L’incroyable gabegie des deniers publics

L’incroyable gabegie des deniers publics

Alors que, pour bien des Français, régler 100 euros d’impôt supplémentaire pose un problème, la classe dirigeante (et ses 601 132 élus !) est responsable d’une incroyable gabegie des deniers publics.

L’Institut de Formation Politique publie des chiffres aussi vrais qu’effarants. Qu’on en juge :

Le montant des prestations sociales s’est élevé, en 2009, à 597,5 milliards d’euros (voir ma chronique du n° 901). Ainsi la France dépense-t-elle plus que tous les autres pays en matière de protection sociale : 32 % du PIB, contre 19,2 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. À ce compte, la France devrait être un paradis. En réalité, c’est le contraire qui se produit. Sept millions de personnes vivent aujourd’hui, chez nous, sous le seuil de pauvreté !

Comment expliquer cette contradiction ? L’explication est aussi simple qu’irréfutable. L’immigration est la cause principale de ce gouffre à milliards. Douze millions d’immigrés ont élu domicile en France, sous des statuts divers – y compris la nationalité française, distribuée à tours de bras, ou la double nationalité qui prospère sous les tropiques !

Dussé-je me répéter, il arrive chaque année quelque 300 000 nouveaux immigrés, en grande partie grâce aux plus de 2 millions de visas distribués annuellement. Quelques cas parmi d’autres : 81 000 Africains ont débarqué sur les côtes italiennes ces derniers 18 mois. On estime que la moitié d’entre eux ont gagné notre pays où, déjà, le nombre de demandeurs d’asile s’élève à 61 000 – que l’administration se doit légalement de loger, nourrir, je n’ose pas dire blanchir… Coût de ce droit pour le contribuable : 600 millions en 2012. On apprend aussi que 8 000 enfants débarquent chaque année à Roissy, isolés et sans parent. Comment ont-ils pu embarquer ? En tout cas, eux aussi sont à la charge du contribuable.

L’étude approfondie de Contribuables Associés (n° 43) chiffre à 46 milliards d’euros par an le coût de l’immigration, en majorité maghrébine et « subsaharienne » – complétée par la croissance démographique des immigrés déjà fixés en France.

On sait que ces immigrés sont à 90 % sans qualification. Ils ne peuvent vivre que de l’assistanat et de la délinquance qui elle-même coûte des milliards d’euros.

Comme, depuis des décennies, la gouvernance socialiste-gaulliste juge que cette prodigalité aux dépens des Français honnêtes, travailleurs et épargnants n’est pas suffisante (8 100 foyers fiscaux ont été ruinés par le fisc en 2012), elle octroie des milliards d’euros pour le développement des pays en voie de… sous-développement : 3,5 milliards dans le budget 2014, alors que pas un seul projet n’a réussi en Afrique, où 85 % de la population est sans électricité et souvent analphabète (40 % de la population malienne, par exemple) ! Cette formidable escroquerie a pour seul résultat d’alimenter une corruption pharaonique.

Il y a aussi ce que l’on sait moins : la très importante contribution française à « l’aide internationale ». Par exemple, les 3,25 mil­liards d’euros promis au Mali par l’UE – sans parler des milliards promis par l’ONU. Avec 12 600 casques bleus, la mission onusienne au Mali sera la plus importante sur le continent africain, après celle du Congo ex-belge (18 000 soldats qui observent les tueries et les viols d’une telle sauvagerie que je me refuse à les relater dans ces colonnes).

Il faut savoir aussi qu’entre 1995 et 2007, l’UE a consacré 16 milliards d’euros au « processus de Barcelone » (et ça continue !) – processus couvert par le voile de l’Union pour la Méditerranée, stupidité sans nom inventée par l’Élysée en 2008. On voit en Syrie et en Égypte ce que vaut cette Union !

La gabegie ne s’arrête pas là. Comme le gouvernement socialiste se refuse obstinément à diminuer la dépense publique, de peur de perdre les voix des assistés, la dette ne cesse d’augmenter. Les intérêts annuels des emprunts dépassent les 50 milliards par an, plus 50 milliards de subventions aux partis, aux syndicats et à leurs châteaux, à la presse, à des dizaines de milliers d’associations qui vont de « l’art du cirque » aux « internationales de la guitare » (390 000 € en 2011), en passant par la « Lesbian and Gay Pride » de Marseille (100 000 €), sans oublier les 9,75 millions distribués chaque année à « Ville-Vie-Vacances » pour que les « jeunes » des « quartiers prioritaires » (sic) puissent accéder à des « activités de loisirs » (resic). Ce sont ces mêmes « jeunes » qui complètent leurs loisirs en attaquant les trains pour dévaliser les voyageurs, le mieux étant de les faire dérailler… Mention spéciale doit être faite au 1,3 milliard d’euros de chèques-vacances distribués chaque année à tous les copains. Mais le bouquet, c’est les 6 091 486 euros remis à l’ATSCAF en 2011. Vous ignorez ce qu’est l’ATSCAF ? Eh bien, je vais vous le dire : c’est l’association touristique, sportive et culturelle des administrations financières et fiscales. L’impôt pour offrir des vacances aux percepteurs !

Ce n’est pas tout. Le camarade Hollande a trouvé avec génie le moyen de diminuer le chômage avec les « contrats de génération » (coût : 1 milliard d’euros par an) et les « contrats aidés » (coût : 1,6 milliard par an). Et pourquoi pas nommer fonctionnaires tous les chômeurs !

En formant l’addition de cette scandaleuse gabegie, on arrive à plus de 200 milliards d’euros par an. C’est-à-dire que, si la France était dotée d’une gouvernance compétente et honnête, on pourrait sans problème supprimer l’ISF et l’impôt sur le revenu, commercer à diminuer la dette et faire repartir la croissance. Va-t-on y parvenir ? Je ne le crois pas. Une oreille fine m’a rapporté le dialogue suivant : « M. le Président, la Cour des comptes, la Commission européenne et le FMI nous demandent avec insistance de diminuer la dépense publique et l’impôt qui paralyse l’économie, provoque le chômage de masse, la faillite des entreprises par dizaines de milliers… – Et alors ? Je suis au chaud à l’Élysée jusqu’en 2017. Cette année-là, j’aurai sans doute comme adversaire Nicolas Sarkozy, mais comme il est encore plus détesté que moi, je serai réélu. Pas de problème. – Et les Français dans tout cela ? – Les Français, ils sont en vacances… »

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Comments (6)

  • mazel Répondre

    “Douze millions d’immigrés ont élu domicile en France” fichtre!!!!! vous avez été les chercher ou?
    Et vous croyez sincèrement que les autres feraient les poubelles, le ménage, la maçonnerie, la restauration la ou il y a 300 000 demandes d’emploi non satisfaites.
    Vous savez ces emplois à 9€ de l’heure travaillés 10 et payes 7
    selon les Echos La fraude fiscale coûterait 80 milliards d’euros ça vous n’en parlez point

    2 septembre 2013 à 9 h 23 min
  • ebeyer Répondre

    La campagne presidentielle de 2017 est en marche pour la majorité . On preserve les fonctionnaires, on caline les immigrés, on accélere les naturalisations, et on fait croire au gens que bien que l’on vive beaucoup plus longtemps, il n’est pas necessaire d’augmenter la durée du travail. Ce que l’on ne nous dit pas, c’est que les retraites vont fondre comme neige au soleil. Et avec 7 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, on continue le social a l’etranger.

    30 août 2013 à 9 h 23 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    On connaissait François Hollande et les erreurs de son G.P.S. en géographie … nous avons maintenant un historien de haute ligné : Arnaud Montebourg qui nous explique que l’essor économique de la Corée du Sud est lié à son passé communiste !
    Ce qu’il faudrait qu’il redresse en priorité, puisqu’il ne redresse pas grand chose par ailleurs, ce sont surtout ses connaissances historiques et géographiques

    30 août 2013 à 9 h 10 min
  • MEROU Gérard Répondre

    Avant les réseaux sociaux n’existaient pas, l’information avait du mal à circuler. Ce n’est plus le cas, la preuve cette chronique et tant d’autres. Il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes responsables de ce qui arrive, nous avons laissé voté des autistes depuis des décennies, des illuminés dernièrement qui ont désigné un illusionniste incompétent et son gouvernement de fantoches. Nous sommes tombés très bas mais on peut encore sauver les meubles si on réagit aux prochains scrutins. Il ne faut plus se tromper : UMP et PS on a vu ce que çà donnait, changeons en donnant les commandes à Marine Le Pen, c’est l’urgence qui nous sortira de notre descente aux enfers.

    29 août 2013 à 14 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” il n’est pas de Sauveurs suprêmes ” dit le chant soviétique … même au féminin !

      votez pour un programme qui SE TIENT DANS SA GLOBALITE, votez pour celui ou pour celle qui est EN MESURE d’appliquer ce programme

      30 août 2013 à 9 h 14 min
  • GODICHEAU Répondre

    D’accord à 100% sur l’immigration.
    Nous devons nous nous unir pour:
    1) Stopper net l’immigration;
    2) Stopper les gabegies.

    28 août 2013 à 12 h 45 min

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