantastiquement original autant qu’économique, qui intéressa de nombreux pays étrangers (des études d’avant-projets de lignes Aérotrain furent exécutées en Hollande, en Italie, au Brésil, au Japon, en Australie et au Venezuela) et qui aurait pu placer notre pays en tête de toutes les nations en matière de transport collectif à grande vitesse au sol.

Mais alors, qu’est-ce qui a bien pu faire capoter ce formidable projet, qui soulevait un enthousiasme unanime ? Sur la ligne de 7 km construite pour les essais à Gometz-la-Ville, entre Paris et Chartres (et que vous pouvez encore apercevoir à quelques dizaines de mètres de la ligne actuelle du TGV vers le Midi), entre 1965 et 1971, plus de 15 000 personnes, dont de nombreuses personnalités françaises et étrangères, voyagèrent sur les véhicules expérimentaux de l’Aérotrain.

Élus et journalistes furent tous conquis et les hommes politiques au pouvoir à l’époque, notamment Olivier Guichard, Edgard Pisani, Jacques Chaban-Delmas et le Président Georges Pompidou lui-même, apportèrent leur soutien résolu au projet.
Seulement voilà, c’était un projet privé, extérieur à la SNCF et il était impensable que cet État dans l’État puisse tolérer la réussite d’une entreprise qui n’était pas « de la maison ». Les dirigeants de la SNCF commencèrent par dire qu’un projet de train à grande vitesse n’avait aucun avenir. Et, ironie de l’histoire, c’est Jean Bertin qui réussit à les persuader du contraire. Mais, une fois convaincus, les ingénieurs du rail n’eurent plus qu’une idée en tête : élaborer un TGV ferroviaire à leur façon, ce qui nécessitait de torpiller l’Aérotrain.

Ils s’y prirent très habilement, faisant mine de collaborer avec Bertin mais freinant des quatre fers et empêtrant le pouvoir politique dans de multiples études, essais, projets de lignes avortés, décisions et contre-décisions jusqu’à ce que leur TGV soit prêt et qu’ils puissent le faire entériner par le nouveau Président, Valéry Giscard d’Estaing, qui l’annonça en septembre 1975. C’était l’avortement de l’Aérotrain ! Quelques semaines plus tard, Jean Bertin mourait d’un cancer foudroyant, mais en réalité d’amertume et de désespoir.

P.-S. – Tous les détails de cette pénible affaire sont exposés dans le chapitre consacré à Jean Bertin dans le 3e tome de mon livre « Savants maudits, chercheurs exclus » (Guy Trédaniel Éditeur).

(Source de la photo de Jean Bertin : http://aernav.free.fr/Biographies/M_Biogjb.html )

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Comments (30)

  • PIERRE PRADEL Répondre

    Mes rélexions au sujet de l’aérotrain :

    Bertin a utilisé les techniques de l’époque en créant un mode de transport séparé de ceux existants.

    Personnellement je verrais un train combinant deux techniques :

    1- Sur coussin d’air
    2- Sur rail

    Technique 1 sur coussin d’air
    —————————–

    Rail ciment en T
    Alimentation electrique sans contact par système d’induction en résonnance (à faible distance)
    Moteurs électriques linéaires
    Résistances chauffantes dans le rail ciment pour lutter contre neige et verglas

    Technique 2 sur rail
    ——————–
    Sans coussin d’air et pour éviter de se poser “sur le ventre” un train d’atterrissage est ajouté sous le train avec des roues compatibles rails SNCF en format et en écartement
    Un pantographe rétractable sur le toit permet,via un caténaire SNCF, d’alimenter des moteurs actionnant les roues du train d’atterrissage
    de façon à rouler sur rail à vitesse limitée.

    Fonctionnement :
    —————

    Pour passer d’un système à l’autre, à faible vitesse, le rail en ciment perdrait progressivement la partie verticale du T en passant progressivement au rail SNCF sur lequel se poserait le train d’atterrissage et vice versa pour le “décollage”.

    Jusification commerciale :
    ————————–
    Tout le système actuel SNCF continuerait normalement bien sûr !!
    Ce nouveau sytème le complèterait en utilisant les structures existantes en technique 2 : voies, Gares , aiguillages etc….
    En technique 1 il faudrait une vitesse de l’ordre de 700 ou 800 kmh
    Ceci pour remplacer l’avion sur des distances importantes continentales.
    L’énergie nécessaire serait alors beaucoup plus importante et le coût du billet de transport aussi bien sûr.
    On augmenterait ainsi le choix pour l’usager.
    Ce serait un train européen plutôt qu’un train national.

    P.Pradel

    31 janvier 2023 à 10 h 35 min
  • dagrebil Répondre

    Bonjour,

    Je suis un partisan de la réhabilitation de l’aèrotrain.

