France Allemagne : comparaison économique

France Allemagne : comparaison économique

Vous allez partir en vacances. Vous laissez une France encore bien malade. Quand un Marché commun unit 27 pays, les barrières douanières sont supprimées et hommes, capitaux, informations ou marchandises circulent librement. Une monnaie commune unit même maintenant pour le meilleur et pour le pire 12 pays européens, dont la France et l’Allemagne. La concurrence existe ainsi entre les entreprises de tous les pays. Le pays qui rend ses entreprises compétitives prépare bien ses joueurs, et il gagne la partie. Le pays qui les rend moins compétitives perd la partie. Dans le grand match économique qui se joue entre l’équipe d’Allemagne et l’équipe de France, une très curieuse évolution est observée. Tandis que les Français n’ont toujours pas compris ce qu’était la concurrence, et alourdissent de plus en plus les charges de leurs entreprises, les Allemands font l’inverse, depuis 2004, coulant ainsi l’économie française. Quelques chiffres…

Les impôts que payent les entreprises françaises à l’État représentent en 2004 (source OCDE) 16,4 % du PIB, alors que ceux que payent les entreprises allemandes ne représentent que 8,4 % du PIB. Détail intéressant, depuis 2004 l’Allemagne réduit de façon importante les impôts de ses entreprises, alors que la France continue à les augmenter régulièrement et fortement.

Des multiples contraintes que l’État français fait peser sur ses entreprises, retenons seulement les contraintes sur le temps de travail. Abaisser l’âge de la retraite à 60 ans (voire même à 50 ans comme certains salariés de la SNCF), alors que la durée de vie augmente en France de 3 mois tous les ans, c’est faire augmenter à toute vitesse les charges sociales finançant ces retraites, donc alourdir les prix de revient de nos entreprises.

En 2005 (source OCDE) la durée annuelle du travail était de 1 372 heures en Allemagne et de 1 446 en France. Les Français étaient compétitifs. Mais la durée du travail était de 1923 heures en République Tchèque et de 1970 heures en Pologne.
Allemands et Français n’étaient plus compétitifs. Les Allemands ont donc décidé de repousser l’âge du départ à la retraite à 67 ans tandis qu’en France les jeunes retraités de la SNCF continuaient à quitter l’entreprise à 50 ans et trouvaient un job très bien rémunéré à l’étranger. France et Allemagne ont fait deux choix différents.

Les Allemands aiment leurs entreprises

Contraindre en France les salariés à travailler 35 heures payées comme 39, c’est augmenter automatiquement les salaires de 14,2 %. (C’est aussi contraindre certains hôpitaux, faute de personnel qualifié, à fermer une partie de leurs salles d’opération pendant le mois d’août). L’ancienne Sogerma française, presque en faillite, était repartie du bon pied, la majorité de ses salariés ayant décidé de travailler 39 heures payées comme 35. Mais la CGT s’y est opposée et la justice française a donné raison à la CGT… Dans le même temps, les salariés de nombreuses entreprises allemandes ont décidé de travailler 39 heures payées comme 35 pour éviter leur fermeture. Les Allemands ont fait le choix inverse des Français.

L’observation de l’évolution des coûts salariaux horaires en France et en Allemagne fait froid dans le dos (source Eurostat). En 1996 le salaire horaire moyen d’un Allemand était supérieur au salaire français (107,1 %). Les salaires ont augmenté dans les deux pays, mais bien plus rapidement en France qu’en Allemagne : Les salaires allemands ne représentent plus en 2006 que 91,5 % des salaires français. Avec une telle différence, on ferme l’entreprise installée en France.

Signalons une dernière évolution tout aussi surprenante. Les Français ont choisi d’imposer par de nombreux impôts le capital, rajoutant même en 1989 l’ISF. Depuis, les capitaux préfèrent s’investir à l’étranger, en Allemagne au besoin. Or, pour augmenter la productivité française, il faut investir en France. Dans le même temps, l’Allemagne a supprimé l’ISF en 1997 et l’a même rendu anticonstitutionnel depuis… L’Allemagne a fait le bon choix pour ses entreprises.

Telle est la réalité chiffrée du match France Allemagne. Si une rupture dans le comportement des salariés et de l’État n’intervient pas, nous sombrons un peu plus chaque jour.

Passez de bonnes vacances (à l’étranger, c’est beaucoup moins cher…).

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Comments (12)

  • Undefinned Répondre

    J’ai juste envie de dire que la différence entre les deux pays c’est la mentalité. En France, le système actuel ne mise pas assez sur le long terme ( l’éducation par exemple), pour garder une bonne économie il faut garder de l’avance dans des secteurs où la france excelle et surtout améliorer les relations diplomatiques. De plus je pense que vu ce que les fonctionnaires sont en train de devenir, ça pourrait couper l’envie à certains. Au niveaux des entreprises, pourquoi les taxer plus quand certaines n’ont pas assez d’argent pour subsister ? (PME….) Alors que d’autres passent des millions d’euros à la bourse pour s’enrichir encore plus et mettent en danger tout un système. Comme ont l’a dit plus haut le protectionnisme serait une solution, mais il faut aussi que les entreprises ne jouent pas de gros risques en allant placer de l’argent sur des sociétés étrangères qui sont des paris très risqués. L’économie de l’allemagne enrichit les entreprises mais les allemands en profitent peu. La France à juste un statut social avantageux mais coûteux, loin d’être parfait mais actuellement en perdition du fait de la gestion de l’argent dans le pays. Le problème n’est pas là: l’argent permet de s’acheter des biens pour rendre la vie moins dure, de survivre et de pouvoir s’organiser dans cette population grandissante. A quoi sert cet argent généré par les entreprises si il n’est gardé que par une “élite” qui le gaspille, tout en taxant ceux qui en ont moins pour réduire la dette nationale ?

    29 juillet 2011 à 17 h 05 min
  • pensif Répondre

    Restez en France l’idéale et nous on reste en Allemagne, l’enfer. Vous en déplaise, en Allemagne, les prix dans les magasins sont inférieures et pour le même travail les salaires plus élevés. Un logement dans les grandes villes sont moyennement moins chères qu’en France. Si cela vous plait de penser le contraire, ce n’est pas important.

    16 février 2011 à 13 h 53 min
  • Raymond Répondre

    à lire certains commentaires, je crois que la plupart de nos compatriotes ont une idée complètement fausse de l’Allemagne et n’y ont jamais mis les pieds !
    L’immobilier inabordable ?
    au contraire, il n’y a pas eu de bulle immobilière chez les Allemands qui sont des gens pragmatiques et n’aiment pas trop la spéculation. Regardez les prix sur http://www.immonet.de.
    On trouve sur Berlin (ouest, beaux quartiers) des apparts de 50 m2 à 1000 € le m2.
    Moins cher qu’à Gueret ou Montluçon…

    Quant aux prêts immo sur 40 ans, vous vous trompez de pays… Madrid, ce n’est pas en Allemagne !

    18 mai 2010 à 22 h 40 min
  • toto566 Répondre

    France VS Allemagne

    2 mentalités bien différentes

    – 60 % des jeunes Allemands choisissent l’alternance
    école-entreprise-

    http://www.lefigaro.fr/economie/2007/05/28/04001-20070528AR TFIG90397-_des_jeunes_allemands_choisissent_l_alternance_ecole_entreprise.php

    -75 % des jeunes Français veulent être fonctionnaires-

    http://articles.public.monster.fr/14212_fr_p1.asp

    plus la peine de jouer, on a déjà perdu le match !

    18 mai 2010 à 22 h 30 min
  • Jansenn Répondre

     

           Quest ce qui est vrai qu’est ce qui est faux dans cet article ?

           La première chose remarquée :  "passer de 39 h à 35 h représentent une différence de 14 %"  Pour moi , cela ne représente que 11 %  !  Si le reste du discours est aussi inexact …

           Comme disait Talleyrand " tout ce qui est excessif est dérisoire "

     

    17 mai 2010 à 13 h 28 min
  • Lol Répondre

    Qqs années plus tard en janvier 2010
    A idéologue, idéologue et demi

    Voilà une étude qui bouleverse les idées reçues et tous les poncifes sur la "pitoyable" france et sa politique de communiste.. (si on en croit la droite pure et dure)
    Voilà qui va casser, j’espère définitivement, les âneries régulièrement débitées sur la gravité supposée des
    35 H sur l’emploi et patati et patata
    Ce qui permet(tait) surtout à la politique de droite de masquer son arrière cuisine
    Et de faire passer des tas de réformes insensées et omettre les principales, au nom de ces pauvres
    35 H (prononcer rentecinqheure)
     
