La destruction de la France depuis de Gaulle

La destruction de la France depuis de Gaulle

Je n’ai pas l’intention d’être long.

On constate très bien ces jours-ci une désintégration de notre pays, qui va sans doute prendre prochainement des proportions apocalyptiques, sans doute parce que l’ennemi au pouvoir et l’occupant deviennent fous, en se rapprochant de la victoire. Mais il est clair qu’on a assisté à un long procès de destruction de la France depuis le départ du général de Gaulle. Ce dernier et le programme du conseil national de la résistance avaient finalement fait de la France la troisième puissance mondiale, un pays respecté, riche, industriel, encore agricole, un Etat souverain et une puissance militaire et nucléaire non négligeable, une nation encore fière de son histoire et de son rôle. Les droits élémentaires des Français y étaient encore respectés, et l’on pouvait voir et visiter le monde en étant fier de se dire Français ; cela que l’on votât pour le Général ou pas.

Cet heureux temps n’est plus, comme dit Jean Racine. La conjuration de mai 68, aidé de l’argent et de l’intervention de l’étranger (voir Roger Frey à ce sujet) déséquilibra le régime, le général prenant sagement une retraite olympienne (l’Irlande alors héroïque, l’Espagne franquiste bien sûr au garde à vous) ; mais ses successeurs pompidoliens et giscardiens se chargèrent de brader l’héritage avec les gaullistes de gauche, les affairistes, les cabris de l’Europe et bientôt évidement les socialistes qui comme le dit Trotski sont toujours aux ordres des Américains. La France est donc devenue au fil des ans une colonie américaine (*), une société multi-raciste très inégalitaire, chaotique et anarchique, certainement pas un État de droit, et elle est dirigée par une oligarchie et une élite hostile et même haineuse. Comme il est interdit d’interdire, il est maintenant interdit de faire beaucoup de choses, à commencer par penser ; les millions de lois putréfiées ont remplacé les dix commandements.

La France est détruite démographiquement, à l’exception de sa courageuse minorité chrétienne que la police a pour mission de tabasser, de rafler et d’emmener au poste, en attendant mieux, le gros Vel d’Hiv anti-catho dont rêvent les salauds des médias. Les Français sont devenus minoritaires dans la plupart de leurs grandes villes et l’occupant devenu fou comme disait un vieil ami mort à temps ne prend plus de gants pour se faire bien voir à la télé. La politique antifamiliale du gouvernement actuel est folle et la politique migratoire est américaine au sens où l’Amérique européenne est remplacée et repeuplée par ses élites hostiles.

La destruction diplomatique est à l’ordre du jour, fait confirmé par le courageux Roland Dumas qui voit la France de Juppé, Sarko ou bien Hollande se mettre du côté du Qatar et des oligarchies Illuminati, inciter au lynchage public de dirigeants, à l’atomisation de l’Iran, à l’extermination des chrétiens orthodoxes et au chaos sidéral pétrolier et antinucléaire – avec un alibi démocratique. Nous voulons la guerre et nous avons la guerre et le déshonneur, un peu comme Churchill avec ses bombardements de civils et son approbation du plan Morgenthau. Les retraites splendides des fonctionnaires collabos européens qui se filent des pensions à dix mille par mois ou se recyclent chez Goldman Sachs montrent bien aussi cette dégénérescence satanique des élites dites françaises, dont tous les héritiers font leurs études dans les universités US et pas marxistes ! Qu’on nous lâche d’ailleurs avec le marxisme ! On n’est pas en 1850 tout de même ! Ou alors il fallait garder les nazis au pouvoir en 1944 !

La disparition économique du pays accéléré par le ministère américain de Lagarde (externalisation en cinq ans de 42% de notre production, pas mal !) n’a pas non plus été démentie depuis les années Giscard. On pouvait garder notre industrie en faisant quelques efforts et ajustements comme les allemands. Au lieu de cela on nous a dit que nous étions nuls et l’on a tout saboté puis délocalisé tout en faisant venir comme les Américains qui ont désindustrialisé sur ordre, des (dizaines de) millions d’immigrés inutiles et méprisants.

Tout a été privatisé ou presque et comme en Argentine nous nous retrouvons désossés, sans infrastructures, et bourrés de dettes. Le choc libéral prôné par Friedman, Thatcher et tout le reste a eu comme en Russie les conséquences eschatologiques qui étaient prévisibles.

La liquidation de la France, pour garder un mot à la mode, se reflète évidemment sur le plan moral et culturel. Le comportement global de notre société obsédée de porno et de people est une chienlit ou même une sanie. Les rares qui résistent se font tabasser et rafler, le reste baille aux corneilles. La culture français était encore prestigieuse sous de Gaulle, qu’elle fût de droite ou de gauche d’ailleurs, car le général avait compris qu’on peut avoir du talent en étant de droite comme en étant de gauche. Nos écrivains et conférenciers étaient reçus dans le monde entier, la nouvelle vague avait révolutionné le cinéma, notre musique se vendait partout, qu’il s’agît de Bécaud, de Piaf, de Dutilleux ou de Boulez. On est resté avec le vieux Johnny et les rappeurs. Il y en avait pour tous les goûts, maintenant pour tous les dégoûts. Nous sommes devenus un peuple prolétarisé, américanisé, stérilisé. Aujourd’hui être américain veut dire n’être plu rien, ou bien zombi. Voyez l’Obama land.

Les auteurs sont connus. C’est la canaille libérale et libertaire, le remix des orléanistes et des socialistes, les think tanks des snobs et des humanitaires, les chantres de l’américanisation, de la « moudernité », du métissage, du Welfare (je rappelle mes chiffres : 1.5% de contribuables chez les nouveaux immigrants en Californie, d’où les stars fichent le camp d’ailleurs !). L’anarchie libérale qui se marie très bien avec la manie législatrice du politiquement correct et le nihilisme du transhumain nous vaut une dictature sans pareille, pur joyau orwellien. Plus personne n’a de nation, mais tout le monde a sa plage : pédé, nudiste ou intégriste ; c’est comme en terre feinte. Quant à la famille, je vous le dis comme je le sens, elle va être interdite. Et gare à vos propos sur Google.

On pourra dire que c’est partout pareil – contrairement aux crétins qui s’en prennent surtout aux Français – et l’on n’a pas tout à fait tort. Mais cela ne me console pas : car la France du général, c’était justement ce qui pouvait résister à l’entropie terminale du monde dit moderne. C’était la France de la Résistance, pas celle de la Collaboration. La collaboration, c’était pour dire comme lui la reconnaissance de la force mécanique de l’ennemi. Nous y sommes.

Pour rêver un peu, il reste la Russie de Poutine. Ce n’est pas pour rien que le Général voulait l’Europe de l’Atlantique à l’Oural (et sans l’Angleterre, surtout) et qu’il prévoyait que ce grand pays boirait le communisme comme le buvard boit l’encre. Surtout qu’on ne la convertisse pas, la Russie… Quand à vous, Général, priez pour nous. Nous sommes prisonniers. Prochain épisode ?

(*) Quand je dis l’Amérique, qu’on soit clair ; je ne pense pas à Grover Cleveland, je ne pense pas à Coolidge, je ne pense pas à John Wayne. Lisez au passage son interview à Play-boy, il avait tout compris lui aussi, et en 1970. J’ai relu ce texte admirable à partir d’un forum américain intitulé Men among ruins…

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Comments (65)

  • Gia Dose Répondre

    Je viens de découvrir votre site, je reviendrai! Préparer sa valise pour les USA

    31 décembre 2013 à 12 h 18 min
  • Bainville Répondre

    Totalement à contre courant

    Mais profondément exact

    La mégalomanie du personnage n’avait d’égale que son absence totale de scrupules, être le complice de la subversion communiste a laissé des dommages irréparables.
    La lucidité ne viendra que dans une génération, quand les français chercheront les responsables lointains ou récents de la partition de leur pays.

    J’ajouterai que de GAULLE a donné le coup de grâce, en faisant de PETAIN un » traitre collaborateur » éliminant du même coup l’élite nationale de l’époque pour « collaboration avec l’ennemi », ceci pour légaliser sa prise de pouvoir en 1945, légitimant ainsi la mort de la Droite nationale, ce que ses successeurs entretiennent jalousement par opportunisme politique

    30 mai 2013 à 17 h 28 min
  • Philippe Répondre

    Je réponds à Alys dont j’apprécie le ton des commentaires.
    Je ne sais pas quand a commencé la décadence de notre civilisation, mais elle s’est installée en France après les ravages psychologiques de la première guerre mondiale! l
    De là, datent l’affaissement moral des élites, le laisser-faire, le refus de “se battre”.
    J’ai le souvenir, lors d’un voyage clandestin à Varsovie en 1983 pour soutenir l’Eglise et Solidarnosc, d’avoir fait la connaissance de Maciej JAKUBOWSKI, devenu ami, et qui me disait: “Philippe, nous envions la liberté dont vous jouissez en France, mais pour rien au monde, nous vous suivrons dans cette voie, car nous savons que vous n’êtes pas en mesure de défendre cette liberté…si elle était menacée”.
    J’ajouterai que de GAULLE a donné le coup de grâce, en faisant de PETAIN un” traitre collaborateur” éliminant du même coup l’élite nationale de l’époque pour “collaboration avec l’ennemi”, ceci pour légaliser sa prise de pouvoir en 1945, légitimant ainsi la mort de la Droite nationale, ce que ses successeurs entretiennent jalousement par opportunisme politique (nest-ce pas M. CHIRAC) en jouant de la diabolisation du F.N, et en acculant la Droite républicaine à se fourvoyer dans les sables mouvants de la pensée unique de la gauche post-soixanthuitarde!

    30 mai 2013 à 10 h 03 min
  • Jaures Répondre

    Toni, je réponds à vos deux commentaires.
    Sur le premier, je ne vois pas en quoi le fait que la France ait dominé ses voisins en certaines phases de notre histoire ferait de ces périodes des moments privilégiés. Qui profitait de cette domination ? Le peuple en était-il plus heureux, plus épanoui, plus libre ? Et quel fut le prix de ces moments fugaces ? Qui le paya ?
    Quant à Singapour, comment comparer un pays de 5 millions d’habitants totalement urbain avec la France ? Et vous êtes libre: rien ne vous empêche de vous installer à Singapour si c’est le pays qui vous convient.
    Sur votre second post, qu’est-ce que vous entendez par “votre milieu” ? Je suis salarié, membre éminent des classes moyennes, et la quasi totalité de mes amis et collègues ont leurs enfants en établissements publics. Les enfants fréquentant les écoles privées (20%) sont plutôt issus de milieux bourgeois, croyants et aisés. Est-ce là le “milieu” dans lequel vous m’imaginez ?

    29 mai 2013 à 9 h 43 min
    • Toni Répondre

      Oui Jaures je vous vois bobo dans le 16ième arrondissement de Paris, ou habitant les quais de Saone à Lyon. Vous n’êtes pas seul, je connais plein de gens comme vous dans mon entourage.

      Pour Singapour, je vous fait observer que j’étais bien en passant par l’aéroport. En France, les gares et les aéroports sont souvent des lieux dont je souhaite rapidement déguerpir à cause de la crasse et de la plèbe …

      En attendant j’ai encore une mauvaise nouvelle, j’en reparlerai dans les postes plus récents. Personne ne veut reprendre l’usine goodyear à Amiens. Visiblement les investisseurs n’apprécient pas trop les organisations syndicales Françaises.

      29 mai 2013 à 10 h 40 min
      • Anne Lys Répondre

        <<>> “Le Figaro” d’hier

        Même si l’usine Goodyear était rentable, ce qu’elle semble ne pas être, je n’imagine pas une entreprise raisonnable essayant de reprendre une entreprise dont le personnel se comporte comme celui de Goodyear. Ce serait suicidaire.

        Les salariés de Goodyear peuvent remercier la CGT qu’ils ont suivie aveuglément et qui les a menés au désastre. Tant pis pour eux

        30 mai 2013 à 11 h 20 min
  • Toni Répondre

    Jaures, Bonsoir mr le syndicaliste.
    Je vous pose la question de la scolarisation de vos enfants ou petits enfants parce que je l’ai déjà posé dans mon entourage …

    Pour des raisons de transparence, je ne trouve justement pas très transparent que dans votre milieu la tendance est à scolariser les mouflets dans le privé tout en vantant l’école publique pour les autres … Je dis dans votre milieu, maintenant on ne s’est jamais rencontré.

    Ceux qui pratiquent cela sont des hypocrites et prennent les autres pour des imbéciles … Sachez que c’est le genre de tours de passe passe que je n’apprécie pas beaucoup mr le syndicaliste.

    C’est comme la loi du 5 Juillet 1989 et les 80% d’une classe d’âge au bac, c’est d’une hypocrisie inimaginable …
    Vos candidats promettent des trucs complètement irréalistes à des gens qui ne sont déjà pas aidés dans la vie.

    Et en parallèle les gens de votre milieu scolarisent les enfants dans le privé.

    Je vous avertis simplement du fait mr le syndicaliste que vos beaux principes complètement hypocrites sont en train de créer une France qui fonctionne à géométrie variable suivant la tête du client.

    Un client qui risque de mal le prendre si il s’aperçoit que vous l’avez banané … Il aurait mieux valu dire à cet individu que il n’avait pas les capacités pour atteindre le dit bac.
    ça aurait épargné beaucoup de soufrance pour tout le monde.

    Maintenant au 21ième siècle, google est une mine d’informations et la connaissance à portée de main pour quiquonque veut s’en sortir.

    Arrêtez de promettre n’importe quoi aux gens, vous et votre gouvernement … Pour l’enseignement public, la mixité sociale mr le syndicaliste, ce n’est pas mon truc.

    Pour le blian de mr montebourg, je fais un constat Mr Jaures, un constat d’échecs.

    28 mai 2013 à 18 h 55 min
  • Bainville Répondre

    La France et son gouvernement ont réalisé la préservation de millions de vies humaines, et la maintien de l’Empire hors de l’emprise allemande, grâce à la politique de « containment. »,dont l’Armistice fût la base, cette politique que De Gaulle a combattu par le mensonge et l’attaque de territoires français avec l’aide des anglais heureux de l’aubaine.
    Cela fût plus courageux que la politique du pire, de Mers el Kébir à Dakar: attaquer l’empire français avec la complicité des anglais, afin de donner un prétexte en or à l’envahisseur allemand pour tout conquérir.
    La gaullisme ou le pouvoir à tout prix, en faisant une guerre impitoyable au régime de droite et en s’alliant avec le cancer communiste qui ronge encore le pays.
    L’étude des faits historiques et non de la propagande changerait les idées de certains, mais il faudrait opérer un retour sur soi-même, comme le fit REMY, qui se rendit compte des immenses services rendus aux français et de l’esprit d’abnégation du Maréchal Pétain( Plus d’un million de prisonniers rapatriés, 75% des juifs de France échappant à l’extermination alors que 90% étaient exterminés dans les pays sans gouvernement resté sur place au milieu de son peuple.)

    Rappel: M. DE GAULLE n’a jamais été un politicien de droite, il a bâti sa carrière politique par une guerre idéologique et juridique acharnée, à la stupéfaction des américains, contre la droite pendant la guerre, en collusion avec le mouvement communiste international.
    Il a laissé aux communistes apatrides le monde du travail, celui de l’éducation, celui des grandes entreprises nationales. Les blocages qui nous font encore tant de mal viennent de 1944 et de cette mainmise sur le pays par une minorité déterminée, elle.

    Dans la débâcle les politiciens se sont révélés minuscules.
    De Gaulle, créature de P.Reynaud a négocié avec Spears son passage en Angleterre avec garanties de carrière Il a poussé aux coups de poignard dans le dos de Mers El Kebir et de Dakar, dont un des buts étaient de pousser la France dans une guerre contre l’Angleterre.
    Sans l’armistice demandé le 20 juin 1940, les tronçons de l’armée française auraient été enveloppés et capturés sous 15 jours; et l’Afrique du Nord submergée en 2 mois, sans aucune possibilité technique et logistique de résister face à la déferlante de l’aviation allemande. Pas d’arsenaux, pas de munitions, pas d’industries, l’armistice a sauvé beaucoup de possibilités futures, dont la formation d’une armée qui vaincra les allemands en Italie.
    Les faits sont têtus et les incantations sur l’armistice préparée par les défaitistes sont toujours aussi infondées.

    Les Mémoires sont remplies de contrevérités, à la différence de la littérature classsique.

    Ces écrits sont ceux d’un propagandiste, avant tout préoccupé de sa propre image et de son combat acharné pour le pouvoir.
    Saint Exupéry a refusé les sollicitations de ces partisans qui combattaient bien plus les français que les allemands.

    L’attaque de Dakar et de la Syrie en complicité avec les anglais sont parmi les épisodes les plus dignes de réprobation de cette lutte de De Gaulle contre la France ligotée mais essayant encore de respirer et de se ravitailler..

    28 mai 2013 à 18 h 39 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: Ce que vous dîtes est exact. D’ailleurs les auteurs se gardent bien d’intervenir sur la partie débat de ce site qui effectivement, j’en conviens, n’est pas un forum.

    Des débats avec Jaures?
    Je pense que cet intervenant a prouvé plus d’une fois son incapacité de débattre, par contre il pourrait polémiquer pendant des siècles, dans le vide naturellement.

    28 mai 2013 à 12 h 16 min
  • Jaures Répondre

    D’Amfortas (ami de Hans ?) à Homère, en passant par Anne Lys, on parle de décadence comme s’il s’agissait là d’une évidence. Homère parle de “décadence spirituelle” mais en quoi ce qui fut accompli durant des siècles de domination idéologique et spirituelle chrétienne fut plus estimable, remarquable, considérable que ce qui advint à partir de la deuxième partie du XXème siècle (période citée souvent ici comme départ de la décadence) ? Y eût-il durant ces siècles moins de massacres et de violences, moins de misère et de souffrance ? Qui préfèrerait quitter l’époque contemporaine pour retrouver la douceur de vivre des années 30, de l’Ancien Régime ou du Moyen-Age ?

    28 mai 2013 à 9 h 46 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures, pour la décadence vos “écrits” sur ce site sont une preuve irréfutable.
      Quand je parle “d’écrits” je vous cite puisque c’est vous-même qui qualifiez vos pédanteries de ce terme élogieux qu’elles ne méritent pas!

      28 mai 2013 à 12 h 21 min
    • Toni Répondre

      Jaures, Il y eu des périodes entre l’an 476 et 1930 où la France a dominé et conquis plusieurs fois l’Europe entière. la vie n’était pas tendre mais c’était pareil chez nos voisins.

      Il y autre chose Mr le syndicaliste, si vous êtes nés en 1945 alors vous avez eu le luxe inoui de ne pas connaître une guerre dans votre vie avec un de nos voisins.

      En 1967, Singapour est devenu indépendant … Un marais puant rempli par les moustiques et la malarie …
      Grâce aux évèments de 1968 et vos choix sociétaux et électoraux, votre génération aura réussi la prouesse d’inverser le classement de niveau de vie entre nous et singapour.

      Jaures, la vie est meilleure à Singapour que en France. Vous en rendez compte en arrivant à l’aéroport:

      *En France si vous avez une envie pressante: en général votre service public permettent d’avoir des sanitaires qui sentent tellement la pisse que j’ai cru une fois que je vomissais tout mon déjeuner … Pourtant je ne suis pas âme sensible

      *A Singapour, c’est impécable et je me sentais bien tout de suite … même si c’est un régime autoritaire.

      Je peux vous dire que ça m’a changé l’espace d’un instant du foutoir généralisé qui règne en France.

      28 mai 2013 à 19 h 03 min
    • Anne Lys Répondre

      l est tout à fait vrai que tous les temps ont connu des gens qui se lamentaient sur la décadence de leur temps et regrettaient le bon temps passé. Il n’en reste pas moins qu’il y a vraiment des périodes de décadence, sinon la Grèce serait encore le phare intellectuel du monde, l’empire romain serait encore debout, etc…

      Et il existe des critères objectifs, parmi lesquels la dénatalité, le refus généralisé des responsabilités quand elles ne sont pas accompagnées de très substantielles compensations financières, l’abandon des mœurs et des valeurs du passé, l’absence de respect pour la vie humaine, pour l’innocence des enfants…

      La fin du XXème siècle et le début du nôtre sont certainement plus confortables que les périodes qui ont précédé, mais les temps antérieurs ont-ils vraiment connu pire que les dictatures jumelles du nazisme et du communisme, cette dernière étouffant encore bon nombre d’êtres humains ? La considérable augmentation des viols et meurtres d’enfants est-elle un signe de progrès ? trouvez-vous vraiment que c’est un bien que près de la moitié des enfants doive vivre séparés soit de leur père soit de leur mère, parfois auprès de ce que l’on appelait jadis une « marâtre » qui leur préfère ouvertement – et naturellement – ses propres enfants ?

      Malheureusement, il semble que la France et l’Occident sont actuellement marqués par presque tous ces critères de la décadence, d’où la nécessité d’essayer de voir à quel moment la majorité de la population en a – involontairement – accepté les conditions, pour voir si l’on peut, ayant identifié le moment historique où l’on a dérapé, non pas revenir en arrière (impossible) mais essayer de prendre un “chemin de traverse” pour retrouver le droit chemin…

      29 mai 2013 à 20 h 08 min
  • Toni Répondre

    Quinctus a écrit : “sans voix ?… pour une fois ! … nous vous en remercions du fond du coeur !”

    cet intervenant … Il me gonfle … Ces collègues me gonflent tous les jours dans ma vie courante …

    27 mai 2013 à 21 h 19 min
  • amfortas Répondre

    Après avoir lu attentivement tous les pmessages, et peu au fait des échanges sur blog, je me permets une observation. Il n’y a sans doute pas de complot pour la décadence de la France, car elle n’est utile à personne. On trouverait des arguments politiques, économiques et humains.
    En revanche, l’absence d’honnêteté de nos dirigeanbts, de de Gaulle à Hollande a enfoncé progressivement le pays dans une bipolarisation qui se servait de l’avidité matérielle de la population pour jouer un jeu strictement électoral. Rien n’y a résisté, le marxisme rampant des français, leur déresponsabilisation ont fait le reste.
    Maintenant, il est clair que le but lointain des politiques est la surpopulation et les guerres de subsistance qui s’annoncent. 10 Mds en 2050, c’est difficilement envisageable sans affrontements violents, notamment en raison du manque d’eau potable. Il est donc nécessaire de faire admettre à la population la

