RSI : Les entrepreneurs vivent un cauchemar !

les pigeons entrepreneur

RSI : Les entrepreneurs vivent un cauchemar !

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Les entrepreneurs français sont à bout de nerfs ! La situation, sur le terrain, est explosive. La solution du mépris face à ce que subissent les entrepreneurs au quotidien, c’est le pire service à rendre à l’économie de notre pays. Le gouvernement doit intervenir sans attendre. D’abord, pour réformer en profondeur le régime social des indépendants parce que la situation n’a pas progressé d’un iota depuis des années. Enfin, parce qu’il n’est pas socialement acceptable de ne pas répondre à des protestations continues, des manifestations de plus en plus grandes, des plaintes de plus en plus nombreuses, des courriers de plus en plus longs, des procès de plus en plus révélateurs et… des suicides.

Dans ce contexte, il faut organiser un débat de fond pour revoir en profondeur la situation des indépendants dans notre pays. Sans tabou idéologique. Sans totem intouchable. Sans clivage artificiel. Sans interdit ! Poursuivre son activité quotidienne d’entrepreneur avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête c’est tout simplement impensable. Comment entreprendre sereinement quand vous passez votre temps chez vos avocats à répondre à des mises en demeure du RSI. Pire, comment créer de la valeur ou vous occupez de vos salariés, de l’avenir de votre entreprise quand on vous menace de saisir tous vos biens au simple motif  que parce que vous n’en pouviez plus du RSI et que vous avez donc légitimement opté pour une meilleure protection grâce à des sociétés européennes ?

Disons le très directement : il y a des choses que les entrepreneurs ne peuvent plus accepter. Le RSI, en l’état, est la pire !

Tous les entrepreneurs indépendants de ce pays sont durement impactés par l’actuel RSI et, du fait de son monopole, en sont prisonniers. Aucun doute n’est permis.  Internet regorge de récits tous aussi effrayants les uns que les autres sur les errements de ce système. Les malentendus pleuvent, les erreurs prolifèrent et l’incompréhension se propage. Le RSI est un système inadapté qui s’est emballé après avoir dérayé. Chacun constate ses dysfonctionnements quotidiens. Personne ne semble pourtant décidé à y remédier. La situation est urgente et exige un remède de cheval.

J’ai la conviction que l’entrepreneur et l’entrepreneuriat doivent être promus avec force parce que l’enjeu est vital pour notre économie. Chacun sait que les entrepreneurs sont effrayés par la situation économique et les prévisions toujours plus compliquées à formuler, mais cet effroi est considérablement aggravé par l’existence de dispositifs tels que le RSI.

Le RSI décourage l’entrepreneuriat, décourage l’entrepreneur et donc l’emploi. La création d’emplois et l’inversion de la courbe du chômage promises ne peuvent dépendre que des entrepreneurs que nous sommes. Il est donc de l’intérêt de tous, que les entrepreneurs français retrouvent la foi en leurs institutions et la confiance en l’avenir.

André Frossard dans son ouvrage intitulé « Les Pensées » affirmait « Dans les guerres, ce ne sont peut-être pas les enfants que l’on vise, mais c’est eux que l’on tue. ». Nous pourrions, pour décrire au mieux la réalité de ce que vivent les entrepreneurs Français, le parapher et constater que « Avec le RSI, ce ne sont peut-être pas les entrepreneurs que l’on vise, mais c’est eux que l’on tue. »

Créé en 2006 afin de « faciliter la vie des entrepreneurs indépendants » (ce n’est pas une blague de mauvais goût), le RSI est devenu notre cauchemar. Les entrepreneurs indépendants que nous sommes, ne sont, pour le moins, pas une caste de privilégiés. On ne compte pourtant plus les erreurs considérables qui nous mettent quotidiennement en difficultés.

Je soutiens pleinement l’initiative du député Bruno Le Maire et de 106 députés de demander au président de l’Assemblée Nationale la création d’une mission d’information sur le RSI, afin évaluer le dispositif et faire rapidement des propositions législatives. Cependant, un simple  audit ne suffira pas à éteindre l’incendie et c’est bien la question du monopole  de la Sécurité Sociale que pose la crise du RSI.

Mais, je veux dire à quel point il est urgent d’agir. Chacun de nous a dans son entourage proche, un artisan ou un commerçant qui peut faire partager lors des repas de famille, les erreurs majeures dans le traitement de son dossier, les recouvrements multiples des cotisations ou l’absence de remboursement des soins.

Cela pourrait ne pas être si grave, si ne venait pas s’ajouter à ce cauchemar, l’excès flagrant des charges prélevées par le Régime social des indépendants auquel ne peuvent plus faire face nos artisans et nos commerçants.

Différents reportages de terrains ont démontré de poids des charges administratives et financières qui pèsent sur les indépendants.  Souvent, ces charges sont carrément injustifiées. Je pourrais aussi aborder la retraite de misère à laquelle auront droit ceux qui ont pris tous les risques et se sont battus pour la croissance de ce pays.

Je n’ose même pas aborder les jours de carence en cas de maladie alors que l’on est revenu sur ceux des fonctionnaires. Que dire encore des cotisations insupportables à payer même en cas de longue maladie ?

Enfin, comment accepter le manque constant d’interlocuteur au sein du RSI ? Comment comprendre que personne ne puisse jamais répondre aux demandes d’informations des indépendants ?

Comment ne pas vivre comme un racket la perception de charges redoutables alors que le RSI externalise son service téléphonique où les permanences d’accueil sont gérées par des intérimaires ne connaissant rien au sujet ?

Comment mesurer le désarroi constant des entrepreneurs qui ne peuvent pas savoir comment sont calculées leurs cotisations, leurs reversions, leurs indemnités journalières ?

Comment ne pas le vivre comme une injustice insupportable ?  En semant, l’injustice ne risque t’on pas de moissonner le malheur de tous ? Et comment comprendre qu’avec 1% de la population mondiale, la France assume 15% des dépenses sociales de l’humanité ?

Voilà pourquoi, outre une réforme de fond en comble du RSI, puis du régime général de la Sécurité Sociale, je milite pour que soit donnés aux entrepreneurs français le libre choix  de leur  assurance maladie et retraite, un choix aujourd’hui entravé par un monopole datant de 1945. Si des Français sont chaque jour de plus en plus nombreux à quitter la Sécurité Sociale pour des régimes d’assurances privées européens, bravant les huissiers des monopoles sociaux, c’est parce qu’ils sont moins chers et, plus réactifs et beaucoup plus généreux !

La France devrait réagir. Rappelons nous ces mots de Napoléon Bonaparte « Le grand art, c’est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système. ». La compétition économique internationale est un combat. Nous, entrepreneurs, y sommes les fantassins de notre économie.

Par Christian PERSON,
Président du Club des Entrepreneurs
et PDG Fondateur du groupe Umalis

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Comments (29)

  • Claude Roland Répondre

    C’est la France qui est bel et bien en cause pour non respect des directives européennes de suppression des monopoles des SECU des différents pays. Jospin a bel et bien signé une ordonnance en 2002 qui entérinait la disparition du monopole de la SECU, mais l’Etat français ne respecte pas les règles européennes et ses propres lois ou ordonnances. C’est un Etat voyou que les Français continuent de tolérer car ce ne sont pas des manifs, des vociférations ou des cris qui vont suffire à changer notre pays… Un jour, il va falloir se lever et changer nous-même les choses ! Mais les Français doivent d’abord se guérir de leur lâcheté d’individualiste égoïste.

    12 mars 2015 à 16 h 32 min
  • druant philippe Répondre

    RSI = Racket socialiste institutionnalisé !

    11 mars 2015 à 8 h 16 min
    • Philippe Mangé Répondre

      1000 fois BRAVO !

      11 mars 2015 à 8 h 24 min
  • leroy jean pierre Répondre

    bonjour
    cela fait 38 ans que je sodomise l’urssaf et maintenant le rsi et tout va bien!!c’est la seule solution!!

    10 mars 2015 à 16 h 45 min
  • maujo Répondre

    Aujourd’hui il y a une solution radicale pour les entreprises rackettées, c’est quitter la sécurité sociale et prendre une assurance privés, c’est permis par la loi bien que l’on vous dira le contraire, c’est une loi confirmée par Bruxelles.
    pour ceux que cela intéresserait, il suffit de taper sur un moteur de recherche “Claude Reichman”

    10 mars 2015 à 10 h 46 min
  • philiberte Répondre

    je croyais être sur un blog français.
    maintenant qu’on a compris que vous parliez anglais couramment, vous pourriez peut-être revenir à la langue d’origine?

    10 mars 2015 à 9 h 17 min
    • Philippe Mangé Répondre

      Ja, ich stimme voll und ganz mit sie, Frau philberte !

      10 mars 2015 à 16 h 20 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Ja, ich stimme Ihnen völlig zu, Frau Philiberte.

        Tönt ein bisschen besser oder nicht?

        10 mars 2015 à 20 h 34 min
      • philiberte Répondre

        j’ai fait 1 an d’allemand, il y a ……..40 ans, et comme je n’aimais pas, je me suis pressée de tout oublier.

        10 mars 2015 à 20 h 42 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Deutsch ist meine Muttersprache.

          10 mars 2015 à 20 h 50 min
          • philiberte

            “Deutsch ist meine Muttersprache.”
            à vos souhaits!!!

