Le jour de libération fiscale est arrivé !

Le jour de libération fiscale est arrivé !

Les assujettis soucieux de leur portefeuille le savent : l’association Contribuables associés célèbre depuis longtemps le jour de « libération fiscale ».

Dans le calendrier annuel, c’est le jour à partir duquel le fruit du travail (et autres revenus !) n’est plus confisqué par le fisc et ses gloutons des services publics.

Précisons qu’en 2016, 57 % du PIB (Produit intérieur brut) ont été ponctionnés par l’État, les collectivités territoriales et les services sociaux.

Le jour de libération fiscale vient donc d’être franchi le 26 juillet. Hourra !

Certes, des actualités plus brûlantes faisaient, et continuent de faire, la une des journaux et nul n’aurait l’inconvenance de rappeler cette date aux ci­toyens…

Le quinquennat que nous subissons s’est employé, avec talent, à repousser la date du jour de libération fiscale vers des jours plus courts sans doute pour ne pas entacher les vacances de nouvelles déprimantes. Mais les précédents gouvernements n’avaient guère fait pour la ramener plus tôt au printemps…

Sécurité publique oblige, avec une impérieuse insistance : nous constatons que moins de 4 % du PIB sont consacrés aux missions dites régaliennes (défense, sécurité, justice, diplomatie), tandis que près de 38 % fondent dans les « droits sociaux ».

Cela suggère une démission populiste de l’État, un renoncement coupable, un abus pervers de position sociale dominante… Une sorte de sale coup d’État permanent !

Mais ce n’est pas tout ! La nouvelle TSER (Taxe spéciale d’équipement régionale) est la énième d’une production prolifique.
Baroud d’honneur (si je puis dire) de l’actuel gouvernement, avant son inéluctable fin ?

Mais le vice égale la perversité qui délègue aux nouvelles régions la capacité de décider du taux et de prélever cette nouvelle (et encore « spéciale ») taxe, comme nombre de précédentes qui sont devenues pé­rennes.

Cependant, nouvel étonnement : nous n’avons constaté aucune réserve ou réprobation audible de la part des nouveaux présidents de régions de l’opposition réunis au sein de l’ARF, pas plus d’ailleurs que du parti Les Républicains.

La contradiction des élus est, une fois encore, flagrante, aux dépens des administrés.

Un seul a eu le courage de mettre ses décisions en conformité avec ses convictions en annonçant ne pas appliquer cette nouvelle disposition : Xavier Ber­trand, président des Hauts-de-France.

Il mérite, pour cela, un satisfecit. Mais il mérite aussi le suivi de ses décisions futures, car souvent homme politique varie et bien fol citoyen qui s’y fie…

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *