Pour une vraie politique économique

Pour une vraie politique économique

Le produit intérieur brut (PIB) a stagné au deu­xième trimestre 2016, a annoncé l’Insee, le 29 juillet dernier.

Ainsi donc, contrairement à ce que prétendait encore François Hollande, il y a quelques semaines, lors de la traditionnelle in­terview du 14 juillet, non, ça ne va pas mieux en France.

Cela dit, les Français n’étaient pas dupes, compte tenu des difficultés auxquelles ils sont con­frontés dans leur vie quotidienne actuellement.

Ils croulent sous les augmentations d’impôts depuis le début du quinquennat, tandis que leurs salaires, eux, n’augmentent pas, de sorte que leur pouvoir d’achat baisse considérablement.

Et je ne parle même pas de ceux (trop nombreux) qui font face aux licenciements.

Quant au peu d’emplois créés, dont François Hollande se flatte, ils sont trop souvent temporaires, à temps partiel ou aidés.

De même, l’augmentation des délocalisations et les rachats par des capitaux étrangers, de certains de nos fleurons industriels n’auront échappé à personne.

Nos chefs d’entreprise ne sont pas à blâmer, pour la plupart. Que voulez-vous qu’ils fassent contre la concurrence déloyale que représentent les travailleurs européens détachés, par exemple ? Beaucoup agissent à contrecœur, pour survivre tout simplement.

En revanche, le gouvernement, lui, est à blâmer, car son rôle est de relocaliser l’emploi en France, en incitant nos entreprises à investir en France.

Pourquoi ne réduit-il pas l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui fabriquent sur le sol national, comme le font les États-Unis par exemple ?

Pourquoi ne pas mettre en place un label « made in France », incitant ainsi le consommateur à acheter français ?

Pourquoi ne pas revenir sur la suppression de la TVA sociale, afin d’égaliser les conditions de concurrence avec l’étranger ?

Pourquoi encore ne pas imposer aux collectivités et établissements publics de réaliser une partie de leurs achats auprès des PME-PMI ?

Il est impératif, si nous voulons sauver notre économie, d’avoir, comme aux échecs, toujours un coup d’avance sur les pays disposant d’une main-d’œuvre à faible coût.

Ne nous trompons pas de cheval de bataille. L’objectif d’une économie nationale ne doit pas être de créer des travailleurs pauvres en cherchant à continuellement réduire les coûts de production, ni même de réduire les marges de ses entreprises, mais plutôt d’inventer des produits ayant une plus forte valeur ajoutée.

Quand nos élites comprendront-elles que la mondialisation nous impose d’avoir une stratégie de long terme, sauf à vouloir être réduit à néant ?

Bien entendu, pour cela, il faut préalablement que le pouvoir politique cesse de courber l’échine devant le pouvoir économique.

Le Japon (riz étranger taxé à 800 %) ou les Américains (Small Business Act, Buy American Act, etc.) ne s’interdisent pas d’agir en faveur de leur économie. Alors, pourquoi ne pourrions-nous pas faire de même ?

Reprenons la main sur notre économie !

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Comments (25)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    avec le ” sauvetage ” d’ Alstom Belfort, nous revivons les heures économiques glorieuses de la … R.D.A. !

    nous reparlerons de tout ça dans quelques années !

    12 septembre 2016 à 20 h 45 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    bilan parlementaire d’ un quinquennat d’ exception

    Le Roux annonce qu’ un quart à un tiers des députés P.S. ne se représenteront pas en 2017

    Messieurs et Dames les journalistes recherchez dès maintenant dans quelles administrations ( ou organismes assimilés ) ils ( elles ) trouveront refuge !

    parce que quand on est un parasite chronique des gens laborieux il est plus aisé de vivre encore sur la bête résultat d’une longue cohabitation

    12 septembre 2016 à 14 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    vous êtes comme moi, vous vous intéressez à tout autre chose qu’ à la carrière des hommes qui se disent ( et croient être ) politiques : un conseil de lecture ***

    Céline Alvarez

    Les lois naturelles de l’ enfant ”

