Vers la faillite et la spoliation des épargnants

Vers la faillite et la spoliation des épargnants

Nous souffrons tous, de­puis 40 ans, de l’incurie et du cynisme de l’UMPS. Mais, depuis 2012, avec les socialistes, c’est l’apothéose…
Nous subissons l’insécurité, les attentats, le chômage, la croissance nulle, la confiscation fiscale…

Nos gouvernants ont aussi institué la spoliation ou le vol légal avec les lois sur les sauvetages de banques.

On appelle cela les « bail-in » bancaires, au cours desquels les dépôts sont gelés et utilisés pour assainir les banques insolvables.

Autrement dit, ce sont les déposants qui vont payer les faillites éventuelles des banques.

Rappelons qu’il y a, en France, presque 4 000 milliards d’euros d’épargne financière, tous supports confondus, et que c’est là-dessus que l’État compte bien faire main basse.

À ce propos, ne dit-on pas qu’un homme averti en vaut deux ? Nous sommes, en tout cas, en pleine chronique d’une ruine annoncée.

William R. White, économiste canadien, préside le comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’OCDE.

Dans un article du « Telegraph » de Londres du 19 janvier 2016, il déclare que la situation est pire qu’en 2007 et que « nos munitions macroéconomiques pour lutter contre le ralentissement ont pratiquement toutes été utilisées ».

La dette publique de l’État français, qui est en faillite, dépasse aujourd’hui largement les 2 100 milliards d’euros. Cette dette ne sera jamais remboursée, tout le monde le sait bien et M. White le confirme : les annulations de dettes ont cours depuis 5 000 ans, depuis le temps des Sumériens.

Bref, selon lui, nous sortirons de la crise, non par l’hyperinflation, mais par une immense crise d’insolvabilité généralisée qui va ruiner tous les épargnants.

Nous risquons donc la ruine, la guerre peut-être. Et qu’est-ce que cela inspire à notre président ?

La réponse nous fut récemment donnée par Sophie Coignard, journaliste au « Point ». Invitée du Grand Soir 3 de mercredi 20 janvier, elle y présenta une enquête intitulée « Ça tiendra bien jusqu’en 2017… », pu­bliée avec Romain Gubert.

Le sous-titre en est : « Enquête sur la façon dont nous ne sommes pas gouvernés. »

« Ça tiendra bien jusqu’en 2017 » : la journaliste assure que Hollande a bien dit cette phrase. Voilà un aveu qui en dit long. Elle dit encore que les membres du gouvernement « organisent leur survie, ce qui n’est pas tout à fait la même chose que gouverner. L’art de gouverner devient de plus en plus l’art de communiquer et de ne pas agir. »

Pour l’instant, ce système pourri marche, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne se gênent pas, tous nos politiques sans foi ni loi. Mais il se pourrait bien que cela ne « tienne pas jusqu’en 2017 ». Hollande, Valls, Sapin et compagnie devraient sérieusement y songer…

Partager cette publication

Comments (2)

  • lepelblanc Répondre

    Les français sont tellement lobotomisés qu’ils vont à l’abattoir sans s’en rendre compte. Les merdias en tous genres sont des amuses couillons

    10 février 2016 à 0 h 23 min
    • huguo Répondre

      à l’abattoir ,oui,mais à l’abattoir hallal ! ha!ha!ha! les cons!

      12 février 2016 à 18 h 28 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *