Les socialistes, de l’Internationale au mondialisme

Les socialistes, de l’Internationale au mondialisme

Sans surprise, Jean-Marc Ayrault considère la mondialisation comme une chance, à la fois pour les Français – ne parlons pas de la France – et pour la planète.

Ce n’est pas illogique, puisque la mondialisation, qui annonce la fin des nations souveraines et, in fine, l’indifférenciation des peuples et des races, est le dernier avatar de l’Internationale. Remarquons toutefois que l’idée d’un gouvernement global au service d’un ordre mondial n’est plus aujourd’hui socialiste : l’ordre planétaire nouveau, c’est celui des puissances d’argent et de la haute finance. C’est le monde symbolisé par Goldman Sachs.

C’est à cet ordre mondial que le premier ministre, le transparent Jean-Marc Ayrault, vient d’appeler les Français à se soumettre en plaidant, dans Le Monde, pour « un nouveau modèle social français ».

Ce texte multiplie les « il-faut-on-doit » sans avancer l’ombre d’une solution concrète, mais il laisse entrevoir, souvent à demi-mot, les voies sur lesquelles compte s’engager le gouvernement. Extrait :

 « La crise que nous traversons est d’abord économique et sociale. La tentation est grande d’en reporter la responsabilité sur autrui, d’accuser la libéralisation des échanges commerciaux et financiers, la concurrence des pays à bas coûts et les politiques conduites en Europe. Il n’est pas question de nier les dangers du néolibéralisme et du capitalisme financier : oui, il faut renforcer la gouvernance internationale de l’économie, réguler la finance, promouvoir le juste échange. Oui, les Etats européens doivent s’entendre sur des règles sociales et fiscales communes, et mener une politique de croissance à l’échelle du continent : le président de la République et le gouvernement s’y emploient. Mais n’oublions pas que la mondialisation est aussi l’occasion d’élargir la diffusion de nos produits, d’attirer des entreprises et des emplois et de bénéficier d’innovations venues d’ailleurs.

La France, avec ses 120 000 entreprises exportatrices et sa créativité intacte, n’a aucun intérêt à se replier sur elle-même. N’oublions pas non plus que d’autres pays s’en sortent mieux que nous : les pays scandinaves et l’Allemagne ont su rendre leur appareil économique plus performant. A nous d’y parvenir sans renoncer à notre système social protecteur. Cela exige avant toute chose de remédier à nos propres faiblesses, et de mieux tirer parti de nos innombrables atouts. Soyons clairvoyants pour identifier les causes de nos difficultés et de nos succès, et soyons audacieux pour procéder aux réformes nécessaires : c’est ainsi que nous rendrons notre modèle économique et social plus compétitif et plus solidaire, et que nous assurerons l’avenir de notre jeunesse. »

 Ces lignes m’inspirent plusieurs remarques :

1)      le premier ministre prend acte des limites du système social français, qu’il envisage de réformer, ce qui est une bonne nouvelle. Mal géré par l’Etat et les « partenaires sociaux », syndicaux et patronaux (il faut relire à cet égard le rapport Perruchot), ce système social est devenu une gigantesque usine à gaz, au fonctionnement coûteux, qui recèle de nombreuses « niches », permet de camoufler de nombreux dérapages, et contribue dangereusement à augmenter la dette publique. La réforme des retraite, fixée par la loi Woerth au premier semestre 2013, montrera si le gouvernement veut vraiment nettoyer les écuries d’Augias. Le premier ministre cite en exemple les pays scandinaves et l’Allemagne. S’il s’inspire des réformes qui y ont été appliquées, il devra soit convaincre les syndicats français de changer radicalement d’état d’esprit, soit les affronter. Aura-t-il cette audace ?