    éditions ” Les Arènes ” ( tout un programme ! )

    cette jeune institutrice à Gennevilliers en Z.E.P. ( Hts de Seine ) a mené une expérience ( in situ ) sur l’ enseignement des jeunes enfants basée essentiellement sur …. l’ autonomie et l’ empathie avec des résultats … étonnants d’ où il ressort que …

    notre système éducatif repose ( et même se repose ) sur une i-dé-o-lo-gie et non pas sur la connaissance scientifique en particulier sur les acquis récents dans le domaine des neurosciences ( d’ où notre production presque sans égale d’ illettrés )

    il est certain que ce livre sera une illumination pour le chantre du personnel ” dévoué ” de l’ E.N. qui nous distille son … idéologie stérile sur ce blog

    N.B. comme de bien entendu l’ E.N. n’ a pas jugé utile de poursuivre cette expérience un peu privée il est vrai

    le doc

    10 septembre 2016 à 12 h 52 min
    • Jaures Répondre

      Je connais ce livre Quinctius qui est effectivement remarquable.
      Plus généralement, la Finlande dont j’ai décrit le système éducatif obtient depuis des décennies les meilleurs résultats en Europe. Il s’agit là non pas d’idéologie mais de pragmatisme puisque cela marche y compris selon les évaluations internationales (Pisa).
      Etes vous prêt à militer pour l’application de ce système dont je rappelle l’essentiel: gratuité totale, école publique à 98%, pas de notes avant le collège, formation des maître en alternance (bac+4 plus une année avec les élèves), formation continue tout au long de la carrière, profs en sureffectifs pour les élèves en difficulté, locaux spacieux et bien équipés, options pléthoriques, aide substantielle aux étudiants qui souhaitent passer une année d’étude à l’étranger, …
      Ce n’est pas de l’idéologie, Quinctius, c’est du concret qui fonctionne. On y va ?

      10 septembre 2016 à 13 h 26 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      dans ce livre il est donc question de ” méthodes ” qui ont pour origine, pour … LOGIQUE des constatations observées, réelles en un mot scientifiques du développement globale de l’ enfant et notre socialiste, n’ ayant … naturellement, rien compris à ce qu’ est un raisonnement, logique , scientifique, nous ressort ses dogmes sans fondements aucuns, étatiques, laïcs et ” égalitaires ” , nous vantant l’ éducation qu’ il considère comme socialiste de la Finlande … qui, comme chacun sait, est le pays de Bonheur ayant un des plus forts taux de suicides et … d’ alcoolisme en Europe *** … sans parler des … armes à feu !

      *** encore faut il tenir compte du déficit en lux
      bon dimanche à tous je m’ en vais chanter du Mozart … ça me changera des obsessions ” démocratiques ” j@uressiques

      bon dimanche à tous je m’ en vais chanter Mozart, ça me changera mes idées misanthropiques

      11 septembre 2016 à 8 h 11 min
      • Jaures Répondre

        Qu’est-ce donc en matière d’éducation qu’une attitude scientifique ?
        Je vous cite une politique qui depuis des décennies a fait ses preuves selon toutes les études internationales. Où est l’idéologie là dedans ? N’est-ce pas vous qui rejetez cette politique pour des raisons idéologiques ?
        Je suis plus pragmatique que vous. Si la Finlande affichait les mêmes résultats avec une école privée à 98%, avec un système de notation hyper sélectif, avec des effectifs pléthoriques, avec des profs formés selon Luc Chatel (c’est à dire devant les élèves sitôt sortis de la fac), sans aide pour les élèves en difficulté, etc…j’y souscrirai volontiers. Le problème est qu’il n’y a pas d’exemple à l’échelle d’un pays.
        Et si vous avez lu l’expérience de C.Alvarez en maternelle, où y voyez-vus la moindre contradiction avec la méthode finlandaise ?
        Enfin, quel rapport “scientifique” établissez-vous entre taux de suicide et méthode d’éducation ? Les méthodes éducatives sont-elles les mêmes en Finlande, en Belgique, en Pologne et en Hongrie alors que les taux de suicide sont comparables ?
        Ceci dit, si vous aimez Mozart nous avons cela en commun.

        11 septembre 2016 à 9 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” Le Point ” :

    ” Hollande au pied du mur ”

    pour y être fusillé ?

    8 septembre 2016 à 7 h 48 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour une vraie politique économique rien ne vaut les propositions de Montebourg ! ou le libéralisme économique et l’ esprit entrepreneurial revu par un néo-converti … on croirait du F.N. !

