Il faudrait bien gérer « la maison France »

Il faudrait bien gérer « la maison France »

Dominique de Villepin vient d’annoncer une série de petites mesures qui vont augmenter la demande sans augmenter l’offre.
Or chaque fois que la demande devient supérieure à l’offre, l’inflation intervient et rééquilibre, après un délai de quelques mois, offre et demande. Les prix augmentent, réduisant d’autant le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population.

L’inflation permet ainsi à un gouvernement de distribuer de l’argent sans avoir besoin d’augmenter les impôts. Chacun ne peut qu’approuver l’attention que porte le gouvernement aux plus démunis. Mais pratiquement tout le monde ignore totalement la conséquence inflationniste de ces mesures généreuses : la réduction de son pouvoir d’achat.

Depuis la libération, les gouvernements français usent et abusent de ce type de comportement. La plus spectaculaire de toutes ces actions « sociales » a été la création des charges sociales en 1945. Le gouvernement de l’époque a « offert » aux salariés les assurances maladie, chômage et retraite « gratuites ». C’est le « patron qui payait ».

En fait, les patrons ont rétabli l’équilibre financier de leurs entreprises en augmentant leurs prix. Une énorme inflation a réduit le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population. Celui des salariés bien sûr, qui finançaient grâce à cette inflation une partie de leurs assurances. Mais aussi, de tous ceux qui n’étaient pas salariés. L’inflation a réduit leur pouvoir d’achat sans aucun avantage nouveau. Or plus de 60 % de la population n’était pas salariée à l’époque. Les paysans sans retraite ont ainsi payé la retraite des ouvriers…

Pour ne pas être inflationniste, toute nouvelle mesure sociale, qui augmente la demande sans augmenter l’offre, doit automatiquement s’accompagner d’une ressource fiscale réduisant la demande de façon équivalente. Seule une augmentation des impôts sur le revenu ou sur la consommation fournit une telle réduction de la demande. L’imposition sur le revenu le fait immédiatement. L’imposition sur la consommation, après un délai de quelques mois.

Le gouvernement a donc parfaitement les moyens d’augmenter la politique sociale qu’il pratique sans être inflationniste, donc de « bien gérer la Maison France ». Mais le gouvernement n’utilise pas ces moyens, préférant confier à l’inflation le financement « silencieux » de sa politique sociale : l’opinion publique n’aime pas les augmentations d’impôts…

Tant que la France avait sa propre monnaie, le franc, et tant qu’elle vivait pratiquement en autarcie économique, un tel comportement n’avait pas de conséquences trop graves sur la croissance économique. Une parité fixe reliait alors le franc aux autres monnaies. Quand le franc devenait trop surévalué, la balance commerciale française devenait de plus en plus déficitaire. Ceux qui possédaient des francs les vendaient pour acheter des marks, en attendant la prochaine dévaluation. On dévaluait, et l’économie repartait.

Mais avec l’euro, la France n’a plus sa propre monnaie. Elle a confié à la Banque centrale européenne le soin de s’opposer à l’inflation et les échanges entre les différents pays de la zone euro sont libres.

Plus l’inflation est importante en France, plus les Français achètent des produits étrangers, tandis que les entreprises françaises vendent de moins en moins leurs produits. Les entreprises françaises, devenues moins compétitives, ferment ou délocalisent en république Tchèque, en Pologne ou en Chine.

Seule une dévaluation compétitive pourrait aujourd’hui rétablir l’équilibre. Elle semble techniquement réalisable sans même sortir totalement de la zone euro.

Mais politiquement, c’est une autre histoire, bien difficile à faire accepter par 25 pays…

Malgré l’euro, les responsables politiques français continuent à utiliser l’inflation pour réaliser leur politique sociale. Ils sont donc responsables du chômage qui s’installe en France. Ils accusent alors la BCE, qui s’oppose à cette inflation, d’avoir une politique « trop » rigoureuse, responsable du chômage français, mais n’expliquant pas du tout la baisse massive du chômage allemand.
Les monétaristes préconisent une autre solution : les responsables politiques doivent cesser d’être inflationnistes. Et ça marche bien, au Canada ou en Irlande.

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Comments (67)

  • Pointu Emmanuel Répondre

    La concertation de l’état et les grandes sociétés pourraient découler sur la réorganisation de la sous-traitance en France et fait nouveau générer des recettes afin de péréniser les groupements artisanaux qui le souhaiteraient. Auquel cas, les grandes sociétés s’engageraient d’une part à proposer des chantiers préalablement négociés par elles au prix du marché plus une participation financière à définir aux groupements artisanaux qui le souhaiteraient. En contre partie l’état s’engagerait à défiscaliser les grandes sociétés, et un pourcentage des bénéfices nets serait obligatoirement investit au sein des groupements artisanaux. Le tout élaboré contractuellement, entre l’état , les grandes sociétés et les groupements artisanaux.
    Emmanuel Pointu , le 11 janvier 2007.

    11 janvier 2007 à 21 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Vous êtes peut être syndicaliste mais nous ne connaissez pas le droit du travail,savez vous cher Syndacaliste bobo que les conseils de Prud’homme existent et que ces employés gagnent le plus souvent.

    Que pour renvoyer un employé,il faut des raisons trés argumentées pour ne pas subir un  méchant revers sur le plan juridique.

    Vous venez de me confirmer ce que je soupçonnais;vous faîtes tour à moitié.

    Car entre vos permanences syndiacles,votre volontaria aux resto du coeur,votre negagement au sein de la F C P E,vos militantisme au P S,vos ecrits si recherchés aux 4 V ,vous reste ‘t il du temps à accorder à vos enfants et dame votre compagne à moins que par charité "tiers-mondisante",vous laissiez votre devoir conjugal à un de vos compagnons de fortune pour cela voir le livre de M Sevran.

    Cher modérateur,je connais qu’ il est interdit de pratqiuer l’ attaque personnelle mais je pose simplement ici une question toute naïve sur uen façon de gere une journée de 24 heures.

    8 janvier 2007 à 15 h 34 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaures:

    "Oserez-vous dire que les 20% de travailleurs à temps partiel en Angleterre ont délibérément choisi la précarité"

    De quoi parlez-vous?
    Oseriez-vous dire que les 40% de chomeaurs avec ZERO revenu dans les banlieues de votre beau socialisme  ont délibéremment choici ls précarité?

    "les travailleurs, notamment les moins qualifiés, n’en sont pas à choisir les conditions de travail,"
    FAUX (je parle pour le Canada)
    ils peuvent choisir leur emploi.
    ils peuvent choisir de retourner aux études
    ils peuvent choisir (comme je vous l’ai suggérer) de lire un livre d’économie pour améliorer leur (votre) sort
    certains (vous) ont choisi de faire le contraire de rester ignorant empêchant le progrès dans leur pays mais profitant néanmoins de ses largesses. C’est leur (votre) choix.

    Ils sont LIBRE

    7 janvier 2007 à 18 h 18 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: A oui! J’oubliai! Le pays ne doit pas être seulement libéral mais libéral fonctionnel! Forcément, sinon ça ne fonctionne pas. Comme vous ne l’imaginez pas, je connais également la situation des autres pays libéraux (fonctionnels ou non) et ils ne me convainquent pas: les travailleurs, notamment les moins qualifiés, n’en sont pas à choisir les conditions de travail, mais simplement à accepter un emploi leur permettant de vivre, voire de survivre. Oserez-vous dire que les 20% de travailleurs à temps partiel en Angleterre ont délibérément choisi la précarité après avoir consulté un étalage d’employeurs et comparé comme au supermarché ?
    A grandpas: Mes lunettes roses et mes permanences syndicales m’amènent à rencontrer régulièrement des salariés virés pour avoir réclamé qu’on leur paye leurs heures sups, pour avoir refuser d’accomplir des tâches dangereuses ou pour être tombé malade. Si certains employeurs peinent à embaucher, notamment dans la restauration ou le bâtiment, qu’ils remettent en cause les conditions qu’ils offrent tant au niveau salaires qu’au niveau des conditions de travail. La plupart des employeurs respectent les lois. Ils n’ont pas à subir la concurrence déloyale des patrons voyous.

    5 janvier 2007 à 16 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    les années changent mais pas vous,INFEXIBLE!

    Vous avez raison ,nous avons les chomeurs les mieux indamnisés du monde donc pourquoi travailler car bientôt nous serons tous smicards si votre "Dame Blanche" arrive au pouvoir à propos où en est elle de son apprentissage de la politique du monde?

    Parmi mes amis,beaucoup sont des petits artisants et je peux vous assurer qu’ ils éprovent le plus grand mal à trouver des employés et dans le cas où ils en trouvent ,certains se comportent bien durant les trois mois pour ensuite se laissaient vivre,la raison est trés simple,les "Prud’ hommes".

    Vous le savez,mais vous cachez derriere votre syndicalysme et vos belles paroles.

    Regardez donc le mode autrement que par vos lunettes roses

    4 janvier 2007 à 15 h 06 min
  • jacques Répondre


    "
    C’est la grande escroquerie de la droite: c’est l’employeur qui décide des heures de travail à accomplir."

    … en France anti-libérale… vous avez raison.

    Pourquoi?
    Parce que l’emploi étant devenu rare (artificiellement), l’offre et la demande font que l’employé n’a plus de pouvoir de négociation et ne peut pas changer d’employeur facilement pour la simple raison que ce serait très difficile de trouver un autre emploi. Il doit donc "avalé"  les conditions imposées.

    Dans un pays libéral fonctionel, l’équilibrage se fait automatiquement: si un employeur offre de meilleurs conditions de travail, des heures de travail plus flexible, alors il raffle les employés (et peut choisir les meilleurs) aux autres employeurs qui doivent alors eux-aussi accomoder leurs employés. Donc de facto ce n’est alors plus à sens unique: c’est un marché libre du travail où l’employé peut choisir comme dans un supermarché le meilleur employeur et les meilleurs conditions. Voyez ce qui se fait dans d’autres pays plus libéraux mon ami, vous serez surpris encore une fois.

    4 janvier 2007 à 13 h 42 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Evidemment,pour connaître les avantages sociaux en France il faut être français et modeste. En 2 mots, par rapports aux anglais et Irlandais, les chômeurs sont 3 fois mieux indémnisés et 2 fois plus longtemps (en moyenne), tout le monde a accès à un système de santé performant  (en Irlande le système public est  réservé aux plus pauvres avec les mêmes problèmes que les anglais: attentes interminables, matériel obsolètes, médecins mal rémunérés,…. Le coût d’une consultation est le double  de la même prestation en France et là bas, pas de CMU,créée par la gauche). Et je pourrai parler de l’enseignement, de l’accueil de la petite enfance, etc…Tous ces éléments amènent d’ailleurs la moitié des britannique a regretter de ne pas vivre en France! (Ceci dit, en toute franchise, je ne suis pas sur qu’ils accépteraient de payer les mêmes impôts) .
    Sur la durée du travail, personne n’a jamais empéché quiconque de travailler. Un travailleur ne peut d’ailleurs refuser les heures supplémentaires (je suis bien placé pour vous en parler, on m’en impose régulièrement).C’est la grande escroquerie de la droite: c’est l’employeur qui décide des heures de travail à accomplir. La droite, en détaxant les heures sups de 35 à 39 heures a vidé les 35h de sa substance. Aujourd’hui si on travaille 39h, c’est pour être payé…39h30. Quel surcoût pour les entreprises! Par aliieurs, la loi sur les 35h ne concerne que 50% des travailleurs. Où sont les contraintes ? En fait, la droite n’a pas complétement abrogé la loi sur les 35h afin de l’agiter constamment comme prétexte à ses échecs.

    4 janvier 2007 à 11 h 16 min
  • jacques Répondre

    "Quoi qu’il en soit, cher Jacques, et au delà des chiffres, votre démonstration montre qu’au pire, en maintenant les avantages acquis,"

    ????
    de quoi parler vous, quels "avantages" ??

    " en en créant de nouveaux",
    ??? lesquels ???

    "en réduisant la durée du travail"
    en quoi cela est-il bénéfique si cela n’est pas désirée par la population? Pouquoi ne pas laisser les gens décidés EUX-MEMES s’il préfère prendre leur retraite à 40 ans, travaillez jusqu’à 80 ans, travaillez à temps partiel ou 50 heures par semaines?
    Comment est-ce possible que vous ne puissiez acceptez que les gens sont DIFFERENTS, qu’ils aient DIFFERENTS besoins et désirs et qu’il est préférable  de leur laisser la LIBERTE de vivre la vie qu’ils veulent vivre! Pouquoi êtes-vous si dictatorial, vous-même qui étiez un si fidèle allié de la défense liberté lorsque nous faisions fronde contre le néo-conservateur GM?

    4 janvier 2007 à 3 h 00 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Bien sur que Jospin a immédiatement influé sur le chômage en France. Grace aux emplois jeunes qui ont immédiatement été mis en place et ont, dés la rentrée 2007, permis à de nombreux jeunes d’obtenir un emploi. La croissance a ensuite permis que la majeure partie de ces jeunes trouve un CDI. Quoi qu’il en soit, cher Jacques, et au delà des chiffres, votre démonstration montre qu’au pire, en maintenant les avantages acquis, en en créant de nouveaux, en réduisant la durée du travail, les socialistes ont, au moins, réalisé des performances égales aux libéraux. Dès lors, pourquoi favoriser les inégalités et la précarité. Pourquoi attaquer les services publiques puisque à l’évidence tout celà ne nuit guère à l’économie. Pourquoi si ce n’est par pure idéologie.
    Sur l’Irlande, je vois que vous vous entètez. Dans un post précédent j’avais montré tout ce que la France aurait pu réaliser avec les mêmes subventions et rappelé la part que la France investit dans la défense notamment, ce que ne fait pas l’Irlande. Je ne vais pas y revenir mais vous reposer la question: puisque ces subventions sont inutiles, voire nuisibles selon vous, que l’Irlande ne rembourse-t-elle les sommes acquises depuis plus de 20 ans et réglées, notamment, par la France socialiste de 1997 à 2001 ?
    A Scottkiller: En France, les impôts locaux sont demeurés relativement stables. Si votre commune les a augmenté autant sans servces supplémentaire, c’est qu’elle est mal gérée et je vous conseille de monter une liste contre celle de votre maire. Avec un tel argument, vous serez aisément élu et pourrez appliquer vos idées. Bon courage!