    L’Allemagne par l’intermédiaire de Siemens vient de se tourner vers Rosatom, qui va devenir le numéro 1 mondial de l’électronucléaire dans le monde. Notre technologie TGV axée sur l’utilisation de l’énergie électrique va bientôt devenir obsoléte car les mines d’uranium s’épuisent; de plus il faut utiliser de plus en plus de carburants fossiles pour l’extraire et les coûts d’extraction augmentent. Enfin, peut de sociétés fabriquent de réacteurs nucléaires dans le monde et il s’en fabrique peu en un an (4 ou 5) . Nos centrales vieillissent. Il faut les transformer ou en reconstruire. Le coût du rtraitement des déchets sera de plus en plus élevé et peu à peu bon nombre de pays commencent à se tourner vers le charbon(carbone) dont les réserves sont estimées à plus de 200ans , ce que comprennent de nombreuses banques d’affaires qui commencent à investir massivement dans cette source d’énergie.

    La France dans tout cela va se retrouver avec un groupe Areva qui se veut leader alors que son hégémonie risque de s’effondrer face aux russes,  lié à un président qui veut vendre des centrales à tout va partout dans le monde car il ne dispose que de cette arme économique pour faire rentrer des capitaux en France. Si peu que les Allemands quittent aussi EADS et nous seront seuls avec un avion qui sera de plus en plus concurrencé par Boeing.

    La solution aérotrain peut être vitale pour nous: appliquer la technoolgie Airbus à de nouvelles machines, faire une véritable expérimentation sur une région et promouvoir des transports en communs interurbains efficaces avec un entretien moindre des lignes, et pour les gouvernements, inciter les gens à utiliser les transports en commun, rapides, interurbains surtout dans des régions au relief peu accentué (Beauce, Aquitaine, Alsace, liaison Luxembourg-Dijon) .

    Face à la crise, on sent le bloc Europe qui se fissure, à nous de prendre les devants car nous allons vite nous retrouver derrière avec des industries aux technologies désuétes et peu rentables qui aveuglent nos dirigeants et qui vont finir par nous emporter vers un gouffre sans fond . Il faut innover. Il faut relancer la filière aérotrain. Il faut demander à nos députés qu’un groupe de travail se penche sur la faisabilité de cette solution. Nos TGV tombent trop souvent en panne. N’en déplaisent à ceux qui disent que les lignes en béton armé sont difficiles à entretenir (pas plus que les lignes électriques)

    Merci d’avoir perdu du temps pour lire ces quelques lignes. Je suis enseignant et de temps à autre je présente à mes élèves une vidéo de l’émission Archimède elle aussi torpillée par l’audimat et qui passait sur Arte qui explique comment un président  peut torpiller un projet sans l’avoir épouvé!

    dagrebil

    8 mars 2009 à 8 h 11 min
  • PJ Skyman Répondre

    Bonjour à tous,

    Suite au commentaire de Damien D, je me permet de signaler que malheureusement l’association WindriderTrain a fermé, mais que le forum regorgeant d’informations a été déplacé sur le site http://www.aerotrain.fr, sur lequel vous trouverez une grande quantité de documents à propos des Aérotrains français.

    Bonne visite !

    5 mars 2008 à 22 h 21 min
  • Guillaume Répondre

    L’aérotrain n’avait pas été conçu par la SNCF donc il a éveillé quelques jalousies.

    Son abandon, c’est un grand gâchis fait au nom du pouvoir, la SNCF refusait de voir une société indépendante prendre des parts de marché, elle a tout fait pour détruire l’image du prototype.

    D’un côté, c’est intelligent de leur part : si l’aérotrain existait aujourd’hui, tout le monde se tournerait vers lui en cette période de grèves incessantes version "j’ai envie de garder mes avantages au détriment des autres"

    dommage … mais qui sait ? Peut être qu’un jour il reviendra et s’imposera ?? … vendu par les états unis à la France, par exemple ?

    9 décembre 2007 à 19 h 41 min
  • vince Répondre

    je fais parti de ceux qui pensent que l’aerotrain avait sa place en france, de plus les inconvénients ne sont pas si nombreux que ça : le bruit par exemple sur le l80HV du réacteur n’était pas plus fort qu’un TGV à 300 Km/h et il ne faut pas oublier que ce mode de propultion aurait laissé la place à court ou moyen terme à l’electrique comme sur le S44.
    Pour ce qui est de coupler des éléments il me semble que le S44 était prévu pour cela.
    Certes ces prototypes de 44 places et 80 places ne ressemblent pas à un train mais si on avait laissé le temps et les moyens à la société bertin aujourd’hui il y aurait peut etre des rames réversibles et electriques aussi longues ou presque qu’un TGV

    je suis daccord également sur le fait qu’en france on ne sait pas conserver ! il est bien triste de voir qu’il ne reste plus que les aerotrain 01 et 02 , ce qui est arrivé au S44 et à l’I80 n’aurait jamais du se produire !
    Meme la SNCF n’est pas capable de préserver son matériel roulant lorsque survient la radiation, ce sont des associations de passionnés qui rénovent et permettent de transmettre ce patrimoine.
    La RATP n’est pas meilleure dans ce domaine, je suis meme pas certain qu’il reste aujourd’hui une rame "Z" complète pour faire découvrir aux jeunes ce qu’était les trains de la ligne de sceaux avant l’invation du bleu banc rouge des Mi79 sur cette ligne nomée aujourd’hui ligne B du RER.

    27 novembre 2007 à 23 h 07 min
  • Loïc Répondre

    Bonjour a tous

    depuis deja un moment je regarde ce qu’il ce passe sur le net concernant l’aerotrain….

    il est bien evident que c’est dommage de ne pas avoir continué les recherches sur ce type de "vehicules" car je pense qu’il y avait la place pour celui ci que cela soit en france, ou dans d’autres pays….

     

    La politique francaise a eu raison de lui… domage domage!!

    Ce que je peut regretter a titre personnel c’est qu’a l’epoque aucunes mesures soit prisent afin de preserver les prototypes et qu’a ce jouril ne reste presque plus aucuns model construit (l’incendit a bon dos quand meme!!! mais il faut bien une personne avec une allumette non??) Car je pense que l’Aerotrain restera quand meme une belle aventure avec une fin a la francaise…..

    11 avril 2007 à 18 h 29 min
  • Damien D. Répondre

    Bonjour a tous,

    Étant donné qu’il y a beaucoup d’incertitudes et d’erreurs, tant historiques que techniques, dans l’article et dans ses commentaires, je vous invite a venir vous instruire sur le sujet sur le site de la WindRider Train Company : http://www.windridertrain.org . Cette association se destine a promouvoir ce moyen de transport, qui est toujours un moyen de transport d’avenir, en relançant des études sur un nouveau projet qui prendra en compte les problèmes posés par les expérimentations d’origines. Sur ce site, vous trouverez aussi des passionnés qui pourront répondre a toute vos interrogations, que ce soit sur l’Aérotrain d’hier, ou sur celui de demain!

    9 mars 2007 à 12 h 47 min
  • blurk Répondre

    Avec un peu de bon sens, on peut comprendre quelques notions extrêmement simples :

    avantages  de l’aérotrain:

    -technologie aéronautique éprouvée
    -usure du véhicule très faible en l’abscence de frottements
    -matériel léger et économique
    (10 cv/ tonne pour la sustentation, la traction bénéficie de l’abscence de frottement)
    -bon niveau de sécurité car voie inaccessible aux piétons
    -la voie nécessite très peu d’entretien
    -grande vitesse avec une sécurité et un confort optimum
    -mêmes avantages que le TGV pour l’accès au coeur des villes.
    -meilleure déclivité que le train classique (jusqu’à 10%)

    inconvénients de l’aérotrain:

    -doit embarquer son carburant
    -non réversible
    -ne peut être assemblé en éléments comme les trains classiques
    -bruit du réacteur
    -la traction électrique fait renoncer à l’abscence de contacts (prototype limité à 200 kmh).
    -système d’aiguillage très couteux
    -infrastructure incompatible avec le réseau ferré existant
    -kérozène : énergie fossile, donc poluant, et ressource limitée
    -tunnels inutilisables car dangereux (surpression avec un aéroglisseur)
    -les vitesses commercialement et industriellement utilisables de manière rentable
    ne sont pas au delà de 320 kmh

    Pour ce qui est des énarques issus de corporations qui barrent la route à des idées nouvelles,
    il y en a eu de toutes façons. des exemples ?
    – la magnéto hydro dynamique
    – la fusion froide
    – le moteur pantone
    – l’usage des bio carburants en France.

    cela fait des lustres qu’il n’y a plus de recherche scientifique dans ce pays.
    L’ingénieur Bertin a eu le malheur de naitre en France à la seconde partie du 20e sciècle.

    Le plus triste, c’est que le 3 mars dernier, la ligne de l’aérotrain (18 km) a été tronçonnée pour le passage de l’autoroute A20

    cordialement

    6 mars 2007 à 16 h 06 min
    • pépélemoko Répondre

      A l’époque la technologie du moteur électrique linéaire n’était pas au point et l’alimentation par équivalent d’un caténaire limitait trop la vitesse
      malgré tout il aurait été intelligent de poursuivre l’expérimentation de cette technique en l’améliorant petit à petit
      cela n’aurait pas été ruineux

