Le fol été de Donald Trump

Le fol été de Donald Trump


On sait que Trump ne prend jamais de vacances et qu’il a toujours mené de front ses multiples entreprises et occupations.

Néanmoins, le rythme de campagne qu’il s’était imposé dans les primaires s’est accéléré à nous en couper le souffle depuis la convention républicaine et le magnifique discours par lequel il l’a clôturée le 21 juillet dernier. Et, bien sûr, les attaques contre lui ont suivi le même rythme.

La convention et le choix du conservateur Mike Pence se révélant à son avantage, la gauche en furie dut recourir au trivial, une fois encore, pour discréditer la campagne Trump et faire diversion sur les scandales d’Hillary et le bilan calamiteux d’Obama.

Ce fut donc l’absurde autant que fausse indignation sur le « plagiat » de Melania Trump (trois ou quatre expressions banales soi-disant calquées sur le discours de Michele Obama en 2008), afin de noyer l’impact du discours émouvant de Patricia Smith, mère de l’une des victimes de Benghazi. Nous sommes habitués à ces attrapes grossières.

Malgré la fausse note de Cruz qui, au lieu de soutenir Trump qui l’avait généreusement invité, appela les électeurs à « voter selon leur conscience » (croyant se poser habilement comme « recours » pour 2020, mais obligé de se sauver sous les huées), ce fut une convention historique où un outsider de la politique a démontré comment, en une année, il était devenu parfaitement présidentiel et se pliant aux téléprompteurs qu’il déteste, alors qu’Obama n’a jamais pu s’en émanciper.

C’est un autre style qui se présente et un autre programme, tout entier vers la loi et l’ordre, le bien primordial des citoyens et leur sécurité physique et financière, la fierté et la grandeur nationales.

La convention démocrate, en contraste saisissant, fut un festival de haine contre Trump et l’Amérique traditionnelle.

Paradaient, éhontément, le mouvement criminel Black Lives Matter (financé par Soros et qui s’est encore illustré en août par des assassinats de policiers blancs), ainsi que des immigrés illégaux et les ONG qui les pilotent.

Et puis, il y eut le discours d’un père de soldat tué en Irak (pour contrebalancer le discours de Patricia Smith ?), un certain M. Khan – dont on sut ensuite qu’il était un fervent suprémaciste islamique, actif dans les réseaux musulmans qui infiltrent chaque jour un peu plus les institutions américaines.

On apprenait aussi par une fuite de Wikileaks comment les primaires démocrates avaient été pipées pour favoriser Hillary et écarter Sanders. Pas rancunier, Sanders, lui, a officiellement ap­porté son soutien à sa rivale et s’est vite consolé en s’achetant une deuxième résidence secondaire à 600 000 dollars, en bon socialiste.

Et, bien sûr, dans le camp « démocrate », personne ne va être appelé « à voter selon sa conscience », alors que, là, justement, la question se pose vraiment. Il ne se passe pas de jour sans que les scandales mêlés de « Benghazi-courriels-Fondation Clinton » ne se précisent avec de nouvelles découvertes.

Il apparaît clairement que loin d’être « un choix entre deux maux » (l’excuse inepte des électeurs réticents), le choix pour Trump est une question de salubrité publique car, comme le dit la journaliste Peggy Noonan, « Trump est moralement cent coudées au-dessus de Clinton », qu’elle appelle « l’alternative démoniaque ».

Loin de ce cloaque, ignorant les commentaires selon lesquels il était « prêt à abandonner », Trump a continué son programme de « rallies » aux foules im­menses, remanié son personnel de campagne et ponctué l’été d’une série de discours capitaux sur chaque grand sujet de politique : entre autres, le 7 août sur le commerce international, les impôts et les emplois, le 15 sur la sécurité nationale et l’urgence à affronter le suprémacisme islamique, le 16 sur la sécurité intérieure et ses solutions pour les victimes des gestions démocrates faillies, le 1er septembre sur l’économie et le commerce de nouveau…

Le 31, visite au président du Mexique, qui l’avait invité, suivie du discours magistral de Phoenix sur l’immigration.

Seul répit, une journée de soutien aux victimes des inondations en Louisiane et un mo­ment d’autocritique pour con­fesser que, s’il avait jamais « offensé quelqu’un dans le feu des débats politiques », il en était désolé…

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Comments (4)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    les commentateurs ( de la presse démocrato-servile )

    ” Hillary Clinton dans une mauvaise passe ” ( sans jeu de mot ! )

    ” la campagne d’ Hillary est en train de basculer ”

    un exemple à suivre :

    faisons de même avec Chirac bis

    13 septembre 2016 à 13 h 57 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    diagnostic :

    ce qui est sûr c’ est que Hillary Clinton est atteinte d’ une hypo-thyroïdie ( laquelle ? ) maladie difficilement compatible avec une vie qui se caractérise par une hyper-activité et un stress incessant

    d’ autre par elle est sous anti-coagulants pour avoir fait des débuts d’ A.V.C.

    en pleine forme l’ Ambitieuse et Nouvelle riche

    12 septembre 2016 à 14 h 20 min
  • BRENUS Répondre

    Lu sur le web du “Point” ce jour :la sorcière Clinton, madame le pompée a déclaré que les supporters de Trump sont pitoyables, racistes (évidemment) islamophobes (il y a de quoi) et autres joyausetés. Cette rombière à oublié de dire ce que sont ses propres supporters : des LGBT ? des dhimmis? des putes peut être? Si cette grognasse passe l’Amérique trépasse… a coup sur. Car ce ne seront pas les fiotes et autres profiteurs de son système prédateur qui risquent de s’exposer à défendre son pays. Avec elle, les usa c’est rappé. C’est peut être mieux ainsi..

    10 septembre 2016 à 17 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    entendu ce matin, en voiture, sur France-Culture, station radiophonique de la gauche intellectuelle parisienne et de … province ceci

    ” une enquête a montré que ce sont ceux à qui profite la mondialisation qui votent … Hillary Clinton ”

    alors si mêmes nos intellectuels de bas-bord le disent c’ est qu’ il doit y avoir un louche affaire … bancaire derrière cette candidature … de gauche !

    J@uresse va nous débrouiller tout cela : la compatibilité entre le capitalisme ” financier ” et ” la gauche américaine ” ( autrement dit les Démocrates )

    et d’ J@ck se mêlant à la dispute l’ experte en politique U.S. des ” 4 V² ” verra son article enfin commenté

    8 septembre 2016 à 13 h 04 min

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