            10 mars 2015 à 23 h 27 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Trying to make a living on one’s own in a country like France where socialism envy is deeply ingrained in the subconscient of many individuals is mission impossible.

    Therefore I advocate those entrepreneurs laboring against ill conceived laws and taxes to stop their businesses and join the public sector of the country. Once inside they will be safe and protected.
    And cherry on the pie, they can spend hours posting on the site 4V even during working hours, no problem it costs nothing the state foots the bill.

    To those on the verge to create a business may I suggest to do it somewhere else, where laws are friendlier and taxes less confiscatory.

    Cutting socialism from the money tap is the only way to kill it.
    A proof? The ussr dyed not of lack of theoreticians but of money, venezuela will be the next country to join the elephant graveyard.

    9 mars 2015 à 18 h 51 min
    • Jacky Social Répondre

      Thank you Hans. I can only applaud. You’re a great guy whatever you may think of me and my rude language.

      9 mars 2015 à 19 h 15 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        JS, sometimes you have to tell a cocksucker to go to hell when he tries to grab your balls.
        This is called self-defense.

        9 mars 2015 à 19 h 54 min
        • Jacky Social Répondre

          Thank you, Hans. I confirm that whatever our Jackass (Jojo-Manure) may say, socialism / socialo-fascism is the real cause of the problem France has been governed by socialists without any interruption at least since 1981. Mitterrand, Chiraq, Balladur, Sarkozy, Hollande, Rocard, Borloo, Raffarin, Ayraud, Fillion, Napoleon de Villepin, Cahuzac, Bertrand, etc, etc. are all socalists even if they have been elected under different tickets. The UMP is not nicknamed “UMPS” for no reason. Privatising the system is the best thing to do. Why should France get inspiration from elsewhere? Did the French Revolution copy any other revolution? It’s up to the French to give priority to freedom of choice betwen the private sector and the now increasingly moribund public sector. Statist services cost at least times as much as the private sector for the same thing. Solidarity may not be forced upon people. Solidarity is an act of freedom. Forced solidarity is a form of fascism. The subsidiarity principle must be reinstated.

          9 mars 2015 à 21 h 39 min
          • HansImSchnoggeLoch

            “The subsidiarity principle must be reinstated.”

            JS, your last quote is the key to a successful society.
            But alas it implies that individuals take their life in their own hands.
            The last forty years have seen a steady decline in individual responsibility induced by the insidious spread of socialism in people’s minds.
            It will take more than a generation to get back to cleaner standards if ever.
            Once the worm is in the apple there is little you can do.

            9 mars 2015 à 22 h 29 min
  • Jaures Répondre

    Il ne faut pas mettre les socialistes à toutes les sauces. Ce ne sont pas les socialistes qui gèrent le RSi et ils ne sont pas à l’origine de la réforme mal ficelée dont les dysfonctionnement sont cause des déboires actuels.
    Cependant, il ne faut pas non plus penser qu’avec un système privé tout irait pour le mieux. Croyez-vous qu’une assurance privée serait plus compréhensive sur les variations de chiffre d’affaire, les délais de carence, les délais de paiement, les exclusions de garantie,…
    L’exemple des Etats-Unis est assez dissuasif et nombre d’artisans français avec ce qu’il payent ici ne seraient guère couverts là bas et la retraite aux USA demeure une loterie où l’on peut tout perdre.
    Améliorer le système, certes, en changer serait bien hasardeux, sauf pour les plus riches évidemment.

    9 mars 2015 à 16 h 54 min
    • Philippe Mangé Répondre

      La France des monopoles et des empilements réglementaires est incompétente pour anticiper et réformer à temps. C’ est son immense faiblesse ! Ceci-dit, les USA ne sont pas à copier, le contexte US n’étant pas comparable, la flexibilité des embauches et licenciements et les couvertures sociales ne sont pas transposables. A choisir, je pense que nous sommes mieux en France….

      9 mars 2015 à 18 h 13 min
    • orldiabolo Répondre

      Jaures a dit “Ce ne sont pas les socialistes qui gèrent le RSi”. Pas complètement faux. En fait ce sont les francs-maçons alimentaires qui trustent le mutualisme. Et aussi “il ne faut pas non plus penser qu’avec un système privé tout irait pour le mieux.” Bien sûr que si : dans le privé, on paie à vie une cotisation fixe -actuarielle- basée sur l’âge et l’état de santé au jour de l’adhésion. Cela marche très bien si on s’en tient à son rôle d’assureur. Evidemment si on veut en plus un système de redistribution financière et d’open bar sanitaire pour la moitié de la planète “ça va marcher beaucoup moins bien”, comme disait Bourvil devant sa 2CV pulvérisée par la Rolls de de Funes…

      10 mars 2015 à 10 h 00 min
      • Jaures Répondre

        C’est totalement faux, ORL !
        Connaissez-vous l’exemple américain ?
        Si vous avez la chance de travailler pour une grande entreprise, vous bénéficiez d’une couverture payée par l’employeur et vos cotisations sur le modèle français à la différence que vous n’avez pas le choix de votre médecin et que si vous êtes viré vous perdez votre couverture santé.
        Si votre entreprise ne vous fournit pas cette prestation, vous devez prendre une assurance privée et cela n’a rien à voir avec ce que vous décrivez: votre cotisation dépend des prestations dont la teneur varie à l’infini selon vos risques probables, les exclusions, la qualité des médecins du réseau, les franchises (copay), le plafond d’indemnité,…
        Sachez qu’en cas de maladie coûteuse, on peut refuser de vous indemniser si les causes sont antérieures à la signature du contrat.
        Les assurances privées sont si coûteuses qu’un américain sur trois est mal, voire pas du tout couvert malgré des dépenses de santé à 17,9% du PIB (France 11,7% – chiffres banque mondiale).
        Cela vous tente vraiment ?

        10 mars 2015 à 15 h 28 min
        • orldiabolo Répondre

          “C’est totalement faux, ORL ! Connaissez-vous l’exemple américain ?” Mal, mais je connais l’exemple belge. Mon frère est retourné là-bas à 65 ans. L’assurance maladie privée (DKV ou Allianz) où il a débarqué à cet âge avancé lui coûte 500 € par mois (avec sa femme…) A peu près la moitié de la mienne depuis les débuts de mon exercice ! Et remboursé sur facture dans la semaine à 100 %…

          10 mars 2015 à 16 h 07 min
          • Jaures

            Je pense que vous confondez sécurité sociale et assurances complémentaires car le système belge de santé est assez proche de celui de la France, un organisme public avec des cotisations obligatoires et une couverture maladie universelle.
            D’ailleurs le taux de couverture est proche de 100% comme en France et la part de la santé dans le PIB est également comparable à la France.

            11 mars 2015 à 9 h 46 min
        • Jacky Social Répondre

          Shut up, asshole. You don’t understand anything about America at all. You’re simply jealous and envious like all Lefties You know, when I get up in the morning, I am not saying to myself: “Well, when will I finally get sick in order to benefit from the “great social coverage” which, by the way, does not intervene to cover orphan illnesses? What do you have to say then? Your system for useful idiots only reimburses medicine for my sore throat, but not my serious operations conducted overseas, because they’re too expensive. You said the other day that the SS worked like an insurance policy. With insurance companies, you normally have a real contractual relationship and you know what you’re eligible to, my dear. You’re an ignorant jackass. You apply double standards all the time. You’d rather we were all poor in misery. Awful. We hate you because you hate us. You can only win because you impose your “laws” upon us. How much longer will this last?

          10 mars 2015 à 21 h 23 min
          • Jaures

            Cher Jacky, je ne suis jaloux de rien et n’ai pas la moindre haine envers les Etats-Unis.
            Je suis un pragmatique et je compare simplement deux systèmes. Je pense que celui à l’européenne, basé sur l’obligation d’affiliation, un système de cotisation obligatoire et une organisation majoritairement publique est plus efficiente car je considère que la santé est un droit avant d’être une marchandise.
            Mais je respecte votre point de vue que vous avez le droit de défendre.
            Je ne suis pas idiot. Si un système privé coûtait moins cher et permettait à chacun de bénéficier de prestations élevées je le soutiendrais sans retenue.
            L’exemple américain me convainc du contraire.

            11 mars 2015 à 9 h 57 min
    • Claude Roland Répondre

      Il faut arrêter de comparer la France aux USA : c’est ridicule et complètement hors proportions. Restons en Europe et comparons avec la Suède, la Norvège, l’Allemagne, etc. ce sera sûrement plus intelligent, du même ordre dimensionnel, mais certes moins favorable au système Français complètement perverti jusqu’à l’os.

      12 mars 2015 à 16 h 27 min
  • De Soyer Répondre

    Quand la gauche aura-t’elle l’honnêteté de se déclarer incompétente et de quitter le pouvoir d’elle-même?
    cf. mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir”.

    9 mars 2015 à 15 h 31 min
  • Philippe Mangé Répondre

    Les entrepreneurs français sont victimes des socialistes qui godillent tant bien que mal et plutôt mal que bien. Le socialiste fonctionne à l’envers, c’est d’ailleurs à ça qu’on le reconnait. Un socialiste est incapable de raisonner avec méthode, selon un processus de cause à effet, aveuglé par son idéologie utopique . Il déteste les employeurs mais rêve de créer des emplois….Il est indécrottable…!

    9 mars 2015 à 11 h 25 min
    • Marquais Répondre

      ++++++++++

      10 mars 2015 à 7 h 59 min

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