Les médias occidentaux et la « castrolâtrie »

Les médias occidentaux et la « castrolâtrie »

Le 25 novembre dernier, Fidel Castro, « père de la révolution cubaine », est mort.

Sachant qu’il venait de fêter ses 90 ans et qu’il était malade depuis une dizaine d’années, son décès n’est pas réellement une surprise.

Mais ce que je trouve surprenant, c’est le ton extraordinairement laudatif des médias occidentaux et spécialement français sur le personnage.

Cet homme était un révolutionnaire sanguinaire et une espèce de satrape s’enrichissant sur le dos d’un peuple asservi et persécuté. Mais cela ne semble pas effleurer nos « belles consciences ».

Depuis quelques jours, nous avons droit à des éloges dithyrambiques, quand ce n’est pas totalement farfelus.

J’ai même entendu sur la radio d’État (que même La Havane doit nous envier !) un reportage sur des Cubaines en larmes, après avoir appris la mort du tyran (pardon du saint de vitrail et du héros du peuple…), déclarant sans susciter la moindre interrogation, ni la moindre prise de distance de nos braves soldats de « l’information » qu’elles pensaient que « Fidel » était comme un dieu et qu’il ne mourrait jamais.

Rien dans ce reportage sur l’oppression communiste !
Pourtant, il faut bien rappeler quelques faits désagréables.
Cuba est peut-être un paradis pour les touristes, mais certes pas pour les Cubains.

On estime que quelque 100 000 personnes sont mortes de la dictature castriste en 50 ans sans parler des victimes du sous-développement de l’île.

Je veux bien que ce soit moins que la Chine de Mao, la Russie de Staline ou le Cambodge de Pol Pot, mais ça n’en reste pas moins monstrueux.
Par ailleurs, comme tous les nomenklaturistes, Castro s’est gobergé aux dépens du peuple qu’il était censé « libérer ». Le magazine « Forbes » estimait, en 2006, sa fortune à quelque 900 millions de dollars.
Alors, non, ne comptez pas sur moi pour pleurer ce tyran !

Et ne comptez pas non plus sur moi pour accorder le moindre crédit à des médias tellement acquis à l’idéologie communiste qu’ils sont incapables d’un minimum de compassion pour les millions de Cubains qui vivent dans une sorte de goulag à l’air libre et au soleil, pour la plupart, mais sans liberté, sans prospérité, soumis aux mensonges de la propagande.
Nous commémorerons l’an prochain un siècle d’abominations communistes. J’espère que nous n’oublierons pas les collabos des médias occidentaux.

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Comments (26)

  • Jacky Social Répondre

    @Jaures: avant de te foutre de la gueule des gens, il faut que tu saches, toi l’arrogant roquet qui aime sucer la bite des statistiques, qu’un article de la tres serieuse revue medicale anglaise « The Lancet », repris par Science & Avenir, classe la France a la 24eme place dans un palmares etabli a partir de 33 indicateurs de performance de santé. Un bel exemple du systeme que le monde entier nous envie et de son mediocre rapport qualite-prix quand on sait que la France sera par ailleurs cette année championne du monde des prelevements obligatoires avec 45,7% du PIB ! Ce même jour, par un heureux hasard du calendrier, la Cour des Comptes francaise epingle la gestion des personnels de la Secu avec 34 jours de conges annuels, 16 jours de maladie et meme 12 minutes par jour decomptees pour avoir le temps de pointer a la pointeuse. Pour enfoncer le clou, voice que l’IFRAP, fidele a son habitude de precision, demonte point par point les arguments de la ministre de la Sante qui se vante d’avoir sauve la Secu. Et il est interdit de rire. Et c’est moi qui suis le pre-adolescent ici. Bref, une belle reussite pour le systeme ponzistoide qui va bientot feter en fanfaronnant ses 70 ans.

    5 décembre 2016 à 17 h 03 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” notre ” bobo poitevine, Ségolène Royal, longtemps, et toujours, considérée, à juste titre, comme la plus ” gaulliste ” parmi les ” socialistes “, fait l’ éloge de Fidel Castro ; en résumé, elle trouve son bilan ” globalement positif ” tout comme ” notre ” …. J@uresse

    4 décembre 2016 à 16 h 32 min
    • Jaures Répondre

      Ayant appris à lire seul à 5 ans, cela vous a probablement laissé quelques lacunes.
      Relisez mon post et expliquez-moi, exemples à l’appui, où je dresse un “bilan globalement positif” de Fidel Castro.

