Démagogie : Incorrigibles Grecs…

Démagogie : Incorrigibles Grecs…

Après avoir triché sur leurs comptes pour rejoindre la zone euro et profiter de ses avantages, après avoir minimisé les mesures indispensables pour rattraper leur tromperie envers leurs collègues européens, les Grecs ont remplacé un gouvernement de droite, qui commençait à avoir des résultats, par un pouvoir ultra-gauchiste qui les a amenés dans le mur !

M. Tsipras n’est, en effet, qu’un imposteur faisant croire que le peuple grec était victime, alors que ce dernier est collectivement responsable de la triste situation dans lequel se trouve son pays.

Pire, après 6 mois de sabotage des premières mesures qui auraient permis aux Grecs de sortir (certes avec encore beaucoup de sacrifices) du piège dans lequel ils se sont enfermés par des décennies de laxisme et de tromperie, leur « sauveur » a annulé tous leurs efforts et les a entraînés dans une nouvelle impasse.

Il leur a fait croire que lui seul allait faire plier l’Europe et l’obliger à verser aux Grecs une rente éternelle, du seul fait qu’ils sont Grecs et, à ce, titre exemptés de tout effort… Et les électeurs l’ont cru !

Mais lui savait déjà qu’il était dans la démagogie et, malgré toutes les insultes, toutes les tromperies, toutes les pressions, tous les chantages, il a dû se rendre à la raison et accepter un contrat avec l’Europe, en contrepartie d’un énième plan de sauvetage.

Cependant, cette fois-ci, l’Union européenne ne se contentera pas de promesses, puisque les Grecs ne les tiennent jamais.

Ces derniers devraient dire merci, et encore merci, aux autres Etats membres de la zone euro, et surtout à ceux qui acceptent de leur venir en aide malgré leur propre situation, moins confortable que celle des électeurs de Syriza.

Personnellement, j’aurais refusé d’accorder ce nouveau plan à M. Tsipras.

Le Premier ministre grec n’a pas voulu endosser la seule décision possible. C’est pourquoi il a proposé un référendum pour s’exonérer de sa responsabilité. Ce refus d’assumer une politique de réformes courageuses est la preuve d’un grand mépris, non seulement pour les autres pays d’Europe et aussi pour son propre peuple.

À la place des Grecs, je serais reconnaissant envers l’Union européenne et, en premier lieu, envers l’Allemagne, le plus important créancier du pays. Mais ce n’est apparemment pas la position dominante à Athènes, où l’on préfère prôner le boycott des produits allemands. Dont acte. Si j’étais Allemand, je n’irais certainement plus en vacances en Grèce. D’ailleurs, bien que n’étant pas Allemand, je n’y retournerai plus…

Il reste néanmoins un point positif dans le résultat du référendum : la Grèce ne sera plus le pays où le nombre de Porsches Cayenne par habitant est le plus élevé d’Europe. Les Grecs devront, comme nous, se rabattre sur des Dacia… Et ce ne sera que justice !

Ne comptez pas sur ma pitié, vous ne la méritez pas !

Claude Goudron

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Comments (4)

  • Nox Répondre

    Tout le monde s’accorde à reconnaître, FMI en tête, que la dette grecque n’est pas soutenable. Dès lors la situation de cette nation est comparable à celle des milliers de Français surendettés, ou à celle de la RFA en 1953 ou de la Russie en 1998 quand les créanciers acceptent d’annuler une partie de la dette pour être remboursés d’au moins une partie. Ce n’est que du simple bon sens.
    On peut effectivement en vouloir à Goldman Sachs et aux gouvernements grecs des années 2000, mais pourquoi vouloir punir le peuple grec, “collectivement responsable” ?
    Cela dit je pense comme l’auteur qu’il n’aurait pas fallu adopter ce troisième plan, mais plutôt arrêter les frais et laisser la Grèce faire défaut, sortir de l’Euro et ensuite repartir du bon pied.

    2 août 2015 à 21 h 11 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour ce qui concerne le train de vie de Liv Bronstein – Trotski , il serait intéressant que des historiens révèlent enfin aux ” curieux ” qui étaient ses généreux mécènes car ils le savent

    2 août 2015 à 7 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    parlons aussi ” révolution permanente ”

    La vaste demeure de … Trotski à Istanbul est à vendre : 950 m² , 18 chambres, 5 salles de bain, bâtie il y a deux siècles, elle surplombe la Mer de Marmara dans l’ ile de Büyükada dans le petit archipel des iles aux Princes ( résidences de la haute bourgeoisie stanbliote ) ; elle est entourée d’ un parc de 3600 m² richement arborisé d’ essences rares … mise à prix seulement 4.4 millions d’ euros ( car tout est à refaire … ) … Liv Davidovitch BRONSTEIN le bourreau de millions de Russes, d’ Ukrainiens et autres peuples c’ était AUSSI ça !

    1 août 2015 à 18 h 33 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    incorrigible Goldman-Sachs ! incorrigibles ” européistes” à tous ( ou à n’ importe quel ) … prix !

    22 juillet 2015 à 19 h 51 min

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