L’état d’urgence économique

L’état d’urgence économique

La France ne va pas dans le mur ; elle est déjà dans le mur ! Depuis des années, voire des décennies, elle vit au-dessus de ses moyens en utilisant l’emprunt à outrance pour se dé­douaner des efforts d’économies. Elle reporte ainsi honteusement ses dépenses sur les générations à venir : c’était sur ses enfants dans les années 90, sur ses petits-enfants dans les années 2000 et, maintenant, ils s’attaquent à nos arrière-petits-enfants ! Qui peut croire que l’on pourra indéfiniment spolier les générations à venir ?

Si les gouvernements successifs ont pu tromper le peuple français pendant des décennies, ce n’est pas le cas des investisseurs qui commencent à délaisser notre pays avec l’appui des agences de notation.

Voici le résultat de cette politique absurde :

– La part de l’industrie dans le PIB, qui était, comme en Allemagne, de 24 % en 2000, a chuté chez nous à 13 %, alors que nos voisins l’ont montée à 30 %.

– La rentabilité du capital, établie par Patrick Artus, directeur de la recherche chez Natixis, est passée, en quinze ans, de 16 à 15 % au Royaume-Uni, de 8 à 12 % en Allemagne. Elle s’est stabilisée à 12 % en Espagne. Mais elle s’est littéralement effondrée en France, en passant de 10 % en 1998 à moins de 7 % aujourd’hui.

– Le taux de marge catastrophique des entreprises françaises est, à ce jour, de 28 % – contre 45 % en Allemagne ! C’est rendre inefficace le dernier recours que représente l’entreprise pour sortir la France de sa chute irrémédiable.

– Les défaillances d’entreprises ont atteint cette année un niveau record, avec environ 62 000 cessations d’activité. En 2003, on jugeait déjà ce chiffre catastrophique, alors qu’il n’était « que » de 48 000 !

– L’indice boursier CAC 40 était à 7 000 points en 2000 ; il reste aujourd’hui, autour de 4 200 points, 40 % en dessous de sa valeur record. Dans le même temps, le DAX allemand, le Dow Jones américain et le FTSE 100 anglais ont dépassé leur plus haut niveau !

Il n’est donc plus question aujourd’hui de prendre des « mesurettes ». La situation est trop grave. Il faut impérativement changer radicalement de cap et sortir du mur de toute urgence.

Ceci implique :

– Suppression immédiate des 35 heures qui nous ont fait tant de mal et, puisque ce sont les socialistes qui, par pure idéologie, les ont mises en place alors qu’ils n’y croyaient pas eux-mêmes, il est logique que ce soit eux qui les retirent ! Remplace­ment par le temps de travail hebdomadaire de 48 heures préconisé par l’Europe.

– Annulation du code du travail, et non pas un « dépoussiérage » tel que l’avait prévu Nico­las Sarkozy avec, comme résultat, un passage de 2 300 pages en 2007 à… 3 600 en 2013 ! Ce code du travail est à réécrire complètement (maximum 100 pages) avec prise en compte des spécificités des PME.

– Libéralisation de l’embauche et du licenciement.

– Limitation des primes de licenciement à un maximum d’un mois de salaire par année d’ancienneté (cela vaut également pour les «retraites chapeau » des managers des grosses entreprises !).

– Alignement des retraites du public sur celles du privé avec effet immédiat.

– Retour à un système clair de calcul des salaires, en supprimant toutes les primes autres que pour le travail de nuit et de week-end.

Par la suite, il faudra revoir le statut des fonctionnaires et le réserver aux fonctions régaliennes. Il faudra également remettre à plat la fiscalité, afin qu’elle soit plus lisible – une seule entité devant se charger de l’ensemble des prélèvements.

Faute de prendre rapidement ces mesures, on va tout droit vers une situation à la grecque où elles nous seront imposées dans la douleur et la violence. 

Claude Goudron

Partager cette publication

Comments (39)

  • BRENUS Répondre

    On peut gloser indefiniment sur l’origine, la source, les conséquences de notre dette française au sens large ( état, collectivités, hopitaux, etc…) et tenter toutes les astuces rhétoriques pour lui trouver quantités de raisons. Pourquoi ne pas admettre la simple évidence : la dette n’est jamais que la différence entre ce que vous produisez et ce que vous consommez – au sens large- Il est très possible que la recette du FN pour tenter d’y mettre fin, ou du moins rendre cette dette moins dangereuse, ne soit pas l’idéal, mais poursuivre avec une monaie que nous n’avons pas la capacité de supporter nous entraine vers l’affaissement irrémédiable. Quelles qu’en soient les raisons, l’euro est bon pour l’Allemagne mais il est trop lourd pour nous. Sur que si nous l’abandonnions pour aller vers un “euro-franc” ou n’importe quoi, beaucoup devraient payer leurs BMW et leurs IPAD plus chers. Mais lorsque l’on tend vers un niveau de vie de pays en voie de développement (pour ne pas dire plus) il faut s’attendre a ne se procurer que ce que les gens de ces pays peuvent s’offrir. Pour paraphraser de Gaulle, nous pouvons sauter comme des cabris en tentant de nous persuader que nous sommes encore forts : il y a belle lurette que nous n’avons plus les poumons assez larges pour souffler dans le ballon. Et encore moins pour prendre en charge tous les parasites de la terre, n’en déplaise aux idéologues et autres anfifadas.

    31 mai 2014 à 17 h 27 min
    • Jaures Répondre

      Je pense que vous ne connaissez pas bien la vie dans les pays en voie de développement. Sans aller si loin, faites un tour du côté de la Pologne ou de la République Tchèque. Ou plus au sud en Espagne ou au Portugal. Nous faisons encore des envieux.
      Et même en Angleterre ou en Allemagne, la vie est loin d’être rose pour des millions de gens.
      Sinon, où avez-vous vu que le FN veut réduire la dette ? Quand bien même la sortie de l’euro serait indolore, comment financer la retraite à 60 ans, les nationalisations, les augmentations générales de salaire,… ?

      31 mai 2014 à 18 h 57 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        @ Jaurès a ( peut être ) fini sa crise d’adolescence post-socialiste puisque en fin de texte il se démarque froidement ( en accusant le F.N. de mensonges ) de l’aile gauche du P.S et des promesses du candidat Hollande … Quand je revois le discours de ce dernier lors de son meeting parisien j’en ai le hoquet à force de rire … certes je me demande COMMENT des personnes sensées ont bien pu gober pareilles fariboles , mais c’est surtout le ton, la gestuelle ,enfin toute la vie d’acteur qu’il donne au personnage révolutionnaire qu’il ” incarne ” qui est le plus désopilant UN GRAND COMIQUE

        31 mai 2014 à 21 h 01 min
        • Jaures Répondre

          Quinctius, je parlai du FN.
          Pour le reste, on peut, vous avez raison, rire les slogans de meetings lors des campagnes électorales. Mais la seule manière d’y échapper, où que ce soit, est de supprimer les élections. “Mon ennemi c’est la finance” prête à sourire mais pas plus que “Ensemble tout devient possible” ou “Yes we can”. “La France forte” de Sarko était le même slogan que Giscard en 1981 (“Il faut une France forte”). Le slogan de Rajoy en 2011 pour les législatives espagnoles était: “Rejoins le changement”. Qu’est-ce qui a changé depuis ?

          1 juin 2014 à 9 h 13 min
  • DESOYER Répondre

    Nicolas Sarkozy a fait une politique à la fois pas assez libérale sur l’économie et pas assez à droite sur l’immigration et la sécurité, d’où son grave manque de résultats.
    Hollande a menti en disant qu’on pouvait faire une politique moins libérale que Sarkozy et plus à gauche et, ce faisant, qu’on pouvait sauver la France.
    Il n’a pu enfumer les Français que parce que Sarkozy était en dessous de l’efficacité. Les résultats auraient été là, jamais Hollande ne serait passé. Arrêtons de n’invoquer que le “Sarkozy bashing”!
    Je démonte le mécanisme dans un bouquin à paraître sans doute en septembre.