    3 janvier 2007 à 10 h 57 min
  • Scottkiller Répondre

    Bonjour à tous et bonne année :

    j’ai lu les posts, je vois que jaures ne change pas !!! un vrai boulet, mais bon…

    Jaures,  je viens d’avoir une petite surprise en arrivant ce soir à la maison, taxe d’habitation augmentée de 40% pour l’année 2006. A y réfléchir à quoi est due cette augmentation, je n’ai pas l’impression d’avoir eu 40% de services en plus ??

    Encore nos socialos communistes (de merde) qui ont frappé. Et oui, Jaures, que vas tu me dire, d’après toi où passe ce pognon ???

    Encore du gachis, allocs pour les SDF pour les chomeurs les rmistes les fonctionnaires qui ont l’impression de servir à quelque chose mais qui pour la plupart nous servent à rien !! 

    Mon petit doigt me dit qu’en france la seule industrie qui affiche 10 à 30% de croissance par an est l’entreprise du social !

    plus de pauvres; plus de restaus du coeur, plus de SDF, plus de chomeurs, etc… grace à vous les communistes et socialos en tout genre !

    Bravo pour la gestion de la maison france, si mon budget était gérer comme ça, je mangerai à la soupe populaire et ma famille aussi,

    Quel pays de frapadingues

     

    2 janvier 2007 à 20 h 23 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaures.

    Vous aviez choisi les dates de départ pour injustement vous accomodez bien entendu!
    D’abord jospin a été nommé premier ministre le 2 juin 1997, et comment voulez-vous qu’il soit responsable des chiffres de 1997 alors qu’il entre en fonction et n’a pas encore eu le temps de mettre en place ses mesures et que celles-ci ait le temps d’agir?
    Idem pour pour les derniers mois de 2002 à l’inverse.
    Donc soyez honnête, cela a été de 22.1% PAS 30% et c’est en ligne avec les autres pays. L’effet des 35 heures  sur le chomage, c’était de la poudre aux yeux pour naïfs.
    Sur l’autre point je vous donne raison: la UMP, presque tout aussi socialiste que l’ump, certainement pas libérale, a fait des résultats relativement identiques en comparaison internationale.

    Maintenant pour l’Irlande
    " J’aimerai par ailleurs que vous cessiez de prendre l’Irlande en exemple"
    Je vous comprend bien que vous n’aimiez pas cela. C’est un bel exemple de pays adoptant des mesures libérales et démontrant des résultats spectaculaires. C’est sûr que vous voulez pas qu’on en parle. C’est sûr que cela vous dérange. C’est sûr que c’est inconfortable pour votre idéologie.
    Et bien, malheur pour vous, je vais continuer d’en parler. Fermez vous les yeux.

    Rappelons encore une fois les faits:
    chomage: 1997 égale à la France; 2005: la moitié de la France, le plus bas de l’union européenne!
    dette nationale: 1997 65% du produit national brutte; 2005 27% du produit nantional brut!
    croissance économique 2005: double de l’Europe!

    Comparez avec la France . Comparez. Comparez!

    "elle bénéficie depuis plus de 20 ans de subsides de l’Europe"
    Bon, vous avez raison, il est important de voir si ce miracle économique pourrait être dû à des facteurs coincidentielle étrangers au libéralisme (comme par exemple ce fut le cas avec Jospin et le chomage qui diminuait partout au monde durant la même période)
    Certains économistes vont même jusqu’à avancer qu’ils ont été un frein à son développement (penser par exemple à l’effet des subsides aux agriculteurs en France!). De toutes manières, cela représente 391 par habitant alors que le revenu national ajusté par habitant est 34,720. Pas de quoi fouetter un chat!
    Mais PLUS IMPORANTi:
    entre 1980 et 1996 cette aide représentait typiquement 4 à 5% du PNB
    depuis la libéralisation de l’économie cette aide ne représente plus que moins de 2% !
    Donc expliquer moi mon cher camarade comment se fait-il que pendant 15 ans une aide que vous disez si déterminante n’a eu AUCUN effet économique majeur (le chomage en 1997 était identique à celui de la France, c’est tout dire…) et que soudainement depuis la libéralisation de l’économie,  soudainement cette aide aurait une vertu miraculeuse. Expliquez camarade. Expliquez.
    http://www.finfacts.ie/comment/irelandeunetreceiptsbenefits.htm

    Pour vous évitez de perdre votre temps, il existe déjà des études de régression linéaire pour déterminer les facteurs principaux. Un apperçu se trouve sur ce site belge:
    http://www.workforall.org/html/faq_fr.html

    Maintenant vous pouvez réouvrir les yeux.


    2 janvier 2007 à 14 h 06 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: Ce que vous dîtes est absurde. Il n’y a pas 1, 5 millions de fonctionnaires en plus depuis la décentralisation mais 1,5 millions de territoriaux en tout. La plupart des postes existaient déjà dans les collectivités locales. Par ailleurs, les villes, départements ou régions sont bien moins endettées que l’Etat et surtout, consacrent leur endettement à l’investissement.
    De lus, je vous rappelle que sous Jospin, la part de l’endettement dans le PIB a diminué.
    Par ailleurs, si tout le monde veut que le nombre de fonctionnaire baisse, personne ne souhaite la fermeture de son commissariat, de son école, son bureau de poste, la caserne qui fait vivre sa commune, etc…
    Enfin, sur la prétendue main-mis des marxistes sur la formation des économistes, je me demande d’où sortent tous ces commentateurs libéraux omniprésents sur les ondes ou les journeaux (Elie Cohen, E. Israelevitch,E.Le Boucher,…).

    2 janvier 2007 à 11 h 05 min
  • Marc Répondre

    Bonjour et bonne année à tous.

              Lestoret se trompe quand il dit qu’il y a moins de gabegie au niveau local, un simple exemple : on a crée l’intercomunalité, mais a t-on pris des fonctionnaires dans chaque commune, pour les faire fonctionner ? Certainement pas, on a embauchés des milliers de nouveaux fonctionnaires ! Il en va de même pour la Régionalisation, a t-on décentralisés des fonctionnaires de Paris ? Certainement pas, celà s’est traduit par 1 500 000 fonctionnaires de plus à la charge du pays, c’est à dire des contribuables ! Alourdissant à chaque fois un peu plus la dette ! Comme disait Clémenceau, en France on plante un nouvel impôt … il pousse des fonctionnaires ! Cà c’est la France ! C’est le mal Français ! C’est la gangrène qui ronge notre pays et qui va finir par le faire mourir, car si c’est l’autre conne qui est élue, la France ne s’en relèvera pas de sitôt ! Celà va être de nouveau la distribution des prix, avec pour résultat avant 5 ans, une dette à 100% du PIB ! Sans compter les délocalisations par centaines ! Bref, le dépôt de bilan de la France ! Ce ne sera pas 1 million de pauvres, mais probablement une dizaine ! On prend le pari Jaurès ? Autre petit exemple de la gabegie Française, l’agriculture : il y a 25 ans, c’était en France, 1 200 000 entreprises agricoles, c’était aussi, 22 000 fonctionnaires . Aujourd’hui, c’est moins de 550 000 entreprises, mais 36 000 fonctionnaires ! Une entreprise privée, aurait baissé ses éffectifs, pas l’administration ! Les exemples sont multiples de la mauvaise gestion de l’état ! Aujourd’hui, l’état, fonction publique d’état , des collectivités territoriales, des hôpitaux, des entreprises publiques, des retraités de l’état,etc…C’est plus de 11 millions de personnes, et tout celà à la charge des contribuables, Cette année les Français ont travaillés jusqu’au 16 Juillet pour l’état ! Le record du monde toutes catégories ! Le champion d’Europe,( dans l’autre sens) c’est la Slovaquie, seulement jusqu’au 20 Mai, soit 56 jours de revenus en plus pour les Slovaques ! Mais eux ont abandonné le socialisme, ils en avaient gôuté les charmes suffisamment longtemps, pour en être dégoutés à jamais ! Nous on en redemande ! Quels cons ! La France, c’est 3 fois plus de fonctionnaires que l’Espagne et l’Italie, c’est 2 fois plus que l’Allemagne, qui elle en réduit encore le nombre, quelle entreprise privée pourrait survivre avec plus d’un tiers de son personnel improductif ? Aucune ! Quelle entreprise pourrait survivre avec plus de 46% de son budjet en salaires de personnels, aucune ! Alors que celà plaise ou non, il faudra bien trancher dans le vif, il faudra réduire de moitié le nombre de fonctionnaires, mais qui en aura le courage ? N’est pas Margareth Tatcher qui veut, elle au moins avait des couilles ! Elle a mis les syndicats à genoux, et elle a redressé son pays ! Qui quoi qu’en dise Jaurès, est aujourd’hui devant nous dans tous les domaines, surtout en revenus par habitant, supérieur au nôtre mon cher Jaurès ! Ce cher Jaurès, si j’en juge par ses écrits, incarne la réalité de notre pays, son manque de connaissances de l’économie, est le résultat de l’enseignement dans les écoles et les lycées Français, complètement Marxisés,

     

    1 janvier 2007 à 17 h 33 min
  • Jaures Répondre

    A grandpas: Je ne sais où vous avez été élu fcpe, mais moi, dans le collège de mes enfants, je participe au conseil d’administration, aux conseils de classes, aux conseils de discipline, etc…Si vous trouvez ces occupation inutiles ou indignes de vous, c’est dommage car elles participent réellement à l’organisation et la compréhension de la vie scolaire. je ne coure pas plusieurs lièvres à la fois mais un seul, celui de participer utilement à la vie collective. Sans illusions, certes, mais avec détermination parceque le pire, cher grandpas, n’est-ce pas de ne rien faire ?

    1 janvier 2007 à 16 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Tout d’abord, cher Jacques, il faut préciser vos statistiques. Fin 1996, le taux de chômage était de 11,97%, Jospin arrive aux affaires en Avril 1997 et à la fin de cette année, le chômage commence sa décrue. Fin 2001, il est à 8,6% (cela fait bien -30%). Il remonte ensuite, puis avec la droite, s’envole à nouveau. Que le chômage ait également baissé dans d’autres pays, je ne le nie pas. Mais les socialistes ont dans le même temps baissé la durée du travail et apporté de nouveaux acquis sociaux (CMU). Ce qui montre que ceux ci ne sont pour rien dans le chômage ou l’inflation.
    J’aimerai par ailleurs que vous cessiez de prendre l’Irlande en exemple lors que, comme je rappelle à chaque fois, elle bénéficie depuis plus de 20 ans de subsides de l’Europe dont la France. Si, par habitant, la France disposait des mêmes sommes (ce qui correspondrait à environ 7 milliards d’euros) elle pourrait multiplier par 10 ses budgets de la recherche et de l’enseignement supérieur. L’Irlande préfère pratiquer le dumping fiscal, ce qui me paraît un calcul risqué et immoral. Mais puisque l’Irlande va si bien, que ne rembourse t-elle  les sommes dont elle bénéficie encore.
    Par ailleurs, je vous informe que l’impôt négatif (PPE en France) fut mis en place par Jospin et qu’il s’agit pour moi d’une bonne mesure de redistribution. Si vous l’approuvez, tant mieux.
    A Fred Bastiat: Ce n’est pas par rapport à Renaud que les salaires des patrons me choquent, mais par rapport au smicard. Je ne critique pas les statistiques en tant que tel mais montre qu’elles peuvent aisément être manipulées: comment peut-on prétendre baisser le chômage sans créer d’emplois ? Les méthodes que je vous ai décrite sont vécues chaque jour par les gens que je cotoie. Les gens ne sont d’ailleurs pas dupes: la majorité reste sceptique sur la baisse du chômage et surtout très inquiète.
    Etant moi-même membre éminent des classe moyennes, je ne suis pas choqué par le niveau de mon imposition mais par l’usage qui est fait de ma contribution.

    1 janvier 2007 à 15 h 00 min
  • jacques Répondre

    Deux mondes à part; France et Chine

    Pendant les fêtes j’ai rencontré un manufacturier québécois qui vient d’ouvrir une unité de prodution en Chine.

    Voici le contexte:
    – l’entreprise oeuvre dans le textile
    – le salaire d’une coutuièr/e québécoise (avantage sociaux compris) = $14.00 / heure
    – le salaire d’une couturièr/e chinoise (avantage sociaux compris), logés et nourris = 0.82 $/ heure
    – l’expansion de l’entreprise va requérir à terme 300 nouveaux employés

    Bon, je m’attends aux commentaires de certains d’entre-vous:
    Landeux: comment est-il possible pour nos pays de compétitionez? Vous voyez bien qu’il nous faux le protectionisme!
    Jaurès: quelle horrible exploitation des pauvres travailleurs chinois!

    Mais nos valeureux commentateurs auront tout faux. Lisez la suite.

    D’abord il faut connaître la raison pour laquelle l’entreprise a choisi la Chine. Et c’est là que la surprise commence! Au déparat, l’entreprise n’avait AUCUNE intention de s’installer en Chine. Le patron peut porter au voyage, encore moins intéresser à une culture étrangère, était le dernier qui y aurait d’emblée penser. Ouvrir en Chine aurait voulu dire long, couteux et épuisants voyage d’avion, difficulté de bien contrôler la qualité, long délais de livraison, etc.

    Mais la compagnie n’a eu aucun choix: elle ne pouvait PAS faire son expansion au Québec, tout simplement parce qu’Il n’y avait PAS ASSEZ DE MAIN-D’OEUVRE. Quelques couturière, cela aurait été, mais 300, cela aurait été impossible à trouver!

    Donc le facteur coût de main d’oeuvre n’était pas la raison! Simplement la DISPONIBILITE de la main d’oeuvre.

    Maintenant répondont préemptoirement à Jaurès.

    D’abord dans cet ex-pays communiste il faut savoir qu’il suffit de la demande d’un seul employé pour rendre obligatoire un syndicat dans une entreprise. (Ce qui fait que la Chine est un des rares pays où Wal-Mart à un syndicat…!). Et notre québécois a dû à faire face à son premier "conflit" de travail, très vite.

    Les travailleurs sont des migrants venus des campagnes et travaillant aux extrémités de Shanghai. Ils sont logés et nourris et travaillent 6 jours par semaines x 8 heures. Au départ, l’employeur voulait 5 x 8, mais ce n’est pas la coutune en Chine, et il a dû s’adapter aux coutumes locales et offrir 6 x 8. Le problème était que notre employeur était trop généreux: avec un salaire d’environ 40% supérieur au marché, les employés ont voulu travailler plus. Il a dû faire face à un ultimatum, offrir plus de travail, 6 jours x 9 heures ou …. ! Le problème est que ceci aurait été à l’encontre du code de travail chinois et que mon ami manufacturier est plutôt du style hyper-scrupuleux. C’est au prix d’une longue et compliquée démarche que l’employeur a pu obtenir une dispense spéciale pour permettre d’offrir de plus longues heures de travail et rétablir la paix sociale.

    L’autre problème qu’il va avoir à faire face est la mobilité de la main d’oeuvre: il est rare qu’un employé travail au même endroit plus de 3 ou 5 ans. Logé et nourris en ville lorsqu’il travail, avec sa maison principale bati avec sa famille et ses amis sur un terrain bien souvent donné par la communauté locale à la campagne, l’argent reçu va directement en épargne. Au bout de 3 ans cela fait (dans les standards locaux) un joli magot, suffisant…. pour se lancer en affaires et devenir patron! Le taux d’épargne est tel que les autorités ont dû reglementer le crédit et pour ralentir l’économie empecher les banques nageant dans les liquidités de prêter à moins de 4% (les taux auraient été d’environ 1% sinon).

    Mais pourquoi notre manufacturier n’a-t-il pas considérer la France où nous dit-on il y a du chômage dans les banlieues, où il n’existe aucune barrière de langue ou de culture, où les distances sont courtes et les délai de livraision au Canada non problématique? En fait, la France n’a pas été considérée par notre manufacturier, pas même une seconde, même si, ne l’oublions pas, le facteur coût n’était pas le facteur important.

    Je me suis amusé à essayer de comprendre pourquoi la France a été exclue d’emblée en analysant les besoins de l’entreprise et l’offre française:
    1) l’entreprise aurait-elle trouvée dans les banlieues 300 couturiers ou couturières vraiment intéressés à travailler?
    2) l’entreprise aurait-elle pu renvoyer dans les premiers mois ou années les employés insuffisamment doués afin de maintenir le haut niveau de qualité requis par l’entreprise?
    3) l’entreprise aurait-elle eu un environment social sain et sécuritaire pour ses employés et son matériel?
    4) l’entreprise aurait-elle eu pu compter sur des médiations ou tribunaux impartiaux pour régler les éventuels possibles conflits avec les employés?
    5) de façon générale l’entreprise se serait-elle sentie désirée et appréciée même si elle était étrangère?

    Je vous laisse le loisir de répondre à ces questions.

    Au même moment je vois le brou-ha-ha des enfants de Don Quichotte, et tous les politiciens qui jouent à celui qui sera le plus à genou devant les quelques manifestants du jour. Et je me demande vraiment si on a poser la vrai question qui importe aux sans-abris:
    "Si je vous offrais un emploi à $14 / heure quitteriez-vous votre condition de sans-abri pour aller vous lever tous les matins, aller travailler, vous appliquer à l’ouvrage et obéir à un patron?"

    En Chine, on répond un OUI fort à cette question et avec un sourire!

    En France, j’ose craindre de connaître la réponse surtout lorsqu’on y ajoute la particularité locale: "obéir à un patron … et payer des impôts pour loger gratuitement vos anciens confrères sans-abris"

    1 janvier 2007 à 14 h 28 min
  • Pointu Emmanuel Répondre

    Une idée simple …

    La liberté d’entreprendre est l’un des bastions de la démocratie. Lui redonner ses lettres de noblesse serait peut être une bonne chose.., pour que le gouvernement est la marge nécessaire afin de résorber une partie du déficit qui s’élève à 1300 milliards d’ euros , il lui faudra bien 3 années ..

    Comment ? en relançant l’apprentissage en 3 ans des métiers du bâtiment, ensuite les jeunes qui souhaiteraient créer leur propre entreprise, l’état s’engagerait à une baisse fiscale globale significative de 40 % sur le premier excercice. Ainsi l’on pourrait parler du coup de pouce à la création d’entreprise, condition sine qua non pour nos futurs emplois.

    Emmanuel Pointu, le 29 décembre 2006

    31 décembre 2006 à 19 h 29 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès. Ce serait bien que vous cessiez de mentir. La mesure du chômage n’a pas changé depuis 1995, il est possible que cette mesure soit fausse, mais l’écart lui est juste (principe de statistique élémentaire). Aussi les faits sont têtus le gouvernement de droite a mieux réussi que celui de gauche. Il a d’autant mieux réussi qu’il n’a pas pris en otage les jeunes en leur proposant un emploi de 5 ans (donc non pérènne), histoire de refiler le bébé à la prochaine législature. La décentralisation s’est traduite par la création de plus de 1,5 millions de postes de fonctionnaires territoriaux expliquant l’explosion de la fiscalité locale et le rackett des classes moyennes. Pour un salarié du privé votre méconnaissance du fonctionnement des entreprises ne vous honore pas. Les dirigeants des entreprises ne sont plus des patrons mais des salariés comme vous et moi, leur rémunération n’a rien de choquante comparé à celle des artistes (Renaud Séchan 3 millions d’euros par an, Gascio 12 000 euros par mois etc etc). Simplement comme tous ces braves gens sont de gauche, on ne trouve pas scandaleux chez les bien-pensants rouges-verts-rosés que le niveau de rémunération des bobos défie le bon sens. A titre de comparaison le PDG de Cacharel gagne 20 000 euros par mois, et s’emploie à redresser (contre les syndicats) une entreprise, qui, en cas de dépôt de bilan sera accusée de « détruire les emplois ». Je ne suis pas étonné que Léo Ferré vous intéresse, personnellement, je ne suis pas sensible aux révolutionnaires aux « grands cœurs », aussi ne soyez pas choqué que votre « engagement » aux restos du cœur ne me fasse ni chaud ni froid. Quant à socialiste, délégué syndical et membre de la FCPE (il faut le rappeler créé par la FEN et donc aux ordres de tonton rose et de tata communiste), je vous renvoie à mon post précédent et à son analyse de la néo aristocratie. Si vous êtes convaincu que c’est du boulot je vous renvoie à Smith et à son analyse du travail productif et improductif. La classe moyenne n’est pas victime du patronat mais du rackett fiscal socialiste (comparez les chiffres de la pression fiscale sous Giscard et aujourd’hui) et d’une politique de nivellement en augmentant moins ses rémunérations que celles des smicards. D’ailleurs son altesse le grand fromager François Hollande parle d’augmenter le SMIC à 1500 euros par an ce qui correspond à la rémunération d’un cadre A débutant de la fonction publique. J’ai très peur du méchant Loup « patron » mais je n’ai pas besoin de chaperons rouges dans votre genre.

    31 décembre 2006 à 14 h 12 min
  • marie Répondre

    pour Jacques et laurent,et…

    en attendant la fin de la treve des confiseurs et la reouverture des librairies dignes de ce nom,j’ai trouvé  comme introduction,un blog "http://www.optimum-blog.net/ ou j’ai trouvé des articles ,des exemples de raisonnement economique ,qui  me semblent aller vers  vos explications?

    bon je pense que vous connaissiez…

    marie

     

    31 décembre 2006 à 13 h 55 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaures

    Encore une fois vous étalez votre ignorance sur la place publique. Vous ignorez pratiquement tout du libéralisme et vous êtes donc en train de défaire ce que vous IMAGINEZ être le libéralisme puisque tout ce que vous en connaissez est l’image qu’en véhicule vos milieux socialistes (et doit-on le dire, ump aussi, tout aussi ignorant)

    "On peut évidemment baisser le chômage statistiquement en supprimant les allocations chômage et le smic: acculés, les gens seront alors amenés à accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire pour simplement subsister."

    1) Le libéralisme propose un impôt négatif qui supplémente le revenu des moins nantis. On est à mille lieux de vous épouvantailles de paille. Mais même sans ce revenu supplémentaire la situation des gens à bas revenus est meilleure que celles de vos pauvres des banlieues.
    2) Le libéralisme propose la flexibilité de TOUS les emplois. Ceux qui souffriront le plus ce sont les salariés de complaisance à 120,000 euros par an (emplois bidons gentiments donnés aux copains du parti)  qui pullulent dans votre function publique et qui se retrouveront obligé de produire utiliement.

    "L’expérience Jospin a montré qu’on peut … baisser le chômage de 30%"
    Menteur, ignorant ou de mauvaise foi! Probablement les trois. Pour votre instruction et rectifier les chiffres:
    1) C’était un phénomène mondial. On observe le même phénomène ailleurs sans aucune mesure "Jospin"
    2) voici les FAITS pas votre imaginaire ídéologique délirant
    règne Jospin: 1997-2002

    Chomage 1997, 2002, dimintuion en %

    France 11.5%, 8.9%, -22.6%
    Suisse 4.2%, 3.2%, -23.6%
    Canada 9.1%, 7.7%, -15.4%
    Irlande 9.9%, 4.0%, -59.6%

    source: ocde
    lien: http://www.oecd.org/dataoecd/53/16/36900072.pdf

    Le cas de l’Irlande est particulièrement frappant. Voilà un pays qui a spécifiquement effectuer un virage majeur vers le libéralisme. La réduction du chômage est tout-à-fait spectaculaire -59% plus du double de tous les autres pays pour la même période. Et le bas chomage se maintient encore aujourd’hui.

    En 2005 l’Irlande avait 4.3% de chômage, la France 9.5% (la MOITIE !!!!!!)
    OR, en 1996, l’Irlande avait le même chômage que la France: 11.7% et 11.6% respectivement.

    L’echec des 35 heures, ces mesures ridicule d’Aubry que même votre présidentiables socialiste ne veut plus défendre, ainsi que l’échec des politiques socialistes et ump à courte vue est frappant.

    Le succès du libéralisme l’est tout autant.

    Et pour enfoncer le dernier clou dans votre ignorance suffisante, puisque vous "imaginer" que les emplois créer par le libéralisme sont des emplois de misère vs les emplois "dignes" de Jospin, voici la statistique exacte qui fait voler en éclat la boule de verre dans lequel vous vous enfermé:

    Revenus relatifs de 2002 vs 1997 pour les personnes les plus défavorisées (éducation secondaire non terminée)
    En France: les salaires de ces personnes était en 2002  84% de celui de 1997
    En Irelande: le salaire de ces personnes était en 2002 87% de celui de 2002. Mieux!
    source http://www.oecd.org/dataoecd/34/30/34542436.xls
    table ss7.2

    31 décembre 2006 à 12 h 18 min
  • grandpas Répondre

    Jaures

    Votre idole jospin n’ a pas crée des emplois mais des leurres pour ( ns le temps e son mandat legislatif malgré une embellie mondiale,personn ‘ a écrit sur ce site que la misére n était pas ailleurs notamment  chez les vilains "Ricains" mais simplemnt que par le travail,il était possile de d’ éléver socialement ce qui n’ est plus le cas en France car votr usine à crétin ne fait pls sa mission d’ enseignement qui lui est demandée.

    Courir plusieurs liévres àla foi n’est pas un signe d’ intelligence mais d’ idiotie.

    Pour avoir était délégué deparentd’ éléve FCPE,je peux vous assurer qu’ à part la couleur du papier-cul,je n’ ai pas entendu ces personnes discuter de problémes importants et lorsque j’ ai eu le malheur de vouloir metre les pieds dans le plat,je me suis fait éjécté sans indemnité de licenciement.

    Faites une seule activité,sérieusement comme celle d écrire sur se site.

    Et votre" Madonne",où en est elle dans sn apprentissage des probklémes du Monde.

    grandpas

    31 décembre 2006 à 11 h 10 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: La "rigidité structurelle" comme cause du chômage est une des tartes à la crême idéologique libérale que l’on nous sert depuis des lustres, et notamment ces dernières années avec la droite au pouvoir. On peut évidemment baisser le chômage statistiquement en supprimant les allocations chômage et le smic: acculés, les gens seront alors amenés à accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire pour simplement subsister. On aura alors comme appréciable résultat le remplacement de chômeurs par des travailleurs pauvres et les derniers demandeurs d’emplois seront acculés à la délinquance ou à la mendicité. L’expérience Jospin a montré qu’on peut créer 1, 5 millions d’emplois et baisser le chômage de 30% tout en développant les avancées sociales. Les emplois jeunes, dans ce contexte n’ont jamais concerné plus de 350 000 personnes, la plupart trouvant un job avant la fin de leur contrat de 5 ans. Enfin, cher jacques, pourrez vous soutenir ici que dans les pays libéraux, U.S.A, Angleterre, n’existe ni misère,ni alcoolisme, suicides ou émeutes.

    A Fred Bastiat: Les chiffres ne sont pas truqués. Nous assistons effectivement à une baisse statistique du chômage. Notre gouvernement de droite, incapable de créer des emplois, moins de 200 000 en 4 ans et demi, utilise des recettes qui ont cours notamment en Angleterre en transvasant des flots de chômeurs d’une catégorie à l’autre. Par ailleurs, le temps d’indemnisation ayant baissé, de nombreux chômeurs sont passés d’indemnisés à RMistes, sortant ainsi des statistiques. Une véritable baisse du chômage, pour être crédible, doit être liée à des créations d’emploi, sinon c’est du vent.Par ailleurs, ce n’est pas le smic (1000 euros par mois pour vivre!) qui est en cause dans la situation des classes moyennes mais le refus du patronnat d’ouvrir des négociations sur les salaires (tout en s’octroyant des hausses de plus de 5%, stocks options non comprises, après plus de 10% en 2005!).
    Les artistes que vous fustigez ne sont pour rien dans le niveau de votre salaire et, après tout, rien ne vous oblige à acheter leurs disques. Il y a quelques années, quelqu’un demandait à Léo Ferré si il possédait des usines. "Oui, répondit-il en se frappant le front,mon usine est là, dans ma tête!". Franchement, est-ce que S.Dassaut peut en dire autant.
    Enfin, pour votre gouverne, je suis un salarié du privé travaillant dans une entreprises moyenne (un peu moins de 500 salariés), délégué syndical, socialiste et bénévole des restaus du coeur et de la fcpe. Ce n’est pas du boulot ça ?

    30 décembre 2006 à 13 h 56 min
  • sas Répondre

    bon texte bastiat……et bonne année , mais même déclamé ipso facto, je crains que de plus , ils de comprennent pas , c’est rédibitoire….

    et malheur à celui qui ne tire pas les conséquences de ses propres echecs.

    sas

    30 décembre 2006 à 12 h 50 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès Issu de la classe ouvrière, j’ai eu tout le loisir de comparer vos allégations démagogues aux faits. Non seulement, l’idéologie socialiste n’améliore pas la condition ouvrière (puisque le socialisme ne sait pas créer de richesse). Je note d’ailleurs avec amusement que votre pseudo choix de société ne comporte aucun modèle de production mais se contente de la prédation sur les richesses existantes. Répondons maintenant à vos fadaises : Le salaire des grands patrons ne me choque pas, ce qui me choque c’est la rémunération de tous les bobos artistes : Gascio, Ardisson, Renaud Séchan, Noah, Bedos and so on, qui tous sans exception ont fait fortune en chantant la misère. Toutes proportions gardées vous êtes de la même trempe, puisque vous vivez sans travailler réellement pétri de bonnes paroles mais sans activité productive aucune. En termes sociologiques les socialistes sont dans la lignée des aristocrates : une grande distance avec le travail, la sensiblerie et la charité pour tromper leur ennui, un snobisme et une arrogance sans bornes, la perversité et le nomadisme sexuel en guise de liberté, un fiscalisme débridé pour mieux asseoir leur privilèges. D’ailleurs la décentralisation c’est avant tout le retour du fief et de la tenure, une armée rose de roitelets incompétents. Sur le salaire des profs : je n’ai jamais dit qu’il fallait les augmenter (ils sont déjà assez surchargés d’impôts) mais c’est symptomatique, avec la politique démagogique de revalorisation du SMIC vous avez fini par avoir la peau de la classe moyenne enlevant à la société française toute notion de mérite. A noter que les chantres soixante-huitards de « l’égalité » se sont mis eux à l’abri. Sur la baisse du chômage : avec une conjoncture beaucoup moins favorable dans quelques mois le chômage sera inférieur à celui de la législature socialiste. Comme c’est bizzare, les syndicats disent maintenant que les chiffres sont truqués, en 1997 2001 ils ne l’étaient pas peut-être ? (Création de 500 000 emplois fictifs dit « jeunes »). Sur l’inflation : on accuse l’Euro d’avoir fait augmenter les prix alors que les 35 heures représentent un surcoût de 16% et l’augmentation populiste du SMIC un de 10%. Vous n’avez d’ailleurs pas répondu à mon objection trois fois plus de pouvoir d’achat en Allemagne qu’en France lors du passage à l’Euro. Autre question qui va dans le même sens, vous qui êtes un inconditionnel de la Suède combien de vos adhérents prolos peuvent s’offrir une Volvo ? « Nous les travailleurs » : gardez vos formules creuses pour vos meetings ou mieux mettez vous au boulot.

    29 décembre 2006 à 14 h 59 min
  • SAS Répondre

    a LAURENT qui fustige le comportement de retrait de Mr LEPEN en nos frontières……je vous opposerais que lorsqu’on a une hemoragie…….on ne disserte pas sur le syteme sanguin, on ne colloque pas sur les statuts de na "societée de collecte sanguine"…..ou l’interet des techniques de dépistage en cours……QUAND ON EST EN TRAIN DE MOURRIR…..on s’ active:

    et même si ce n’est pas le plus sain et le plus technique……on garotte…..on jugule…….on fait en sorte de garder le liquide précieux à la vie….

    et c’est ce que fera JM LEPEN si il vient aux affaires….

    sas……après on voit.

    29 décembre 2006 à 13 h 18 min
  • Gérard Pierre Répondre
       En matière d’économie, j’invite tout un chacun à la prudence dans les lectures préconisées ou recommandées avec un enthousiasme parfois excessif. Il est toujours aisé, pour un auteur brillant, de théoriser à posteriori en appuyant ses prétendues lois sur une observation statistique ou sur la vérification d’hypothèses préalables par des cas judicieusement choisis, en éliminant les « cas aberrants » . Il est également toujours tentant, pour un lecteur, de s’emparer d’une construction intellectuelle qui donne l’illusion d’apporter toutes les réponses à toutes les questions. La réalité vient toujours, à un moment ou à un autre, contredire les certitudes les plus indéracinables.
     
       Nous vivons en économie de marché. C’est un fait indiscutable et incontournable jusqu’à plus ample informé. Mon constat global est que, contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, l’économie n’est pas une science mais la résultante d’une organisation complexe. Lorsqu’on me l’a enseignée, dans les années soixante, j’ai cru que c’était une science. C’est ainsi que cela nous était présenté. J’ai toujours dans ma bibliothèque, comme témoins de la pensée d’une époque, mes Thémis où le nom de monsieur Barre figure en bonne place. Pour avoir tenté d’appliquer ensuite les principes enseignés, je me suis très vite rendu compte qu’un facteur essentiel et incontournable venait systématiquement perturber les plus beaux principes : LE FACTEUR HUMAIN.
     
       Premier exemple : Dans l’entreprise française de transformation le raisonnement qui prévaut encore majoritairement est celui du technicien et non celui du commercial. Tout se passe comme si le seul problème de l’entreprise était encore, comme dans les années d’après guerre, de produire et non de vendre. On y applique encore le raisonnement cher à nos instituteurs d’antan : Prix de vente = Prix de revient + bénéfice ! ……… et comme le prix de revient est culturellement vécu comme une fatalité, ………. On se plante ! et on rejette la faute sur « ceux qui cassent les prix ». Or le raisonnement devrait être plus prosaïquement : Prix de revient = Prix de marché – X% – bénéfice. Ce n’est malheureusement pas ce que j’ai pu observer en règle générale.
     
       Second exemple : Les vendeurs ayant compris, EN FRANCE, l’importance du technicien, leur méthode consiste à démarcher prioritairement ce technicien en lui « vendant » sa propre image. Ils flattent sa vanité, autrement dit sa tendance à vouloir démontrer ses connaissances auxquels les vendeurs opposent une feinte modestie. Une bonne table supplée largement la relégation des méthodes marketing. Ce faisant, le vendeur pose habilement ses verrous techniques qui limiteront ensuite les possibilités de recours à la concurrence de l’acheteur traitant la partie commerciale. Cela s’appelle pudiquement un choix technique. Si d’aventure l’acheteur entreprenait de passer outre, il aurait peu de chance d’être appuyé par sa direction ( surtout pas de conflit interne ) et le matériel de substitution qu’il imposerait à moindre prix se révèlerait rapidement moins performant, ……… puisque c’est le technicien frustré qui en ferait la démonstration. Cela aussi participe de la ……… paix sociale dans l’entreprise , et finit par générer des délocalisations.
     
       Troisième exemple : L’improvisation tient encore trop souvent lieu d’habitude. Le travail de préparation est trop souvent considéré comme cher et non rentable. Il doit donc être limité au strict minimum. Le résultat prévisible et toujours constaté se traduit par des lenteurs dans l’exécution des tâches, des redondances, des rattrapages, le tout vendu au client comme des cas de force majeure. Or une préparation méticuleuse, donc plus chère, génère des coûts d’exécution plus faibles et la somme des deux coûts est toujours inférieure à celle résultant du système D. Encore faudrait-il que tous les chefs d’entreprise en soient convaincus et cessent de penser que les réseaux d’appartenance ont pour raison unique de pallier les carences méthodologiques.
     
       Quatrième exemple : Le client n’est jamais intégré dans l’équipe projet de la conception d’un nouveau produit. Les concepteurs, dont L’ OBJECTIF EST DE VENDRE, ont donc compris qu’il fallait favoriser les coûts d’acquisition les plus bas et travailler les marges réelles sur les coûts de possession les plus élevés possibles. Changer les bougies de sa voiture relevait de la topo maintenance ; certain constructeur a trouvé trés habile de les enfuir dorénavant sous un monceau de pièces et d’ensembles à démonter préalablement de manière à augmenter la facture du CLIENT CAPTIF. Il en va de même dans les industries de l’électricité, de l’électronique, de l’informatique, and so on …
     
       Dans le monde COMPLEXE ( et non pas simplement compliqué ) qu’est le monde actuel, le FACTEUR HUMAIN mû par des intérêts égocentriques, tentera toujours de fausser en les détournant à son profit ou à son avantage les meilleures règles ou concepts imaginés par des esprits souvent généreux, mais éloignés de ce même monde qu’ils entendraient régir. Exit l’exemple du Crédit Lyonnais, pour n’en citer qu’un.
     
       HAPPY NEW YEAR FOR EVERYBODY.
    29 décembre 2006 à 12 h 17 min
  • Pastout Répondre

    Merci à tous les économistes du forum ,mais pour moi les choses sont plus simples. La question que je me pose est : Comment un entreprise en France peut arriver à fonctionner lorsque l’on s’acharne à la montrer du doigt comme étant de la pire espèce d’exploiteur, qu’elle voit ses charges augmenter, que l’Etat lui impose des contraintes insuportables, bref,  que tout est fait pour mettre un frein à son dévelopement.

    Il va tout de même faloir comprendre un jour que ce sont les entreprises qui créent des emplois et que dans la conjoncture actuelle il est irresponsable de ne pas leur donner les moyens de lutter.

     La majorité des emplois créé  en ce moment sont des emplois de service avec l’aide de l’Etat ou des collectivités avec quel argent ? des impôts directs et indirects à créér maturelement .

    C’est la mentalité des Français qu’il faut faire évoluer rapidement la tâche est loin d’ètre simple vu les années d’intoxication que nous trainons derrière nous.

    A tous Meilleurs voeux pour 2007

    Pastout

    29 décembre 2006 à 10 h 42 min
  • jacques Répondre

    Pour Philippe:
    "Je m’attendais à ce que vous dites. Et je me disais, pour que votre raisonnement tienne, il faut que la nation ait quelque chose en propre. En pensant au Canada, je me suis douté que ses formidables ressources naturelles devaient y être pour quelque chose."

    Moi aussi je m’attendais à votre réponse qui est plus ou moins: mais on n’a pas de pétrole en France !
    Mais ce n’est pas le pétrole qui est l’important dans le succès du Canada: c’est la flexibilité de la main-d’oeuvre (aucune entrave gouvernementale) et la fluidité des capitaux, qui font que QUELQUE SOIT la richesse du jour où le Canada a un avantage comparatif sur d’autres pays, le Canada va se "refaire" pour l’exploiter. Ainsi:
    Le prix du pétrole n’a pas toujours été élevé !  Et à ce que je sache lorsqu’il a atteint des planchers il y a quelques années (à des niveaux qu’on croyait presque impossible), le Canada n’a pas fait faillite! On a tout simplement à cette époque développer notre aéronautique et d’autre capacité manufacturielle et il y a alors eu retour de la main d’oeuvre québécoise et ontarienne qui avait été dans l’Ouest lors du précédent boom pétrolier

    De plus, si le pétrole ou les ressources naturelles était vraiment la cause principale du succès du Canada, alors l’Iran devrait rouler sur l’or et la Suisse devrait être un des pays les plus pauvres. Or c’est le contraire
    Produit national brut par habitant 2005 (purchasing power parity/international dollar)
    Iran $ 8,050
    Canada $ 32,200
    Suisse $ 37,080
    Je ne suis pas expert sur les avantages comparatifs de la France (personne ne l’est car cela change sans cesse et résulte de myriade de facteurs incalculables), mais on peut penser que l’énergie nucléaire, l’aéronautique, les produits de luxe et le tourisme sont probablement des avantage comparatifs par les temps qui courrent.

    "Vous semblez croire que le recyclage de la population active est automatique et naturel. Pensez aux régions du nord et de l’est de la France : les mines et les usines ont fermé, rien ne les a remplacées, la plupart des employés sont restés sur le carreau."
    Pourquoi en France ce recyclage n’est pas automatique alors qu’au Canada il l’est? C’est cela la question qu’il faut se poser.
    Raison NO 1: la rigidité des emplois en France dû à un code de travail désuet générateur de misère et de chomage. Sarkozy s’est opposé au CPE, Royal veut le rendre encore plus complexe et rigide, en fait seul LePen et l’aternative libérale offre ici de l’espoir de ce côté

    "Mais nous ne sommes pas dans un système libéral ; nous sommes dans un système capitalo-libéral ou, si vous préférez, dans un système libéral dans un contexte monétaire."
    Un système libéral DOIT avoir une liberté de mouvement
    1) de la main d’oeuvre ET
    2) des capitaux
    Vous n’aurez pas de mouvement de main d’oeuvre sans mouvement de capitaux, c’est évident.

    "Ce ne sont pas les meilleurs produits qui emportent toujours les marchés, mais souvent les moins chers"
    Le problème ici est votre définition de "meilleur". Dans bien des cas, un consommateur ou un industriel ne nécessaite pas un modèle incassable ou hyper-performant mais un produit satisfaisant et peu cher pour permettre que l’utilisation soit possible avec les resources qui sont limitées: dans ce cas le facteur prix devient le critère d’évalution principale qui fait si un choix est meilleur ou non qu’un autre

    "au nom du capitalo-libéralisme, on délocalise les entreprises"
    On délocalise pour produire au meilleur endroit possible. Ce n’est pas un problème en soi.

    "On vit sur des acquis qui, pour une raison artificielle, s’amenuisent de jour en jour."
    Vous avez raison: votre gouvernment empêche votre économie de s’ajuster et les tensions économiques s’amplifient: chomage massif, 40,000 voiture brulees par an, etc Les tensions vont continuer à s’amplifier jusqu’à ce que:
    1) on vote tout-de-suite pour des parties qui vont faire changer les choses: alternative libérale (libéralisme  intérieur et extérieur mais politique étrangère déficiente), front national (libéralisme intérieur, meilleur politique étrangère, mais protectionisme) et on laisse le marché s’auto-ajuster après avoir détruit les  digues artificielles des socialistes et de l’UMP imposé sur le travail qui empchent le rééquilibrable de se faire et conduit les classes moins aisées dans la misère.
    2) la classe moyenne et moyenne-haute est directement atteinte: trouble sociaux/émeutes/criminialité dans les "beaux quartiers" (comme au brésil)  avec prise de conscience "réelle" (pas simplement verbale) et  changement réels (pas simplement de beaux discours inutiles et non sincères)

    Pour Jaurès:
    "
    Ce qu’il faut, c’est, au delà des chiffres observer la vie des gens au quotidien."
    Oui, ET NE PAS S’ARRETEZ LA !
    Au lieu de constater la misère et faire de beaux discours aussi attendrissants qu’inutiles, il faut trouver les causes, et agir sur les causes. Pour cela il faut réflèchir, comparer, éviter de rester figer dans son idéologie, s’instruire.
    Tout ceux qui sans parti pris se sont intéressé sérieusement au problème particulier et inédit par son ampleur (pour un pays industrialisé) du chomage en France sont UNANIMES: que ce soit en Amérique, à l’OCDE, dans les études européennes, dans les université les plus réputés: c’est votre rigidité structurelle et avant tout celle de la main d’oeuvre qui est la principale cause.
    Les rares qui ne croient pas à cela sont français, socialistes , UMP. Ils ont eu tout le loisir de nous exposer leur théorie et d’appliquer leur remede: 35 heures des socialiste, mesurettes symboliques de l’ump, résultats: AUCUN, ah si… émeutes spectaculaires!

    Maintenant, il n’y a plus d’excuses, les faits sont là, les résultats de la recherche abondante dans ce domaine sont accablants. Faire l’autruche est criminel. C’est causer sciemment la misère sociale, la violence dans les familles, la fuite dans les drogues et l’alcool, les suicides, les avenirs détruits. Si c’est votre but, Jaurès, continuer… vous réussissez bien.

    29 décembre 2006 à 9 h 40 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Jacques,

    Je vous avais répondu et remercié pour votre réponse, mais il semble que mon message ne soit pas passé. Je disais que votre réponse ne me surprenait pas, que je me doutais que l’équilibre au Canada résultait de ses formidables ressources naturelles, ressources qui n’existent pas en France, d’où l’impossibilité d’envisager pour elle cette solution. Ainsi, nous produisons de moins en moins et importons de plus en plus. Les industries que nous perdons pour raisons de coûts ne sont pas remplacées par d’autres (exemple, dans le nord et l’est). 

    Quand vous dites que l’intérêt d’un pays peut être de laisser produire ailleurs certains produits pour se consacrer, lui, à d’autres productions, ce n’est pas idiot, mais vous oubliez que dans le libéralisme tel que vous le prônez,  la question ne se pose pas  au niveau national mais au niveau des entreprises, des patrons en fait, qui, toutes, ont intérêt  à être rentables, plus que rentables même, d’où la stagnation des salaires, les licenciements, les délocalisations. Ce ne sont pas quelques pans de l’industrie que nous abandonnons, mais tous progressivement. Ceci profite certes à quelques-uns mais fait une belle jambe à la plupart d’entre nous.

    Jacques et Laurent,

    Je suis personnellement partisan du libéralisme, c’est-à-dire d’un système économique de concurrence dans lequel le meilleur produit l’emporte. Mais nous ne sommes pas dans un système libéral ; nous sommes dans un système capitalo-libéral ou, si vous préférez, dans un système libéral dans un contexte monétaire. Ce ne sont pas les meilleurs produits qui emportent toujours les marchés, mais souvent les moins chers. Ce n’est pas parce qu’un produit est mieux produit ailleurs que les entreprises délocalisent, mais parce que la main d’œuvre est moins chère. Or, à ce jeu, les pays occidentaux sont perdants à terme puisque les salaires y sont plus élevés qu’ailleurs (sans d’ailleurs que le niveau de vie des employés soit élevé puisque les prix aussi sont plus élevés). Ainsi, au nom du capitalo-libéralisme, on délocalise les entreprises et on exporte notre savoir-faire qui est la principale source de notre richesse. On vit sur des acquis qui, pour une raison artificielle, s’amenuisent de jour en jour.

    Laurent,

    Sur votre conseil, j’ai lu la pétition des marchands de chandelles. En vérité, ce pamphlet est absurde ; il ne correspond en rien à la situation actuelle. Les marchands de chandelles ne cherchent pas à sauvegarder leur existence mais à accroître leurs ventes. Le soleil ne menace pas leur existence, puisqu’il brille et qu’ils existent. On ne peut donc comparer, par exemple, la lumière venant du soleil aux importations de textiles chinois. La production nationale ne s’ajoute pas aux éternelles importations chinoises ; c’est la nouvelle production chinoise qui tend, pour des raisons de coûts uniquement, à monopoliser la production de textiles et à détruire chez nous cette industrie avec perte et fracas. Nous avons eu récemment l’exemple d’Aubade dont les ateliers vont être réimplantés en Algérie ou quelque part par là-bas. Je suis sûr que la pétition des marchands de chandelles ferait forte impression aux ouvriers et ouvrières français sacrifiés sur l’autel de Largent ; je suis moins sûr en revanche qu’ils retrouveront tous un boulot. 

    29 décembre 2006 à 0 h 54 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Alons mon Jacques, ne jouons pas au vieux sage. Vous savez pertinemment  que pour chaque ouvrage que vous me citerez, je vous en opposerai deux qui démontreront le contraire avec le même aplomb. Convenez donc avec moi que l’économie est une science inexacte dont les mêmes causes provoquent des effets différents selon les contextes. Le choix de telle ou telle idéologie, libérale, socialiste ou autre est celui d’un type de société. Vous semblez à l’aise au sein d’une société libérale, avec ses avantages et inconvénients, vous choisissez les équations qui vous confortent. N’en soyez pas dupe. Mon seul but ici est de montrer la vacuité des démonstrations péremptoires des éditorialistes "économistes" qui chaque semaine avancent des idées reçues théoriques sans cesse contredites par des faits. Ce qu’il faut, c’est, au delà des chiffres observer la vie des gens au quotidien. Que cache la baisse de chômage en France. Que dissimulent les statistiques flatteuses en Angleterre par exemple. Etc …
    La vie des gens, mon cher Jacques, chez eux, dans leur entreprise, dans leurs associations, … C’est cela qui est important.

    28 décembre 2006 à 16 h 57 min
  • marie Répondre

     merci aussi Iaurent ,pour les explications ..j’avance ,j’avance. et je file sur bastiat . org,.que j’avais repéré mais pas encore exploité.

    marie

     

    28 décembre 2006 à 14 h 53 min
  • marie Répondre

    merci ,Jacques,

     pour m’avoir repondu  en premier lieu,puis,pour la reference du livre, de G. Mankiw .

    ,je vais m’y pencher de tres prés, et si l’occasion se presente lors des semaines à venir , autour d’un sujet d’economie, ,je vous communiquerais mes impressions sur la pratique de ‘ces principes’"

    marie

    28 décembre 2006 à 13 h 25 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Jacques,

    Merci pour l’explication. Je m’attendais à ce que vous dites. Et je me disais, pour que votre raisonnement tienne, il faut que la nation ait quelque chose en propre. En pensant au Canada, je me suis douté que ses formidables ressources naturelles devaient y être pour quelque chose. C’est bien là le problème. La France, de ce côté, ne dispose pas du même patrimoine. Vous savez le "On n’a pas de pétrole, mais on a des idées." Le système pourrait fonctionner si au lieu de ressources naturelles, on développait l’industrie. Mais on la saborde. Dans ces conditions, je ne vois pas bien comment on peut établir un équilibre ou un déséquilibre en notre faveur si ne produit presque plus rien et qu’on achète presque tout. Vous semblez croire que le recyclage de la population active est automatique et naturel. Pensez aux régions du nord et de l’est de la France : les mines et les usines ont fermé, rien ne les a remplacées, la plupart des employés sont restés sur le carreau.

    28 décembre 2006 à 11 h 55 min
  • laurent Répondre

    Jacques,

    Merci pour ces exposes tres instructifs. La loi de l’avantage comparatif est en effet fondamentale.

    On peut la ramener a un exemple simple, si ca peut aider Marie a mieux saisir le concept : pensez a un medecin qui dispose d’une secretaire (ou d’une epouse…) pour taper ses courriers et se charger de taches administratives diverses. Imaginez maintenant que ce medecin soit plus habile au clavier que sa secretaire, qu’il soit plus efficace qu’elle pour l’administration. Eh bien meme dans ce cas, le medecin aura interet a garder sa secretaire. Le temps qu’il libere ainsi pour effecter un travail a plus forte "valeur ajoutee" (ou pour augmenter son temps de loisir, si tel est son choix) fait plus que compenser le "manque a gagner" d’efficacite sur les taches administratives. Et l’exemple est generalisable a la mondialisation des echanges. Tout raisonnement macro-economique doit pouvoir se ramener a de la micro-economie. Il n’y a pas de distinction fondamentale entre les deux (contrairement a ce qui est enseigne en France, pays d’inculture economique).

    PS1 : sur l’absurdite du protectionnisme, je vous conseille le pamphlet de Frederic Bastiat (c. 1850) "La Petition des Marchands de Chandelles" que vous trouverez aisement sur le web (bastiat.org)

    PS 2 : dommage que Le Pen ne comprenne pas ce raisonnement et qu’il continue de fustiger la mondialisation "apatride" ou "capitaliste". Immigration restreinte est tout a fait compatible avec liberte des echanges internationaux. Il suffit d’echanger a distance. Sans son protectionnisme economique, il aurait pu etre un vrai recours pour la France.

    28 décembre 2006 à 11 h 09 min
  • jacques Répondre

    Pour Philippe

    Le Canada applique  le libéralisme au niveau du commerce extérieur. Ce qui veut dire que le Canada laisse le marché décidé quel sont les produits qui sont le plus intelligement produit au Canada que d’autre. Les résulats sont visibles mais la méthode et les décisions qui ont aboutis à ces décisions de le sont pas car elles sont l’amalgame de milliers de décisions la plupart privées de la part des multiples agent économiques: entreprises et particuliers. Le gouvernement ne décide pas, il laisse le marché agir et cela marche terrilblement bien, mais de grâce n’imitez pas ce qui marche, faites comme Villepin: "conservons notre modèle français"

    Bien qu’il est serait arrogant de penser pouvoir analyser toutes les décisions prises, on peut néanmoins voir les plus grandes trames de fond, les plus grandes décisions au Canada.

    Ainsi il y a quelques années, la production automobile et aéronautique allait bon train au Canada. Puis lorsque le prix du pétrole a augmenté considérablement, alors évidemment la production pétrolière devenait avantageuse au Canada. Il en est resulté un investissement majeur dans ce secteur ce qui a entraine une demande accrue de dollars canadiens et de main d’oeuvre locale. Le dollars canadien et les salaires ont augmenté. Du coup, les avions canadiens devenait trop cher à produire face à d’autres concurrents comme les brésiliens. Les mises à pieds s’en suivaient inéluctablement, ce qui augmentait la main d’oeuvre disponible qui devenait du coup disponible pour l’industrie pétrolière entrainant un rééquilibrage automatique. C’est un ajustment macro-économique formidable pour que nous puissions produire plus de ce pour lequel nous avions un avantage comparatif (nouveau dû au prix du pétrole). C’était le principe de l’avantage comparatif et la mondialisation en action avec comme résultats: canadiens plus riches et au travail, brésiliens plus riches et au travail, offre pétrolière plus abondande pour le reste du monde. Tous gagnant et heureux.

    Maintenant imaginez que Sarkozy ou Royal ait été au pouvoir au Canada! Quel désastre cela aurait été! Ils auraient crié au meurtre devant les "délocalisations" dû au dollars canadien "trop élevé, qui détruit notre économie". Ils auraient ralentis ou carrément interdits les licenciements dans les industries profitables ("les patrons qui licencient au moment même qu’ils engrangent des profits!")  (mais moins avantageuses) réduisant du coup la main d’œuvre disponible pour la nouvelle économie pétrolière. Cela aurait entrainé des déséquilibres artificiels importants entrainant des salaires mirobolants dans le pétrole (avec un ralentissement de la production et une moins grande productivité) et de l’inflation dans l’ouest pétrolier: on se serait insurgé devant un "Canada des riches" et un "Canada des pauvres" on aurait hurlé "aux injustices, à l’écart grandissant entre riches et pauvre", Ségolène aurait dénoncé la violence familiale causée par la "précarité", on aurait accusé "la mondialisation immorale" et clamé "que l’Etat intervient et prenne ses responsabilités puisque les patrons ne prennent pas les leurs". De pauvres bernés comme Jaurès aurait tout naívement gobé, etc… bref vous connaissez la chanson. C’est ce que vous vivez en France depuis 15 ans.

    27 décembre 2006 à 20 h 21 min
  • jacques Répondre

    Pour Marie

    La plupart des textbooks ont sensiblement le même contenu, avec certains plus "mathématiques" que d’autres.
    Parmi les plus récents l’auteur Gregory Mankiw est un bon choix et exprime le tout en terme compréhensible et très accessibles à tous.
    Le plus important est
    1) comprendre la loi de l’avantage comparatif: véritable merveille non immédiatement évidente. Elle explique qu’un pays très riche peut avoir un intérêt économique à faire produire certains produits par un pays peu productif (et vice versa) MEME si le pays riche produit TOUS SES PRODUITS de façon plus efficace (utilise moins de resource pour arriver au même résultat) que l”autre pays. Ce principe est la véritable pierre angulaire de la mondialisation et si vous le comprenez vous serez parmi moins de 1% de la population.
    2) s’habituer à appliquer les principes de micro-économie dans toutes les situations de la vie personnelle: votre emploi ou profession, vos achats, votre éducation, l’achat d’un logement, vos placements même en amour. Vous serez surpris des résultats. 95% des étudiants en économie, "apprenent" par coeur les principes et les ressortent à l’examen pour passer sans difficulté mais sans jamais reflechir vraiment sur ce que ces principes impliquent dans la vie courante. Les 5% qui réfléchissent à cela, et appliquent les principes dans leur vie jouisse d’un avantage considérable. Si tous les français les appliquaient, la France ferait un bon en avant énorme.
    3) ne pas se laisser berner par la simplicité des principes: ils sont parfois d’une telle simplicité déconcertante  qu’on a envie de les ignorer mais ils sont extraordinairement puissants et universels. Le plus difficile est de prendre l’habitude de voir de quelle manière on peut les appliquer dans une situation concrète particulière.

    Bonne lecture et bons  résultats.

    27 décembre 2006 à 17 h 25 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Jacques,
    Il est vrai qu’il reste toujours la ressource de produire pour l’exportation… encore faut-il que l’on produise, que l’on ait toujours une industrie. Or en France, puisque c’est la France qui m’interresse, on sacrifie tout petit à petit. On ne produit pas pour l’exportation, on délocalise les entreprises (on importe donc des produits que l’on produisait). On exporte certes des produits lourds, mais cette industrie peut-elle concerner toute la population active ? Et le jour où nous ne serons même plus concurrentiels sur ces produits-là, jour qui arrivera fatalement tôt ou tard, que nous restera-t-il sinon les yeux pour pleurer ?
    Du reste, je serais curieux que vous m’expliquiez la situation du Canada.

    27 décembre 2006 à 12 h 22 min
  • marie Répondre

    pour jacques,

    avez  vous un titre precis parmi ceux existant  ,à conseiller, ayant pour sujet la micro- economie nord americaine? merci beaucoup.

    marie

    26 décembre 2006 à 23 h 59 min
  • grandpas Répondre

    Jaures

    Je parlais de 1981,l’ année où l’ idole des roses est arrivée au pouvoir.

    Ne faites pas d’ humour,il est de mauvaise qualité .

    Vos avez tort cher Jaures,il afallut 35 heues aux nervis de la Tchéka pour détruire l’ Ukraine

    26 décembre 2006 à 20 h 00 min
  • jacques Répondre

    Pour Landeux
    "Car, évidemment, moins on consomme de produits nationaux, moins on produit ; moins on produit, plus il y a de chômage"
    … moins on consommes de proudits nationaux,  moins on produit pour la consommations *intérieure* et plus on produit pour la consommation *étrangère* (en contrepartie pour des produits étrangers pour la consommation intérieure) , aucun effet sur le chomage.
    Voyez l’exemple du Canada, beaucoup plus proche de la Chine que la France. énorme consommateur de produits chinois et avec un des taux de chomage les plus bas de son histoire…

    26 décembre 2006 à 15 h 50 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès

    Si vous aviez lu un ouvrage de micro-économie nord-américian comme je vous l’avais suggéré il y a plusieurs mois, mon commentaire n’aurait pas été pour vous du "jargon", vous auriez pu le comprendre, et vous auriez compris l’erreur de votre pensée.
    Malheureusement pris par une idéologie de parti vous vous mettez des oeillières et refusez de lire, d’apprendre et de vous instruire en parti par paresse et en parti parce que cela risquerait ne mettre en péril l’idéologie dans laquelle vous vous êtes investi. C’est le même processus de pensée que dans les religions et les sectes ou celui de Guy Millìere lors de son exposé ad nauseam de néo-conservatisme.

    Je vous suggère mon approche: lier ET REFLECHIR. Ne pas adhérer à aucun parti, ne vous étiquettez pas sous des concepts vide de sens telle que "droite" ou "gauche", évaluez chaque proposition selon ses mérites économiques *scientifiques*. Dès lors vous vous retrouverez par moment en accord avec au moins une  proposition de presque tous les partis. C’est beaucoup plus satisfaisant intellectuellement et humainement. Comme boni additionel, réfléchir correctement dans la sphère économique apporte la prospérité matérielle personnelle lorsqu’on applique ces principes dans notre vie sans qu’il soit nécessaire de la voler directement (brigandisme), de la voler indirectement (salaires inconsidérés ou monopoles d’entrepresise voter ou octroyés par les copains du parti au pouvoir). Mais encore une fois, cela et du chinois à vos yeux et le sera toujours jusqu’au moment où vous aurez pris la décision de vous instruire.

    26 décembre 2006 à 15 h 36 min
  • Jaures Répondre

    A XYZZY: Je ne partage pas votre avis. Je panse que les 35h ne sont pas la cause directe des millions de morts de faim en Ukraine sous Staline.
    A grandpas: Si votre salaire n’a pas évolué depuis 1945, il est grand temps pour vous de faire appel à votre syndicat avant de mourir de faim.

    26 décembre 2006 à 10 h 37 min
  • xyzzy Répondre

    Jaurès: "Nous, les travailleurs, avons donc raison de les défendre et de rejeter les faux arguments théoriques qui ne sont que prétextes pour sauvegarder des privilèges."

    Tout comme nous, les travailleurs, avons donc raison de les défendre et de rejeter les faux arguments théoriques qui ne sont que prétextes pour abolir nos acquis. Les privilèges des uns étant les acquis des autres. C’est juste une question de lutte des classes, nous sommes bien d’accord? Tu m’en vois ravi, camarade.

    Au fait, cher camarade de lutte, les vrais arguments, pas faux, et pratiques, pas théoriques, qu’est-ce qu’on en fait? Comme, par exemple, les millions de morts de faim en Ukraine, sous la bienveillante houlette de notre bien-aimé petit père des peuples, j’ai nommé le rayonnant Iosip Djougachvili, alias Staline en humanitarien-dimanche? Tu as raison, camarade, parlons plutôt des faux arguments, c’est tellement, tellement plus pratique.

    25 décembre 2006 à 15 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Dans quel pays vivez vous,car je ne me rappelle pas avoir été augmenté dans la période que vous indiquez, et pourtant je n’ ai aps quitté ce pays depuis ma naissance.

    Il me semble même que sous les gournements socialistes les syndicats avalent avec plaisir toutes les couleuvres que ces démagogues leurs proposent.

    Petit rappel avant 1981,il me semble que les salaires étaient indéxeés sur l’ inflation grâce aux socialistes arrivés au pouvoir (merci Chirac),supprimés,certains français en pleurent encore!

    Pour vos cours d’ économie changez de prof!

    25 décembre 2006 à 13 h 57 min
  • Gérard Pierre Répondre

    à J.B.M.:    S’il suffisait de railler pour faire une démonstration irréfutable, nos maîtres à penser auraient nom Bedos, Ruquier, Polac, voire J.B.M. ou autres " ironistes " présentés comme talentueux dans ce domaine. Pouvez-vous m’expliquer, puisque vous paraissez savoir:

    1 ) –  Quel est le lien mécanique entre le plein emploi et une inflation tendant vers zéro ? ( ce que ne corrobore pas la situation actuelle )

    2 ) – Lorsque l’inflation devient nulle, la déflation se profile dans son sillage. En connaissez-vous tous les effets ? ( report de l’acte d’achat pour anticiper sur une nouvelle baisse à venir, donc ralentissement de la machine économique, donc nouvel accroissement du chômage en perspective, … )

    3 ) – Les entreprises que j’ai bien connues à l’époque que je décris sont passées en moyenne de deux cent à moins de cinquante personnes ( une loi sur les comités d’entreprise incitant d’ailleurs fortement à passer sous cette barre ). Lorsque les patrons de ces entreprises venaient me voir, et ce chaque jour de la semaine, c’était pour m’expliquer bilan à l’appui ( je pense que vous savez lire un bilan d’entreprise ) que:

    -> Leurs coûts d’approvisionnement n’ étaient pas bloqués à l’entrée ( hausse des prix des matières premières provenant de l’étranger )

    -> leurs coûts de transformation augmentaient du fait de la présence, entre autre, des prix des hydrocarbures, des taxes ( curieusement hors du champs des accords de blocage, de modération, de régulation, und so weiter )

    -> leurs stocks étaient au plus bas, donc en necessité de reconstitution,

    -> les résultats des exercices précédents ( ligne DI du bilan, donc aisément vérifiables ) étaient quasiment exsangues

    et que, par conséquent, leurs seules variables d’ajustement se trouvaient dans les lignes FY et FZ du dit bilan ( salaires & charges )

    Le pire est qu’aprés s’être trouvés dans la nécessité de se séparer d’un certain nombre de salariés pour ne pas déposer le bilan, ces mêmes entreprises ne pouvaient pas faire face à un redémarrage de l’activité économique, les lois dites sociales leur IMPOSANT UN DELAI MINIMUM POUR REEMBAUCHER DE NOUVEAUX SALARIES. Le recours au travail temporaire étant lui aussi proscrit dans ce contexte.

    Résultat: Nos lois sociales imbéciles basées sur une méconnaissance totale des principes de l’économie et du marché firent le bonheur d’entreprises européènnes qui engrangèrent parfois des commandes françaises à des prix supérieurs à ceux de nos nationaux. CES CAS CONCRETS AUSSI, JE LES AI VECUS.

       Allez vous m’expliquer à présent que je n’ai pas connu ce que je vous décris, ou que je l’ai vu à travers un prisme ?

    25 décembre 2006 à 13 h 04 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Jacques,

    Veuillez noter, une bonne fois pour toute, que mon nom n’est pas LANDRIEUX mais LANDEUX

    Quant à mon "fébrile délire", je serais curieux de savoir ce que vous jugez délirant dans mon propos. Notre système n’est-il pas monétaire ? La monnaie ne circule-t-elle pas (selon les principes que j’ai exposés) ? N’y aura-t-il pas toujours des riches et des pauvres sous Largent ? Répondre affirmativement à chacune de ces questions est-il du délire ? N’est-ce pas plutôt un constat élémentaire, l’évidence même ?

    25 décembre 2006 à 12 h 28 min
  • Jaures Répondre

    A  Jacques: Ne faites pas semblant de maîtriser le jargon économique. Personne n’est dupe.
    A J.B.M: La baisse du chômage crée effectivement une hausse mécanique du pouvoir d’achat par l’augmentation de la masse salariale. En période de plein emploi, la demande en main d’oeuvre entraine une hausse des salaires, que les patrons tentent de freiner par la délocalisation ou l’importation de main d’oeuvre. Inscrivez-vous à la CGT, vous apprendrez tout ça en formation syndicale et pourrez briller lors de vos soirées mondaines.

    25 décembre 2006 à 10 h 35 min
  • J.B.M. Répondre

    Jaurès: "la hausse du pouvoir d’achat (conséquence mécanique de la baisse du chômage)"

    Parconséquent, sans chômage, plus de hausse possible du pouvoir d’achat (puisque le chômage, étant nul, ne peut plus baisser).  L’un des pays dont les lendemains chantent le plus fort est donc le Zimbabwe, avec 80% de chômage. Merci Robert Mugabe, Président et Grand Timonier!

    Oui, c’est vrai, en France, on n’a ni pétrole ni Mugabe, c’est un gros handicap. Mais on a des idées! Alors on y arrivera quand même. Et pour ceux qui voudraient des idées pour y arriver plus vite, ce lien:

    http://www.zimobserver.com/

    Du courage! Cela n’a pris que 25 ans à Mugabe pour détruire ce qui était la Rhodésie. Avec un peu de chance, vos enfants eux aussi jouiront d’un taux de chômage de 80% et de 1200% d’inflation annuelle.  Or, y’a bon inflation, comme nous l’a expliqué ici Gérard Pierre. Hélas, le revers de la médaille, c’est que vos gamins seront réduits à bouffer les rats, comme au Zimbabwe:

    http://www.zimobserver.com/index.php?mod=article&cat=Lifestyle&article=381

    … et ça, ça ne fera pas plaisir du tout aux écolos. Enfin… il faut voir le bon côté des choses: on instituera des patrouilles pour la protection des rats. Ça fera baisser le chômage. Et monter le pouvoir d’achat. Mé-ca-ni-que-ment. C’est bien ce que vous nous disiez, cher Monsieur Jaurès?

    24 décembre 2006 à 16 h 02 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès

    "la hausse du pouvoir d’achat (conséquence mécanique de la baisse du chômage) ne crée pas d’inflation, même si on l’accompagne de mesures sociales type CMU."

    décortiquons:

    "la hausse du pouvoir d’achat est la conséquence mécanique de la baisse du chômage"
    C’est faux car cela dépend de l’utilité du travail et de la situation micro-économique entre le capital et le travail.

    "hausse du pouvoir d’achat ne crée pas d’inflation"

    L’inflation et le pouvoir d’achat sont 2 choses distinctes indépendantes. On peut avoir hause du pouvoir d’achat en déflation ou en inflation dépendant évidemment entre autre de la situation de la masse monétaire, de la productivité et de d’autres facteurs

    "les mesures sociales ne crée pas d’inflation"

    C’est parfois vrai dans certains cas, encore une fois dépendant de la situation micro-éonomique qui prévaut dans les marchés principaux de consommation des receveurs de mesures sociales, de leur poids économique relatif et de l’accroissement de productivité que ces mesures sociales pourraient entrainés chez ceux-ci et qui pourrait possiblement être supérieur au coût des mesures sociales. Les libéraux (Milton Friedman en tête) ont d’ailleurs toujours proposé et continue de proposer un impôt négatif qui est un revenu supplémentaire aux bas revenus, une forme d’aide sociale qui a le mérite de ne pas trop pertubé le libre marché.

    Pour Philippe Landrieux: votre fébrile délire vous reprend. Demander au père Noël les livres suivants:
    – "Mon premieur euro. Apprenez à votre enfant ce qu’est l’argent" Edition de l’espoir
    – "Le principe de Ricardo – ou pourquoi la France vend des airbus pour acheter du riz en Chine au lieu de le faire pousser à Toulouse" Collection l’économie racontée aux français.

    24 décembre 2006 à 15 h 11 min
  • J.B.M. Répondre

    Gérard Pierre: "En tant que salarié, qu’ai-je vécu ? Les prix augmentaient chaque mois, certes, mais les salaires étaient régulièrement réévalués pour en tenir à peu prés compte."

    Bravo!  Vous venez d’inventer le mouvement perpétuel en économie. Il ne vous reste plus qu’à troquer tous les fils couper le beurre pour des planches à billets.

    A Gérard Pierre, la France reconnaissante.