2)      Il faut, dit Jean-Marc Ayrault, renforcer la gouvernance internationale de l’économie et réguler la finance. Les deux vœux ne sont pas conciliables. Ce ne sont plus les Etats qui ont barre sur les grandes instances internationales (pas même les Etats-Unis d’Amérique), mais les financiers. Par quel moyen Jean-Marc Ayrault compte-t-il donc les « réguler » ? Il faudrait pour cela restaurer le pouvoir politique, qui a vocation à organiser la Cité (1) ; ce n’est pas en multipliant les abandons de souveraineté que l’on y parviendra. En revanche, lorsque le premier ministre plaide pour des règles fiscales communes aux Etats européens, il s’agit clairement d’instaurer une règle d’alignement fiscal destinée à empêcher l’exil fiscal de certains contribuables français.

3)      Jean-Marc Ayrault a raison de mettre en garde les Français contre la tentation de rejeter la responsabilité de nos difficultés sur autrui. Voilà des années, voire des décennies, que les réformes qui auraient été nécessaires ont été différées ou refusées. Mais la concurrence, pour nos industries, des pays à bas coûts de main d’œuvre n’en reste pas moins une réalité ; or c’est le coût du système de protection sociale français qui se répercute sur celui des produits français, en les rendant moins compétitifs. Pour conserver une protection sociale tout en assurant une certaine compétitivité à nos entreprises, il est indispensable de réformer le système en profondeur – le premier ministre le veut-il vraiment ? – sans s’interdire de protéger nos produits, à nos frontières ou à celles de l’Europe, en taxant les importations en provenance des pays à bas coûts, ce qui provoquera une augmentation sensible des prix de nombreux biens (fabriqués en Chine, par exemple). Ici aussi, le gouvernement l’osera-t-il et les Français comprendront-ils l’importance de l’enjeu ?

4)      La mondialisation, c’est aussi l’immigration. Notre pays continue d’accueillir 200 000 nouveaux entrants chaque année, ce qui représente la population d’une ville comme Rennes, la onzième de France par le nombre d’habitants. Le peut-il encore, alors que l’échec des politiques d’intégration conduites par les gouvernements successifs depuis quarante ans est patent ?

Un détail, pour finir. Le 1er janvier, Louis Schweitzer a été élevé à la « dignité » de grand officier de la Légion d’Honneur. Ancien président de Renault, ce haut fonctionnaire s’est rendu responsable, avec son prédécesseur Raymond Lévy, de la politique de délocalisation de l’ancienne Régie, avant de présider la Halde. Avec lui, c’est un promoteur diligent de la mondialisation que vient d’honorer le pouvoir socialiste. Je ne suis pas sûr que ce soit bon signe.

Pierre Menou

(1) Organisation n’est pas synonyme de dirigisme.

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Comments (17)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    pôle emplois ( pour les exclus de la démocratie ) :

    Jack Lang pourrait être nommé directeur de ” l’institut du Monde Arabe ” … ou le retour à Marrakech sans oublier de dire qu’ il faudra surveiller de plus près les vitrines !

    8 janvier 2013 à 21 h 52 min
  • JULES ET JIM Répondre

    Les conspirateurs n’ont pas pour autre objectif que de soumettre notre peuple dont les tares originelles furent de se révolter puis de coloniser les barbares au nom d’une suprématie réelle attestée par l’histoire et les faits connus universellement.
    Alors se sont mis au travail les normalisateurs moralisateurs au nom de l’égalité portée au pinacle de l’humanité.Ces éradicateurs de la liberté ont des noms mais aussi des corps constitués et des puissances occultes.
    Les premiers sont socialos/alter mondialistes/marxistes/syndicalistes et les seconds Francs Maçons.Quelques think thanks apportent un complément à l’entreprise de destruction de notre pays,de notre religion de nos coutumes,de notre langue et de notre race.Personne jusqu’alors n’imaginait que les moyens furent multipliés par l’arme de destruction massive de l’immigration complétant le dispositif de désagrégation de la France et de sa dilution dans le magma mondial de la misère et de la déchéance morale.
    Ce dispositif est en place et fonctionne à plein tube avec des passerelles très efficaces (Chérèque va “passer” de la CFDT à Terra Nova,comme Juiliard est passé de l’UNEF au PS) Ajoutons les matons de service SOS RACISME,MRAP…et nous avons en place le plus fantastique dispositif depuis le seconde guerre mondiale,bien plus efficace que toutes les bombes à neutrons.Nous aurons chacun notre “soleil vert” sans que le moindre petit doigt ne bouge parce qu’en plus nous serons devenus consentants sous le coups portés par l’hydre dévastatrice.
    Connaissez vous des voix qui s’élèvent contre ses oppressions sectaires ?
    Il va falloir se libérer tôt ou tard,mais le plus tôt sera le mieux,à moins qu’il ne soit trop tard ?

    8 janvier 2013 à 19 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    profil de …carrière , patriotisme et économies budgétaires ( suite mais pas fin … )

    Laurence Laigo ex-secrétaire générale de la C.F.D.T. et à ce titre TRES PROCHE DE François CHEREQUE qui vient d’être ” débarqué ” ) vient d’être nommée conseillère en communication de la responsable de la … communication gouvernementale Najat Belkacem !

    des économies patriotiques on vous dit !

    8 janvier 2013 à 15 h 14 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” ET MÊME , je vais employer le mot de PATRIOTISME ”

    François Hollande à propos des 10 milliards d’euros d’économies ( sic puisqu’en fait il n’y aura aucune économie dans son dispositif sauf peut être de 2 Milliards et encore .. ) à dégager sur le budget de l’Etat

    TOUT DE SUITE LES GROS MOTS

    8 janvier 2013 à 14 h 54 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Elsaesser, je partage vos points de vue. Peut-être sommes nous faits du même bois?

    7 janvier 2013 à 20 h 59 min
    • Elsaesser Répondre

      Ou alors nous avons grandi dans le même bois :-)

      7 janvier 2013 à 23 h 05 min
  • René de Sévérac Répondre

    Je note, dans votre introduction
    “la mondialisation, qui annonce la fin des nations souveraines […] est le dernier avatar de l’Internationale”.
    L’internationale est effet (dans l’esprit des socialistes du XIXème siècle) l’aboutissement où les “prolétaires de tout pays” ont ravi le pouvoir à la classe dominante (Bourgeoisie).
    La mondialisation est en effet un aboutissement mais les “socialistes” ne se sont pas rendu compte que la “lutte des classes” s’est en effet terminé mais au profit de l’ancienne classe dirigeante requinquée !
    En fait les dirigeants de PS ne sont pas socialistes mais des “Bernard l’Hermite” qui se sont glissé dans une coquille vide pour jouir des bénéfices d’un siècle de combats.

    Juste une remarque complémentaire relative à BHL et Cie :
    « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, nous est étranger, voire odieux. »
    Je ne vois pas en effet c’est “français de date récente” vibrer au sacre de Clovis, ni danser une “odieuse” bourrée.

    7 janvier 2013 à 15 h 17 min
  • Elsaesser Répondre

    Toujours le beurre, l’argent du beurre et la fermière. Tant que nos politiciens (et leurs électeurs, d’ailleurs) n’auront pas compris qu’il nous faudra d’abord opter pour l’un ou pour l’autre et non pas pour le tout, rien ne changera. Quand comprendront-ils qu’aux trente glorieuses se sont substituées les cinquante minables et qu’au rythme où nous allons, nous sommes partis pour les cinquante lamentables?
    Les bienfaits de notre système social doivent être exclusivement réservés à ceux qui cotisent ou ont cotisé pour le faire fonctionner.
    Il n’y a pas assez de travail pour tout le monde? A voir.
    Donnons aux employeurs la possibilité d’embaucher et de licencier en fonction des demandes du marché et non pas des lubies des syndicats et autres associations de rêveurs professionnels et subventionnés.
    Soutenons plus efficacement ceux qui cherchent vraiment du travail et coupons les vivres aux parasites qui gangrènent le système et vous allez voir à quelle vitesse le chômage va baisser, certains logements se libérer et le déficit de les caisses d’assurance maladie et chômage se réduire avant de se résorber complètement.
    Cela aura, peut-être aussi, comme autre répercussion positive que l’État ne sera plus obligé de racketter exclusivement ceux qui créent des emplois, ceux qui travaillent et produisent la richesse, au bénéfice de ceux qui les regardent faire en exigeant leur part.