    30 mai 2014 à 15 h 04 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pas seulement pas assez , mais PAS DU TOUT? à part d’avoir focalisé son action sur le show-bizz et le CAC 40 … UN ILLUSIONNISTE

      31 mai 2014 à 21 h 06 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: Comme d’habitude, vous ne répondez pas aux questions.

    Le thème de cet article concerne la France.
    L’Espagne est un beau pays que j’aime beaucoup, mais là n’est pas la question. Il faudra donc vous reconcentrer là où se passe l’action ou plutôt l’inaction socialiste.
    Comme un enfant vous avez trop tendance à aller jouer dans le bac de sable des autres.
    Quelles sont donc ses manières?

    30 mai 2014 à 0 h 57 min
    • Jaures Répondre

      Et comment vous forgez vous donc vos convictions sinon en évaluant les expériences passées et celles qui se déroulent ailleurs ? Vous ne vous privez pas d’ailleurs de le faire quand cela vous chante. Je ne dis pas a priori que telle ou telle mesure est bonne ou mauvaise. je constate simplement ses résultats là où elle est ou fut appliquée.
      L’idée est de ne pas de remplacer ce qui est jugé inefficace par une politique elle même inefficace là où elle est appliquée.

      30 mai 2014 à 16 h 53 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    je recommande à tous ceux qui s’intéressent à la chose économique de lire l’article d’Artus, consacré au traitement monétaire de l’atonie économique présente, . Vous trouverez cet article sur le site ” Le Point actualités ” . De même, il est également instructif de lire les réactions que cet article a suscité chez les lecteurs, en particulier celle de @ hetoroi

    29 mai 2014 à 17 h 06 min
  • HOMERE Répondre

    Oui toutes ces mesures sont indispensables et…rapidement !
    Au delà,il serait aussi opportun de revoir les aides en tout genre et notamment l’AME et les effets catastrophiques du regroupement familial.Plus aucune naturalisation et plus d’embauches d’étrangers sans avoir recours à la main d’oeuvre française sans emploi.
    Appliquer de lourdes sanctions financières aux tricheurs en tous genres et retirer les avantages aux fraudeurs,à la sécu notamment.
    Alors la France retrouvera des marges de manoeuvre incroyables et reviendra aux équilibres rapidement….
    Ce ne sera pas avec Hollande qui en est incapable et qui ne le veut pas par idéologie !!
    Virons tous les socialistes…de partout..et donnons leur des visas pour Tombouctou ou Tataouine et qu’ils disparaissent à toujours !!

    29 mai 2014 à 11 h 16 min
    • Jaures Répondre

      Homère, y a-t-il seulement un exemple d’un pays en crise qui s’en serait tiré simplement en fermant ses frontières ? Il n’y a pas d’AME en Allemagne ou au R.U, pourtant les immigrés s’y pressent. Dans les pays du Golfe, les immigrés sont traités comme des esclaves, ce qui n’empêche en rien que des dizaines de milliers attendent d’y entrer.
      Vos “marges de manoeuvre” sont des fantasmes comme autrefois l’argent des juifs ou pour les communistes celui des capitalistes milliardaires.

      29 mai 2014 à 17 h 34 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures: les Allemands n’ont pas besoin d’AME, mais ils ont bien sûr chacune et chacun une âme, n’en doutez surtout pas.

        En France l’AME va doubler cette année, pensez donc qu’avec tous les excédents français on va financer cela les doigts dans le nez. Les âmes charitables ou pas seront appelées au bassinet de gré ou de force.

        30 mai 2014 à 1 h 02 min
  • Pernollet Répondre

    Il y a tant à faire et à changer totalement, pas seulement des réformettes! que ce gouvernement encore moins qu’un autre est incapable d’entreprendre. Dans quel pétrin s’est mis la France depuis 40 ans?