      16 novembre 2019 à 10 h 18 min
  • audac Répondre

    Je découvre aujourd’hui l’article de Pierre Lance, après avoir cherchésur le net tout ce qui a trait à l’aérotrain, dont j’ai une certaine nostalgie. Je découvre aussi, un peu horrifié, des récations à la limite de la décence. Mais là n’est pas mon propos. Je n’ai absolument pas des idées libérales et c’est par pur hasard que je tombe sur ce site. En revanche, je peux partager quelque peu les idées developpées dans l’article et je voudrais dire qu’aujourd’hui encore on retrouve les mêmes oppositions. Je veux parler de la voiture à air comprimé, mise au point par Mr Nègre (je précise que je n’ai aucun lien avec ce monsieur ni d’ actions dans sa société). A part une petite incursion dans un journal télévisé, il y a plusieurs mois, pas une information, un investigation concernant ce procédé qui fonctionne pourtant parfaitement avec beaucoup d’avantages et peu d’inconvénients. Pas un mot au mondial de l’automobile, pas de réactions de la part des écologistes de tous poils, rien là dessus. Comme pour l’aérotrain, une belle idée qui aurait dû avoir de l’avenir (le bruit, les rails en bétons; le progrès aurait certainement amélioré les choses) a été abandonnée et occultée depuis. On est allé jusqu’à effacer les traces significatives de cette belle invention. J’en reviens à la voiture à air comprimé, non pollante, rechargeable dans son garage à l’électricité pour un coût dérisoir. Beaucoup d’avantages mais un grand inconvénient. Elle ne roule pas à l’essence donc pas de profit pour les groupes pétroliers, pas de taxes pour l’état. Alors arrêtons de nous bercer d’illusions en ce qui concerne l’écologie. Personne n’a vraiment envie d’arrêter le massacre.

    17 décembre 2006 à 17 h 42 min
  • Gino Répondre

    A Jean-Claude Thialet, franchement je suis scandalisé de ce que les médias disent de Le Pen mais pour autant l’individu est loin d’être irréprochable : fâché avec presque tout son entourage, fâché à mort avec la députée assassinée dont il était le parrain, préconisation du retour au franc, jamais eu le pouvoir et on se demande ce qu’il en fera le jour où il l’aura enfin. Bref pour moi ce n’est pas le joker absolu, même si les médias, dans leur extrême stupidité, me poussent à le soutenir. A SAS, j’ai dans la tête à peu près le même tableau idyllique que toi et surtout je me demande jusqu’à quand ça va durer. Je crois qu’on atteint des sommités avec ces sans-papiers qui nous “virent” de nos logements et sont logés gratis en nous faisant en plus la morale. A Pierre Lance, je ne suis pas vraiment d’accord avec vous quand vous nous reprochez (à Charles Martel et moi-même) de ne pas avoir compris que les politiques n’étaient que des pantins. Désolé mais notre trop fameuse constitution donne quand même des pouvoirs exorbitants à un président. Si nos présidents sont des “pantins manipulés” c’est qu’ils font preuve d’une incommensurable naïveté, c’est qu’ils sont trop stupides. Après tout ils peuvent se payer tous les experts et conseillers qu’ils le souhaitent. Ce manque total de perspicacité est à rapprocher avec l’incommensurable vanité dont Giscard continue à se pâmer 30 ans après, faisant mine de ne pas voir l’affreux désastre qu’il a infligé à notre pays, qui vient encore nous narguer et qui nous pompe encore de l’oseille 30 ans après ainsi que SAS l’a fait remarquer. SVP ne nous empêchez pas de nous étrangler, il y a vraiment de quoi. J’ai certainement la même mésestime que vous pour les hauts fonctionnaires mais au moins ils font montre d’un minimum de discrétion et ne viennent pas nous raconter ce que l’on éprouve dans le jeu du pouvoir, comme le fait Giscard ce pecnocrate invétéré. A Bito, merci de nous avoir indiqué ce site wikipedia qui est effectivement documenté et intéressant. Ceci dit, les critiques que ce site fait de l’aérotrain sont des critiques d’époques. Certaines ont été surmontées depuis. La preuve en est le développement de l’aérotrain en Allemagne et en Chine. Il faut bien voir qu’à l’époque il y avait bien plus d’obstacles à la construction des centrales nucléaires et ça n’a pas empécher de les construire. Il se disait surtout que Mme Giscard avait une fortune d’actions placées sur les centrales nucléaires, ce qui à sûrement contribué à lever quelques obstacles.

    10 octobre 2006 à 23 h 32 min
  • Webmasteur4V Répondre

    Chers visiteurs, Comme je le répéte régulièrement la courtoisie doit être de mise dans l’espace commentaires de ce site. Les attaques personelles sont proscrites. Dorénavent les commentaires faisant suite aux articles de Pierre Lance seront filtré de façon plus stricte. Pour les visiteurs comme pour l’auteur de l’article. Merci de votre fidélité.