    7 janvier 2013 à 10 h 08 min
  • JEAN PN Répondre

    La mondialistation ça commence à nous gonfler vu le chômage, entre autre. Alors le mondialisme, c’est la fin du monde !!!

    7 janvier 2013 à 9 h 21 min
    • Pluton92 Répondre

      JEAN PN, nous ne pouvons pas échapper à la mondialisation dans la mesure où nous avons notamment besoin de matières premières. Or l’arrivée sur le marché mondial des pays émergents nous crée une redoutable concurrence. D’une part, leurs besoins en matières premières font monter les prix. D’autre part, nos exportations sont concurrencées par ces pays à bas salaires. Impossible d’interdire à un ancien pays client de nos voitures de préférer les nôtres au prix fort au lieu des mêmes, aussi bonnes mais à moitié prix.

      Il fallait donc s’adapter à la nouvelle donne mondiale. Or une grosse partie de la population veut continuer à vivre comme si le monde n’avait pas changé. Nous avons deux fois plus de fonctionnaires que l’Allemagne. Nous avons un système scolaire déplorable. Au moment où la Chine monte en puissance, nous adoptons les 35 heures ! Nous voulons accueillir toute la misère du monde alors que nous n’en avons pas les moyens.

      Nous dilapidons nos moyens pour notre confort superflu et nous finissons par accumuler un endettement public effroyable pour rester dans nos illusions. Nous hurlons contre la progression du chômage qui n’est que la sonnette d’alrme de nos erreurs. Le réveil sera très difficile puisque la raison ne suffit pas à nous faire réagir.

      9 janvier 2013 à 0 h 52 min
  • FONS Répondre

    J’ai un peu de mal à différencier mondialisation et mondialisme ! Dans ma pensée, la mondialisation concernerait l’économie, la facilité des échanges, la mise en commun des découvertes, la libre circulation compétitive des produits et denrées ; par contre le mondialisme se dirigerait vers la gouvernance mondiale, le village planétaire
    utopique, le “meilleur des mondes”souhaité par les socialistes ! En prenons nous le chemin ?

    7 janvier 2013 à 7 h 20 min
    • JEAN PN Répondre

      Votre raisonnement est exact. Mais le “village” mondialiste ne sera qu’un enfer !

      7 janvier 2013 à 9 h 24 min
  • Pluton92 Répondre

    N’y a-t-il pas confusion ici entre mondialisme et mondialisation ?

    La mondialisation ne signifie pas “la fin des nations souveraines et, in fine, l’indifférenciation des peuples et des races”. Cela c’est le mondialisme qui veut l’imposer pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’économie. Pensons aux déclarations d’Attali du style “Il y a dans l’histoire de l’humanité une parenthèse de 60 siècles d’enracinement qu’il faut maintenant refermer”. Ou de BHL et Benamou : “Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.”

    La mondialisation n’impose pas le transfert de population. A quoi bon laisser entrer des millions de personnes non qualifiées et aux valeurs inadaptées à notre société qui pèsent très lourdement sur notre système social et à qui nous n’avons pas d’emplois à offrir ? C’est bien le mondialisme qui impose cette immigration sans limites associée à un encouragement délibéré de l’avortement ! Résultat, en Ile-de-France, il naît actuellement près de 2 enfants sur 3 avec des parents originaires du continent africain (1 sur 3 pour l’ensemble de la France).