    29 mai 2014 à 10 h 07 min
  • Jaures Répondre

    Ces recettes libérales n’ont jamais fait leurs preuves.
    Si l’on prend le temps de travail hebdomadaire moyen en Europe, la France est à 41 h. L’Espagne est à 42,2h. L’Espagne se porte-t-elle mieux pour autant ?
    L’Allemagne est à 41,7h. La Grèce à 44,1h. Les Allemands se pressent-ils en Grèce pour trouver du travail ?
    Les Pays-Bas sont à 40,8h. Le Portugal à 41,6h.Le Portugal dame-t-il le pion à la Hollande ?
    L’auteur de l’article confond temps de travail effectué et temps de travail maximal autorisé (48h) qui est le même en France et en Allemagne.(source:eurostat)
    Par ailleurs, l’Espagne a adopté en 2012 une réforme du droit de licenciement assez semblable à ce que propose Goudron (indemnité limitée de 20 à 33 jours par année dans l’entreprise). Le taux de chômage est passé depuis de 22,85% à 25,80%.
    Le reste est à l’avenant.

    28 mai 2014 à 16 h 01 min
    • Candide Répondre

      En France le temps de présence est confondu avec le temps de travail effectif, cela fausse toutes comparaisons

      28 mai 2014 à 19 h 54 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures: Ces recettes libérales n’ont jamais fait leurs preuves.

      Oui, on le constate aux résultats du gouvernement socialiste français ces deux dernières années. Après une entrée fracassante qui promettait qu’on allait enfin voir ce qu’on allait voir, le ton du candidat devenu entretemps président a baissé substantiellement. On en est maintenant aux incantations, peut-être à Pâques ou à la Trinité. Il est vrai que ces deux dates ne sont plus porteuses en France, il aurait mieux fait de dire au ramadan ou à l’aïd.

      Toujours est-il que la dette continue de se creuser et que le record de Sarko sera certainement battu avant la fin du quinquennat de mr.normal.
      Mais Jaures prétendera comme toujours que cette fois c’est différent.
      Que le sarcasme soit avec lui et avec son esprit.

      28 mai 2014 à 22 h 45 min
      • Jaures Répondre

        Cher Hans, ne sombrez pas dans l’infantilisme intellectuelle qui dirait que, puisque ceci ne fonctionne pas, c’est que cela fonctionnera. C’est faux, surtout en économie. Je ne dis pas que la politique actuelle fonctionne mais ce qui est proposé par Goudron, là où cela est appliqué, ne fonctionne pas mieux, voire plus mal.

        29 mai 2014 à 17 h 27 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          C’est cela, faites comme comme Valls qui dit: ‘le peuple n’est pas content des résultats mais nous continuerons la même politique jusqu’au bout!’
          Plus borné que lui tu meures.

          Le vrai visage celui de l’échec du socialisme français se dévoile sous les yeux du monde entier. Il fallait voir la tronche de normal à Bruxelles il y a deux jours.

          Je pense que vous devenez lentement gâteux. Consultez vite votre psy.

          29 mai 2014 à 19 h 15 min
          • Jaures

            Comme d’habitude, vous ne répondez pas aux questions.
            Les mesures que préconise Goudron fonctionnent-elles là où elles son appliquées ? A savoir, les pays où le temps de travail est supérieur sont-ils forcément mieux portants ? L’Espagne où l’on a réduit à un mois de salaire ou moins l’indemnité de licenciement a-t-elle réduit son chômage depuis ?
            Pouvez-vous débattre en adulte sans invective ni sarcasme pataud ?

            29 mai 2014 à 21 h 40 min
    • goufio Répondre

      Il n’y a jamais eu application du libéralisme en France. Pendant le XIXe siècle où la période a été faste pour les idées libérales, notre pays a été dominé par un interventionnisme délirant (1er empire, monarchies très conservatrices, 2e empire, révolution de 1948 et courants constructivistes, 3 républiques, etc.). Notre pays est socialiste depuis Colbert et étatisé comme un pays communiste avant son avènement. Pour le reste de votre propos on ne s’appuie pas sur des pays en crise à cause de trop d’interventionnisme de leurs gouvernements. C’est ça qui ne marche pas.

      29 mai 2014 à 14 h 40 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        petite précision , ou petit bémol en ce qui concerne Colbert ( sans aucun doute un dirigiste qui enrichissait surtout les siens, je veux dire sa famille … de même qu’il en est de nos jours )

        ” si un atelier de Sa Majesté ne produit pas les bénéfices attendus au bout de trois ans d’activité il doit être … abandonné ”

        on voit donc qu’il n’était pas à la L.P.O. à sauver les canards boiteux , comme par exemple ce fleuron du syndicalisme bien tempéré qu’est la S.N.C.M.

        29 mai 2014 à 16 h 44 min
  • Rouletabille Répondre

    @Pigis

    D’abord je doute fort que le FN puisse obtenir une majorité absolue pour gouverner. Et en cas d’alliance, il faudra un consensus avec ses alliés qui aura pour résultat de raboter bien de choses dans son programme.

    Le FN peut être également une force d’appoint à un autre parti politique, Et nous nous retrouvons dans le cas précédent.
    Mais là où vous pouvez être certain c’est du désordre permanent que syndicats, partis de gauche et fonctionnaires organiseront, rendant sans cesse toute réforme impossible.
    La France ne s’en sortira qu’à l’issue d’un séisme social dont les conséquences sont aujourd’hui incalculables.

    Une certaine droite se met à rêver d’un miracle, d’un homme providentiel. Alors, commençons à prier Jeanne d’Arc ressuscitée. C’est notre seul échappatoire à cette fosse de purin ou nos politiciens dévoyés nous ont mis.

    28 mai 2014 à 15 h 50 min
  • PIGIS Yves Répondre

    suite : pour la France. Beaucoup de verrous qui brident notre économie sont à faire sauter, on ne pourra le faire que par la volonté du peuple d’où l”engage ment De Marine d’utiliser le référendum et si les résultats ne sont pas là, le peuple ne pourra s’en prendre qu’à lui-même !

    28 mai 2014 à 12 h 38 min
  • PIGIS Yves Répondre

    Tout le monde sait que ce n’est pas le système UMPS que prendra les bonnes décisions :
    Le PS spolie les Français au bénéfice des étrangers, non communautaires, en plus !
    L’UMPS a toujours peur des critiques de la gauche qu’ elle considère comme une haute autorité morale !
    Les partis du centre sont toujours dans les compromis alors qu’il n’y a plus de temps à perdre et ceci dans tous les domaines !
    Que reste-t-il en dehors du FN ? C’est le seul parti qui aura la volonté de changer le cours de notre politique pour ne pas continuer à nous enfoncer dans le purin européo-socialiste !
    Faisons confiance à ces économistes, qui de plus en plus nombreux, montrent que l’on peut modifier nos relations à l’€URO et même en sortir et qui démontrent que l’immigration est un gouffre financier pour la

    28 mai 2014 à 12 h 32 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Personnellement je pense que Manuel Valls serait à même , INDIVIDUELLEMENT , de prendre les décisions qui DEVRAIENT s’imposer, mais qu’il sera entravé par le clientélisme redistributif par lequel ” survit ” son Parti , et par les lubies présidentielles : on sait de sources sûres que François Hollande écoute ses conseillers mais qu’à la fin du compte il n’en fait qu’à sa tête, laquelle tête est, comme son corps,particulièrement mal faite en tout cas pas ” saine ” !

      29 mai 2014 à 8 h 59 min
      • goufio Répondre

        J’ai cru découvrir le portait de F Hollande, (humour). En effet, ce type, car je ne peux me résigner à le nommer Président de la République tant est qu’il est là pour installer, avec les siens, un socialo-communisme hors d’âge et il se fout de l’avenir des Français et de l’Europe (relire le savoureux passage aux relents eurosceptiques du lundi 16 mai: «CE vote, c’est une défiance à l’égard de l’Europe, qui inquiète plus qu’elle ne protège…L’Europe, elle est devenue illisible,…lointaine et pour tout dire incompréhensible”. Non il ne s’git pas le l’Europe môsieur Hollande, mais de vous même. Voilà ce que vous êtes: illisible, lointain, incompréhensible. Enfin en un mot MEDIOCRE, mais soicalo-communiste et certainement pas social-démocrate, (ça c’est la presse qui le dit) vous êtes un individu dangereux. (cf le va-t-en-guerre)

        30 mai 2014 à 7 h 18 min
      • goufio Répondre

        Pour Manuel Valls, on nous fait un portrait plutôt flatteur de l’individu mais il est gâté par le socialisme,. Il n’a aucune idée de l’économie, comme son prédécesseur le prof d’Allemand, je le cite : « trop d’impôt tue l’impôt » lors de la tentative à trois fois reprise : 650 000, puis 1,8 million et enfin 3 millions de personnes ne paieront pas ou moins d’impôt sur le revenu. La formule est d’Artur Laffer, célèbre économiste américain « trop d’impôt tue l’impôt » trouve son origine dans le rendement marginal de l’impôt décroît avec les tranches marginales (les plus élevées) de l’impôt. Ce qui est tout le contraire de ce qu’exprime Manuel Valls (ce n’est qu’un exemple) du fourbe qu’il est, à l’aune de son compagnon/camarade F Hollande, belle paire ! Nous allons le découvrir au poste qu’il occupe actuellement avec la même réussite qu’au poste de ministre de l’intérieur où il a lamentablement échoué, à cause des idées socialistes obsolètes qui consistent à vouloir changer la société parce qu’elle est mauvaise en oubliant que la société est composée d’individus tous plus différents les uns des autres, d’ailleurs n’ont-ils pas vanter eux-mêmes cette « France plurielle » mais pour d’autres raisons de couleur de peau, de pratiques homosexuelles, etc.

        30 mai 2014 à 7 h 34 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          bien sûr que Valls va s’éroder ; il en est toujours ainsi des Premiers Ministres , sauf de façon trop nette … Fillon , ce qui est une curiosité politique qu’il faudrait étudier ( sans doute par ce que pour les gens il était le contraire de cet affabulateur de Sarkozy ) … mais c’est bien le Fillon du Socialisme en plus … nerveux !

          31 mai 2014 à 21 h 14 min
  • Chevalier-Noir Répondre

    La méthode est simple & éfficace, mais qui aura le courage de l’appliquer?? Cela coule de bon sens..; C’est ce qui manque le plus à nos “chers” dirigeants.
    Continuons changer les acteurs, par des acteurs RESPONSABLES

    28 mai 2014 à 11 h 49 min
  • lombard Répondre

    bonjour
    les socialistes n’oseront jamais! trop de copinage avec l’UMP et les copains sangsues et parasites gaucho écolo…..

    28 mai 2014 à 10 h 51 min
  • MARQUAIS Répondre

    pas beaucoup de commentaires là !

    28 mai 2014 à 10 h 06 min
  • Caillou Répondre

    Je trouve cet article extrêmement riche et très clairvoyant !

    28 mai 2014 à 9 h 44 min
  • Lery Répondre

    Mais d’où vient cette dette dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée ? Du simple fait que les états ont donné aux banques les planches à billets et empruntent à ces mêmes banques l’argent de leur fonctionnement. Cette dette, c’est du papier et ne sert qu’à enrichir de manière indécente les banquiers (américains principalement) . Un dirigeant un peu sérieux l’annulerait et redonnerait à sa banque centrale le pouvoir de frapper monnaie.