    27 mai 2013 à 20 h 05 min
  • HOMERE Répondre

    Les interventions d’Anne LYS sont pertinentes et assez justes.Pour Pompidou,je suis d’accord qu’il fut un bon Président et,contrairement à De Gaulle,un grand admirateur de l’art moderne et des arts en général.
    La décadence de la France est à corréler avec sa décadence spirituelle et intellectuelle.Comme témoin de la seconde guerre mondiale,qui fut une rude épreuve,j’en ai gardé un grand souvenir d’une générosité,d’une fraternité et,paradoxalement d’une liberté relative.Comme beaucoup de français engagés à reconstruire le pays nous nous sommes précipités vers les biens de consommation qui nous ont éloigné petit à petit de nos croyances et de nos solidarités.Nous sommes devenus égoïstes,individualistes et soumis aux choses matérielles.Tout alors est devenu futilités,laxisme et renoncement.Le déclin de notre pays en matière intellectuelle et spirituelle nous a conduit au matérialisme athée tel que les communistes l’annonçait et le souhaitait.Mai 1968 aura été une réaction à l’anti matérialisme mais pour verser dans le nihilisme et l’anarchie.
    De Gaulle n’aura été que l’illusion d’un pays radicalement transformé par le marxisme,l’anti cléricalisme et l’individualisme athée.
    Nous allons accélérer tout ce processus pour verser dans un délire sociétal digne des plus sombres instants de notre pays enfin normalisé,lissé et encéphalement vidé de toute substance réflexible.

    27 mai 2013 à 12 h 20 min
    • Philippe Répondre

      Tristement d’accord avec Homère sur le déclin paresseux de la France, entretenu et représenté par des esprits motivés par l’opportunisme à court terme, le matérialisme en guise d’idéal, et de morale, l’appât du gain qui conduit à la corruption généralisée… Nous sommes comme un train qui roule encore grâce à la vitesse acquise, mais un train qui ne sait plus ou il va, “conduit” par un chauffeur qui se fout éperdument des voyageurs, et qui exige le règlement de sa prime de charbon

      27 mai 2013 à 16 h 24 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      un laudateur de l’U.M.P. qui tient de tels propos est surprenant … Monsieur Homère pour une fois je partage entièrement votre point de vue
      cependant, certains ( je prend exemple dans ma famille ) ne sombrèrent pas dans ce consumérisme de pacotille et combattirent cette marchandisation de l’humanité … royalistes et un peu fascistes voilà les valeurs qui ont ( peut être ) sauvé leur …âme

      27 mai 2013 à 22 h 44 min
  • Toni Répondre

    Hans vous parlez du foyer fiscal de jaures …. C est surement le genre bobo qui a empêché le raccordement de l autoroute a89 à autoroute a6 au nord de Lyon.
    qui scolarisé ses petits enfants dans le prive et prône l école publique aux autres … Plus hypocrite que ça, faut chercher.
    on m accuse parfois d être asocial et célibataire, la raison est que je ne veux pas de personnages comme cela dans ma vie parce que nous n avons rien en commun.
    puis la morale de gauche, on ma gonfle avec ces billevesees pendant 30 ans, maintenant c est terminé.

    27 mai 2013 à 11 h 37 min
    • Jaures Répondre

      Arrêtez de fantasmer sur moi et ma famille. Il s’agit d’un débat sur un forum, pas d’une émission de téléréalité.

      27 mai 2013 à 17 h 43 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures, vous faites erreur ce n’est pas un forum. C’est un journal papier ramené sur le web.

        27 mai 2013 à 21 h 16 min
        • les4v Répondre

          Oui merci de rappeler cela, les auteurs des articles du journal les 4 Vérités Hebdo s’adressent d’abord aux lecteurs du journal papier/numérique – disponible sur abonnement –

          28 mai 2013 à 8 h 18 min
          • Jaures

            Ce que vous dîtes est exact. D’ailleurs les auteurs se gardent bien d’intervenir sur la partie débat de ce site qui effectivement, j’en conviens, n’est pas un forum.

            28 mai 2013 à 9 h 26 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        par vos ” conneries ” vous voulez détruire les familles des autres, pourquoi ne parlerions nous pas de la votre ?

        toni pose une bonne question et puisque l’heure est, parait il, à la transparence :

        vos enfants sont ils, oui ou non, scolarisé(e)s dans l’enseignement public, et dans ce cas le sont ils dans un secteur difficile ?

        27 mai 2013 à 22 h 51 min
        • Jaures Répondre

          Détruire les familles des autres ! Fichtre ! Vous n’y allez pas de main morte ! Je croyais que ce qui brise las familles c’est le chômage, la précarité, les addictions, le mensonge, la maladie,… En fait, non. C’est Jaures.
          Sinon, oui écoles publiques. ZEP, non.
          Et vous, ça va chez vous, la famille, tout ça …. ?

          28 mai 2013 à 9 h 31 min
          • quinctius cincinnatus

            je prend connaissances de vos inquiétudes concernant ma famille
            elle va bien , je vous en remercie
            déjà deux d’entre eux travaillent hors des frontières et un troisième va bientôt suivre
            le quatrième, étant fonctionnaire, restera à la ” maison ”

            nota bene : …ils ont fait leur ” primaire ” en …ZEP !

            11 juin 2013 à 13 h 47 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures à 5x le SMIC dans son foyer fiscal ne peut bien sûr être contre un système qui le gave et le caresse dans le sens des poils.
    La plupart des intervenants de ce site ont des revenus certainement moindres ce qui ne les empêche pas de rester lucides et de ne pas se laisser emporter par l’envie.
    J’avais toujours cru qu’on ne peut retirer d’un système que ce qu’on y a investi et pas plus. Jaures nous prouve qu’en écrivant des posts pendant ses heures de travail il peut faire la morale aux autres en lésant ainsi son employeur.
    Il est vrai qu’un employeur n’est après tout qu’un exploitant de la classe ouvrière, le léser serait donc de bonne guerre!

    27 mai 2013 à 9 h 47 min
    • Toni Répondre

      Bonjour Hans,
      c est le flooding et le fait de radoter qui est gênant avec jaures.

      le flooding et répéter comme un perroquet ne servira à rien. Parce que le syndicaliste risque quelques désillusions en espérant me faire avaler de force le socialisme.

      mon entourage m a jugé comme cas irrécupérable à ce propos.

      il est bouche le syndicaliste mais moi aussi. Maintenant je suggère qu il nous demontre que l on vit bien en Corée du nord ou à cuba

      27 mai 2013 à 11 h 25 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” de bonne guerre ” ?
      NON !
      moral …
      OUI !

      ce dont nous avons besoin … c’est d’aristocrates … pas de ” boutiquiers ” et que ceux ci restent à la place qui est la leur

      27 mai 2013 à 12 h 19 min
  • pi31416 Répondre

    De Gaulle m’a laissé trois souvenirs (je suis né en 1944).

    1. La censure à tout va. Des colonnes entières dans la presse passées au caviar blanc (surtout le Canard Enchaîné mais pas seulement lui) et les chansonniers du Caveau de la République muselés.

    2. Son incompétence crasse en économie. A ses godillots qui s’inquiétaient “Mon Général, mais l’économie…?” il répondait “l’intendance suivra”.