    6 janvier 2013 à 21 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” la mondialisation n’impose pas des transferts de population(s) ”

      c’est vous qui l’affirmez !

      je ne sais plus quel grand vizir de l’U.E. s’est récemment ” félicité ” du fait ” humanitaire ” que 600.000 personnes aient du quitter les pays du sud ( de l’Europe ) pour venir travailler dans le nord ( de l’Europe ) … suite à la crise économique qui touchait leur patrie !

      7 janvier 2013 à 15 h 57 min
      • Pluton92 Répondre

        Quinctius cincinnatus, ce n’est pas la mondialisation qui a provoqué la crise économique dans les pays du sud de l’Europe mais le mondialisme sous la forme de la destruction des nations souveraines par l’UE. Par exemple en leur imposant une monnaie unique malgré des économies incompatibles, en les obligeant à laisser entrer des populations indésirables que l’on doit traiter de façon privilégiée, en les obligeant à s’endetter de façon effarante, etc.

        La mondialisation est inévitable, ne serait-ce que pour nous procurer le pétrole, les minerais, … que nous n’avons pas et qui sont vitaux pour nos économies. Pour cela il faut bien proposer des biens et services en échange, cela avec la dure concurrence exercée par les pays émergents.

        L’exil de ces populations du sud de l’Europe doit correspondre à un besoin de travail des pays du nord sinon il s’agit d’émigration de peuplement. Il s’agit alors de mondialisme car cela signifie que les pays d’accueil acceptent ces populations alors qu’ils n’en ont pas besoin sur le plan économique. C’est l’utopie des bureaucrates de Bruxelles et des mondialistes type Attali qui veulent créer un peuple dit européen artificiel en mélangeant non seulement tous les peuples européens mais en les submergeant de populations extra-européennes pour “refermer les 60 siècles d’enracinement”.

        8 janvier 2013 à 0 h 34 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          C’est bien la ” mondialisation ” qui a créée cet exode
          prenons l’Espagne pour exemple :
          importation de main d’oeuvre marocaine et sud américaine ( du fait d’une crise monétaire locale ) dans un premier temps pour …
          bulle immobilière dans un deuxième temps et explosion de la dette essentiellement des ménages et des provinces
          récession dans un troisième temps
          rigueur dans un quatrième temps
          les salaires ayant baissé d’environ 30% retour de la ” compétitivité ” mondiale
          si ce n’est pas la mondialisation , qu’est ce donc ?

          8 janvier 2013 à 13 h 05 min
          • Pluton92

            quinctius cincinnatus, avant l’avènement du suicidaire regroupement familial en 1975, les travailleurs étrangers repartaient leur contrat terminé. Qu’est devenue cette “importation de main d’oeuvre marocaine et sud-américaine” en Espagne ? Je parie qu’elle est restée en Espagne et a fait venir famille, cousins, enfants du voisin, etc. C’est l’ONU qui se frotte les mains ! Ne voulait-elle pas en 2000 faire venir 159 millions d’immigrés en Europe d’ici 2025 dont 760 000 par an rien que pour la France ? C’est pas du mondialisme ?

            Baisse des salaires de 30% en Espagne. N’en sera-t-il pas de même en France d’ici peu ? Comment croire que nous allons éternellement pouvoir assurer notre train de vie, pas trop travailler, consommer chinois pour pas cher, avoir une armée de fonctionnaires improductifs, avoir un système de santé performant, faire fuir les “riches”, etc. et accumuler une dette colossale ? Ce n’est pas de la faute de la mondialisation mais des Français. Comme c’est de la faute des Grecs avec la politique aberrante des socialistes grecs, grisés par l’argent des autres Européens (cf. l’article effarant du Daily Mail du 21/06/2011 (encore en ligne), The big fat greek gravy train).

            Et s’il y a exode des Espagnols, c’est vers des pays moins stupides pour les plus courageux et des pays aussi stupides pour ceux qui veulent profiter des avantages sociaux et vivre aux crochets des habitants du pays d’accueil. Ces pays stupides qui acceptent des populations sans en avoir besoin ne font-ils pas dans le pur mondialisme ?

            9 janvier 2013 à 0 h 37 min

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