Vu pour vous : Pierre Lance raconte les savants maudits

Vu pour vous : Pierre Lance raconte les savants maudits

Journaliste, éditeur et auteur indépendant, (il s’est inscrit à la société des auteurs à l’âge de 16 ans…), Pierre Lance s’intéresse, notamment, depuis plusieurs années, à ces savants français, qui ont mis au point des découvertes importantes incontestables et qui, pourtant, sont soit ignorés soit tout simplement rejetés par la communauté scientifique.

Déjà, il a fait paraître trois volumes, aux éditions Guy Trédaniel sous le titre très explicite, « Savants maudits, chercheurs exclus ». Chacun de ses ouvrages comporte douze courtes biographies. Un quatrième volume est en préparation.

Les abonnés de ce journal, familiers des articles qu’il nous donne chaque semaine depuis plusieurs années, au-delà des idées développées dans ces colonnes par l’auteur, et qu’ils soient d’accord ou non avec les idées exprimées, lui reconnaîtront un talent tout particulier à la clarté, à la synthèse et à la démonstration. Ce sont ces qualités que l’on retrouve dans les trois ouvrages évoqués.

Mais Pierre Lance, qui est également et depuis longtemps un conférencier aguerri, possède un autre talent, celui de s’exprimer clairement, sans notes, en captivant presque toujours son public. C’est ce talent que vous découvrirez en vous procurant ce DVD où sont reprises, en raccourcis, cinq biographies du premier tome, à savoir celle de René Quinton, Paul Kammerer, Antoine Priore, Jean Solomidès et Mirko Beljanski.

Ces cinq scientifiques sont à l’origine de découvertes qu’il est souvent de bon ton de mésestimer. Comme toujours, Pierre Lance joue son rôle de provocateur. Comme l’ont été sans doute, en leur temps, les Quinton, Kammerer, Priore, Solomidès ou Beljanski.

Pierre Lance
Savants maudits, chercheurs exclus
Un film de Jean-Yves Bilien et Pantxo Arretz
1 h 57 – 25 euros (port inclus)
“L’Ère Nouvelle” – BP 171 – 06407 Cannes Cedex

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Comments (4)

  • marcel Répondre

    Epicière de 42 ans en 1952, Estelle s’est vu diagnostiquer une leucémie. C’était l’année de naissance de son huitième enfant.

    La médecine officielle et homologuée ne lui donnait qu’environ 6 mois de survie. 

    Grâce à son généraliste, elle a rencontré Jean Solomides et a suivi ses traitements.

    Elle a continué d’aimer ses enfants et de tenir son épicerie pendant 18 ans et en travaillant durement, Sa vie était difficile, huit enfants, commerce, contrôle fiscal, mari dur et pénalisant.

    Elle a quitté malheureusement ce monde en 1971.

    Je suis né en 1947 et  je suis le sixième enfant d’Estelle, l’épicière.  Je remercie Jean Solomidès pour ses recherches et ses découvertes au service des malades.

    Cet homme ne cherchait visiblement pas l’argent car avec ses diplômes il en aurait gagné beaucoup plus sans soucis, les orteils en éventails, dans une quelconque bureaucratie pseudo scientifico médicale comme certains de ses détracteurs  actuels.

    Cet homme courageux a choisi le parti de ses patients, harcelé par plein de types que Jean Baptiste  Poquelin avait si bien décrit il ya plusieurs siècles.

    En France, beau temps pour les chercheurs!  Sale temps pour les trouveurs!

    7 juillet 2008 à 14 h 48 min
  • Jean-Claude LAHITTE Répondre

    02/10/07    -"Les 4-Vérités" –

    Le nom de René QUINTON(1) cité dans ce forum me rappelle une anecdote. Il y a une quarantaine d’années, un de mes bons amis (pas encore "vieux" à l’époque !) avait vouu s’installer avec son épouse sur la côte Est du MEXIQUE. Il y avait attrapé le choléra, maladie qui sévissait à l’époque de façon endémique dans cette partie du pays. Les deux "immigrés" n’avaient du leur salut qu’au fait qu’ils sétaient établis pas loin d’un camp de l’Armée mexicaine, ce qui leur avait valu d’être soigné par un médecin militaire. Lequel, en vieux briscard les avait soignés non pas avec la pharmacopée dont se prévalent aujourd’hui tous les médecins qui se targuent d’être compétents, MAIS EN LES TRAITANT A L’EAU DE MER ! N’ayant pas vu cet ami depuis mon expulsion (mais oui !) du Maroc, j’avais appris ce "miracle" en le retrouvant entre deux avions ( il s’est établi aux ETATS-UNIS et a pris la nationalité américaine). Et, comme nous avions beaucoup de choses à nous dire après plus de cinquante ans de séparation, je n’ai pas eu le réflexe de l’interroger sur la façon dont il avait été traité à l’eau de mer,. Je sais simplement que c’était à "usage interne" !

            Cordialement, Jean-Claude LAHITTE

    (1) si je connaissais bien les travaux de René QUINTON, et de plusieurs autres "SAVANTS MAUDITS" ou "CHERCHEURS EXCLUS", les ouvrages de Pierre LANCE, outre qu’ils m’ont rappelé ou appris des tas de choses sur ceux-là, m’en ont fait découvrir quelques autres. Hélas, à cause de l’incurie de nos gouvernants (ceux de la fausse droite comme ceux de la gauche !), à cause de la dictature des soi-disants "scientifiques" en place, ces SAVANTS et ces CHERCHEURS aux talents non seulement méconnus, mais aussi REJETES, sont légion. Si la FRANCE est devenue un "République fromagère", selon le mot de Michel de PONCINS, elle est aussi la "République du Mandarinat" ! Les deux vont bien ensemble…

     

    2 octobre 2007 à 11 h 29 min
  • Jean-Claude LAHITTE Répondre

    Ayant acheté (et lu !) tous les bouquins de la série "SAVANTS MAUDITS, CHERCHEURS EXCLUS", bien que n’étant  pas adepte du DVD, je me contenterai de dire que cette oeuvre majeure de Pierre LANCE mérite assurément d’être LUE ou VUE. Et même d’être poursuivie par l’auteur qui, a mon humble avis, devrait s’y consacrer plutôt qu’à laisser entendre que Nicolas SARKÖZY est le "sauveur" attendu.(1)Cordialement, Jean-Claufde LAHITTE

    (1) que je sache, celui-ci n’a rien fait pour aider nos savants et nos chercheurs. Les vrais,  évidemment !

    1 octobre 2007 à 18 h 15 min
  • Gérard Pierre Répondre

      

       Hormis René Quinton auquel Pierre Lance fit référence dans l’un de ses derniers articles, je n’ai jamais entendu parler des quatre autres personnages évoqués. L’auteur et sa plume ne me laissant jamais indifférent, je me suis donc enquis de savoir qui pouvaient bien être ces « poils à gratter » de l’intelligentsia médicale dont l’ordre édifié sous Vichy perdure toujours sous la cinquième raie publique, avec la même patte totalitaire.
     
       René Quinton est l’inventeur du plasma éponyme réalisé à partir de la microfiltration à froid de l’eau de mer pour ramener sa concentration en sels totaux de 33 à 9 grammes par litre, afin de la rendre équivalente à notre plasma sanguin. Physiologiste et biologiste de formation, donc à priori « encartable » par le sérail, il semblerait qu’il ne se soit pas fait un ami de l’institut Pasteur dont les intérêts économiques auraient été mis à mal par la commercialisation et le succès de la découverte de René Quinton. Pour celles et ceux qui pousseront la curiosité jusqu’à lire ses « Maximes sur la guerre », ce sera l’occasion de découvrir le côté nietzschéen du personnage, ce qui pousse sans doute Pierre Lance à nourrir de l’empathie à son égard.
     
       Paul Kammerer, biologiste et zoologiste autrichien est décrit comme un surdoué éclectique, brillant et raffiné. Il travailla entre autres sur l’hérédité des caractères acquis. Du résultat de ses travaux, certains crurent pouvoir tirer des arguments idéologiques quant à une éventuelle possibilité « d’améliorer » les générations à venir. Après avoir connu un succès d’estime, il fut contesté sur l’authenticité de sa démarche scientifique, ce qui le conduisit au suicide.
     
       Antoine Priore est, au départ, un technicien en radio électricité de nationalité italienne qui s’est livré à des expériences consistant à soigner certains cancers par ondes électromagnétiques, et ce, semble-il, avec un taux de succès appréciable. Bien que des scientifiques avérés n’aient jamais nié ses résultats, le « système médical » français ne le reconnut jamais. Pire, il ne daigna même pas se poser au moins la question des raisons de ses réussites. Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux puis premier ministre, fut l’un des rares à la soutenir financièrement.
     
       Jean Solomidès croulait sous les titres universitaires, tant en médecine qu’en physique, en chimie, en biologie, en physiologie ou en minéralogie. Il découvrit que, je cite : « les peroxydases (catalyseurs d’oxydation) synthétiques détruisent des cultures de bacilles tuberculeux en les oxydant, mais aussi des tumeurs cancéreuses sur la membrane desquelles elles se fixent sélectivement. »
    Cette découverte, de nature à remettre en cause l’utilité des vaccins, lui valut l’hostilité de l’institut Pasteur qui tire de la production de vaccins l’essentiel de ses revenus. Les tracasseries, procès, chausse-trappe et autres bassesses dont il fut l’objet n’eurent d’égal que son obstination.
     
       Mirko Beljanski, docteur es sciences de l’université de Paris, chercheur au CNRS, spécialiste de la biologie moléculaire, a travaillé notamment avec le prix Nobel Severo Ochoa, biologiste américain d’origine espagnole. L’une de ses découvertes concernait la transcriptase inverse bactérienne ( j’avoue ne pas savoir de quoi il s’agit ) et contredisait un dogme de Jacques Monod, son directeur de recherche au CNRS. Ce dernier l’aurait mis à l’écart. Le plus étonnant est qu’il semblerait que ses découvertes n’aient jamais été scientifiquement contestées. Elles mettaient simplement en jeu de puissants circuits d’intérêts. Les attaques, les interdictions de parole, les abus de pouvoir, les harcèlements (notamment fiscaux) et autres persécutions dont il fut l’objet eurent raison de sa santé et de sa vie. Il mourut « d’offense ».
     
       Je ne suis pas particulièrement versé dans les domaines foulés par ces cinq personnages. Aussi, ne suis-je pas à même de prétendre qu’ils avaient scientifiquement raison et que l’establishment n’était composé que d’ignorants. En revanche, j’ai plusieurs raisons de les prendre en sympathie car ils ont en commun la fragilité du pot de terre contre le pot de fer, l’obstination de ceux qui, droits dans leurs bottes, n’acceptent pas de compromis avec la raison pure et le fait qu’ils n’ont pas été combattus sur un terrain scientifique mais sur celui plus vermoulu de la calomnie, de la médisance, du harcèlement, voire de la judiciarisation. En outre, la presse avide de conformisme et d’autocensure a, de conserve avec les pouvoirs établis, jeté une chape de silence sur leurs découvertes et les intérêts divers qu’elles déstabilisaient. Au passage, nous découvrons aussi qu’ils ne furent pas les seuls. Des noms comme Nieper, Pinel, Seignalet, Kousmine, Lagarde, mériteraient sans doute aussi une recherche plus approfondie de notre part.
     
       Il n’est pas incompréhensible que, dans un tel contexte de compromissions morales et intellectuelles, le quatre centième anniversaire de la naissance de René Descartes soit passé totalement inaperçu il y a onze ans. N’est-ce point lui qui, dans un célèbre discours de la méthode sous titré « pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences » préconisait précisément qu’il faut douter de tout pour établir toutes les vérités qui ne résistent pas au doute et ne tenir pour acquis que ce qui est avéré ?…… A l’évidence, l’establishment s’affranchit assez aisément des lois de la raison lorsque les intérêts carriéristes ou financiers sont bousculés.
    1 octobre 2007 à 18 h 03 min

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