    Les ‘célèbres’ 35 H, le plat favori des politiques de droite, ont pour résultat qu’on travaille plus en france qu’en allemagne
    Laquelle allemagne n’a pas la réputation d’être un pays de branleur comme le laisse entendre les chantres et bardes de la politique de droite actuelle
    "De quoi prendre du recul par rapport aux nombreuses querelles idéologiques qui émaillent ce dossier."
    http://www.challenges.fr/actualites/monde/20100120.CHA0751/la_france_des_35_heures_pointe_devant_lallemagne.html

    21 janvier 2010 à 15 h 29 min
  • philippe Répondre

    intéressant tous les posts apportés, car ils traduisent tous une certaine vérité. Ils prouvent que la chose n’est pas simple. N’oublions pas l’absence de SMIC et des gens qui travaillent en ex-DDR pour 5,50 € /heure, la déclaration d’impots tellement complexe que la plupart des salariés font déjà appel à un conseiller fiscal (+ un gros classeur avec tous les justificatifs). Quand je compare le travail français et allemand, je n’arrive pas à comprendre la supérioté globale de l’Allemagne : quelle lourdeur administrative (pire que la notre), plus de 350 Caisses de sécurité sociale "normales", non compris les caisses privées…Comme je vis à cheval sur France et Allemagne, je note des coups d’assurances très importants et très détaillées en Allemagne : le forfait ? Connait pas ! La taxe de l’audiovisuel : par appareil..! Imagination ? pas trop en Allemagne, mais en France, c’est trop le b….l.

    Mais je viens de réaliser une chose : sur des chaines grand public, de la pub pour mieux investir, s’assurer, prendre conseil de sa banque, etc ! En France ? Non, mais on mange bien…L’Allemand moyen mange mal (la pub sur les fruits et légumes n’est pas arrivée dans un pays où la pub pour le tabac est toujours autorisée !:) mais investit mieux que le Français…Le prix de l’essence varie selon le jour de la semaine (inconcevable en France) mais on vous propose d’augmenter la part d’électricité d’origine renouvelable dans votre fourniture (ca coute alors plus cher).

    Convaincu que si on arrivait à faire une moyenne pondérée entre Allemagne et France, ce serait pas mal….

    30 décembre 2007 à 22 h 13 min
  • philippe Répondre

    intéressant tous les posts apportés, car ils traduisent tous une certaine vérité. Ils prouvent que la chose n’est pas simple. N’oublions pas l’absence de SMIC et des gens qui travaillent en ex-DDR pour 5,50 € /heure, la déclaration d’impots tellement complexe que la plupart des salariés font déjà appel à un conseiller fiscal (+ un gros classeur avec tous les justificatifs). Quand je compare le travail français et allemand, je n’arrive pas à comprendre la supérioté globale de l’Allemagne : quelle lourdeur administrative (pire que la notre), plus de 350 Caisses de sécurité sociale "normales", non compris les caisses privées…Comme je vis à cheval sur France et Allemagne, je note des coups d’assurances très importants et très détaillées en Allemagne : le forfait ? Connait pas ! La taxe de l’audiovisuel : par appareil…Imagination ? pas trop en Allemagne, mais en France, c’est trop le b….l.

    Mais je viens de réaliser une chose : sur des chaines grand public, de la pub pour mieux investir, s’assurer, prendre conseil de sa banque, etc ! En France ? Non, mais on mange bien…L’Allemand moyen mange mal (la pub sur les fruits et légumes n’est pas arrivée dans un pays où la pub pour le tabac est toujours autorisée !:) mais investit mieux que le Français…Le prix de l’essence varie selon le jour de la semaine (inconcevable en France) mais on vous propose d’augmenter la part d’électricité d’origine renouvelable dans votre fourniture (ca coute alors plus cher).

    Convaincu que si on arrivait à faire une moyenne pondérée entre Allemagne et France, ce serait pas mal….