    3. Son incompétence vicieuse en relations internationales. “Vive le Québec libre!” J’aurais voulu voir sa gueule si Adenauer était venu beugler “Vive l’Alsace libre!”

    A côté du Grand Charles Jean-Marie Le Pen est un petit garçon.

    27 mai 2013 à 7 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous êtes bien sévère mais … juste avec Cronos qui a dévoré la … France !

      27 mai 2013 à 8 h 51 min
    • Décurion37 Répondre

      Non, Pi, vous n’avez pas saisi le sens historique réel du “Vive le Québec Libre” de même que les médias et hagiographes de la pensée gaullienne. En apparence et officiellement, c’était pour rattraper les erreurs de Louis XV et du traité de Paris de 1763. En réalité le sens est plus subtil, je suis ouvert à cette interprétation facilement acceptable et d’ailleurs très bien reçue par les Québécois et Canadiens français hors Québec, mais je pense personnellement qu’au soir de sa vie (il décède trois ans plus tard) De Gaulle réalise qu’il n’y avait pas que des compliments à lui faire pour la manière autoritaire avec laquelle il a géré les affaires de Syrie (1944-45), d’Algérie (Sétif 1945, avant son retour de 1958 et sa débandade de 1962) et d’Indochine (1947). On peut ajouter Louis XV à tout cela, et vous obtenez un vibrant (et très valable) « Vive le Québec Libre ». Quant à Adenauer, laissez le de côté, il n’a rien à voir avec une éventuelle Alsace Libre. Les « Malgré nous » sont la pour vous le rappeler.
      Décurion

      28 mai 2013 à 5 h 09 min
  • Toni Répondre

    Jaures mr le syndicaliste,
    On va faire un bilan de votre ministre du redressement improductif arnaud montebourg et votre gouvernement:

    *Fermeture de Florange, et un article précise que Mittal n’a pas peur de vous.
    *Fermeture de Pergeot PSA, Renault.
    *Abandon de l’usine goodyear par le repreneur américain M Taylor … qui vous accuse d’être un imbécile.
    *Fermetures quotidiennes de nombreuses pme.
    *Le qatar qui fait la pluie et le beau temps chez nous, mais bon là ça me va, vous vous méritez l’un l’autre.
    *Affaire Cahuzac, Lui et vous ne manquez pas de culot à faire la morale aux autres …

    En une année, ça fait un peu chargé comme cv vous ne pensez pas ?

    Pour les réunions publics auxquelles vous nous dites de participer, sachez que j’ai aucune envie de dialoguer et d’échanger avec vous. Ce sont les pays émergeants et les tigres asiatiques qui remettront les pendules en France …

    Autre chose, je ne suis pas les autres internautes, je sais être très e**erdant si je veux mr le syndicaliste.

    Bonne Journée,
    Toni.

    26 mai 2013 à 15 h 25 min
    • Jaures Répondre

      Mais bien sûr, mon cher. Tout est de la faute de ce pauvre Arnaud. Il y a un an, ces entreprises étaient prospères et les ouvriers heureux. Les Peugeot se vendaient comme des petits pains.
      Quant à Cahuzac, quelle conclusion en tirez-vous ? Que l’on peut être socialiste et menteur ? C’est vrai. Connaissez-vous un parti politique, une communauté dont aucun membre, même éminent , ne serait menteur ou faussaire ? Personne ne peut être sûr de sa communauté ni même de sa famille. par contre, nous avons vu une presse et une justice indépendantes qui ont permis de mettre en cause et de contraindre au départ un ministre en 3 mois.
      C’est parce qu’on ne peut être sûr de personne qu’existe la séparation de pouvoirs.

      26 mai 2013 à 20 h 54 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        prenez moi …. @ Jaurès par exemple je suis certes un menteur puisque ( très ) souvent je falsifie les faits … mais un ” honnête homme ” puisque je ne le fais qu’avec de bonnes intentions … certains disent que je suis un ” idiot utile ” … mais ce ne sont là que des envieux de ma haute moralité universelle

        27 mai 2013 à 8 h 56 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures si les Peugeot ne se vendaient plus il fallait ne pas faire les poches de ceux qui avaient un pouvoir d’achat.
        Une fois l’argent piqué on ne peut pas le dépenser une deuxième fois.
        Normal votre mentor ne semble pas avoir compris cela, la preuve au lieu d’alléger les impôts il vient de les aggraver.
        La fin sera catastrophique nul besoin d’être grand vizir.

        27 mai 2013 à 11 h 30 min
  • Jaures Répondre

    “Je rends hommage à vos arguments d’une finesse et d’une pertinence qui me laissent sans voix.”.
    Ce post était évidemment destiné à Brenus.

    26 mai 2013 à 9 h 26 min
    • Philippe Répondre

      Ce qui suit est édifiant. Nous ne pourrons pas dire que nous n’avons pas été prévenus.
      Je n’ai jamais compris la vénération de cette période sanglante de notre histoire.
      Nous devrions être plus discrets et ne pas mettre sans cesse sous le regard des autres la gloire d’avoir tant massacré d’innocents de 1789 à 1799, et souvent de quelle abominable façon, au nom de la liberté et des droits de l’homme. Nous avons en fait à cette époque inauguré le premier pouvoir totalitaire des temps modernes qui a dépassé en horreur, et de loin, tout ce que les rois absolus avait pu commettre. Pourtant Robespierre, le plus grand massacreur révolutionnaire, a encore sa rue dans de nombreuses communes.
      RD

      Quelle honte pour notre pays et dire que ces gens ont été portés à la tête de l’état par des irresponsables et des inconscients pour nous apporter l’éthique et la morale d’un président incompétent , tricheur , menteur , magouilleur , flagorneur…avec sa smala dont une partie a été condamnée par la justice , c’est ce qu’on appelle l’exemplarité sous le règne de M. Hol
      Nos enfants sont dans de bonnes mains !!!.
      _______________________________________

      Pensées édifiantes de nos ministres !!!!

      Citation tirée de l’ouvrage de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

      « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

      26 mai 2013 à 10 h 17 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Pour un socialiste tout est tellement évident!

      27 mai 2013 à 11 h 31 min
  • BRENUS Répondre

    Cette file, c’est le festival jaurès. CAD celui de l’intox a outrance. Il nous gave jusqu’à plus soif. A croire qu’il a des intérêts dan la revue ou bien serait il un généreux donateur pour qui le blog local constitue une sorte d’exclusivité à son égard et qui ne pourrait rien lui refuser. Pas étonnant que les pires marxistes comme lui puisent faire ch..r le monde à longueur de temps : ils sont attendus par ceux là même qu’ils combattent.

    25 mai 2013 à 12 h 38 min
    • Jean-Pierre Répondre

      C’est surtout qu’il n’a que ça à faire à son poste de petit fonctionnaire inutile, il défend le système soviétique qui l’entretient comme des centaines de milliers d’autres parasites qui nous ruinent.

      25 mai 2013 à 15 h 52 min
    • Philippe Répondre

      Vous êtes sévère avec l’auteur de ce constat amer sur l’état de la France et ses origines. C’est bien de Gaulle et les marxistes qui ont creusé ce chemin depuis 70 ans…
      Quant à mes amis américains (j’ai travaillé 2 ans à NY accompagné de mon épouse), je dois reconnaître qu’il est difficile de partager le grain de l’ivraie dans jeu politique des USA en Europe, et notamment en France. Le plan Marshall qui nous a sauvé en 1945 n’était pas désintéressé, et il existe bien un leadership politique et culturel américain que nous avons dû subir en compensation des apports économiques, une sorte de banalisation civilisationelle…dont les effets négatifs se faire ressentir.