    28 mai 2014 à 8 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ce serait effectivement une excellente chose sauf que ce type d’Etat qui ne fonctionne que par la dette ( y compris la consommation des ménages ) et elle seule : d’abord ne changerait surtout pas son train de vie et que d’autre part pour alléger sa dette ( et surtout le remboursement de la dite dette ) dévaluerait régulièrement sa monnaie nationale ce qui si ces dévaluations rendaient pour un certain temps , ses exportations plus compétitives rendrait tout également ses importations plus chères ( matières premières, machines outils, robots, matériel électronique etc … ) ; sans compter que ceux qui ne pourraient, pour une raison ou une autre, augmenter leurs revenus ( par exemple par plus d’activité, je pense aux retraités, aux agriculteurs , aux petits salaires etc …) seraient …spoliés

      c q f d

      28 mai 2014 à 23 h 01 min
      • goufio Répondre

        A « quinctis cincinnatus30 mai 2014 à 8 h 56 min », effectivement je m’adressais à « Lery28 mai 2014 à 8 h 21 min ». Mais le site Internet des 4V² ne m’est pas forcément familier et je n’ai pas dû appuyer sur le bon clic. J’avais il y a quelques mois expliquer ce qu’étais la monnaie et cela était d’ailleurs paru dans le cadre vert de “Courrier des lecteurs” où s’illustre M Christian Lambert. Mais écrire sur la dette est exigeant puisque nous nous adressons comme vous le dites à des gens plus exaspérés et satisfait de se défouler plutôt que d’apprendre et d’échanger. Je veux bien échanger avec vous sur ce thème et sur ce site, mais vous me semblez déjà bien au fait selon ce que j’ai pu lire, mais l’échange pourra en être que plus productif. J’aime bien Catharsis au passage, bien vu. Ca oblige à aller au dictionnaire.

        Pour la dette je vous donne l’URL de l’Agence France Trésor http://www.aft.gouv.fr/articles/detention-des-oat-par-type-de-porteurs_960.html qui nous apprend qui détient la dette de l’Etat français et son montant par type d’instruments financiers pour 1 502 milliards http://www.aft.gouv.fr/rubriques/encours-detaille-de-la-dette-negociable_159.html sur les presque 2 000 milliards. Tout peut commencer à s’expliquer, mais il ne faut surtout pas ignorer les mécanismes de création monétaire et les produits dérivés sur les taux de change ou swap. Sans oublier les institutions créées comme le FMI ou le MES et leurs camouflages (j’ai d’ailleurs pondu un billet aux Echos qui l’on immédiatement fait disparaître puisque euro-non-compatible (cf. Les Echos – Le Mécanisme européen de stabilité dispose de la totalité de son capital du 01/05/2014). Mais nous y reviendrons très rapidement il faudra bien que l’euro mal construit se reconstruise à une échéance pas si lointaine.

        31 mai 2014 à 15 h 13 min
    • goufio Répondre

      Vous faites des erreurs fondamentales. Premièrement les dettes des états n’ont pas pour origine la création monétaire des banques commerciales pour au moins deux raisons c’est qu’elles sont insignifiantes dans la possession de ces dites dettes puisqu’elles sont détenues en majorité par les particuliers à travers, par exemple en France, les fonds en euros des compagnies d’assurance, les OPCVM, les fonds de pensions, etc. et deuxièmement le rendement offert est bien trop faible (OAT 10 ans à 2,25 %-mai 2014) pour intéresser les directions financières et de marchés des banques qui recherchent des rendement à deux chiffres. Vous voyez qu’il ne peut s’agir d’enrichissement indécent, vous avez dû lire Etienne Chouard qui n’est pas économiste mais prof de technologie dans un lycée et communiste et prêt à écrire n’importe quoi pour faire avancer son dogme (pour la petite histoire, je lui ai apporté la contradiction sur ce même sujet et il n’a pas répondu, intéressant non !)
      Pour l’annulation de la dette ce serait mettre en péril la parole donnée de l’Etat, car si un marché est composé de deux parties, en l’espèce de prêteurs et d’emprunteurs, il faut que la parole des uns et des autres soit tenue sinon perte de confiance et insécurité juridique des contrats. Nos dirigeants ne sont pas sérieux c’est vrai, mais ils ne se risqueraient cependant pas à un tel manquement contractuel. La France commence à emprunter dès avril pour payer ses fonctionnaires vous voyez donc ainsi l’ampleur du risque.
      Frapper sa propre monnaie par sa propre banque centrale, cela veut dire créer de la monnaie fictive comme celle que vous contestez, l’idée est la même mais en changeant d’acteur(s).