      5 décembre 2016 à 11 h 04 min
      • Jacky Social Répondre

        @Jaures: avant de te foutre de la gueule des gens, il faut que tu saches, toi l’arrogant roquet qui aime sucer la bite des statistiques, qu’un article de la tres serieuse revue medicale anglaise “The Lancet”, repris par Science & Avenir, classe la France a la 24eme place dans un palmares etabli a partir de 33 indicateurs de performance de santé. Un bel exemple du systeme que le monde entier nous envie et de son mediocre rapport qualite-prix quand on sait que la France sera par ailleurs cette année championne du monde des prelevements obligatoires avec 45,7% du PIB ! Ce même jour, par un heureux hasard du calendrier, la Cour des Comptes francaise epingle la gestion des personnels de la Secu avec 34 jours de conges annuels, 16 jours de maladie et meme 12 minutes par jour decomptees pour avoir le temps de pointer a la pointeuse. Pour enfoncer le clou, voice que l’IFRAP, fidele a son habitude de precision, demonte point par point les arguments de la ministre de la Sante qui se vante d’avoir sauve la Secu. Et il est interdit de rire. Et c’est moi qui suis le pre-adolescent ici. Bref, une belle reussite pour le systeme ponzistoide qui va bientot feter en fanfaronnant ses 70 ans.

        5 décembre 2016 à 16 h 57 min
        • Jacky Social Répondre

          @Jaures: avant de te foutre de la gueule des gens, il faut que tu saches, toi l’arrogant roquet qui aime sucer la bite des statistiques, qu’un article de la tres serieuse revue medicale anglaise « The Lancet », repris par Science & Avenir, classe la France a la 24eme place dans un palmares etabli a partir de 33 indicateurs de performance de santé. Un bel exemple du systeme que le monde entier vous envie et de son mediocre rapport qualite-prix quand on sait que la France sera par ailleurs cette année championne du monde des prelevements obligatoires avec 45,7% du PIB ! Ce même jour, par un heureux hasard du calendrier, la Cour des Comptes francaise epingle la gestion des personnels de la Secu avec 34 jours de conges annuels, 16 jours de maladie et meme 12 minutes par jour decomptees pour avoir le temps de pointer a la pointeuse. Pour enfoncer le clou, voice que l’IFRAP, fidele a son habitude de precision, demonte point par point les arguments de la ministre de la Sante qui se vante d’avoir sauve la Secu. Et il est interdit de rire. Et c’est moi qui suis le pre-adolescent ici. Bref, une belle reussite pour le systeme ponzistoide qui va bientot feter en fanfaronnant ses 70 ans. Quel gaspillage! Quel gabegie!

          5 décembre 2016 à 17 h 01 min
  • Raoul Villain Répondre 3 décembre 2016 à 21 h 02 min
  • BRENUS Répondre

    Selon JOJO, quand la démocratie s’installe, le system de santé régresse. Intéressant comme théorie. Pour utiliser a fond le sophisme si cher à l’auteur jojo, nous en déduirons que moins vous avez de démocratie, plus vous êtes en bonne santé. Et quand je pédale moins vite, je ralenti d’avantage. Qu’cé bo msieur la réflexion façon fagaucho.

    3 décembre 2016 à 17 h 19 min
  • David Dom972 Répondre

    j’ai demandé une fois à un ami quelle était la différence entre le capitalisme et le communisme. Il m’a répondu :
    – L’exploitation de l’un par l’autre – le capitalisme
    – L’exploitation de l’un par l’autre – le communisme
    Sauf que le communisme, permet l’enrichissement par la tromperie idéologique, et par la dictature (Chine, URSS, Cuba…). Dans un système capitaliste, ce sont ceux qui ont le capital qui s’enrichissent, en faisant travailler les autres pour eux. Je préfère travailler dans ce système, car si je suis intelligent, je peux m’en sortir (USA, Japon, Suisse…). Alors que dans le système communiste, il faut faire partie de la famille ou des proches de celui qui est au pouvoir.