      25 mai 2013 à 16 h 56 min
    • Jaures Répondre

      Je rends hommage à vos arguments d’une finesse et d’une pertinence qui me laissent sans voix.

      25 mai 2013 à 17 h 14 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        sans voix ?… pour une fois ! … nous vous en remercions du fond du coeur !

        26 mai 2013 à 8 h 14 min
    • Toni Répondre

      Brenus a écrit: “les pires marxistes comme lui puissent faire ch** le monde, festival jaures”

      je tiens à vous remercier, je pense la même chose.

      25 mai 2013 à 22 h 39 min
  • Philippe Répondre

    Je partage le constat, sauf sur un point qui n’est pas un détail.
    C’est bien de GAULLE qui, depuis la libération de Paris que nous lui devons effectivement, a semé les ingrédients d’une destruction nationale, a installé les communistes et l’énarchie au pouvoir, en éliminant systématiquement tout l’encadrement administratif ayant servi le maréchal PETAIN, a donné “valeur morale” à une décolonisation accélérée, relayé par CHIRAC, inventeur de la fausse repentance, a bradé l’Algérie sans raison ni pression d’aucune sorte, a cassé l’Armée, et divisé les Français. Oui, le grand général dont nous sommes si fiers, a moralement et politiquement louvoyé, avec pour résultat, la disparition de la France libre.

    25 mai 2013 à 10 h 05 min
  • Jean-Pierre Répondre

    Bonnal toujours aveuglé par son antiaméricanisme primaire et viscéral tout comme de gaulle qui doit tout aux américains mais qui a été le pire des ingrats.
    C’est de gaulle qui avec thorez a soviétisé la france en 46, les mammouths monopoles étatiques, le statut du fonctionnaire, la sécu qui a ruiné nos entreprises pour financer l’immigration invasion, absurdités qui persistent aujourd’hui jusqu’à destruction totale.
    Et ne pas oublier l’école nationale des apparatchiks dont la même idéologie a formé les lénine et pol pot et toutes nos pseudos élites qui dirigent la france dans le néant.

    25 mai 2013 à 8 h 32 min
    • Jaures Répondre

      C’est à croire que la plupart des autres pays ont connu leurs Thorez et leur Education Nationale puisque ceux-ci ne montrent pas un meilleur visage aujourd’hui que le nôtre.

      25 mai 2013 à 17 h 16 min
  • Jaures Répondre

    Anne Lys, je ne m’appesantirais pas sur vos remarques concernant la résistance et la CGT, mais je ne comprends pas à compter de quelle apogée vous datez la décadence de la France.
    Car, si vous estimez que la France “a commencé une lente désagrégation” après la Première Guerre Mondiale (curieusement vous situez cette boucherie innommable avant votre décadence), c’est que, avant, notre pays avait atteint le summum. Pourtant, la fin du XIXème siècle a-t-elle été une période si enviable, des “années bonheur”, une phase de paix et de prospérité dans un pays uni et paisible ? C’est à voir. Rappelons que la dernière décennie du XIXème siècle a commencé dans le sang (fusillade de Fourmies), a continué par de multiples attentats et assassinats pour s’achever avec l’affaire Dreyfus. Que diriez vous si nos dix dernières années avaient été comparables ?
    Le début du XXème siècle alors ? Ah ! La Belle Epoque ! La voilà notre apogée ! Pensez ! Dreyfus libéré, l’Eglise et l’Etat séparés, la suppression du Concordat, la confiscation des biens de l’Eglise, c’est cela que vous regrettez ? J’en doute. Alors, c’est vrai, la France avait un Empire colonial. On a vu par la suite en quoi cela lui a profité.
    La France n’a jamais connu d’apogée, seulement parfois quelques années de paix entre deux guerres ou deux révolutions. On glorifie ces moments non pour ce qu’ils étaient eux-mêmes mais relativement aux cataclysmes qui les ont précédés ou suivis.

    24 mai 2013 à 20 h 50 min
    • Anne Lys Répondre

      Je ne crois pas avoir parlé d’apogée pour aucun moment de l’histoire de France, pour la bonne raison qu’il n’y a jamais eu d’apogée : telle période a été particulièrement favorable dans tel domaine, mais désastreuse ou au moins médiocre dans tel autre…

      Si je suis partie de la fin de la Grande Guerre, c’est parce que, après les désastres de la Révolution, la vie chrétienne était peu ou prou revenue en France, sans doute majoritaire, grâce à la foi et la pratique religieuse des femmes, mais sans effet politique puisque celles-ci ne votaient pas et que leur avis ne comptait pas, d’où l’élection d’hommes politiques athées militants et leur lutte contre l’Église ; d’autre part parce que la guerre avait engendré un sentiment d’Union nationale et le comportement exemplaire des Chrétiens et notamment des prêtres et religieux avait conduit à un apaisement de cette lutte. L’euphorie de la victoire aidant, il y a eu, non pas une « apogée », mais un moment relativement heureux dans l’histoire de France. Cela n’a pas duré, pour les raisons que j’ai dites.

      Le parti athée n’avait pas désarmé et ce sont sans doute ses intrigues qui ont abouti à la condamnation de l’Action française par le pape (sur des arguments dont le même pape à la fin de sa vie et son successeur ont reconnu le caractère mensonger) et de l’extrême cruauté avec laquelle le haut clergé a agi envers tous ceux qui étaient suspectés de ne pas s’y soumettre. Cela les a conduits à la stupidité, non seulement d’écarter de tout poste à responsabilité les ecclésiastiques suspects, mais surtout de vider les séminaires de leurs meilleurs éléments et, la nature ayant horreur du vide, de créer un appel d’air qui a permis à l’Union soviétique d’infiltrer l’Église. Il existe – et j’essaie de le retrouver dans mes papiers (car quand je l’ai eu en ma possession, il y a plus de trente ans, je n’avais pas encore d’ordinateur) – un document exposant comment les membres du PC devaient persuader certains de leurs fils d’entrer au séminaire pour faire, par la suite, exploser l’Église de l’intérieur).

      Le fait que des centaines de milliers d’enfants aient dû être élevés sans leur père, l’horreur de tant de morts et la crainte de voir cette horreur se reproduire a conduit les Français du patriotisme exalté de 1918 au pacifisme bêlant de 1938. Et la défaite, les années où à nouveau des centaines de milliers d’enfants ont été élevés sans père n’ont fait qu’aggraver la situation, sans qu’une Église profondément infiltrée par le communisme et se détruisant de l’intérieur, selon la prévision soviétique, puisse servir de contrepoids, tout cela explique que bien avant que De Gaulle ait quitté le pouvoir et même avant qu’il l’ait pris, la France ait connu un déclin par rapport à sa situation antérieure, sans qu’il soit nécessaire de considérer cette situation comme une apogée.

      25 mai 2013 à 12 h 07 min
      • Jaures Répondre

        Anne Lys, quand on parle d’un déclin, c’est à partir d’une situation que l’on estime supérieure. Vous dîtes que les années d’après la première guerre mondiale ont été “heureuses” mais votre seul critère est celui d’une “vie chrétienne” que j’ai du mal à cerner.
        Objectivement, les années 20 ont été extrêmement pénibles. D’ailleurs, contrairement à 1945, il n’y a pas eu au début des années 20 le moindre baby boom tant les conditions de vie étaient précaires, les rescapés de la grande guerre meurtris.
        Enfin, le moment où l’Eglise a réellement eu le pouvoir, c’est sous l’Ancien Régime, quand les prélats et les nobles régnaient sur 90% de la population. Est-ce là pour vous l’époque bénie pour la France ?

        25 mai 2013 à 17 h 11 min
        • Anne Lys Répondre

          Je n’ai pas été suffisamment précise. Je ne parlais pas de la décennie des années vingt, mais des toutes premières années qui ont suivi la victoire. Tout n’a pas été heureux évidemment avec des centaines de milliers de veuves et d’orphelins, une économie qui n’avait tourné que pour la guerre, mais l’état d’esprit était celui d’un peuple victorieux. Comme je l’ai dit, cela n’a pas duré et certainement pas pendant toutes les années vingt.

          26 mai 2013 à 20 h 07 min
  • gaymay Répondre

    j’envie Depardieu de s’être barrée de cette france ( avec un petit f ! ) devenue la honte du monde ! les touristes vont la fuir et nous serons commandés par les JEUNES ! ce sera bientôt la guerre et ces pauvres français aveugles s’en mordront les doigts ! Qu’ils continuent à regarder la télé -réalité, ils auront un drôle de réveil, ne les plaignont pas, ce sont pour la plupart des imbéciles ou des pleutres !.

    24 mai 2013 à 20 h 14 min
  • Anne Lys Répondre

    Il y a des choses très intéressantes dans cet article, mais je suis loin d’être entièrement d’accord.

    Tout d’abord, ce n’est pas APRES De Gaulle que le lent processus de la désagrégation de la France a commencé. C’est sans doute dès après la fin de la Grande Guerre, une fois passée l’euphorie de la victoire. La saignée que la guerre avait opérée parmi nos jeunes hommes, les familles où la maman restait seule pour élever les enfants, ce qu’elle faisait souvent héroïquement, mais l’absence du père se faisait cruellement ressentir dans cette éducation, la terreur ressentie à l’idée que cela puisse recommencer a, en quelques années, substitué une molle acceptation des situations imposées au patriotisme antérieur.

    La condamnation de l’Action française par un pape mal informé (même si cette condamnation a été levée quelques années plus tard, le clergé qui avait remplacé les prêtres réputés trop proches de l’AF n’a pas voulu le savoir) a vidé l’Église catholique française de ses plus zélés serviteurs et a permis qu’elle soit très profondément infiltrée par des communistes sans autre foi qu’en l’Union soviétique…

    La défaite de 1940, la division des familles et des esprits entre plusieurs façons apparemment respectables de subir ou refuser cette défaite, l’absence, encore, des pères prisonniers ont achevé le travail de sape menée depuis un quart de siècle, sans que l’Église, ni la droite calomniée (alors qu’elle avait été à l’origine des premières résistances à l’occupant, quand, l’Union soviétique étant alliée à Hitler, les communistes collaboraient allègrement) aient pu y opposer un barrage efficace, tandis que les clercs infiltrés par le PC ou simplement mal formés arrivaient à former le gros de l’épiscopat et à imposer, en dépit d’une action contraire des Pères du Concile, un prétendu « esprit du Concile » qui devait, en deux générations d’enfants peu ou pas catéchisés, vider les églises des neuf-dixièmes des pratiquants…

    De Gaulle a, sur certains plans, tenté de redonner quelque grandeur à la France, mais sa duplicité, la trahison des Français d’Algérie et des harkis livrés par dizaines de milliers aux massacreurs et tortionnaires du FLN, joints au profond mépris qu’il éprouvait pour la culture et la vie intellectuelle qu’il laissait volontiers à la gauche, ont empêché cette tentative de réussir dans la durée et ceux qu’il avait formés, Pompidou le mal-aimé (alors qu’il fut sans doute le meilleur de nos six derniers présidents) qui, dans ce même esprit, s’est surtout intéressé à l’économie, tandis que Giscard puis Chirac ont consciencieusement détruit ce que De Gaulle avait fait de mieux.

    Sur l’histoire de cette décadence, je ne suis donc absolument pas d’accord.

    Mais il y a un autre point avec lequel je ne suis pas d’accord non plus.

    « Tout a été privatisé ou presque et comme en Argentine nous nous retrouvons désossés, sans infrastructures, et bourrés de dettes. Le choc libéral prôné par Friedman, Thatcher et tout le reste a eu comme en Russie les conséquences eschatologiques qui étaient prévisibles », écrit M. Bonnal.

    Or, c’est précisément ce qui n’a PAS été fait. TOUT est resté nationalisé pour de nombreuses années, et les sociétés nationalisées ont été livrées pieds et poings liés aux syndicats et en particulier à la CGT inféodée au PC.

    L’esprit d’entreprise a été et reste vilipendé, non seulement par la gauche mais par une grande partie de la droite. Seul l’État, à leur avis, peut assurer une économie qui n’écrase pas le faible au profit du fort. Demandez à ceux qui paient leur électricité au prix fort pour que les salariés d’EDF ne paient pas la leur et bénéficient d’avantages qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde (sans compter, bien entendu, le détournement de ces avantages au profit du PC) et qui ne savent pas s’ils pourront partir en vacances sans qu’une grève les prive de transport si c’est la réalité !

    Le « libertarisme », le « tout est permis » sont évidemment des conditions permettant au fort d’écraser le faible. Mais le « Tout-État » joint au « Tout-CGT » en assurent d’autres tout aussi néfastes. Le Tout-État, dans cette configuration, finit par être « l’État-rien », puisque la CGT est en mesure, chaque fois que l’État prend une mesure qui lui déplaît, de bloquer toute l’économie du pays.

    Le rôle de l’État n’est pas d’être industriel ou société de transport, il est de donner des lois qui protègent efficacement le faible sans brimer par principe le fort et d’opérer les contrôles nécessaires pour s’assurer que ces lois sont respectées.

    24 mai 2013 à 13 h 39 min
  • Jaures Répondre

    “On est vraiment très loin de la France à son apogée vers 1930.” écrit Décurion.
    Apogée pour qui ? Les “années folles” n’étaient par pour tout le monde. Le peuple pansait ses blessures de guerre. Près d’un million et demi de Français sont morts au combat et ceux qui rentrent des tranchées sont en piètre état physique et psychologique. Décurion vante la première grande vague d’immigration: 1 million d’étrangers sont appelés pour compenser les pertes humaines et la chute démographique d’après guerre. La forte croissance économique affichée durant les années 20 s’avèrera vite n’être qu’une bulle qui explosera au début des années 30 avec chômage et marches de la faim.
    Le grand historien Serge Berstein écrit: ” Peu de période de notre histoire ont conservé une image aussi négative”, mais pour Décurion, pas de doute, ce fut là notre “apogée”.

    24 mai 2013 à 10 h 52 min
    • Décurion37 Répondre

      Jaurès ne semble pas connaître la géographie de la France et la géopolitique de son empire colonial des années 30. La responsabilité de la France est double à l’époque (1) gérer l’après 1e guerre mondiale, comme mes deux grands-pères qui devaient gérer leur vie de famille (heureux de ne pas avoir été tués) mais aussi leurs poumons perforés par les gaz allemands. Et (2) gérer un vaste empire avec des ressources gigantesques et des peuples très diversifiés à éduquer. Étant à son apogée en effet, et au lieu de clairement faire comprendre à Hitler que s’il bougeait pour réaliser ses plans machiavéliques (malgré les craintes de ses généraux face à l’armée française) nous bougerions également vers son territoire, la France du Front Populaire a préféré se coucher en compagnie de nos alliés Anglais pas plus courageux afin de laisser prévaloir le pacifisme ambiant, notamment de l’extrême-gauche qui pactisait avec les Soviétiques. Nous connaissons la suite, ce fut la honte de la défaite d’une grande nation qui refusa de jouer son rôle de grande nation quand elle pouvait encore le faire. Apogée, oui en effet dans l’entre-deux guerre, mais défaitisme ensuite.
      Décurion37

      27 mai 2013 à 5 h 40 min
  • Claude Roland Répondre

    Ah j’oubliais de faire remarquer qu’il semblerait manifestement que Nicolas Bonnal ait lu Henry Makow (“Le culte qui a détourné le monde”). Sinon, alors il pense dans la même veine. Alors champion !

    24 mai 2013 à 9 h 21 min
  • Claude Roland Répondre

    Sur de nombreux sujets comme celui-ci, je reste stupéfait de l’aveuglement des Français qui se prétendent pourtant un peuple d’intello puisqu’ils sont toujours plus malins que les autres. Notre réputation de prétentieux condescendants n’est plus à faire au niveau international (enfin, les Français qui voyagent un tant soit peu dans des pays modernes s’en sont au moins rendu compte). Bref, toujours est-il que les Français sont long à la détente sur la compréhension de leur environnement.
    Quel est la raison de fond de cette destruction et comment se fait elle ? Lisez déjà simplement “La France licratisée” de Anne Kling et vous comprendrez clairement (sauf à être autiste) les choses à travers cet ouvrage d’une qualité remarquable. C’est un bon début.

    24 mai 2013 à 9 h 12 min
  • Décurion37 Répondre

    A la sixième ligne de votre premier paragraphe vous dites “une nation encore fière” donc déjà bien déglinguée, Tout est dit. En fait, le déclin contemporain de la France commence en 1935-36. De Gaulle sauve la France de sa disparition programmée après la défaite de mai-juin 40 mais il ne comprend pas la décolonisation. Il endommage le règlement pacifique du conflit indochinois (échec des accords Leclerc-Ho Chi Minh en 1947 dû à l’intransigeance de son envoyé Thierry d’Argenlieu) et nous plonge dans l’opprobre avec la déroute algérienne en 1962. Il redore un peu le blason de la France avec le nucléaire (en retard d’une guerre) mais surtout nous livre pieds et mains liés à l’immigration algérienne (la fameuse willaya 7 d’avant l’indépendance). qui s’accélère après lui. La suite, nous la connaissons et la subissons quotidiennement. De Gaulle a donc freiné puis précipité le déclin de la France qui avec lui se recroqueville sur elle-même. On est vraiment très loin de la France à son apogée vers 1930. Depuis Chirac et ses successeurs, on a honte d’être Français (la repentance). Et maintenant avec Hollande on va carrément s’excuser d’être Français, Cordialement, PS

    24 mai 2013 à 5 h 41 min
  • Jaures Répondre

    “Nos écrivains et conférenciers étaient reçus dans le monde entier, la nouvelle vague avait révolutionné le cinéma, notre musique se vendait partout, qu’il s’agît de Bécaud, de Piaf, de Dutilleux ou de Boulez.”
    Toujours le bel et attendrissant fantasme du “c’était tellement mieux avant”. La “Nouvelle vague” ? Mais les films de Godard, Rivette ou Chris Marker étaient régulièrement censurés. Et il est attendrissant de voir Bonnal verser une larme pour des cinéastes qui soutinrent les étudiants de 68 en interrompant le festival de Cannes.
    Gilbert Bécaud ? Son plus grand succès à l’étranger fut “Nathalie”…en URSS. A l’époque, les yéyés ne connaissaient que la musique anglo-saxonne. Et Piaf, morte en 1963, n’aura que peu connu De Gaulle.
    Il y en a aujourd’hui aussi pour tous les goûts. On peut n’écouter que la star’ac ou aller aux concerts de Jeanne Cherhal, Les Fouteurs de Joie, Camille, Clarika, Dominique A, Amélie-les-Crayons, …
    Connaissez-vous Cécile Corbel auteur compositeur bretonne, disque d’or au Japon pour la BO d’ “Arriety” ?
    C’est l’ignorance qui rend triste et acariâtre.

    23 mai 2013 à 17 h 43 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      qu’on l’admette une fois pour toute, et si possible une seule fois, @ Jaurès est le seul véritable contemporain cultivé parmi nous … à ses références culturelles ( je ne parle pas de ses références scientifiques, puis qu’il n’en a point ! ) je préfère, mais peut être fera t il de même lorsqu’il aura atteint mon âge, ceux et celles qui ont apporté de l’intelligence au Monde … autant dire ni ceux de Bonnal ( quoique parfois il nous révèle des émeraudes ) , ni ceux de @ Jaurès ( qui lui n’admire que les éphémères qu’éclairent les lueurs médiatiques de l’époque )
      certains, et j’en suis certain, ne verront dans mes propos que l’expression suffisante d’une certaine morgue intellectuelle; moi j’appelle cela de l’aristocratie de l’ esprit

      Enfin, bien qu’il veuille se positionner moralement en dehors de la culture occidentale ( y compris chrétienne ) @ Jaurès reste imbibé de culpabilité(s) … ce malheureux jeune- homme est un vrai sujet de …. psychanalyse

      perdre ainsi le temps de sa vie, et de ses facultés intellectuelles est à désespérer de l’Homme

      25 mai 2013 à 11 h 08 min
  • belcourt Répondre

    Je n’ai pas l’intention d’être long.Je n’ai lu que les premières lignes de votre article,” il est clair qu’on a assisté à un long procès de destruction de la France depuis le départ du général de Gaulle” mais je pense que vous vouliez dire depuis l’arrivée du général de gaule le traite et le parjure?

    23 mai 2013 à 12 h 32 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      @ anneLys

      ne perdez pas votre temps a argumenter avec @ Jaurès ; c’est à la fois un sophiste, un jésuite, et un relativiste … il n’a rien d’un esprit rationnel ; votre temps est sans doute trop précieux pour le gaspiller dans d’interminables chickaïas à l’ombre des murs !

      26 mai 2013 à 8 h 27 min
  • PIGIS Yves Répondre

    Il est sûr que le Grand Général avait fait de belles choses, mais il a dérapé sur la fin :
    il fallait régler le problème de la guerre d’Algérie mais
    pas au prix d’un abandon des Harkis qui se termina par des tortures abominables et un génocide qui avec beaucoup de membres de leurs familles dépassa les 100 000 personnes !
    Pas au prix du même sort réservé a plus de 10 000 Français et Européens vivant en Algérie et qui avaient cru dans le respect des accords d’Evian.
    Pas au prix de la mort de plusieurs milliers de nos jeunes soldats envoyés dans ce pays pour y faire respecter l’ordre
    et dont les prisonniers aux mains du FLN ont été abandonnés sans que l’on recherchât ce qu’ils étaient de venus !
    Tous ces gens là, comme l’a avoué De Gaulle, ont été sacrifiés, mais pas pour suaver l’honneur de la Fr

    23 mai 2013 à 11 h 45 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Monsieur Bonnal oublie que De Gaulle est à l’origine de …. l’E.N.A. , des ordonnances de 1946, du Plan etc … et qu’il s’est couvert d’opprobre en laissant ( et en faisant rue d’Isly ) massacrer les Européens d’Algérie et nos Harkis ( des ” collaborateurs ” sans doute ! ) … la décadence de notre Honneur c’est DEPUIS De Gaulle !

    23 mai 2013 à 9 h 59 min

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