    10 octobre 2006 à 10 h 34 min
  • Pierre Lance Répondre

    Je suis toujjours effaré par les commentaires pontifiants de personnes qui n’ont manifestement pas consacré plus de dix minutes à l’étude du problème que je traite, alors que je lui ai moi-même consacré des heures et que le court article qui en résulte dans “Les 4 Vérités” n’est qu’une synthèse très résumée de mon travail. C’est ainsi que “Baratin 1er”, qui a du moins le mérite d’avoir remarquablement bien choisi son pseudonyme, car il nous baratine en effet sans le moindre souci des réalités, aligne ici une série de fadaises assez vertigineuse. Il est vrai que comme il juge “délirants” mais articles parfaitement documentés sur le sida, cela donne une idée de la valeur de ses jugements. Outre que je n’ai jamais parlé de “bolcheviques” à la SNCF, il suffit de lire les mémoires (malheureusement inachevés) de Jean Bertin pour comprendre qu’à partir du moment où l’Etat français renonçait à l’Aérotrain, les sociétés étrangères étaient automatiquement aménées à douter de sa valeur. En torpillant le projet en France, la SNCF le torpillait partout, mais cela dépasse évidemment les facultés de jugement de notre baratineur. Mais le pire, c’est qu’il nous assène exactement le contraire de la vérité à propos des coûts, à croire qu’il n’a strictement rien retenu de mon article (à supposer même qu’il l’ait vraiment lu), dans lequel je ne faisais que reprendre les constats de l’Ingénieur Général de l’Air Raymond Marchal, qui font clairement ressortir à quel point les structures et l’entretien de l’Aérotrain étaient infiniment moins coûteux que ceux du TGV. Tout ce que dit mon contradicteur est en fait ARCHI FAUX, sauf sur un point, et un seul : il est vrai que le bruit du moteur à réaction de l’Aérotrain posait problème. Mais les ingénieurs de l’entreprise Bertin s’appliquaient à le résoudre et y seraient sans aucun doute parvenus. Toute innovation humaine appelle de constants perfectionnements, et il serait stupide de demander à des pionniers de résoudre tous les problèmes du premier coup. Je dois également reconnaître que Baratin 1er, roi des bonimenteurs, a raison sur un autre point : “Ne s’improvise pas journaliste scientifique qui veut”. Ce qui lui va comme un gant, car rien de ce qu’il dit ne tient la route. Mais nul n’ignore que l’hôpital aime se moquer de la charité. Il est vrai qu’en comparant les avions renifleurs à l’Aérotrain, Joresse s’est ridiculisé encore plus que lui. Voyons, messieurs, si vous voulez vraiment apporter votre contribution à ce site, ne pourriez-vous pas faire un léger effort de réflexion ? Et un effort de courtoisie ne ferait pas de mal non plus. Je voudrais dire aussi à Gino et à Charles Martel qu’il est peu réaliste de vouloir faire porter à Giscard la responsabilité de ce fiasco. Je ne suis pas spécialement un défenseur de Giscard, mais il est évident que dans cette affaire tout s’est tramé avant son arrivée et qu’il s’est tout simplement fait “enfumer” par les cheminots. Quand les Français comprendront-ils que leurs hommes politiques ne servent que de paravents et de boucliers aux vrais dirigeants du pays que sont les hauts fonctionnaires et assimilés, non élus, non connus et non responsables. Les politiciens ne sont que des machines à signer, des marionnettes qui font trois petits tours et puis s’en vont, pendant que les éminences très grises retranchés durant toute leur carrière dans les casemates de l’Admlinistration exploitent le contribuable à qui mieux mieux..

    10 octobre 2006 à 10 h 31 min
  • Bito Répondre

    Consultez aussi le site http://www.wikipedia.fr (je me permet de lettre un lien) et tapé “Aérotrain”. Il y a tout ce qu’il y a de bon a savoir dessus et en toute objectivité. Je ne connaissais pas, j’ai lu votre article et j’ai decidé de regarder par moi meme ce train car l’idee me plait bien. Mais maintenant je comprend pourquoi il n’a pas ete retenu et vous ne parlez pas de tout les inconvenients qu’il avait…

    9 octobre 2006 à 17 h 07 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    Reprenanr au vol le mot de “calamiteux” utilise par “Gino” j’oserai dire que, tout aussi calamiteux – et meme pires, car ils sont des millions ! – sont les electeurs qui, d’election en election elisent ou reelisent des gens dont ils devraient savoir que, par definition, prisonniers de leur Parti, prisonniers du “politically correct”, des medias , des syndicats et de certains lobbies associatifs auxquels ils ont laisse des gages, ils ne pourront rien faire d’autre que de laisser les choses empirer … Les memes “calamiteux” (je parle des electeurs/electrices) qui se refusent a voter “ailleurs” parce qu’on leur a fait croire a grands coups de “montages” politico-mediatiques que Le Pen est un “nazi”, un “raciste”, un xenophobe, etc. Les memes qui, ne croyant pas a la Providence font semblant de croire ironiquement que ceux qui votent pour le “grand mechant loup” voient en lui un “homme providentiel”(1) Salut cordial, Jean-Claude Thialet (1) ne toussez pas, “Tucroy”, je ne pense pas seulement a vous en ecrivant cela!