      D’où vient cette dette écrivez-vous et bien de la folie dépensière de dirigeants pas sérieux depuis maintenant 40 ans, j’ai bien écrit 40 et non 30, comme souvent relevé. Cette dette a été détruite par la distribution étatique et maintenant il faut la rembourser car toute dette se rembourse, sous une forme (paiement) ou une autre (spoliation ou appauvrissement) et c’est cette phase désagréable dont vous voudriez vous exonérer et continuer à emprunter auprès de prêteurs qui n’auraient pas compris que vous les auriez spoliés. Ca va être dur j’en conviens mais on a dépensé l’argent emprunté et il faut donc le rembourser c’est assez simple mais très dur, il n’y a pas d’échappatoire. Le plus choquant dans cette dette, c’est qu’elle a été détruite en consommation et non en investissement, donc il ne reste rien et il faut payer, alors qu’on apprend ou apprenait dans nos écoles, que lorsque l’on emprunte le coût de ce remboursement doit être inférieur au rendement de l’emploi. Dans notre histoire de dette, vous venez de comprendre que nous n’avons pas investi cet argent prêté et que nous allons devoir nous priver pour le payer, il n’y a pas d’autre choix, même avec les faiseurs de rêves Chouard, Pikkety, Pech, etc. se sont tous des perfides.

      30 mai 2014 à 8 h 15 min
      • quinctis cincinnatus Répondre

        Dans une premier temps, en lisant votre introduction j’avais cru comprendre que cette diatribe m’était adressée … mais, dès le deuxième paragraphe, je constate qu’ il n’en est rien puisque vous faites des remarques quasiment semblables aux miennes sur la création monétaire , en particulier dans le cas où il s’agirait d’une monnaie … ” renationalisée ” … les ” 4 V² ” devraient faire appel à des économistes lucides qui expliqueraient, simplement, clairement, objectivement, et sur plusieurs parutions ( ou dans un ” cahier ” exceptionnel ) , ce qu’est VRAIMENT NOTRE DETTE GLOBALE ( régalienne, régionale, hospitalière, S.S. etc … ) , puisque aussi bien, certains lecteurs, n’en n’ ont pas encore bien compris la genèse et ne voient pas les dangers ” internationaux ” inhérents à la ” création monétaire nationale ” pour elle-même , je pense en particulier aux pro-F.N.
        Merci de soulever ce problème tout aussi important, et même davantage, que les sempiternels problèmes sociétaux qui eux soulèvent ici beaucoup plus de commentaires exaspérés … sans résultats autre que d’avoir été un défouloir et pour certain(s) une catharsis !

        30 mai 2014 à 8 h 56 min
        • goufio Répondre

          Au fait, je viens de me souvenir que nous avons tacler le sieur Bernard Trémeau pour ses inepties sur le frnac disparu et ses nouvelees parités avec l’euro avec les mêmes arguments. Heureusement que nous ne sommes pas médecins!

          31 mai 2014 à 15 h 18 min
          • quinctius cincinnatus

            à @ goufio : hé bien si , je suis moi aussi médecin , personne n’est parfait !
            auparavant j’avais fait une Sup de CO d’où j’étais parti ne comprenant ni la comptabilité nationale comme on nous l’enseignait alors ni l’économie façon Keyne qui faisait alors des ravages dans l’esprit des économistes … par contre j’étais brillant en langues et surtout en géographie économique , mais l’époque n’était pas à ça … j’ai donc préféré un métier plus humain et plus clinique … l’économie n’est pas ma tasse de thé ( chinois ) je consacre ma retraite à étudier la géopolitique et l’histoire des civilisations ce qui avec la musique me prend tout mon temps … mes remarques sont celles d’un clinicien devant une maladie sans plus . merci de votre considération

            31 mai 2014 à 21 h 30 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *