Pourquoi les déserts médicaux

Pourquoi les déserts médicaux

C’est le problème récurrent, une sorte de serpent de mer qu’utilisent tous les ministres de la Santé successifs pour faire parler d’eux, mais qu’aucun n’a vraiment pu (voulu ?) résoudre. Marisol Touraine, notre actuelle ministre de la Santé, s’attelle à cette tâche avec deux solutions préfabriquées et peu ou partiellement réalistes : la maison médicale et l’incitation financière.

Comment être pris en charge médicalement dans des zones où le nombre de praticiens diminue par rapport au nombre de personnes à soigner ?

Poser la question de cette façon, c’est à la fois essayer de trouver une définition du désert médical, mais aussi réfléchir à ce problème en raisonnant de façon relative sur ce ratio patient / praticien, plutôt que de manière totalement subjective et émotive. Cela évitera le cliché larmoyant, l’évocation d’une campagne arriérée où l’on repère à des kilomètres à la ronde LE cabinet médical parce qu’un embouteillage de 2CV hors d’âge se forme dans toutes les directions. Bien des zones urbaines très peuplées, où les conditions de vie sont peu agréables, ne constituent pas moins des « déserts médicaux » que la lande de Lozère.

Pourquoi il y a-t-il des déserts médicaux ? A la lumière de cette tentative de définition, nous présenterons logiquement deux explications :

1-     il n’y a pas assez de médecins dans l’absolu et à certains endroits en particulier ;

2-     il y a trop de patients.

Tout le monde sait que depuis 1971, le nombre d’étudiants de première année de médecine qui a le droit de poursuivre leurs études est régi par un numerus clausus. Formés en grand nombre avant, puis de façon de plus en plus réduite progressivement, avec en plus l’allongement de la durée du cursus médical (nous sommes à dix ans pour un généraliste), les médecins sont de moins en moins nombreux. Ils étaient 8500 au départ admis en deuxième année, mais seulement 3500 de 1991 à 1998 pour remonter vers 7500 de nos jours. Il est bien évident que jamais la population française n’a suivi cette évolution démographique. Sans être trop polémique, on peut légitimement considérer que, sous prétexte de « diminuer les dépenses de santé », en clair les remboursements de la branche maladie de la Sécurité Sociale et son déficit abyssal, les pouvoirs publics ont organisé la pénurie. Diminution de l’offre, sans prise en compte des besoins publics et pour des raisons idéologiques : les Français devraient apprécier la mesure à sa juste valeur. On connaît d’ailleurs le brillant résultat de cette politique. Mais la réponse à l’existence de déserts médicaux ne peut se réduire à cette cause, même primordiale. Il n’aurait pas suffit d’augmenter la population médicale proportionnellement à la population française pour résoudre le problème des déserts médicaux.

Le choix de l’installation

La répartition des praticiens est aussi un vaste sujet de polémique entre les pouvoirs publics et les syndicats de ces professions. Le principe actuel est la libre installation sur le territoire d’un praticien ayant les diplômes requis, c’est-à-dire d’un des pays de l’Union Européenne ou ayant eu une équivalence. Les praticiens libéraux y sont farouchement attachés. D’un autre côté, on sent depuis des années une volonté organisatrice des gouvernements successifs pour imposer un droit d’installation du même type que celui des pharmacies. Cette mesure n’a pour le moment aucune chance d’aboutir.

Prenant en compte cette liberté d’installation, il faut se reposer la question de savoir pourquoi LIBREMENT les praticiens ne s’installent pas dans certains endroits et ce, indépendamment de leur nombre, point évoqué ci-dessus.

La réponse est pour une grande partie d’essence sociologique.

Eliminons d’entrée la tarte à la crème : personne (au sens statistique bien-sûr, il peut exister quelques expériences individuelles) ne veut librement s’installer dans une zone de non droit si caractéristique de nos banlieues miteuses. Personne ne veut non plus vivre comme salarié de la CMU. A titre d’exemple, il n’y a plus de gynécologue libéral à Epinay-sur-Seine depuis plusieurs années.

Il reste le cas des zones rurales. Les étudiants sont issus pour leur très grande majorité, voire presque exclusivement, des classes moyennes et classes moyennes supérieures. Ces catégories professionnelles vivent quasi exclusivement en ville, car elles ne peuvent exercer un emploi à la mesure de leur qualification qu’en zone urbaine ou péri-urbaine. Les futurs carabins sont des citadins à plus de 80%. Si l’on poussait les statistiques encore plus loin, on verrait qu’ils sont issus moins des villes moyennes provinciales que des périphéries des très grandes zones urbaines. Donc, à moins d’un attachement régional très fort à un autre endroit que celui qui a vu grandir les futurs médecins, une installation en zone rurale ou très rurale serait un déracinement. Vivre à la campagne n’est pas vivre en ville avec moins de monde autour de soi. Cela s’apprend. De nombreux citadins qui ont tenté le « retour à la terre » ont connu un vrai désenchantement après avoir nourri des espoirs romantiques mais irréalistes.

Par ailleurs, les médecins jeunes diplômés sont à plus de 60% des femmes. De ce fait, ces jeunes praticiennes n’ont ni le même parcours professionnel que leurs confrères, ni les mêmes aspirations, ni les même obligations sociales ou familiales. Elles choisissent plus volontiers un exercice salarié et des horaires réduits. En tant que femmes et mères, elles exercent en toute légitimité ce droit immémorial de se consacrer à leur famille.

Des hommes et des femmes intégrés à leur époque

Ensuite, les médecins sont des personnes qui ont une vie sociale et familiale, ou qui n’en sont pas exclus systématiquement sous prétexte d’exercer une profession médicale. Suivant les évolutions sociales de notre temps, au même titre que tout autre citoyen, ils se lient ou se marient avec des personnes qui, elles aussi, travaillent ; c’est d’autant plus vrai que ces praticiens sont des femmes. La catégorie socioprofessionnelle de leur conjoint devant être la même que la leur (on peut le supposer) et puisqu’ils ont la volonté de vivre sous le même toit, ils s’éloignent des zones rurales où l’emploi qualifié à très qualifié est rare, pour se rapprocher des zones urbaines ou péri-urbaines.

Enfin les études sont longues, au moins dix ans pour un spécialiste en médecine générale. Pendant cette période, l’étudiant est à la charge de ses parents. Si ces derniers habitent loin des centre de formation, qui sont tous dans des capitales régionales, ils doivent payer le logement et la nourriture de leur enfant pendant au moins six ans. C’est en fait l’essentiel du coût de la formation, puisque l’inscription à la faculté n’est fondamentalement pas onéreuse. Au-delà du deuxième cycle, l’interne bénéficie d’une rémunération, faible mais qui lui permet de s’assumer. En France, le système des bourses n’est guère préformant et les logements étudiants publics sont assez rares. Il devient donc difficile de penser à de telles études pour un jeune homme ou une jeune fille issue du monde rural et défavorisé, même s’il en a les capacités intellectuelles. A titre de comparaison, un étudiant capable d’intégrer les grandes écoles sera, lui, pris en charge beaucoup plus tôt. L’Etat se montre ici beaucoup moins performant que l’Eglise des temps plus anciens, qui formait gratuitement dans ses séminaires les futurs clercs.

Ainsi, hommes et femmes intégrés à leur époque, les médecins se comportent comme leurs contemporains. Ils vivent aux endroits qu’ils connaissent, avec des personnes du même monde qu’eux, du même niveau de formation souvent, et ont les mêmes aspirations. Et aucun des ces aspects ne correspond plus à l’image d’Epinal qu’on nous ressert à chaque évocation des « déserts médicaux ».

On a l’impression que l’image du « médecin de famille » est immuable. Il doit être à la fois désintéressé, notable et enraciné. Sa réalité est tout autre : il est soumis à toujours plus de tracasseries administratives dont il ne comprend ni les tenants ni les aboutissants, sous-payé, servant d’amortisseur social d’un monde en pleine transformation, prêtre, moine et esclave d’un système d’assurance maladie obligatoire à bout de souffle. On le veut gardien des derniers moutons de nos campagnes et missionnaire laïc des quartiers difficiles où l’Etat se refuse à exercer ses fonctions régaliennes. Ce dernier préfère culpabiliser les quelques initiatives privées et personnelles qui s’y risquent encore ou qui s’y sont cassées les dents. Mais ce serait oublier bien vite qu’il a sa part de responsabilité aussi dans l’aménagement du territoire, à cause d’une nouvelle répartition de la population et donc de déséquilibres ponctuels du ratio patient/praticien.

Les conséquences de l’organisation du territoire

Outre la diminution du nombre de praticien par « unité de territoire », c’est aussi l’augmentation de population qui déstabilise le système de soins et qui crée des déserts médicaux.

Ce déséquilibre n’est le fait, ni du libre choix du praticien, ni des politiques de santé publique proprement dites, mais uniquement de l’organisation du territoire ou de ses transformations.

S’il faut au moins dix ans pour former un médecin (on peut même compter quinze ans pour avoir un praticien qui a la volonté de s’établir), il n’en faut pas plus pour doubler la population d’une commune en zone « rurbaine ». Le praticien qui exerçait initialement dans ce type d’habitat voit son exercice transformé et sa charge de travail augmentée. C’est ainsi que des communes de province de l’Eure-et-Loir, de l’Eure, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne…à proximité des gares ont vu leur population augmentée et ce sont trouvées en situation de « désert médical » sans être pour autant des zones arriérées.

De même, des modifications de l’habitat peuvent considérablement transformer un quartier et accroître le nombre de patients (des zones pavillonnaires deviennent des zones de petite promotion immobilière, situation très fréquente en proche banlieue parisienne). Enfin les modifications sociologiques de certains quartiers peuvent les rendre totalement répulsifs (zones de non droit).

Le seul moyen d’éviter ces situations est de maîtriser le développement du territoire et d’être capable de planifier ses modifications. Un français sur six vit en région parisienne. Un sur deux dans les cinq plus grandes agglomérations françaises et certainement deux sur trois dans les vingt plus grandes villes et leur périphérie. Vaste sujet…

C’est pour cela que se pose aussi le problème de la répartition géographique des praticiens en fonction des conditions d’exercice. Il en effet facile de considérer qu’une zone rurale est un « désert médical », même si le ratio patient/praticien est dans la moyenne nationale mais réparti sur un territoire quarante à cinquante fois plus vaste. L’accès aux soins sera médiocre, et cela d’autant plus pour les personnes immobilisées (personnes âgées, pauvres et désocialisées…). On pourrait considérer un maillage plus dense de praticiens, mais avec une population faible, donc une surreprésentation médicale. A l’inverse dans certaines zones urbaines denses, on peut constater une répartition géographique a priori satisfaisante, mais très insuffisante en terme de praticiens par rapport aux patients.

Prenons deux exemples concrets pour ne pas les comparer : le département de la Lozère et la ville de Colombes en banlieue parisienne. La Lozère compte environ 77 000 habitants et Colombes en compte 84 000, c’est-à-dire une différence d’environ 10%. Il y a 56 généralistes et 43 dentistes référencés dans les pages jaunes à Colombes contre 61 généralistes et 42 dentistes dans l’ensemble de ce département du Languedoc. Il y a un hôpital de niveau CHR à Colombes (Louis Mourrier) et un hôpital de jour, tandis que la Lozère compte en tout 11 hôpitaux, toujours selon les pages jaunes. Lequel des deux est un désert médical ? D’après ces chiffres, la Lozère dispose d’un meilleur tissu médical que Colombes à population égale. Mais par km², qu’en est-il ? Bien sûr, ce raisonnement est absurde.

 Les responsabilités des politiques

Pour conclure cette analyse, on ne pourrait écrire qu’une seule phrase : il n’y a plus de médecin de campagne en France parce qu’il n’y a plus de France rurale. On pourrait bien sûr rajouter dans ce développement qu’il n’y aura pas de médecins dans les quartiers défavorisés tant qu’ils ne seront pas eux-mêmes issus de ces cités urbaines. Mais auront-ils à cœur, comme beaucoup de leurs aînés des générations précédentes, de retourner où ils ont grandi pour contribuer à l’amélioration sanitaire de ces zones ? En tous cas, malmenés par les « expériences » éducatives de l’Education Nationale, ces candidats partent tout de même avec un sérieux handicap au concours face à leurs concurrents des quartiers bourgeois, qui ont pu recevoir, grâce à leurs parents, une éducation bien plus solide et très souvent payante.

Les maisons médicales sont-elles une solution à tous ces problèmes ? Leur principal avantage est de regrouper au même endroit plusieurs praticiens ou plusieurs spécialités. Les médecins pourront peut-être en tirer profit en diminuant leurs charges mais de façon marginale. Elles risquent au contraire de détendre encore plus le maillage géographique des zones rurales. Le véritable souci est l’attractivité d’un territoire mal desservi. La solution nous l’avons vu passe par l’enracinement des futurs praticiens et par le développement économiques des trois quarts de notre pays. Malheureusement, elles pourraient être un premier pas vers une organisation étatique et administrative de l’offre de soins dont les praticiens ne veulent pas. Enfin qui rachètera les cabinets des praticiens à l’âge de la retraite, fruits d’années de labeur, sachant que cette somme constituait il y a encore quelques années une bonne partie de leurs futures pensions?

Quant à l’incitation financière, ce n’est qu’une carotte grotesque. Le souci de ces zones n’est pas tant le revenu que l’on peut en tirer, mais le temps et la qualité de vie que l’on peut y avoir. C’est aussi tout simplement la conformité de son projet de vie professionnelle avec ses choix personnels et familiaux.

Le recours systématique des pouvoirs publics à des médecins étrangers dans les zones et les hôpitaux en déshérence laisse mal présager des suites possibles et réelles de ces mesures. Pourquoi payer plus cher un praticien français formé en France, alors que son équivalent d’un pays de l’est coûte bien moins cher et se montre moins exigeant ? Les précédents où des départements ont payés à des jeunes une partie de leurs études en contrepartie d’un « temps d’exercice obligatoire » n’ont pas connu un succès massif, doux euphémisme. On a aussi constaté que ces médecins étrangers ne s’établissaient pas à long terme, surtout s’ils ne se créent pas d’attaches familiales sur leur lieu d’exercice. Un médecin roumain au milieu de la Beauce est aussi déraciné qu’un de ses confrère de Toulouse au même endroit.

Comme le pouvoir politique est largement responsable de cette situation de désert médical par aveuglement, incurie, imprévoyance, ignorance, défaut d’analyse et idéologie, on peut sincèrement émettre des doutes sur ses capacités à y mettre fin. Les mesures coercitives n’aboutiront à rien d’autre qu’à mettre la médecine française, déjà largement éventrée par la Sécurité Sociale, au pire rang des pays collectivistes. Laissons la liberté aux praticiens et aux patients, ils trouveront une solution.

Henri Schneider 

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Comments (29)

  • yan Répondre

    le manque de médecins n est pas un sujet philosophique ou politique c’est simplement le résultat d’un système qui a bridé nos enfants en nous faisant croire que ce métier était réservé à une Elite.Privant de ce fait, la moindre possibilité pour un ouvrier de dire a son fils tu devrais devenir médecin .Il faut resté a sa place .La plupart des médecins de ma ville CREIL en 1968 était des rapatries d Algérie 0qui les parents , leurs entourages et la société de métropole n avait pas posée de vetos ,avant ,c était les petite sœurs et la polyclinique .En 2017 ont a évincé les curée. l instituteur. Les médecin .a qui reste le pouvoir? les quels prochain sur la liste? pas philosophique pas politique . Ca arrange qui ?qu’ un peuple se soit battu et organisé pour se faire soigner ? A par lui même, aujourd’hui individualiste et mouton inoffensif,

    11 novembre 2017 à 21 h 21 min
  • Le ministre de l'education Répondre

    Bonjour, je suis en 1ère S et je souhaite faire des études de médecines dans mes prochaines années.
    C’est pourquoi j’ai choisis de faire mon TPE sur la désertification médicale.
    Pouvez vous s’il vous plait m’apporter des réponses supplémentaires à propos des causes mais aussi des solutions sur ce sujet.
    Merci d’avance .
    Je vous prie de bien vouloir acceptez Monsieur mes salutations les plus respectables.

    7 janvier 2014 à 13 h 48 min
    • DUCHENERE Jean_mi Répondre

      Les causes les plus sincèrement respectabluble sont : énumérées dans l’ordre ci dessous:
      telle que voici:
      _le manque de médecins!
      _le froid qui rends malade
      _les allergies au pollen venant des arbres qui poussent sur le sol.
      Bien cordialement le poulpe arabe.

      8 janvier 2014 à 15 h 29 min
    • mkb Répondre

      La pute de sinanthrope est très aimable.
      va te faire enculer par un poulpe

      9 janvier 2014 à 16 h 54 min
  • médecin désabusé par notre société Répondre

    en réponse à Brenus: “Une solution – partielle bien sur – ne serait elle pas d’ouvrir toutes grandes les vannes d’entrée aux médecins privés(ou déclarés tels) étrangers, musulmans pratiquants pour remplir le vide médical en banlieue néo-française? ”
    C’est déjà le cas !! J’ai rencontré de nombreux médecins étrangers (algériens, marocains, tunisiens, libanais et roumains pour la plupart), qui viennent remplir les postes que personne ne veut:
    à savoir:

    – praticien attaché: statut exclusivement hospitalier, qui permet d’avoir un médecin avec un CDD de 6 mois que l’on renouvelle autant qu’on veut avec l’espoir hypothétique d’un poste de “prtaicien hospitalier” (poste avec revenu plus confortable et en CDI) avec un salaire que certains trouveraient probablement très convenable: jugez plutot: 2000 euros (2300 euros avec les gardes) pour bosser 60-70 heures par semaine (avec astreinte le WE et gardes) le tout après 10-12 ans d’étude. Or avec les médecins ayant un diplome étranger, ce salaire diminue de 20%, permettant de faire de nombreuses économies au différents centres hospitaliers. Ainsi, de nombreux centres hospitaliers de province, de banlieue mais également de nombreux hopitaux à Paris abusent de ce système, exploitent les médecins francais et étrangers, plutot que de proposer des postes de “praticien hospitalier”

    – autre poste, où il y a un recrutement important ds médecins avec un diplome étranger: “médecin de campagne”. Des boites viennent même démarcher les maires pour leur proposer, moyennant rémunération de les mettre en contact avec ces médecins. Ces médecins, qui ont souvent un salaire moins important dans leur pays, viennent ainsi découvrir le métier de “médecin de campagne”. Et croyez le, ou non, après qq semaines à qq mois, une majorité d’entre eux préfèrent quitter la campagne pour rejoindre la ville, alors qu’ils avaient un meilleur salaire que dans leur pays d’origine, mais avec un boulot qui leur prenait trop de temps, et surtout à des heures où on a l’habitude de se réunir en famille (18-21h)!!! Preuve en est, que le salaire ne fait pas tout !

    Il faut absolument relocaliser les petites structures hospitalières que l’état a fermé depuis ces 20 dernières années et qui permettaient au médecin de campagne de pouvoir adresser certains malades qui le nécessitaient et ainsi avoir un soutien. Il faut recréer de la vie dans ces petits villages qui ont vu leurs commercants baisser progressivement, laissant certaines villes “fantomes”. Il faut réouvrir les nombreuses postes qui ont fermé.
    Bref , il faut rendre attractif nos campagnes, qui ont par ailleurs plein d’autres atouts !

    20 décembre 2012 à 18 h 53 min
  • AZ Répondre

    Quinctius Cincinnatus

    – Où voyez-vous de la haine ? Et où voyez-vous de l’envie ? Et de l’envie de quoi, d’ailleurs ?

    – J’ai le sentiment très fort que vous cherchez sans cesse à éluder les questions à ces deux réponses, pourtant simples :

    – Est-ce le médecin qui est au service du patient ou le patient au service du médecin ?

    – A propos de la liberté, je vous rappelle le mot de Lacordaire : “Entre le maître et le serviteur, entre le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit”. Parole ô combien profonde et ô combien d’actualité en ce temps de libéralisme arrogant…

    – Les patients ont-ils, oui ou non, droit à une égalité de traitement, quelle que soit leur situation sociale et quel que soit leur lieu de résidence ?

    20 décembre 2012 à 13 h 00 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      OUI ,mes malades quelque ait été leur rang social , leur race ou leur religion avaient tout ça !
      mais j’ai été élevé dans les DEVOIRS aristocratiques !
      ceci expliquant sans doute cela !

      27 décembre 2012 à 13 h 45 min
  • AZ Répondre

    Quinctius Cincinnatus

    – Dans la médecine libérale, j’ai vu des médecins (à plusieurs reprises) compter une consultation complète pour une entrevue avec un patient qui leur demandait un certificat médical préalable à l’exercice d’une activité sportive et ce sans même ausculter ledit patient, sans même le faire déshabiller ! Et le tout ne durait pas 10 minutes…

    – Mieux encore – ou pire ! – j’ai vu ce même médecin compter DEUX fois le prix de la consultation pour le père et le fils qui s’étaient présentés en même temps et que le praticien avait expédiés du même souffle.

    – Et j’ai également connu (par moi et par mes proches) des médecins qui comptaient le prix d’une consultation pour un renouvellement de médicaments, qui se passait dans le même laps de temps, sans examen clinique du patient, et sans même question sur son état de santé.

    – Il est tout de même curieux que personne ne m’ait répondu sur le principe que j’énonçais précédemment : “Pour les cotisations à chacun selon ses moyens, pour les soins à chacun selon ses besoins”…

    – Il est mensonger de prétendre qu’une médecine privée est plus efficace qu’une médecine publique. L’exemple des Etats-Unis le prouve abondamment. Lisez simplement “Mad in USA” de Michel Desmurget.

    20 décembre 2012 à 9 h 41 min
    • Fortuné Répondre

      Il est vrai que certains médecins ne réalisent pas correctement leur métier j’ai moi même un amis dont la scoliose a été trouvée quelques années trop tard mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de bons médecins

      4 décembre 2015 à 1 h 29 min
  • AZ Répondre

    Barbpat

    – Les gendarmes sont gendarmes 24 h/24. Lorsqu’il arrive un accident ou une atteinte grave à l’ordre public, ils vont sur les lieux.

    – Pour ce qui concerne les instituteurs, cessez d’imaginer qu’ils ne travaillent que le temps où ils se trouvent devant leurs élèves.

    – Si l’Etat salarie des médecins, la question du coût de la consultation (et donc de la rentabilité) n’a plus à intervenir pour eux. Et quelle est cette idée selon laquelle la médecine devrait être “rentable” ? Vous rendez-vous compte de l’obscénité de ce mot appliqué à la médecine ?

    20 décembre 2012 à 8 h 46 min
    • barbpat Répondre

      – Si l’Etat salarie des médecins, la question du coût de la consultation (et donc de la rentabilité) n’a plus à intervenir pour eux. Et quelle est cette idée selon laquelle la médecine devrait être « rentable » ? Vous rendez-vous compte de l’obscénité de ce mot appliqué à la médecine ?

      Désolé mais c’est l’état qui considère que ce n’est pas rentable de salarier les médecins dans des dispensaires pour régler le problème des déserts médicaux.

      Il préfère des libéraux corveables a merci que l’on peu faire travailler plus de 48 heures par semaines, les dimanches et jours fériéscar c’est plus rentable pour lui.

      20 décembre 2012 à 16 h 01 min
  • MG1 Répondre

    Certains des commentaires laissés prouvent qu’ils ne connaissent pas les difficultés d’exercice et les contraintes des médecins généralistes secteur 1 et qu’ils ont encore le cliché du médecin nanti dans la tête, ce qui n’est plus le cas actuellement des généralistes installés. S’ils gagnent à hauteur de ce qu’ils apportent à la société eu égard à leurs compétences et leurs responsabilités, c’est qu’ils travaillent plus que la moyenne des français, environ 55h par semaine hors gardes. Ils ont mis 10 ans de leur vie dans des études longues et difficiles, avec une carrière et une rentabilité qui commence, contrairement à d’autres métiers, qu’ à l’âge de 30 ans minimum et se terminera à 67 ans (pour l’instant), Contrairement aux commerçants, artisans et autres professions libérales, faute de successeur, ils ne revendront pas leur clientèle, fruit de leur travail et de leur réputation. Ils ont d’énormes responsabilités et un travail stressant, (savez-vous que c’est la profession qui se suicide le plus?) Ils ne gagnent pas plus de 2500€ par mois (et ce, sans comité d’entreprise, sans voiture de fonction, sans congés payés et sans treizième mois) s’ils ne travaillent que 35 h par semaine en prenant leur temps avec les patients sans faire de l’abattage. Pour ce qui est des instituteurs et des gendarmes, vous oubliez que ceux-ci sont des fonctionnaires et en ont tous les avantages sociaux alors que le médecin est libéral et assume ses charges sociales à lui tout seul avec des contreparties ridicules (il n’a pas de congés payés, il n’est indemnisé et encore faiblement, qu’au 91ème jour de maladie, les indemnités maternités sont si peu fortes qu’elles ne permettent pas de payer plus de 15 jours de charges de fonctionnement du cabinet…et je ne vous parle pas de la retraite qui fond à vue d’oeil à mesure que la relève par les jeunes médecins n’est plus assurée et qui est spoliée par les promesses de l’état non tenues) vous comprenez peut-être mieux que les jeunes médecins ne s’installent plus en libéral et que les français vont perdre leurs médecins de famille auquel ils semblent attaches. C ‘est le résultat de 25 ans d’incurie politique de tout bord, et de la campagne de dénigrement sans précédent chez les politiques et dans les medias (et certains de vos témoignages le prouvent) d’une profession pourtant dévouée à ses patients, travailleuse, compétente et bien formée, que l’on devrait plutôt écouter pour résoudre bien des travers de notre société dont elle est la première à écouter les plaintes et les maux.

    19 décembre 2012 à 19 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      @ M. G. 1

      et cher confrère !

      vous décrivez de façon flaubertienne la vie du M. G. de secteur 1 … mais vous serez toujours l’objet de l’envie et de la haine de @ A.Z.
      voyez à ce sujet ma réponse à son texte anti ” libéral ” comme si la pratique médicale de base avait conservé un principe libéral
      TOUS les hommes politiques français , et les syndicalistes , qui ne vivent que de NOS impôts et autres spoliations, ne veulent qu’une chose que LES LIBERTES disparaissent et que l’ETAT ADMINISTRATIF régisse nos corps , nos intelligences , nos esprits et nos âmes
      c’est cela être anti-libéral ! c’est être le dictateur de la pensée et de l’action
      et ILS se présentent sous le masque de l’humanisme !

      20 décembre 2012 à 9 h 36 min
  • AZ Répondre

    Dupuis Pierre

    – Ce n’est pas moi qui oublie une chose, mais vous : qui est au service de qui ? Est-ce le médecin qui est au service du malade ou le malade au service du médecin ?

    – Tout le monde souhaite faire le travail le plus confortable possible et, cependant, durant des siècles, et partout (et encore maintenant), il y a des tas de gens à qui on n’a jamais demandé leur avis et qui ont bossé toute leur vie, sans moufter, dans des conditions bien pires que celles des médecins, et avec des rémunérations bien inférieures.

    – Je ne dis pas qu’il faille aligner tout le monde vers le bas mais si les médecins devaient effectuer un certain contingent d’années à la campagne, ce ne serait tout de même pas le bagne : après tout, durant des décennies, nombre de leurs confrères l’ont fait et en ont tiré des satisfactions – relations chaleureuses avec leurs patients, statut de notables reconnus, etc.

    – Le seul point qui soit à considérer est celui-ci : les Français ont tous droit à une égalité de qualité de soins, quel que soit leur niveau social, et quel que soit le lieu où ils vivent. Tout doit être subordonné à cet impératif.

    19 décembre 2012 à 18 h 41 min
  • barbpat Répondre

    ” L’Etat français estime que tout le territoire doit avoir un maillage de gendarmeries et d’écoles. On ne demande pas aux instituteurs ou aux gendarmes (ou à leurs conjoints) s’ils s’emmerdent à la campagne. On les nomme et un point c’est tout ! Pourquoi les médecins auraient-ils droit à un traitement de faveur ?”

    Les gendarmes, les maitres d’écoles sont des salariés. Il ne sont pas des libéraux qui n’ont pas d’heures supplémentaires, peuvent travailler plus de 48h00 par semaines à l’hôpital sans heures supplémentaires, ont 90 jours de délais de carrence en cas d’arrêt maladie, …….

    Oui l’État peut salarier des médecins dans des dispensaires pour faire du remplissage territorial mais c’est pas rentable surtout avec une consultation à 23 euros.

    19 décembre 2012 à 18 h 16 min
  • Dupuis Pierre Répondre

    Vous oublier une chose importante.
    Les praticiens qui veulent faire un travail plus technique, plus confortable, plus fiable ne peuvent le faire qu’en ville.
    C’est important de faire un travail qui plaisant, plutot que bosser à la chaîne 55H par semaine !

    19 décembre 2012 à 15 h 11 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous avez tort ! ! !

      lorsque j’étais médecin de campagne les malades venaient aussi depuis Paris , Genève , San Francisco , New York …. sur les conseils de leurs amis ou parents pour avoir un avis … CLINIQUE , des conseils , une thérapeutique RESPECTUEUSE de leur corps et de leur esprit !

      le tableau technique ? il suffit d’avoir des correspondants honnêtes et fiables

      19 décembre 2012 à 21 h 51 min
  • AZ Répondre

    – Je ne vois pas en quoi un système privé (comme celui des Etats-Unis) est supérieur au système public de la France : en pourcentage du revenu national, les Etats-Unis dépensent plus que la France pour se soigner, mais, au total, la moyenne de leurs indicateurs médicaux est bien moins bonne que la nôtre. [Le livre “Mad in USA”, de Michel Desmurget, le démontre à foison].

    – Sur le principe, un bon système médical doit répondre au principe suivant : “Pour le paiement, à chacun selon ses moyens, pour la prestation, à chacun selon ses besoins”. C’est le seul moyen d’assurer l’égalité des soins.

    – Par ailleurs, si les médecins, pour des raisons sociologiques (ils s’emmerdent à la campagne) ne veulent pas s’établir dans certains coins du Massif central ou du Nord-Est, qu’y a-t-il comme solutions, en excluant une augmentation très forte du prix des consultations dans ces zones-là ?

    – L’Etat français estime que tout le territoire doit avoir un maillage de gendarmeries et d’écoles. On ne demande pas aux instituteurs ou aux gendarmes (ou à leurs conjoints) s’ils s’emmerdent à la campagne. On les nomme et un point c’est tout ! Pourquoi les médecins auraient-ils droit à un traitement de faveur ?

    – Il faudrait savoir : est-ce le médecin qui est au service du patient (conformément au serment d’Hippocrate) ou est-ce le patient qui n’est là que pour payer au médecin sa BMW et sa piscine ?

    19 décembre 2012 à 12 h 14 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      comme d’habitude la haine de l’homme libre corollaire du jugement idéologique du marxiste-léniniste !
      je vous souhaite un jour d’être soigné en médecine de ville par des ” fonctionnaires ” et vous verrez s’évanouir l’intérêt qu’un praticien porte à votre personne ; vous serez le client qui doit ” dégager ” avant midi comme je l’ai vu ce matin dans une consultation ( ? ) de médecine du travail !
      les ” bêèmes ” vous en avez plus dans le 93 que chez les médecins de ville …

      19 décembre 2012 à 22 h 02 min
  • barbpat Répondre

    Un petit PS pour les jeunes issus des quartiers ou de la campagne qui reverraient d’y retourner travailler en temps que medecin ou professionnel de santé.

    Ce seront principalement des femmes et au vue de la difficultés qu’elles ont eut de s’extraire de ces endroits en travaillant dur pour avoir une situation professionnelle, il n’est pas certain que leur rêve soient d’être contrainte à être enfermées dans des quartiers qu’elles ont cherché à fuir par le travail.

    Reste que l’on parle pas des 90 jours de carrences difficilement compatible avec les grossesses, de la grade des enfant en bas ages et plus tard quand on souhaite que les cabinets soient ouvert dés 8h00 et fermés après 20 h00, des rythmes scolaire et des enfant laissés dans la nature bientôt à 15h00.

    19 décembre 2012 à 10 h 36 min
  • Fred Répondre

    Ils veulent presque tous faire du fric, la vocation est loin dans le passé où le medecin de campagne se faisait payer avec un poulet. S’ils ne veulent pas travailler dans les campagnes embauchons des médecins étrangers il y en a d’aussi bon qu’en France, ils ne refuseront pas de venir et à force de travailler dans les villes, les médecins se bousculeront pour le clientèle devenue insuffisante. Le plus gros trou de la sécu c’est certains d’entre eux. La sécu propose de leur verser une somme pour s’in
    staller. Combien de toubibs au SMIC, n’étant pas propriètaire ou roulant en 2cv

    19 décembre 2012 à 8 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      s’ils veulent ” faire du fric ” ils ont les moyens intellectuels de choisir le métier de …trader !
      c’est fou le nombre de conn….. qu’on peut lire sur le blog !

      19 décembre 2012 à 13 h 31 min
    • Michael33 Répondre

      Bonnes questions…

      1) Au SMIC, il y en a, dans des zones de déserts justement, l’un d’entre eux vient de quitter les Pyrénées pour reprendre un exercice urbain.

      2) Pas propriétaire : j’ai dû faire 10 banques pour que l’une d’entre elle accepte de me faire un crédit immobilier. Si je suis un nantis, expliquez moi !

      3) La 2cv, presque personne roule avec, ou alors en véhicule de collection… Par contre, beaucoup roulent en twingo, en 206, en Clio. Tous n’ont pas la BMW, il faut arrêter de fantasmer…

      SI VOUS VOULEZ FAIRE DU FRIC, NE FAITES PAS MEDECINE !

      Le prix des actes médicaux a augmenté 2 fois moins vite que le SMIC en 30 ans, ce qui signifie que le niveau de vie des médecins a été divisé par 2.

      Le trou de la sécu, c’est pas que les médecins, c’est aussi des allocations familiales, c’est aussi des taxes non reversées à la sécu. C’est aussi des patients qui exigent d’avoir une ambulance pour faire 4 km pour aller au ciné parce qu’ils sont à 100% et “qu’ils y ont droit”

      La vocation existe toujours, mais avec des réflexions comme les vôtres, on a seulement envie de vous envoyer chier, et vous le méritez.

      20 décembre 2012 à 0 h 04 min
    • Michael33 Répondre

      Et dernière info, la somme proposée pour s’installer, de 4600 euro, ça correspond à un chiffre net.

      Donc en enlevant les frais de cabinet (1000 euro), l’URSSAF et la CARMF (25% soit 1200€), on en est déjà à 2400€.
      Ensuite, on enlève les taxes pro, comme la CFE et les taxes foncières du local, soit 300 euro.

      Et voilà, il reste 2100 euro net avant impôts pour un travail de plus de 60h par semaine, à BAC+10, sans congés payés, sans salaire en cas de maladie ou d’accident, et avec la considération des connards qui dit qu’on est encore trop payés…

      Mais bon, vu qu’on n’est pas à la rue, on n’a pas le droit de se plaindre, parait-il…

      A force de dire ça, et nous faire supporter tous les maux de la sécurité sociale alors que nous subissons une maltraitante depuis longtemps, nous allons finir par faire une Depardite.
      (Depardite : n.m. : maladie qui consiste à aller vivre dans un pays frontalier parce que la vue de la France depuis là-bas est plus jolie)

      20 décembre 2012 à 0 h 13 min
    • hak Répondre

      vous avez envie vous d’etre payé en poulet ?
      pourquoi voulez vous qu’apres 10 ans d’étude un toubib gagne le smic ?? je peux vous demander ou vous vivez, dans quoi vous roulez et si vous etes payé en euro ou en poulet ?

      C’est ca la vocation pour vous : 10 ans d’etude, le smic ou l’equivalent en poulet pour 60h/semaine, louer un studio et rouler en 2cv ??????????????? Et puis allons y pourquoi pas dans une campagne deserte loin de sa famille…

      Je reve, quelle mesquinerie.. Nier a ce point les aspirations basiques et elementaires de toute personne (medecin ou pas). Je detesterai avoir un patient aigri comme vous, embauchez les les medecins etrangers, vous aurez la medecine que vous meritez.

      21 décembre 2012 à 3 h 07 min
  • grepon Répondre

    A tres bientot les “paradis medicaux” ou les medecins liberaux s’enfuit pour pouvoir soigner client payants.

    C’etait les Etats-Unis ce paradis, mais bientot ca va devenir de plus en plus, genre, les iles Caiman et petits pays similaires.

    19 décembre 2012 à 4 h 40 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      hors de prix le mètre carré au Paradis
      c’est la raison pour laquelle il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus !

      19 décembre 2012 à 9 h 24 min
  • BRENUS Répondre

    Une solution – partielle bien sur – ne serait elle pas d’ouvrir toutes grandes les vannes d’entrée aux médecins privés(ou déclarés tels) étrangers, musulmans pratiquants pour remplir le vide médical en banlieue néo-française? Naturellement, on ménage les temps nécessaires aux prières, on ferme le vendredi et l’on n’accepte que les femmes-scaphandriers règlementairement cachées. Pour la rémunération, pas de problème : la sécu devra accepter de payer l’équivalent de 100 consultations par jour, effectuées ou non, ainsi que tous les arrets de travail délivrés, sans aucun droit de controle. Une place de choix dans le carnet de rendez vous sera réservé à madame Marissole et sa famille qui auront a coeur de privilègier ce type de cabinets, ne serait ce que par esprit d’égalité. Une seule restriction : interdiction de se tirer du quartier pour aller s’installer ailleurs sur le territoire non encore conquis. Pour ce faire, il faudra attendre que la loi de la charia s’établisse, ce qui ne saurait d’ailleurs tarder. Amen ( rectification : allahouakbar)

    18 décembre 2012 à 19 h 49 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    analyse lucide du Dr H .S .
    on pourrait ajouter aux causes sociologiques multiples et souvent bien énumérées d’ autres causes qui sont elles liées à la formation des médecins comme par exemple la pauvreté de la formation à l’esprit clinique en ces temps du tout technologique , le mode de sélection des futurs médecins qui comme dans tout enseignement en France donne la préférence à la connaissance par bachotage à la formation d’un esprit analytique , synthétique et …critique
    de même vous trouverez davantage de vétérinaires à perruches et poissons rouges que de vétérinaires vèleurs… bien entendu les zones de non droit DOIVENT rester des zones de NON SOINS … pas même un dispensaire qui serait incendié à la première ” bévue ” policière …
    si l’état y met son nez il est certain que cela ira de mal en pis puisque déjà pas plus d’un(e) étudiant(e) sur cinq ne veut plus s’installer “en libéral”
    terminons par un grand merci au RPR au PS et à l’UMP partis d’énarques

    18 décembre 2012 à 17 h 20 min

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