    9 octobre 2006 à 15 h 59 min
  • SAS Répondre

    A gino…la tristesse , n’est point de produire pour le service ripoublicain ce type de sous merde humanoïdale(ne pas confondre avec hemorroïdale)issu de nos castes auto-proclamé et initiée … nostalgiques des lignées capétienes(giscard a acheté sa particule…)et de ses acquits… C’est qu’une fois utilisé…nous devions encore les conserver jusqu’à leur retraite ou mort….avec le potentiel de nuisance que confère un séjour sous nos voutes lambrisées… incroyable mais vrai et dire que la france et sa révolution dite spontanée de 1789… fut un modèle pour les autres peuples… SAS

    9 octobre 2006 à 14 h 07 min
  • Gino Répondre

    A Charles Martel, merci d’abonder dans mon sens. Ce type est calamiteux comme vous dites et c’est bien le mot qui lui convient le mieux, à lui et à tout son septennat. Certes il n’est pas le seul nullard comme le fait remarquer SAS, mais je trouve qu’il surpasse les autres. Et ce qui fait surtout sa singularité, c’est son incommensurable vanité. Giscard c’est la méthode Coué poussée au paroxysme. Ensuite il n’a honte de rien : ni de pondre un roman torche-cul pour se faire élire à l’Académie Française, ni de quémander encore plus de pognon comme s’il en manquait pour sortir sa fameuse constitution afin de faire de lui le père spirituel de l’Europe, ni encore de rentrer dans la francmaconnaille via une initiation accélérée. Du reste s’il a rédigé une constitution de 400 pages au lieu de 15 c’était bien pour tenter de justifier sa paye (nette d’impôts donc). Il a toujours été l’archétype absolu du nomenklaturiste avec entre autres ses virées au ski en hélicoptère pour ne pas se mélanger à la piétaille, avec ses chasses à l’ours en Sibérie ou au tigre en Afrique et j’en passe. Une simple anecdote me revient : il avait proposé un jour à Borg, qui était alors le numéro 1 mondial en tennis, de faire une partie privée. Le Borg en question, qui était peut-être plus futé que nos têtes rasées de footeux actuels, n’a jamais daigné lui répondre. Cordialement.

    8 octobre 2006 à 15 h 22 min
  • sas Répondre

    de giscard,mitterand,chirac puis naguy bocsa voilà la triste chiasse qu’a produit la france depuis 40 ans…les dignes étrons de nos ecoles enarquienes et notre machine à vomir des gnômes….cooptés,déviant,traitres , couillons de surcroit malhonnête…. Qu’attend -on pour les passer par dessus bord au mieux….et les passer devant un tribunal populaire pour haute trahison ….au pire sas qui dit qu’il ne faut pas passer l’éponge…

    7 octobre 2006 à 14 h 17 min
  • charles martel Répondre

    cher Gino, giscard a fait mille conneries comme vous dites … et aussi une maladresse bien révélatrice du personnage: designé pour rédiger la constitution européenne il avait demandé que ses honoraires soient nets d impots c est a dire payés par bruxelles On a du certainnenement lui expliquer qu il y avait d autres moyens pour ne rien payer … je me gausse en l entendant perorer a la télé devant des journalistes cire pompes sur son septennat calamiteux : vannes de l immigration ouvertes , fiscalisme etc aucune pudeur

    6 octobre 2006 à 16 h 29 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    A Jean-Michel. Il est evident que toutes nos grandes inventions sont DEVANT NOUS. Notamment en matiere d’energies renouvelables. Un exemple: l ne faut pas demander aux Compqanies petrolieres qui ont investi des milliards dana la recherche et la propection, dans les forages et l’exploitation de puits petroliers, dans le raffinage et la distribution, etc. de voir tout cela partir en fumee en acceptant que du jour au lendemain, soit remplace par une energie renouvelable et bon marche. Cela est vrai dans tous les domaines : l’innovation ne peut etre que le fruit d’individus et/ou de petites structures. Malheur a celui ou a celle qui veut promouvoir une invention qui arrive trop tot sur le marche! Salut cordial a toutes et a tous, Jean-Claude Thialet

    5 octobre 2006 à 18 h 57 min
  • Jean-Michel Répondre

    Votre histoire est à pleurer. Les inventions géniales mises au frigo sont cependant nombreuses. Il m’arrive parfois de penser que notre technologie est en fait à peu près à l’âge de la pierre par rapport aux connaissances captives. Nicolas Tesla n’a-t-il pas trouvé le moyen d’exploiter l’énergie libre? Ces réalités sont à hurler et à faire peur, car il y a bien quelqu’un qui utilise, quelque part, des inventions pareilles, sans doute dans un dessein malveillant… Courage, ce sont quand même des affaires à suivre, on peut toujours ouvrir le frigo!