    24 décembre 2006 à 7 h 11 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: J’allai oublier: inflation de 1945 à 1948 : 55% (là je vous suis), mais de 1949 à 1952: 10 à 15%, puis de 1952 à 1960: – de 5% (en moyenne). Je ne me suis pas laissé dire qu’entre-temps la sécurité sociale avait été supprimée. Il faut sans doute chercher dans le contexte (pays ruiné, guerres coloniales,…) les raisons de tel ou tel indicateur mais pas dans la création de la sécu.Encore une fois, la pensée ne doit pas s’encombrer d’a priori idéologique. Les acquis sociaux ne créent ni chômage, ni inflation. Nous, les travailleurs, avons donc raison de les défendre et de rejeter les faux arguments théoriques qui ne sont que prétextes pour sauvegarder des privilèges.

    23 décembre 2006 à 18 h 31 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Entièrement d’accord avec Jean-Claude Thialet quand il signale l’absurdité d’augmenter le pouvoir d’achat en France, alors q’elle ne produit quasiment plus rien de ce qu’elle consomme. A défaut de fermer les frontières, sauf pour les produits dont la France a besoin et qu’elle ne peut pas produire, le minimum serait d’inciter les Français à consommer français. Car, évidemment, moins on consomme de produits nationaux, moins on produit ; moins on produit, plus il y a de chômage ; plus il y a de chômage, plus cela coûte à la collectivité, plus l’Etat a de frais ; plus l’Etat a de frais, plus il taxe les entreprises et au final les travailleurs ; plus le travail coûte cher en France, plus les entreprises délocalisent ; plus les entreprises délocalisent, moins on produit et consomme français. C’est bien beau de crier « hou ! les protectionnistes », mais ne pas nous protéger sert les intérêts de qui ? du peuple français ?  Et qu’adviendra-t-il quand nous ne produirons plus rien, quand nous aurons exporté tout notre savoir-faire ? Et tout cela pourquoi ? Pour le fric. Il n’y a absolument aucune autre raison, vu que nous savons produire et que nous produisions avant la plupart des produits que nous importons. Si nos entreprises ferment ou délocalisent, c’est parce qu’ils sont produits moins chers ailleurs. Eh bien, je suis bien content que les Vietnamiens et les Chinois aient du travail, mais ma patrie, c’est la France.

    23 décembre 2006 à 13 h 10 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Une remarque tout d’abord à propos de l’affirmation « chaque fois que la demande devient supérieure à l’offre, l’inflation intervient et rééquilibre, après un délai de quelques mois, offre et demande. Les prix augmentent, réduisant d’autant le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population. » Ceci est en partie vrai. La rareté d’un produit aiguise la cupidité du propriétaire qui en profite pour ventre son bien (ou service) cher ou plus cher qu’avant. Mais il y a une autre raison, plus simple, plus directe, à l’augmentation des prix face à l’augmentation de la demande, c’est-à-dire des revenus ou des salaires, c’est justement que les salaires entrent dans la composition des prix. Si les salaires augmentent, les entreprises, pour ne pas rogner leurs bénéfices, augmentent le prix de leurs produits, les rendant moins concurrentiels. Ce n’est pas pour rien qu’elles délocalisent, à la recherche d’une main d’œuvre moins chère.

    Au fond, l’économie, complexe dans ses développements, est simple dans son principe. Dans un contexte monétaire, elle est régie par le fonctionnement de la monnaie, laquelle circule selon deux principes : celui des vases communicants, et celui de l’attraction. En clair, 1) pour qu’il y ait de l’argent ici, il faut le prendre là, de sorte qu’il en manque toujours quelque part ; 2) plus il y a de l’argent quelque part, plus l’argent est attiré. Quand on a compris cela, on a tout compris et on peut tout comprendre.

    Ces vérités s’imposent aux hommes, quelles que soient leurs intentions, quel que soit leur système politique, idéologique, etc. Ce ne sont pas les hommes qui mènent la danse, mais Largent. Le système monétaire ne tourne pas autour de l’homme, des droits des Citoyens, mais de Largent et de ses lois. Les hommes (les Etats) peuvent interférer dans une certaine mesure, mais ils ne peuvent pas à la fois respecter lois financières, qui s’imposent à eux, et garantir les Droits des Citoyens, qu’ils méconnaissent, faute de pouvoir les garantir (c’est le serpent qui se mord la queue).

    La capitalo-libéralisme est le système politico-économique naturel sous Largent. Largent est roi. Il règne sans conteste. Est-ce à dire qu’il est bon pour les hommes ? Pour certains, sans doute, mais pas pour la masse qui se serre la ceinture à longueur d’année. Que faire donc en faveur de l’intérêt général ? S’opposer par la force aux lois de Largent (sans détrôner Largent lui-même), comme cela a été tenté à l’Est, avec le résultat qu’on connaît ? Rien de plus contre-nature et donc catastrophique (sur tous les plans) que le communisme. Reste la voie médiane de l’Etat providence qui obéit aux lois de Largent (du marché) en faisant semblant de leur tenir tête, et prétend se soucier de l’intérêt des hommes tout en continuant à bafouer leurs Droits de Citoyens.

    En somme, ou l’on accepte de vivre dans un système monétaire avec toutes ses conséquences, ou on met en cause le système lui-même, Largent et la monnaie, au nom de l’Egalité (en Droits et en Devoirs) qui doit régner entre des Citoyens, entre des compatriotes. Il n’y a pas de milieu. Faire du « social » dans un système monétaire est une illusion. Il y aura toujours des riches, plus ou moins riches, et des pauvres, plus ou moins pauvres, dans un système monétaire. S’il pouvait en être autrement, cela se saurait depuis longtemps. Mais il faut croire que certains ne savent même pas que l’augmentation des salaires (qui a lieu régulièrement) ne change rien à rien. Et c’est pour arracher quelques miettes qui vont fondre comme neige au soleil qu’ils consacrent toute leur énergie ! c’est dans des mesures de cette sorte qu’ils placent tous leurs espoirs ! Quelle pitié ! Non moins pitoyables sont ceux qui, en face, se démènent pour nous expliquer comment fonctionne le système et ce qu’il faut faire pour que nous soyons totalement soumis à Largent. 

    A bon entendeur….

    23 décembre 2006 à 12 h 42 min
  • sas Répondre

    ha,ha,ha……….et vive la nouvelle economie…….marxo/indépendantiste des iles…..

    En martinique , pour faire revenir les compagnies aérienes américaines défaillantes (delta air line ) qui ont fuient cette ile maudite et son fonctionnement erratique très "initié"…….

    Le conseil général a déposé " 500 000 euros de garantie" à valoir  pour garantir le taux de remplisssage des biznessman’s américain…….avec exonération de taxes d’aeroport, remise sur la TP, et je ne sais quoi encore…..

    ……dans quelques temps , on fillera surement du pognon aux "couillons" , d’où qu’ils soient pour vennir se faire chier dans cette ile…….pris en otage par les grèves a répétitions,embouteillages monstres, agression diverses et vériées,racisme permanent, service hostellier de merde……..

    voilà la nouvelle économie…….entre ca et les 125 millions d’euros européens affectés encore et encore au monde "bananier "  local des anciens sangs bleux de l’île, et autres fonctionnaires glandouillants surprimés à 40 %…….. soyons sure que c’est le garant de la prochaine réussite….

    sas qui se marre toujours et encore.

    23 décembre 2006 à 12 h 31 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques et Fred Bastiat: Vous ètes, chers amis, hors sujet. Je ne relance pas le débat sur l’origine de la baisse  du chômage en France de 1997 à 2001 (c’était le bon temps!) mais montre à Tremeau que la hausse du pouvoir d’achat (conséquence mécanique de la baisse du chômage) ne crée pas d’inflation, même si on l’accompagne de mesures sociales type CMU. Quant au salaire des uns ou des autres, ils ne me choquent pas quand les gens concernés respectent la loi et payent leurs impôts. Je vous trouve, sur ce point, bien mesquin pour un libéral et ma révolte se manifeste plus à l’égard de ces patrons qui cumulent salaires mirobolants, retraites chapeaux, parachutes et stocks options injustifiés sans que cela vous émeuve. Ceci étant, je serai à vos côtés pour revaloriser les salaires des profs, ce n’est que justice et , en plus, cela ne crée pas d’inflation.

    23 décembre 2006 à 11 h 46 min
  • DANIEL Répondre
    Bonjour,

    "Les problèmes ne peuvent être réglés par ceux qui les ont crées et l’on ne maîtrise que ce que l’on gère"

    Un profond changement s’impose, l’etat ne peut et ne doit plus être un entrepreneur.

    Aucun changement ne pourra avoir lieu dans notre pays sans supprimer les Ecoles Nationales du gaspillage (Administration, Santé, Magistrature et IUFM). Pensée unique = formatage unique

    C’est en plus le seul moyen de crédibiliser et notre université et notre recherche

    23 décembre 2006 à 9 h 42 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    En parlant d’histoires racontées au enfants on pourrait sans doute intituler “la grande duperie” celle du socialisme. Mais reconnaissons le un beau coup de marketing hurler aux riches, distribuer quelques piécettes et ramasser le reste. Madame Ségolène Royal 12 000 euros mensuels Monsieur Ségolène Royal-Hollande 12 000 euros mensuels. Patrimoine connu: un appartement dans le quartier le plus chic de Paris une Sci de plus de un million d’euros de capital etc Il y a deux catégories de gens de gauche les dupes et les vicelards, je prèfères croire Jaurès que vous faites partie des dupes. Avant d’affirmer n’importe quoi je vous prie de bien vouloir noter ces quelques remarques: Les lycéens de Première ES rient beaucoup mais l’inflation n’est pas à leur programme, il ne le sera pas non plus en Terminale (pour confirmation lire – au cas où ça reste dans vos aptitudes- les programmes officiels). Les professeurs certifiés d’économie enseignant en ES gagnaient au premier échelon en 1981 2 fois le SMIC, en 2005 1,2 fois le même SMIC. En 2002 lors du passage à L’euro un français a du débourser 6,56 francs pour un euro, un allemand 0,5 DM. Comme vous êtes léger en math ça donne de l’ordre de 3 fois plus de pouvoir d’achat. En 1968 pour sortir de l’impasse le gouvernement a décidé une augmentation des salaires de 15%, je vous laisse deviner la suite. Dernier truc: création de la sécu 1944 inflation 1945-1950 entre 16 et 60% par an. http://inflation.free.fr/graph.php

    22 décembre 2006 à 21 h 17 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès

    Toujours aussi menteur que d’habitude en ce qui concerne l’économie.

    Je vous ai déjà montré il y a quelques mois (lors des discussions sur le CPE) que la baisse du chomage en France entre 1999 et 2002 n’avait rien à voir avec la poudre aux yeux que vous mentionez. La baisse du chômage était mondiale et encore plus prononcée dans les pays libéraux.

    Ou bien vous avez mauvaise mémoire, ou bien vous ne regardez que le nombril de la France et que vous n’avez jamais osez voir les meilleurs  statistiques des autres pays, ou bien vous êtes de très mauvaise foi.

    22 décembre 2006 à 21 h 16 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    22/12/06

    Je ne sais pas ce que l’on enseigne aux énarques, aux "sciences-po", aux médecins, aix avocats, etc. qui peuplent les Palais ministériels et les hémicycles du Palais Bourbon ou du Palais du Luxembourg. En tout cas ce ne sont assurément ni l’Economie libérale, ni les économies, ni le sens de l’économie ménagère. Pas même le simple bon sens. En matière de gouvernance, ils ne connaissent que la fuite en avant (laquelle accompagne généralement la fuite des capitaux et des cerveaux) et la course à l’échalote. Ce qui explique, notamment, la situation désastreuse des finances de la France.

    Et ces hommes politiques (pardon, j’allais oublier Marie-Ségolène ROYAL, Marie-george BUFFET, Dominique VOYNET et Arlette LAGUILLIER, en attendant "MAM") qui nous répètent, d’élection en élection qu’ils ont compris la leçon, qu’ils ont compris les électeurs-consommateurs, nous proposent aujourd’hui gravement (l’heure est grave, il est vrai !)  leur panacée, pour tirer le pays de l’ornière financière dans laquelle ils l’ont plongé en quelques lustres par leur impéritie, leur négligence et leur incompétence…

    Leur solution-miracle (bon-sang, mais c’est bien vrai, pourquoi n’y avais-je pas moi-même pensé ?) pour sauver l’Economie et les Finances de la France, c’est, pour ceux qui se prétendent "de DROITE", d’inciter les Français à "consommer", et, pour ceux qui sont de "GAUCHE", d’augmenter leur pouvoir d’achat. Sans se soucier, les uns et les autres,  de savoir si les consommateurs ainsi incités à dépenser davantage leur argent, achèreront FRANCAIS, plutôt que CHINOIS, THAÏLANDAIS, ou autre… En d’autres termes, si l’on se réfère aux propositions d’un SARKÖZY ou d’une ROYAL, en augmentant leurs dépenses pour répondre aux sollications pressantes de l’UMPS,  LES FRANCAIS RISQUERAIENT d’augmenter davantage encore le DEFICIT DE LA BALANCE COMMERCIALE de la France en achetant de plus belle  des produits à meilleur marché made in CHINA, made un THA¨LAND, etc fabriqués par une main d’oeuvre largement sous-payée, dans des pays dont les patrons, pas plus que les dirigeants, ne se soucient absolument pas du  "pouvoir d’achat" des "travailleurs/travailleuses" auxquels il serait temps qu’ une BUFFET, une LAGUILIER  ou  une Besancenot viennent apporter la bonne parole, faute pour la CGT ou SUD d’avoir eu le courage de le faire ! 

    Quant à la proposition socialiste d’augmenter  le "pouvoir "d’achat" (donc à augemnter les salaires, et, par conséquent, à diminuer la compétitivité de nos entreprises !) , elle  consiste CARREMENT, elle  à FINANCER LES IMPORTATIONS DE PRODUITS ETRANGERS, fabriqués à meilleur compte chez nos concurrents. Asiatiques, particulièrement.  Augmenter le pouvoir d’achat, c’est signer un chèque en blanc pour acheter "made" in étranger ! Une "ménagère" de plus ou de moins cinquante ans comprend aisément cela. Pas un énarque à la couperose joufflue,dont on nous assure qu’il se voit déjà, sinon Premier ministre, du moins Ministre de l’Economie et des Finances ! Il est vrai qu’à ce même poste, Nicolas SARKÖZY lui-même n’a guère brillé. Pas plus qu’à l’Intérieur d’ailleurs. Ce qui n’empêche pas des millions de gogos à s’imaginer que, ce qu’il dit, ce qu’il promet implicitement, il le tiendra. Parole d’homme … politique !