    1 décembre 2016 à 14 h 47 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c ‘ est ce que l’ on nomme la nomenklatura … mais celle ci existe aussi dans le système capitaliste, cependant à un degré moindre, : la cooptation ( Obama ) et / ou l’ héritage ( Bush ou Clinton ) … c’ est pour cela que l’ élection de Trump est un cas encore jamais vu

      1 décembre 2016 à 21 h 04 min
    • Jacky Social Répondre

      @David: quelle analyse mediocre ! On a deja entendu cela avec l’homme et le loup. Nul et non avenu.

      2 décembre 2016 à 11 h 31 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      le capitalisme c’ est l’ exploitation de l’ un par l’ autre

      le communisme c’ est l’ exploitation de l’ autre par l’ un

      vous voyez immédiatement qu’ il y a une différence : l’ inversion

      4 décembre 2016 à 16 h 34 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Mais bien sûr, Castro n’aurait porté aucune responsabilité sur les 2/3 des 100.000 personnes qu’il aurait condamné à l’exil et qui auraient péri noyé…. Encore une façon de réduire artificiellement les responsabilités de ce bourreau en exploitant insidieusement une statistique. Un peu comme si je vous disais que le père de la révolution cubaine préférait torturer les dissidents cubains qui ne savaient pa nager en leur confisquant leurs bouées de sauvetage. Tout est bon pour honorer sa mémoire et donner à la révolution un oncle qui vient de perdre son père. Pas de chance pour Batista qui était orphelin…. unique.

    1 décembre 2016 à 14 h 14 min
  • Roger Saint Pierre Répondre

    Comment ? Il suffit de lire les pages consacrées cette semaine à la partialité des médias dans Valeurs Actuelles. C’est édifiant !

    1 décembre 2016 à 10 h 10 min
  • Boutté Répondre

    Batista, Castro, un dictateur sanguinaire et mafieux en a remplacé un autre puisqu’on a les chefs qu’on mérite .
    Castro a résisté aux Américains et on ne peut l’en blâmer mais ce fût pour tomber sous la coupe du Kremlin . Comme son mentor, il a presque éradiqué l’illettrisme de plus en plus présent chez nous . Les Cubains vivent longtemps; les Grecs aussi qui habitent le pays le plus économiquement faible d’Europe ! PAs sûr qu’ils apprécient .

    1 décembre 2016 à 9 h 44 min
    • Jaures Répondre

      Il faut comparer ce qui est comparable. Les Grecs vivent longtemps mais moins que les autres européens.
      Plus que l’espérance de vie, c’est le système de santé en générale qui a longtemps fait envie aux autres pays d’Amérique Latine. Mais cela s’est tari au fur et à mesure que la démocratie s’est partout installée.

      1 décembre 2016 à 14 h 57 min
      • Jacky Social Répondre

        Post incomprehensible. Traduisez svp.
        “c’est le système de santé en générale” – celui de quel pays?
        “cela s’est tari au fur et à mesure que la démocratie s’est partout installée”. quelle democratie? Dans quel pays?
        Mais de quoi parlez-vous? Pourriez-vous etre un peu plus explicite? Merci.

        2 décembre 2016 à 11 h 34 min
        • Jaures Répondre

          Il est vrai que vous n’avez pas toutes les clefs pour comprendre.
          Le système de santé cubain a longtemps fait rêvé les peuples d’Amérique Latine qui, pour la plupart, n’ont connu que des régimes autoritaires et tyranniques jusqu’aux années 1990.
          Avec la démocratie, l’aura cubaine a peu à peu perdu de son attrait en Amérique du Sud.

          2 décembre 2016 à 13 h 36 min
          • quinctius cincinnatus

            la ” démocratie ” à la mode sud-américaine n’ a pas tout à fait la même connotation que la démocratie scandinave enfin si on excepte le Costa-Rica … il avait encore une bonne occasion de la fermer notre Moralisateur , que n’ a t il été moins bavard … est aussi ” définitif ” que le Barbier de l’ Express notre J@uresse

            2 décembre 2016 à 13 h 56 min
          • Jacky Social

            @Jaures: mais si Jaures, on a toutes les clefs pour comprendre. Voys oubliez mon passé sovietique, meme si votre present est sovietoide. Comme en Russie, le systeme de santé cubain etait entierement gratuit pour une qualite tres relativement passable (et surtout sans corruption aucune bien entendu), car comme vous le suggerez, cher Jaures, Monsieur le Marquis de la Pedantesque Contrepeterie, comparaison n’est pas raison. Le grand probleme du communisme, c’est qu’au depart il part avec les memes chances, mais arrête d’evoluer ou alors tres lentement car TOUT EST SOUMIS A LA BRAVE AUTORITE OMNISCIENTE DE L’ETAT MELE-TOUT. En Russie, on a fonde l’URSS sur les richesses du tsarisme confisquees. Le systeme a fait rever les masses et les idiots utiles jusqu’au jour ou il a fallu retravailler (on n’etait plus habitué au vrai travail et l’elite economique et industrielle ainsi que le gros de l’intelligentsia avaient soit disparu, soit immigre) car il n’y avait plus rien a redistribuer. Enfin, lorsque vous parlez d’aura cubaine, on a envie de verser une larme, mon pauvre petit Jaures tout confis dans le formol de ses certitudes marxistes. Pour moi, Cuba aurait du etre rayee de la carte en tant que regime. Je ne comprends du tout pas l’attitude des USA après 1985. On pointe Guantanamo du doigt, en oubliant naivement que Cuba est une prison a ciel ouvert, ce que j’ai declare dans mon “hommage” a Castro qui vous etait egalement dedie, avant que la petite soeur du Lider Minimo ne dise la meme chose. La soeur du Lider Minimo n’a pas assiste a ses funerailles et le demi-frère de Barack a vote Trump.

            2 décembre 2016 à 14 h 36 min
          • Jaures

            Juste une rectification, Jacky, le système de santé cubain est très performant comme le confirment les données objectives (espérance de vie, mortalité infantile, taux de vaccination, compétence des médecin, prévention, rayonnement dans le monde, …) relevées par les organismes internationaux comme l’OMS.

            2 décembre 2016 à 15 h 45 min
          • Jacky Social

            @Jaures: si l’OMS le dit…sans propagande aucune en plus, ben c’est que c’est vrai. Emouvantissime ! Meeeerde, mais c’est bien sur, pourquoi n’habitons-nous pas a Cuba? Vraiment, on est cons de louper une opportunite pareille. Jaures, est-ce qu’on peut immigrer a Cuba ou bien s’y faire swagner au meme prix que les indigenes? Non, mais c’est passque en France, on peut. Je suis certan qu’ils ont tous les produits anesthesiants possibles et imaginables a leur disposition. Yakadmander. Juste non? Y a jamais de penurie, hein non? Et en plus votre OMS fonctionne comme la Croix Rouge lors de ses visites des camps sous Hitler. C’est tout sauf une reference. Je viens de les appeler, mais a cette heure-ci je suis tombe sur un repondeur.

            2 décembre 2016 à 18 h 55 min
          • Jaures

            Cher Jacky, vous avez probablement de meilleures références. Il ne suffit pas de nier les études des organismes internationaux, il faut nous en donner d’autres pour étayer vos opinions. Il vous faudra peut-être ouvrir vos fameuses “archives secrètes”.
            Ensuite, souligner un aspect positif de Cuba ne veut en rien dire que le régime est louable mais explique ce qui a lié une grande partie de la population à Castro malgré l’autoritarisme violent du personnage. Encore aujourd’hui, malgré les progrès économiques et démocratiques en Amérique Latine, bon nombre de médecins de ces pays sont formés à Cuba (ELAM).

            5 décembre 2016 à 11 h 00 min
  • Jacky Social Répondre

    Quel emouvant plaidoyer de goooche ! Cher Jaures, Monsieur le Marquis, en plus d’un casse-couille, vous n’etes qu’un autre cas-troll-atre. Il est clair que Castro et Guevara n’etaient pas des gros queutards, eux, et qu’ils n’en ont pas profite, eux. Arretez avec les “derives dictatoriales” et autres euphemismes pour grands gagas ados boutonneux de gooche. Ca, c’est depasse. Au19eme siècle, Bruxelles etait le bordel de l’Europe. Au 20eme siecle, il y a eu Berlin et puis Budapest et Moscou. En Asie, il y a eu Macao et il y a Bangkok et d’autres endroits et on ne vous entend pas geindre. Alors on ne va pas chialer sur Cuba (qui porte bien son nom).

    30 novembre 2016 à 18 h 29 min
  • Jaures Répondre

    Jean Rouxel a tellement envie que les médias traitent Castro avec idolâtrie qu’il ne lit et ne voit qu’avec ces lunettes déformantes. En réalité, en dehors peut-être de “L’Humanité” personne n’est plus dupe de Castro depuis bien longtemps.
    Il convient cependant de connaître certains éléments pour comprendre le phénomène Castro.
    Par exemple, il importe de comprendre que Castro n’est pas tombé du ciel. Comment Rouxel explique-t-il qu’un avocat et un médecin accompagné de quelques guerilleros aient conquis l’île et vaincu une armée de 80 000 hommes en moins de deux ans ?

    Il faut se rappeler qu’en 1956 Cuba était le lupanar des Etats-Unis, une dictature tenue par un tyran corrompu, Batista, vendu à la mafia, soutenu par les grandes compagnies et des conseillers militaires américains.
    Le peuple était tenu dans la misère la plus noire et l’analphabétisme. Les femmes étaient raflées pour alimenter les bordels (ce qui explique que les femmes ont toujours été un soutien pour Castro, malgré la dérive dictatoriale du régime).
    Quand Castro et Che libéraient un village, ils y montaient une école et un dispensaire. Tous les hommes se joignaient alors aux révolutionnaires.
    Pourquoi au lieu de financer des bordels, de blanchir de l’argent et de payer des militaires les occidentaux n’ont-ils pas eux-mêmes construit ces écoles et dispensaires ?
    Les occidentaux ont soutenu Batista, ils ont eu Castro. Les Etats-Unis, cyniques exploiteurs d’alors, n’ont eu à s’en prendre qu’à eux-mêmes.

    Les 100 000 victimes du régime castristes sont sans doute proche de la réalité (les 2/3 par noyade en essayant de fuir l’île) et on peut se demander pourquoi, alors que ces crimes sont avérés, Castro a toujours fasciné une part importante des peuples d’Amérique du Sud.
    Il faut se rappeler encore une fois le rôle des Etats-Unis qui ont dés 1961 tenté de mettre à bas le régime castriste par la force puis ont fomenté des centaines de tentatives d’assassinat créant chez le dictateur une véritable et meurtrière paranoïa.
    Il faut se souvenir que pour les victimes des multiples et violentes dictatures d’Amérique latine, Cuba était un espoir, le symbole de la résistance à l’oppression dont le système de santé (rappelons qu’un Cubain a une meilleure espérance de vie qu’un Américain et la mortalité infantile est à Cuba inférieure à celle des Etats-Unis) et les écoles faisaient rêver des peuples sciemment délaissés et opprimés.

    Evidemment, quand les pays d’Amérique latine se sont peu à peu démocratisés, quand l’URSS s’est écroulée, Cuba a perdu de son aura et le régime autoritaire est apparu sans ses paillettes.
    Personne ne regrette ce tyran mais il importe de comprendre quel contexte et quelles fautes impardonnables ont rendu possible une dictature de plus de 60 ans.

    30 novembre 2016 à 17 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      – comment ? après tout assez simplement : Batista et son état major ont estimé à tort qu’ une dizaine de survivants en guenilles ne pouvaient survivre dans cette quand même minuscule sierra ni que ses soldats déserteraient ; plus personne ne ferait maintenant pareille erreur : pour cela voir ce qui en est advenu du Che : quelques commandos “spécialisés ” ( type bérets verts ) et l’ affaire est rapidement réglée

      – Cuba n’ était pas seulement un “bordel ” c’ était aussi :

      – un Las Vegas, un Macao, un Manille, un Shanghai, un Saigon … une capitale du ” jeu ”

      – un lieu de tous les trafics en particulier celui de la drogue ( cocaïne ,héroïne ) des cigarettes, et de l’ alcool

      bref, à la fois un des lieux de villégiature préféré de la Mafia et l’ un de ses centres ” économique ” les plus … dynamique

      – quant aux fautes impardonnables : il faut là ne citer que des gens ” degauche “

      30 novembre 2016 à 19 h 42 min
  • G De Sorne Répondre

    Je préfère castrologie !!!
    Cette science des intellos impuissants mentaux…

    30 novembre 2016 à 17 h 02 min

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