Trump face à la guerre culturelle

Trump face à la guerre culturelle

Le Brexit et la victoire de Trump sont un tel coup pour la gauche professionnelle transnationale que ses « élites » passent à « l’option nucléaire » (comme Harry Reid contre les sénateurs républicains après 2010).

Paul Wood, correspondant pour la BBC à Washington, se déclare stupéfait par les commentaires entendus dans les réunions des « initiés » : les personnels des agences gouvernementales et des médias « ont des conversations où prédomine une fixation, renverser l’élection et cela par quelque moyen que ce soit ». Ce qu’il résume dans son article du 23 janvier : « Trump sera-t-il assassiné, renversé par un coup d’État militaire, ou seulement destitué ? » Et il nous informe qu’un universitaire consacre déjà tout son temps à l’éventail des raisons pour destituer un président investi depuis 3 jours. Car il ne faut pas lui laisser la moindre chance de tenir ses promesses aux électeurs. S’il réussissait, l’échec des élites serait irréversible.

« Salir et attaquer Trump est devenu une occupation permanente », écrit la journaliste Valérie Richardson du Washington Times. Après avoir tout essayé pour délégitimer Trump, il faut maintenant l’entraver dans tout ce qu’il entreprend (par exemple retarder la confirmation de ses ministres désignés, organiser des manifestations contre tous ses décrets présidentiels…) et matraquer l’opinion publique d’informations négatives, ou carrément fausses, afin d’intimider ceux qui le soutiennent.

Et, là, les gros médias sont en première ligne.

Steve Bannon, stratégiste du Président, a fait ce commentaire : « Après leur défaite humiliante, les médias feraient mieux de se taire ; ils ne comprennent rien au pays, ni pourquoi Donald Trump a été élu. Leur intégrité est 0, leur intelligence 0, et ils ne se foulent pas ! »

Ce que Trump nuance le 27 : « Une grosse partie des médias représente le parti de l’opposition de diverses façons », dans le désir de ne pas blâmer les démocrates en bloc (beaucoup ont voté pour lui), seulement les médias dits « d’information » – qui n’ont que 18 % de confiance dans le public.

Sean Spicer, l’attaché de presse de la Maison Blanche, avertit de son côté que « les médias qui mentent délibérément et font des reportages irresponsables auront désormais des comptes à rendre, eux aussi » et qu’il va « ouvrir les conférences de presse de la Maison Blanche aux journalistes qui n’ont ni carte de presse ni moyens financiers pour se déplacer à Washington, par Skype, afin d’être en direct avec le pays ».

Conscient de n’avoir pas une minute à perdre, Trump, au travail depuis le 20, après sa (volontairement brève) parade d’investiture, a déjà signé une série de décrets présidentiels, « dans les limites légales », pour parer au plus urgent : supprimer les pénalités à ceux qui ne veulent pas d’Obamacare, suspendre les régulations de toute sorte non encore entérinées, supprimer les aides fédérales aux maires qui n’appliquent pas les lois fédérales (plusieurs ont vite cédé), congédier 5 cadres du département d’État connus pour leur conduite notoirement partisane, « geler » le cadeau de 221 millions de dollars fait par Obama aux Palestiniens, passer des accords cordiaux avec les syndicats privés en vue des grands travaux d’infrastructure et de l’ouverture de l’Oléoduc XL… Pour finir la semaine en beauté en recevant son premier chef de gouvernement étranger, Theresa May…

Theresa May a beaucoup appris depuis le 23 juin dernier. Elle s’était déclarée décidée à concrétiser le Brexit et semble même enthousiaste à présent, malgré les « Euro-maniaques » qui, chez elle aussi, veulent faire traîner la procédure dans l’espoir de renverser le vote en dégoûtant l’opinion.

May et Trump ont donc grand intérêt à faire bloc : May est encore paralysée par l’UE qui l’empêche de signer des accords commerciaux bilatéraux ; lui n’a pas encore obtenu la confirmation de son ministre du Commerce.

Toutefois, l’essentiel est là : la « relation privilégiée » entre les deux pays a repris ! Et les deux chefs sont non seulement d’accord sur tous les grands dossiers, mais ils se complètent : May conseille à Trump la prudence avec Poutine, tandis que Trump démontrera à May que le prétendu « accord nucléaire » avec les Iraniens est dangereux.

Donc, malgré des oppositions féroces, les perspectives sont bonnes.

Et chez nous ? Le candidat Fillon, confronté à la première attaque destructrice, nous démontre par sa réaction décevante qu’il n’a ni la combativité ni le souffle pour tenir tête… Dommage pour lui, mais surtout pour nous !

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Comments (1)

  • balaninu Répondre

    J’espère que cette gauche de dictateurs, finira par être engloutie sous un tas d’immondices aussi pourris que leurs vomissures contre M. Trump ou Poutine, ou tout vrai représentant du Peuple qui veut faire du bien dans son pays : conserver la religion, la culture et surtout s’occuper en PREMIER des autochtones !!!!!!

    31 janvier 2017 à 16 h 54 min

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