              Joyeux Noël, et garde à votre pouvoir d’achat ! Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) mot qui rappelle fâcheusement certain" JE VOUS AI COMPRIS" qui avait abouti à l’Indépendance de l’Algérie, au retour dramatique de plus d’un million de "Pieds-Noirs" et à l’immigration accélérée de millions d’Algériens de plus en plus dégoûtés de l’ "Indépendance" ! "JE VOUS AI COMPRIS", une phrase dont je me méfie instinctivement. Surtout quand  elle vient de la bouche de politiciens !

    22 décembre 2006 à 18 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Comme chaque semaine, les 4V nous propose son petit cours d’économie libérale racontée aux enfants. Sauf que, comme à chaque fois, ça ne colle pas avec la réalité. Après la création de la sécu, la France a connu la plus forte croissance du pouvoir d’achat jamais atteinte. Et ce, sans inflation.

    De 1999 à 2002, les français ont bénéficié d’une augmentation importante du pouvoir d’achat (graceà la forte baisse du chômage, la PPE, la suppression de la vignette, etc…). Et ce, sans inflation.

    Enfin, sur l’éternelle comparaison avec l’Irlande et le Canada, le second bénéficie de sa proximité avec les E.Unis et ne souffre pas de la concurence de pays émergeants comme nous le subissons avec la Pologne, la république tchèque, etc..Quant à l’Irlande, j’ai maintes fois expliqué que ce pays bénéficie de subventions importantes de l’U.E qui lui permettent de réaliser un scandaleux dumping fiscal. Si l’économie irlandaise fonctionne si bien, qu’elle rembourse à l’U.E ce qu’elle lui a ponctionné depuis 20 ans. Avec la même somme par habitant, la France pourrait multiplier par 10 son budget alloué à la recherche et à l’enseignement supérieur! Alors arrétons ces petits éditoriaux qui feraient mourir de rire un lycéen de première ES.

    22 décembre 2006 à 14 h 03 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Le vrai danger n’est pas l’inflation comme veulent le faire croire les monétaristes, l’inflation comme le disait Milton FRIEDMAN n’est qu’une forme d’impôt, c’est parce que l’impôt est mauvais en soi que l’inflation est mauvaise, c’est tout et c’est pour cela que l’inflation est désagréable. Mais en soi, l’inflation ne crée pas de chômage, c’est simplement une perte de pouvoir d’achat. Le vrai danger est la fiscalité indolore, c’est le LSD des nations, une drogue dure à la fois créatrice d’inflation et de chômage. Comme toutes les drogues dures, l’effet est doucereux au début, on finance des hopitaux des écoles et des prisons sans que personne ne paie ou presque, c’est tout bénéfice pour l’homme politique providentiel. L’effet pervers est la montée très importante du chômage à la clé CONTRE LEQUEL ON NE PEUT PRATIQUEMENT RIEN… Sauf peut être à créer de l’inflation en baissant les taux d’interêts qui conduit à subsituer la fiscalité douloureuse à de la fiscalité indolore ce qui limite quelque peu la montée du chômage mais avec une efficacitée très limitée d’ou la stagflation c’est à dire la coexistance de l’inflation et du chômage. Enfin le danger le plus important de la fiscalitée indolore est qu’elle est cachée et donc fait prendre aux agents économiques des décisions qu’on jugerait irrationneles si cette même fiscalité était visible. D’ou l’apparition du chômage, c’est la fiscalité de LUCIFER, la fiscalitée du diable. Il n’y a pas 36 politiques économiques possibles, il y en a deux. La première est d’augmenter la fiscalité indolore de manière diabolique comme l’a fait la france ces 30 dernières année et c’est la montée du chômage assuré. L’autre politique est de ne pas augmenter la fiscalitée indolore et c’est le plein emploi assuré en moins de 10 ans. Dans ces conditions la pourquoi tant d’économistes parlent de l’inflation comme d’un mal absolu. Le monde est difficile et on aimerait bien qu’il y ait un deus ex machina qui résolve tous les problèmes sans qu’on ait à mouiller sa chemise, sans travailler, etc…. Pour les keynésiens, c’est la relance, le multiplicateur keynesien, pour les socialistes, c’est le socialisme, pour les économistes monétaristes, c’est réduire l’inflation en réduisant la masse monétaires. Dans les trois cas de figure, nous avons affaire à une solution magique totalement inneficace voir même totalement nuisible ou il n’y a aucun courage politique à prendre, aucun travail à faire, bref juste une minuscule prise de conscience…. La solution pour sortir de la crise est bien de ne plus augmenter la fiscalitée indolore mais cela demande un vrai courage politique, supprimer une drogue n’est jamais simple du fait de la dépendance du produit, c’est en perpective beaucoup de drames de larmes et de désespoir, il faut mouiller sa chemise, réduire les dépenses publiques, augmenter les impôts douloureux ce qui conduit à réduire le pouvoir d’achat. C’est comme le dit si bien l’évangile la porte étroite ” C’est celle du dévouement, de l’abnégation et du sacrifice… ce n’est pas une route attrayante, elle ne séduit pas les sens. Regardons au delà des difficultés immédiates et concentrons nous sur celui qui nous appelle. Jésus-Christ nous rappelle que sans sacrifices, il n’y a pas de rachat, sans Vendredi Saint, il n’y a pas de dimanche de Pâques, sans douleur il n’y a pas de gain pour nous ou pour les âmes qui nous ont été confiées. “La joie en abondance” se trouve seulement sur cette route choisie avec foi et par un grand amour pour la personne de Jésus- Christ.” Cette porte étrote n’a rien à voir avec le socialisme, le monétarisme et keynésianisme. à bientôt

    21 décembre 2006 à 23 h 46 min
  • LESTORET Répondre

    Il y a sans doute beaucoup de raisons au mauvais état des finances publiques. L’une des principales est l’augmentation régulière des dépenses publiques, c’est à dire grosso modo les frais d ‘entretien d’une administration pléthorique dont l’efficacité est loin d’être démontrée. Il y a des études qui n’ont jamais été faites; par exemple le coût de tous ces fonctionnaires parisiens — hauts fonctionnaires pour la plupart — qui ont des postes plus honorifiques qu’utiles et qui en tous cas sont des budgétivores de première importance compte tenu du salaire qui leur est versé, sans compter tous les avantages accessoires — voiture, appartement, services etc… —  dont ils bénéficient et qui constituent autant de dépenses réelles. Sans parler de tous ces experts en tous genres qui font des études autant onéreuses qu’inutiles. Je suis convaincu qu’il y a là plusieurs milliards dépensés sans aucun profit pour la nation. Il y en a aussi mais moins, en province. Une bonne gestion devrait commencer par rechercher toutes ces dépenses inutiles qui souvent entravent la bonne marche des administrations.

    Mais ne nous faisons pas d’illusions: il y a bien d’autres  dépenses non utiles à la nation qui grèvent le budget national. 

    Malheureusement le budget national se fait à l’inverse de celui de la ménagère: on établit d’abord les dépenses et ensuite seulement on recherche les recettes pour couvrir. Le recours à l’impôt est trop tentant.

    21 décembre 2006 à 19 h 04 min
  • laurent Répondre

    D’accord sur le diagnostic (denonciation des effets de l’inflation), mais pas avec le remede suggere pour retablir l’equilibre : en effet, c’est bien une reduction drastique des depenses publiques dont nous aurions besoin, pas d’une augmentation des impots.

    Notez egalement qu’au point de saturation ou nous en sommes, une augmentation du taux d’imposition risque fort de diminuer les "recettes publiques" (effet Laffer).

    Alors, a quand la flat tax? Sans doute pas avant que le reste du monde s’y soit mis…

    21 décembre 2006 à 15 h 33 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Cet article, comme bon nombre d’articles rédigés par des auteurs ayant une formation économique, présente tous les symptômes de la logique. Pourtant, un moment donné dans le cours de sa lecture on se prend à penser : «  Ah ! … j’ai du louper quelque chose ! ou bien je n’ai pas suivi, ou bien j’ai du avaler un sophisme sans broncher. » Et l’on revient en arrière pour savoir où et quand s’est rompu le cheminement complice avec l’auteur du texte.
     
       La hausse des prix volant au secours d’une offre inférieure à une demande, c’est la théorie toujours vérifiée de l’ajustement des prix. Ceci est créateur d’inflation lorsque l’ensemble de la demande est supérieure à l’offre dans tous les domaines de l’activité économique. Si elle n’est que sectorielle, nous pouvons assister à un transfert de la demande sur des produits ou services de substitution plus accessibles, voire à de l’épargne en cas de gel de la ressource inemployée. Ce cas n’entraîne pas réellement d’inflation.
     
       Pour avoir bien connu les périodes très inflationnistes, je ne suis toujours pas parvenu à comprendre l’argument admis comme postulat par quasiment tout le monde selon lequel l’inflation générerait le chômage.
     
       En 1978, un premier ministre fraîchement nommé après avoir professé l’économie en université durant de nombreuses années proclamait alors : «  La jugulation du chômage passe par la jugulation de l’inflation. » La formule se voulait péremptoire, sans doute pour qu’on la retienne. Or, à l’époque la France comptait 500 000 chômeurs pour une inflation durablement installée dans une fourchette toujours supérieure à 10%, …… et que constate-t-on en 2006 ?
     
       En tant que salarié, qu’ai-je vécu ? Les prix augmentaient chaque mois, certes, mais les salaires étaient régulièrement réévalués pour en tenir à peu prés compte. Mes remboursements d’emprunt à long terme devenaient de plus en plus supportables, au point d’envisager sereinement d’en contracter d’autres, ce qui relançait la machine économique, donc générait de l’emploi. Subodorant une hausse à venir, j’anticipais parfois certaines décisions d’achat. Le Deutsch Mark était peut-être passé de 1,20 francs en 1964 à 3,45 francs dans les années 1980. Que m’importait la chose puisque les produits français satisfaisaient l’ensemble de mes besoins. Mieux, les allemands franchissaient la frontière pour venir les acquérir.
     
       Curieusement, c’est en 1981, avec l’avènement du socialisme, qu’un virage radical a été pris. Il y eut alors floraison d’accords de lutte contre l’inflation, d’accords de régulation, etc, dont l’effet consista à bloquer autoritairement la hausse des prix à la production. Nous connûmes depuis une inflation glorieuse autour de 1 à 2% l’an, ……… ainsi que la réduction programmée de l’emploi et du temps de travail qui ont abouti à la situation actuelle.
     
       Qui avait alors intérêt à ce que les prix n’augmentent pas, quitte à réduire l’emploi ? … le salarié ? … on vient de voir que NON ! … Les grandes entreprises ? … le monde de la finance ? … des assurances ? … GAGNE ! …… pourquoi ?
     
       Lorsque plus de la moitié du chiffre d’affaire d’une entreprise est constitué par ses coûts d’approvisionnement, on peut comprendre qu’une inflation à 2% génère 1% de majoration sur le prix de revient de ses produits. Il faut toutefois avoir en mémoire que, bon an mal an, les entreprises françaises engrangent 2 à 3% de gains de productivité. Le différentiel positif entre ces deux points est directement affectable à la marge brute de l’entreprise.
     
       Alors que l’entreprise est assise sur un trépied qui devrait être logiquement équilibré ( le salarié qui fournit son savoir faire, le client qui fournit la commande et l’actionnaire qui fournit les capitaux ) regardons comment sont traités en réalité les trois facteurs incontournables de la production : l’actionnariat vit de beaux jours, le client se contente de ne pas payer plus que l’inflation ( et ça reste encore à prouver ) quand au salarié, …………… il est devenu une variable d’ajustement de la productivité.
     
       Que l’€uro soit denenu notre bête noire était chose prévisible. La décision de dévaluer a été transférée à une compétence multinationale se fondant sur ses seuls critères financiers et non pas sur des critères économiques ( la nuance est de taille car le profit financier tue lentement le profit industriel depuis plus de deux décennies ). J’en ai d’ailleurs beaucoup voulu à Philippe Seguin d’être totalement passé à côté de l’argument lors de son face à face télévisuel avec François Mitterrand au moment où l’on voulait nous « vendre » les accords de Maastricht ( contre lesquels j’ai voté )
     
       Dans ces conditions, comment voudrait-on que les mêmes qui soutinrent le principe inepte de Maastricht et de l’€uro soient précisément les mieux aptes à « bien gérer la maison France » ?
     
       Autre question : le libéralisme tant décrié par ceux qui prétendent le combattre se trouve-t-il réellement là où ils affirment l’avoir localisé ?
    20 décembre 2006 à 15 h 34 min
  • charles martel Répondre

    je n arrive pas a comprendre comment une devaluation est possible … sans sortir de la zone euro et sans avis conforme des autres pays utilisant l euro
    ne demandant qu a  m ‘instruire expliquez moi ça SVP

    20 décembre 2006 à 11 h 52 min
  • sas Répondre

    oui après avoir constaté que nous avions non plus 10 % de smicards ,mais 17 %………..le manche à couille de galouzeau de villepin (dont le frère est cité dans une affaire d’escroquerie) propose …….un avoir ou credit d’impôt pour payer……..le personnel de maison ?????

    gageons , que les francais qui ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois…..seront attentifs à cette offre miriphique……

    SAS QUI SE MARRE TOUJOURS……

    20 décembre 2006 à 11 h 45 min
  • pierre Répondre

    Nous devons faiure des économies , mais cela fache…surtout les hobis comme l’administration, ls syndicats, ou encore l’agriculture…tant que nous ne ferons pas d’économie , nous ne pourrons pas relancer la machine France…1200 milliards de dette..!! c’est colossal et s’ajoute à cela 900 milliards€ de dette pour les retraite de la fonction pulblique …c’est le mur qui nous attends. Tout le monde le sait mais on continu…il faut dire que nos politiques non pas de C….au cul.

    pierre

    20 décembre 2006 à 9 h 55 min

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