    5 octobre 2006 à 13 h 29 min
  • sas Répondre

    Tu vois gino…c’est toute la problématique intellectuelle du français de base….je ne crois pas , tel baratin1 er , qu’il faille militer à “sud rail”…et appartenir à la cohorte de s glandouilleux de la snf…pour comprendre que 1 rail , coute moins chère que 2 rails….et je vais te faire part d’un scoop…..pas de rail du tout c’est encore moins chère…..mais par contre ca marche moins bien ….cqfd sas qui se marre

    5 octobre 2006 à 13 h 10 min
  • shiwaz Répondre

    Je me souviens également de la ligne d’essai de près de 20 km à la sortie d’Orléans en direction de Paris, et du projet abandonné de liaison Cergy La Défense. L’aérotrain était une machine très intéressante, mais pas vraiment un train, pas du tout un train d’ailleurs puisque constitué d’une seule voiture motrice et wagon tout à la fois. Pour ce qui est de tourner … il ne peut apparemment circuler que sur une voie rectiligne ! L’aérotrain est plutôt un moyen de liaison pour de petites dessertes, par exemple entre un aéroport et une ville, encore que la pénétration au coeur même de la ville soit problématique (tracé rectiligne, bruit du réacteur). Mais une navette entre aéroport et réseau métropolitain est déjà intéressante, et sa faible capacité peut être compatible avec cet usage. C’est certainement bien dommage qu’aucune exploitation commerciale n’ait été réalisée. La SNCF ne pouvait probablement pas retenir l’aérotrain pour des liaisons interurbaines de grande longueur calibrées pour des milliers de passagers/jour, la RATP aurait-elle pu (ou dû) s’y intéresser ? De nos jours il y a bien d’autres solutions novatrices, dont celle de Thyssen Krupp appelée TRANSRAPID et qui est un train à sustentation magnétique. L’accident malheureux qui vient de survenir sur une voie d’essai en Allemagne, qui est dû certainement à une grave erreur humaine, ne retire aucune qualité à cette solution vraiment extraordinaire elle aussi, qui a su franchir tous les obstacles techniques, psychologiques, financiers pour aboutir à une exploitation commerciale en Chine à Shanghaï. Les développeurs du Transrapid ont eu autant de persévérance que Jean Bertin, et plus de chance (les autorités allemandes ont su soutenir le projet au moins un peu, les ministres des transports concernés n’ont pas jeté le dossier à la poubelle pendant la phase de développement nécessairement longue et délicate). Nous devons à Jean Bertin respect et admiration, même si les criconstances ne lui ont pas été favorables. Hommes d’état et décideurs de tout poil qui passez devant sa tombe, rapellez-vous que ce sont ces ingénieurs qui peuvent vous paraître farfelus qui sont les véritables inventeurs du monde de demain, essayez simplement de leur laisser la chance de le faire.

    5 octobre 2006 à 12 h 33 min
  • Jaures Répondre

    A quand un article de P.Lance pour réhabiliter les “avions renifleurs” ?

    5 octobre 2006 à 9 h 58 min
  • Gino Répondre

    Je connaissais l’histoire. Par contre cet article vient de m’apprendre que le “rail” de l’aérotrain était bien moins coûteux que celui que nous connaissons, fait que je n’avais jamais réalisé. Bon sinon la mort de l’aérotrain, ce n’était jamais que la millième connerie du septennat Giscard. Je regrette d’ailleurs de n’avoir pas conservé, comme une relique, un exemplaire du Canard Enchaîné de l’époque qui l’avait génialement caricaturé en prostituée sur toute une page. Au fait, savez-vous que ce débile, actuellement devenu premier gateux de France vient d’écrire un torche-cul, publié par sa fille, dans lequel il décrit aux benêts que nous sommes, les sentiments que l’on peut éprouver lorsqu’on est au pouvoir. C’était la belle époque de son règne à laquelle, déjà vantard, il nous racontait que pour disposer de la force de frappe, il fallait avoir des nerfs d’acier.

    4 octobre 2006 à 22 h 45 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    Pour ajouter a cet article qui ne m’a rien appris, dans la mesure ou j’ai lu et relu le chapitre consacre a Bertin par Pierre Lance, on pourrait regretter que, sans doute faute de place, celui-ci n’ait pas mis en exergue les pesanteurs politico-administratives qui reduisent en miettes toutes les initiatives, et condamnemt au placard et a l’oubl les inventions des lors qu’elles ne sortent pas du serail. Un serail peuple d’enarques et de gens de l’ “establishment”, mais aussi celui de la Medecine Officielle et de ses pretendus “grands” professeurs. Pendant que Guy Milliere pretend donner sa version de certaines actions pour le moins contestables dans lesquelles sont impliques (a tort ou a raison) ses amis americains ou israeliens (1), Pierre Lance pourrait tout aussi bien raconter l’histoire de grands savants ou de chercheurs injustement voues a l’echec, a l’oubli et parfois a la misere par des “gens en place” eux-memes injustement charges d’onneurs et de gloire. Cordiale salut a toutes et a tous, Jean-Claude THIALET (1) qui sont aussi les miens sans que je me crois oblige d’epouser leurs mechantes querelles ou leurs mauvaises actions

    4 octobre 2006 à 20 h 32 min
  • Barratin 1° Répondre

    Comme lors de ses articles délirants sur le sida, Pierre Lance se cloître dans le superficiel : aucune argumentation sérieuse, incontinence de contrevérités et déni caractérisé d’objectivité. Bien sûr que l’aérotrain était un bijou technologique, mais pourquoi la SNCF, qui était actionnaire dans ce projet, aurait-elle eu intérêt à le saborder ? Et comment la SNCF aurait-elle pu empêcher son développement à l’étranger ? RI-DI-CU-LE ! En fait Pierre Lance, complètement aveuglé par son idéologie libérale, qui lui fait dénombrer autant de bolcheviques que d’éclisses à la SNCF, ne veut pas admettre que l’aérotrain cumulait les inconvénients : infrastructures extrêmement onéreuses à construire et entretenir (ceux qui connaissent les ouvrages d’art en béton armé ou en acier ne peuvent que démentir Pierre Lance) défiguration du paysage aggravée par rapport au TGV (qui n’est déjà pas mal dans le genre…) aucune souplesse (pas de solution viable pour les aiguillages, obligation de pénétrer le bâti urbain à raison de deux voies par ligne desservie) bruit d’enfer (imaginez un jet à pleine puissance passant à 20 mètres de votre immeuble, à hauteur de votre balcon !) trop gourmand en énergie au-delà de 200 km/h capacité en passagers très insuffisante (à peine plus qu’un vulgaire bus de banlieue !) … Ne s’improvise pas journaliste scientifique qui veut… PS : à force de lire le contempteur Pierre Lance dénigrer des savants et des procédés techniques ou thérapeutiques qui ont fait leurs preuves, je me demande de quels sentiments d’infériorité est-il atteint ? Et puis, qu’a -t-il inventé lui-même, pour donner autant de leçons à des sommités ?

    4 octobre 2006 à 20 h 18 min
  • sas Répondre

    Mes pauvres amis….ce n’est pas contre les inovateur qu’il y a problème….c’est le monopole et la main mise sur le monde capitalistique français….idem pour les aies et crédits européens… Seul les “inovateurs ou pseudo-inovateurs” certifiés,agrées….avec un “certain profil”… ont les financements pour lancer l’industrielisation(même si le projet est débile et voué à sa perte dès le début)…..les profanes eux n’ont d’autre choix que de s’expatrier,vendre une poignée de figue leurs brevets(si ils ont réussi à comprendre et détricotés ce labirynthe tecnotrouducracerie enarqiène)bien nommé INPI…anvar; et dont les responsables sont éminament macons …aussi…..ou bien laisser tomber….la france est le pays des occasions perdues…rappelez vous le concorde,la SM(voiture révolutionaire),le FRANCE…..etc,etc,etc dONC NON SEULEMENT IL VOUS FAUT LE POGNON DE DEPART ,PUIS LA COMMERCIALISATION….voir un petit coup de pouce par “législation” rendre obligatoire ci, rendre obligatoire ca…..voilà comment ca marche. Le problème principal étant la main mise sur la finance par une poignée de gazier….qui décide du droit divin de pouvoir faire fortune…en terre de gaulle. sas

    4 octobre 2006 à 14 h 21 min
  • Christophe DUYT Répondre

    C’est avec grand plaisir que je viens de lire l’article de pierre Lance sur cette fantastique invention que fut l’Aérotrain.C’est étrange car il y a une quinzaine de jours,j’ai tapé sur un moteur de recherche:Aérotrain ainsi j’ai pu accéder à une mine d’informations sur cet appareil. Dans la réalité,cette invention est d’origine américaine,en effet c’est Général Motors qui avait mis au point dans les années 50 ce type d’engin.La version française développé par Bertin fut équipé d’un réacteur de 6.8 tonnes de poussée,issue du moteur de la Caravelle,ce que beaucoup de gens on oublié.Il faut savoir que l’Aérotrain avait la possibilité de rejoindre son hangar en utilisant son coussin d’air,quand il avait terminé son service.l’Avantage de l’Aérotrain c’est que c’était un train monorail.Jean Bertin à disparu,mais la société quil avait fondé et oui!cet ingénieur avait crée sa sociéte,existe toujours à ma connaissance et surtout elle s’est dirversifiée. Pierre Lance à raison,en Françe on à une détestation pour celui qui crée,qui innove, en un mot celui ou ceux qui osent prendre des risques et mettent leurs santé en jeux.Hélas Bertin n’est pas un cas isolé.Qui aujourd’hui se souvient d’un Pierre Clerget,Robert Hesnault-Pelterie…et bien d’autres dans d’autres domaines. QUEL GÂCHIS!!! DUYT.

    4 octobre 2006 à 9 h 27 min
  • grandpas Répondre

    M Lance Je me souviens de cette ligne en béton vestige du génie français ainsi que des naviplanes N 300 et N 500 en avaence sur leur temps férraillés sans aucun remord. La France a l’habitude de ce comporterment au début du 20 éme siecle,un ingenieur invent la fléche double pour canon,son invention fut refusé mais les italiens l’achetérent.

    3 octobre 2006 à 21 h 38 min

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