    7 septembre 2016 à 10 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Najat V.-B. demande à ce que le P.S. commence sa campagne électorale … sans candidat

    une première dans une élection présidentielle

    7 septembre 2016 à 9 h 33 min
  • BRENUS Répondre

    Le syndicaliste JOJO veut vous persuader que l’E.N. dans sa partie “formation professionnelle” fait des miracle. Ceci a partir d’individus qui, globalement, cherchent surtout à tirer au flanc ou sont tout simplement incapables d’évoluer. Avec de tels raisonnements vous n’irez pas loin. La véritable formation professionnelle avec débouchés quasi garantis – et je dirais même déroulés par les employeurs – est celle des Compagnons du Devoir où l’on apprend , non pas à faire semblant, mais a bosser, a apprécier et porter haut le Travail, dans toute sa noblesse. Un jeune ayant parcouru son cycle, avec “honneur” comme il se dit, ne sera jamais l’esclave d’un “singe” qui, naturellement l’appréciera et le respectera. Mais cela c’est carrément incompréhensible pour les idéologues à la mords moi le nœud genre jojo. Ils adorent les échecs, les branleurs et les abrutis qui viendront grossir leur(s cohortes de bien-pensants à la mode gauchiste.

    6 septembre 2016 à 19 h 23 min
    • Jaures Répondre

      Brenus, je me demande si vous savez de quoi vous parlez.
      Les Compagnons ne travaillent pas en circuit fermé mais avec des entreprises. Certaines de leurs spécialités sont d’ailleurs limitées à certaines régions faute d’entrepreneurs volontaires.
      Essayez par exemple de trouver une entreprise qui vous prenne comme apprenti compagnon en maroquinerie dans les Bouches du Rhône. Faîtes le test et faites nous part de votre témoignage sur ce blog.

      7 septembre 2016 à 10 h 26 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour ce qui est des médecins, et si on fait abstraction du numerus clausus, il serait malhonnête d’ ignorer ces facteurs majeurs que sont la féminisation de la profession, la recherche du ” bonheur ” citadin individuel et familial, ainsi que l’ attrait ” qu’ exerce par sa sécurité ( y comprise pénale ) le ” secteur public … ” … donc des facteurs …purement sociologiques

    6 septembre 2016 à 17 h 00 min
    • Jaures Répondre

      Ces facteurs existent, Quinctius, vous avez raison.
      D’où à mon sens la nécessité de faire évoluer le numerus clausus car si un médecin ne trouve plus en ville ni clientèle, ni offre dans un hôpital, il lui faudra se résoudre, au moins un temps, à s’installer en milieu rural.

      6 septembre 2016 à 17 h 12 min
  • Le Ket Répondre

    Il est tout de même étonnant de constater que depuis plusieurs dizaines d’années, le marché du travail ne trouve pas d’électriciens compétents, de carreleurs, de peintres en bâtiments, de secrétaires trilingues ou de médecins généralistes.

    6 septembre 2016 à 15 h 25 min
    • Jaures Répondre

      Pour les carreleurs ou les peintres, ainsi que tous les métiers du bâtiment, jetez un oeil sur les salaires, la précarité et les conditions de travail vous comprendrez pourquoi les jeunes sont réticents.
      Plus globalement, les entreprises ne jouent le jeu ni de l’apprentissage, ni de l’alternance ce qui explique leurs difficultés à recruter les personnes compétentes.
      Enfin, pour les médecins, il existe un numerus clausus qui entretient la pénurie et permet aux médecins de s’installer où ils veulent sans gros risque de concurrence.

      6 septembre 2016 à 16 h 08 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      l’ éducation nationale porte une lourde part de responsabilité et même sans doute la part la plus importante c’ est bien pour cela que le syndicaliste fait porter la responsabilité sur les employeurs

      6 septembre 2016 à 17 h 07 min
      • Jaures Répondre

        Non Quinctius. La responsabilité est collective. L’Education Nationale ne peut accueillir des jeunes en apprentissage ou en alternance. Dans d’autres pays cela fonctionne bien mieux sans les aides accordées en France aux entreprises. Quand on connait l’entreprise, on se rend compte des réticences à accueillir les jeunes et les témoignages d’apprentis nous montrent que les entrepreneurs font trop souvent peu de cas de leur rôle de formateur.
        L’Education Nationale quant à elle ne valorise pas assez les voies professionnelles trop souvent considérées comme des filières pour jeunes en échec. Pourtant les enseignants des lycées pro sont souvent des personnes extrêmement compétentes venues à l’EN par réelle vocation après un parcours professionnel.
        C’est une prise de conscience collective qui est nécessaire.

        6 septembre 2016 à 17 h 23 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          exemple :

          C.V. d’ un prof de peinture en bâtiments

          deux ans d’ exercice de cette activité comme … salarié sans aucune responsabilité pas même celle de chef d’ équipe

          ma référence à moi c’ est la Suisse !

          6 septembre 2016 à 19 h 13 min
          • Jaures

            Cela ne se peut, Quinctius.
            Pour être prof en lycée professionnel, il faut 5 à 7 années d’expérience selon le diplôme + 1 année en alternance après réussite au concours.
            Votre peintre devait être pion au lycée.
            Cela dit, la Suisse fonctionne bien sur ce point. Mais difficile de comparer un pays de 8 millions d’habitants avec un autre de 66 millions.

            7 septembre 2016 à 10 h 16 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pourquoi ? pourquoi ? pourquoi se demande l’ auteur de l’ article inlassablement jusque à ce que cela en devienne lénifiant

    parce que il faut bien assurer les dépenses publiques sans cesse renouveler ( y compris les cadeaux sociaux ) par TOUS les gouvernements

    voyez le thing tank de M. Le P. une flopée d’ énarques qui ont eux aussi biberonné au même lait que leurs voisins de berceau socialistes ou ” républicains ”

    ce ne sont pas ceux qui ont créé les problèmes qui sont les plus à même de les résoudre … sauf s’ ils font leur auto-critique

    c’ est un peu comme l’ immigration ” clandestine ” : rien ne sert de créer des centres d’ accueil ( et même bien au contraire ) c’ est à la source qu’ il faut tarir le flux !

    6 septembre 2016 à 14 h 57 min
  • Nicolas Répondre

    D’accord sur un seul point, il faut produire à haute valeur ajoutée. Maisça, c’était l’ancien monde, on en sort très vite. On en sort si vite qu’on nous prévoit FMI, Bloomberg, etc… 40% de chômeurs d’ici 2020. Il ne s’agit même plus de “formation”, l’emploi est rare. Informatisation et robotisation. D’ici 2020, nous n’aurons plus même de conducteurs de bus, ça commence à licencier par milliers en Allemagne, mais ce sont tous les secteurs, tous les services et la production d’équipements.
    C’est pourquoi allonger durée du travail et reculer l’âge de départ en retraite est une insanité
    Former et éduquer oui, car un être formé devient un citoyen responsable doué d’esprit critique.
    L’immigration n’est qu’un poids qu’on veut nous forcer à assumer et ce sera la mili ce du régime

    6 septembre 2016 à 14 h 03 min
  • Nicolas Répondre

    Il faut, ya qu’à… La 1ère chose à faire est de sortir de l’UE/€. D’ailleurs , depuis 1 mois, les zexperts auto-proclamés, qui ont leur rond de serviette dès la mediasphère commencent à acteur la mort des 2. Sommet du G20, encore un expert qui résume : les hausses massives d’impôts ns ont coûté 1/2 point de PIB. De +, Revision , il faut que l’Etat investisse??? Ho ! Ça va creuser la dette, nos enfants, nos petits -enfants, bla-bla-bla. Mais non, assure l’expert, on a eu des graphiques , on s’est trompés de voie av l’austérité . Ouais .., Mais attention, il ne faut pas redonner du pouvoir d’achat, la consommation intérieure, on en a pas besoin. En gros, des travaux inutiles à la collectivité qui permettent de maxi retro-coms, oui.
    La mort de l’UE/€ est donc bien actée, on attend le jour des funérailles. Pourtant, c’est la raison de l’ostracisme envers le FN , enfin, c’était.
    Nous ne construirons rien avec les partis institutionnels. Il faut recouvrer notre souveraineté nationale, battre monnaie, et un plan de réinvestissement national.
    Rétablir nos frontières en sortant de Schengen et renvoi des éléments allogènes qui nous pourrissent la vie.
    On ns dit , les immigrés , clandestins ou non, consomment . Oui, avec nos Impots . Où est le bénéfice ?
    Il faut reconstruire 1agriculture digne de ce nom, au lieu de vider les zones rurales pour y implanter des immigrés .
    En fait, c’est le programme Orban/Poutine qu’il faut appliquer . La Russie réorientée est actuellement le 2eme exportateur de blé de la planète , en passe d’accéder à la 1ère place du podium.
    Il faut arrêter de jouer les mercenaires aux ordres des Saoudiens au Yémen, des USA au Moyen-Orient et en Afrique, tout en achetant armes et munitions aux USA. Il faut arrêter d’armer et de financer des groupes terroristes. Le mercenariat est immoral et de plus, s’il rapporte d’énormes retro-coms, ce n’est pas pour notre poche?
    Il faut poursuivre avec des juges dignes de ce nom.
    Regardez les aveux Cahuzac (on savait déjà ) ms regardez ce que ça implique : des firmes pharmaceutiques achètent l’aval du Ministère de la Santé contre rétro-coms versées aux partis politiques . Cahuzac travaillait pour Claude Évincé et il a continué son lobbying ensuite. Vous vous étonnez de voir que des vaccins imposés tuent nos enfants ?
    Il dit que c’est non seulement le PS ms tous les partis politiques . Dont acte.
    On a eu un gros exemple sous la précédente mandature .
    Il faut reconstruire l’EN qui est désagrégée
    Et annuler les privatisations
    A ce sujet, lisez le Figaro
    Nous avons notre pays à reconstruire
    Pour cela, il y a un préalable

    6 septembre 2016 à 10 h 26 min
    • Jaures Répondre

      Vous même faites dans le “faut qu’on, y ‘a qu’à”.
      Il existe un pays hors de toute union économique, pratiquement sans immigrés avec une économie tournée vers l’intérêt national: le Japon.
      Or ce pays connait depuis de nombreuses années une croissance atone, un endettement de plus du double de celui de la France et qui, s’il ne connait pas le chômage (en grande partie en raison du sous emploi des femmes), possède une démographie en berne durablement.
      Est-ce une situation enviable ?
      C’est que la situation économique de la France ne s’améliorera pas rapidement par une ou deux mesures idéologiques ou techniques.
      Quelle que soit la mesure prise, il sera impossible pour un salarié français de concurrencer par le coût un travailleur Indien ou Chinois. La seule manière d’être compétitif, c’est de produire de l’innovation, du haut de gamme, de la valeur ajoutée.
      Pour cela, il faut éduquer et former. C’est long et chaotique mais à terme seule cette option est efficace. Tant que les ressources publiques et privées ne s’investiront pas suffisamment dans l’éducation et la formation, les résultats ne seront pas à la hauteur, UE ou pas, immigrés ou pas, euro ou pas.

      6 septembre 2016 à 13 h 37 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        depuis le temps que l’ E.N. et ses idéologues socialistes ” éduque et forme ” on en devrait , logiquement , constater le résultat … et en effet c’ est bien ce que l’ on constate

        votre compagne est dans l’ E.N. ?

        8 septembre 2016 à 7 h 53 min
        • Jaures Répondre

          Personne n’a jamais dit que l’EN réussissait parfaitement ses missions mais les discours à son encontre sont contradictoires. On reproche à l’EN le classement PISA mais qui est prêt à appliquer la même politique que le pays européen le mieux classé depuis des décennies, la Finlande ?
          Là bas, l’école est entièrement gratuite (y compris la cantine) financée intégralement par l’Etat, les effectifs réduits, des professeurs sont en sureffectif pour suivre les enfants en difficulté, il n’y a pas de notes jusqu’au collège (et ensuite le 0 est exclu), les cours ne dépassent pas 45 minutes dans des classes spacieuses, les options sont pléthoriques, les enseignants suivent une formation continue tout au long de leur carrière après avoir suivi une formation niveau bac + 5 en alternance,…
          Qui ici vote pour le système finlandais ?
          Vous, Quinctius ?

          8 septembre 2016 à 17 h 34 min

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