    30 décembre 2007 à 22 h 10 min
  • Claudine Répondre

    Les allemands ne semblent pas plus heureux, bien au contraire si on en croit nos amis allemands. Le monde des affaires s’enrichie à grande vitesse alors que la classe moyenne dérive assez vite vers le bas. Pour eux, c’est la retraite à 67 ans pour ceux qui ont du travail car là-bas aussi retouver un emploi aprés 50 ans n’est pas évident. Pour eux c’est 10€ non remboursé par trimestre pour le médecin (idem pour les spécialistes), Pour eux c’est 5€ non remboursé par boite de médicaments. Et aussi une taxe annuelle sur la voiture (120€ pour une voiture moyenne) , 500€ par quadrimestre pour l’université publique , etc…..0.Et  l’immobilier de plus en plus innaccessible, les prêts sur 40 ans. L’Allemagne va mieux, mais pas la majorité des allemands.

    25 août 2007 à 9 h 20 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Les allemands développent une culture économique tandis que les français nourrissent des préjugés politiques. Cette différence entre les deux peuples remonte en grande partie à la révocation de l’édit de Nantes.
     
       Le 18 octobre 1685, Louis XIV commit la plus lourde erreur de son règne, erreur dont nous pâtissons encore trois siècles plus tard. Les protestants français sont allés faire le bonheur d’un certain nombre de pays européens plus tolérants, notamment des états allemands et de la ville de Berlin.
     
       Quel rapport me direz vous ? ……. Eh bien le rapport à l’argent, précisément !
     
       Les vieux pays catholiques entretiennent avec l’argent des rapports coupables ou équivoques. Cela tient à une vieille conception thomiste selon laquelle il serait « plus difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux qu’à un éléphant de passer par le chas d’une aiguille ». Il en résulta une certaine désaffection pour les métiers « non nobles » du commerce et de la finance qui furent relégués aux Juifs ( Saint Augustin les avait réputés déicides ) ou à la rigueur aux Lombards. Les protestants ont un rapport différent avec l’argent. Ils le considèrent comme un instrument de progrès au profit de la collectivité. Les banquiers protestants furent réputés pour leurs succès et, paradoxalement, pour la vie austère qui était la leur. Le dix huitième siècle entama la lente déchristianisation de la France afin d’instaurer progressivement la suprématie de la raison sur l’esprit. Singulièrement, ce sont les héritiers intellectuels des « déchristianiseurs » qui perpétuèrent les enseignements fondamentaux de l’Eglise en les désacralisant simplement.
     
       Parlez d’argent avec un socialiste français, avec un cégétiste ou avec un marxiste et aussitôt vous êtes suspect d’ultra libéralisme, de capitalisme forcené, d’oppression des masses laborieuses. Seul John Maynard Keynes, à la rigueur, trouve encore un peu grâce à leurs yeux. Tout le monde connaît pourtant aujourd’hui les limites de sa théorie sur l’équilibre des flux économiques et financiers.
     
       En 1945, lorsque le général Marshall conçut son génial plan éponyme, les Français n’eurent qu’une idée en tête : reconstituer leur industrie à moindre frais en démontant les installations allemandes non abîmées. Les allemands ne s’y opposèrent pas, au contraire : ils profitèrent de l’aubaine pour acquérir des installations neuves, conçues selon les derniers cris de la technique américaine et redémarrèrent leur économie avec un avantage technologique réelle sur nos « prises de guerre ». Les alliés, dont la France, leur interdisant d’avoir une défense tout en garantissant leur sécurité militaire, les Allemands firent l’impasse durant plusieurs décennies sur un budget défense. Pendant ce temps, nous entretenions une armée aux effectifs pléthoriques pour l’enliser dans le conflit indochinois, puis le conflit algérien.
     
       Durant plus de trente ans je me suis rendu régulièrement en Allemagne pour raisons professionnelles. Les différences entre nos deux civilisations sont nettes :
     
    -> Le pantouflage des « élites » (entendez anciens de l’X ou de l’ENA) faisant des passages entre la haute administration et les directions de grandes entreprises n’existe pas en Allemagne. Les allemands n’ont pas d’équivalent à …….. monsieur Forgeard, …. et c’est tout bénéfice pour eux ! En revanche, ils ont le sens de l’entreprise et lui sont fidèles.
     
    ->Le patron allemand passe, chez lui, pour un capitaine d’industrie. En France, le patron passe dans le meilleur des cas pour un profiteur, au pire pour une crapule.
     
    -> Lorsqu’on demande à des parents allemands quel métier ils souhaitent voir leurs enfants embrasser, ils répondent majoritairement : technicien ou ingénieur. En France, c’est la fonction publique, …… et son statut, …….. qui recueille le plus de vœux.
     
    -> Les Alemands sont protectionnistes ! … Eh oui ! Les patrons d’entreprise que je fréquentais régulièrement m’ont toujours affirmé suivre en règle générale les principes de base NON ECRITS suivants :
    • 50% de leur chiffre d’affaire est réalisé nationalement. C’est leur matelas.
    • 30% est réalisé à l’exportation en sous-traitance de sociétés d’ingénierie européennes qu’ils laissent seules assumer les risques financiers.
    • 20% seulement est traité directement hors Europe après négociations et garanties en béton.
    • Lorsqu’une entreprise allemande met en concurrence des nationaux avec une entreprise étrangère, ils ne discutent avec l’entreprise étrangère que si elle est AU MOINS 15% moins chère que leurs nationaux. J’ai d’ailleurs pu vérifier à de nombreuses reprises la réalité de cette assertion. Je peux témoigner qu’en France nous sacrifions la plupart du temps l’entreprise française pour moins de 1%.
    • Les négociations commerciales des entreprises allemandes sont toujours conduites par des commerciaux. Les techniciens présents ne sont là que pour apporter ponctuellement une précision au client après acquiescement du négociateur. Les entreprises françaises préfèrent souvent confier la négociation commerciale à des techniciens connaissant bien le produit mais faisant souvent preuve d’une grande naïveté commerciale. Cela montre à quel point nous sommes encore dans une logique surannée de production tandis qu’ils sont depuis longtemps dans une logique de vente.
     
       Mais à part ça, tout va très bien messieurs qu’on nomme Grands ! … nous avons « un système social que tout le monde nous envie », une « démocratie exemplaire », un « pays des droits de l’homme et des libertés fondamentales », une « économie qui renoue avec la croissance », un « président actif », une « immigration choisie et contrôlée » et une « image respectée sur le plan international » ! ! !
     
       Mais au fait ! ………. pourquoi, ……… à l’étranger, ………… personne ne nous imite ? …… si on est si bien ! ! !
    22 août 2007 à 18 h 12 min
  • julie Répondre

    Je crois que votre article n est pas tres objectif ou du moins ne s efforce pas de l etre et de voir lesa bonnes raisons entrainant certaines decisions du cote francais.

    les impots que les entreprises francaises payent ce n est pas de l argent jeter par la fenetre… pourquoi beaucoup de pays regardent notre systeme social avec envie ? certes tout pays a besion de ces entreprises et il ne faut pas oublier que l on ne vit pas sur terre pour gagner le maximum d argent avec le minimum de temps c est a dire en exploitant au maximum les travailleurs… le but premier du travail est de pouvoir manger, s habiller, avoir un toit, avoir acces aux soins vitaux etc…. c est peut etre donc aux autres pays de faire des lois permettant plus de protection social et moins d inegalites entre tous et non a la france au nom du profit de faire un trait sur tout les progres sociaux (car le progres c est dans ce sens la et pas dans l autre !!!!!!!!! ).

    21 août 2007 à 12 h 29 min
  • carnac Répondre

    s’il est moins cher de passer ses vacances à l’étranger c’est que la parité euros / autres monnaies est excellente , ce qui veut dire aussi que la "vieille Europe" est une valeur économique sûre.

    Vous oubliez également de dire que le rapport prix du travail / capital n’a cessé de s’affaiblir ces dernières années au détriment du premier .

     Que nonobstant les salariés qui sont aussi des consommateurs soutiennent l’économie française ce que ne le font les entreprises qui précisément n’investissent pas parce qu’elle ont tendance à jouer en bourse leurs gains plutôt que de faire tourner la machine économique (voir l’évolution de la croissance en ce début 2007 en France )

    Que les salaires en Allemagne ont très longtemps été  au dessus des salaires français et que ce n’est qu’il y a peu que cette tendance s’est inversée  on a donc un rééquilibrage .

    Enfin vous oubliez de signaler que  la qualité du dialogue social en Allemagne est infiniment meilleure que ne l’a jamais été e dialogue social français ce qui explique aussi les disparités observées;

    Bonnes vacances à l’étranger où vous ne faîtes toujours pas tourner la machine économique française .

     

    15 août 2007 à 17 h 49 min

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