Les causes de la récession

Les causes de la récession

Tout empire, chacun en convient : chômage, endettement, précarité, fiscalité, inquiétude…

C’est sur les causes que les opinions divergent : chacun a son idée sur « la » cause. Or, une situation si complexe, touchant un nombre tel de structures et d’individus, a forcément des causes multiples.

Certaines sont internes, d’autres dues à l’environnement mondial ; certaines relèvent de comportements et d’habitudes, et d’autres de décisions politiques…

Sont causes internes l’État-providence dévoyé, la prolifération de l’administration, et les in­nombrables « avantages ac­quis ». Ces charges financières, dont les 35 heures, obèrent les coûts salariaux, freinent la capacité d’exportation des produits, donc l’emploi.

L’élimination de ces causes nécessite, pour les unes, la neutralisation des syndicats dont c’est le fonds de commerce ; pour les autres, une majorité au parlement qui peut seul modifier le statut et les effectifs de la fonction publique. Quant aux effectifs déraisonnables des élus nationaux et territoriaux, dont l’efficacité est, logiquement, inversement proportionnelle au nombre, ils doivent aussi être corrigés. Seul le référendum d’initiative populaire peut l’obtenir.

Dans ce périmètre, les économies possibles à terme sur le budget de l’État sont d’environ 100 milliards.

Mais ce n’est pas tout. Alors que nous avons passé les 35 années d’après-guerre avec un chômage symbolique, couvert par des cotisations sociales supportables, le coût de plus de 5 millions de chômeurs dépasse 100 milliards d’euros, sans compter la perte des cotisations sociales qu’ils ne versent plus (environ 60 milliards), plus les indemnités de ceux qui n’ont jamais travaillé. Encore n’est-ce pas tout.

Comme les chômeurs ne produisent plus, la production manquante déséquilibre la balance commerciale d’environ 65 mil­liards.

La charge excédentaire pour l’État, due au seul chômage de masse, est donc de plus de 200 milliards.

Il n’y a pas là de solution budgétaire : il faut remettre les chômeurs au travail, pour le plus grand bien de tous. Mais leur production devra être écoulée, ce qu’empêche la concurrence de pays où les salaires sont inférieurs de moitié et davantage.

Comme l’avait prévu Maurice Allais dès 1992, l’abolition totale et brusque des droits de douane en 1974, aggravée par l’instauration de l’euro, n’a pas été supportable. Elle a été camouflée par un endettement infini, car on ne peut pas, à la fois, entretenir décemment une foule d’inactifs et payer les produits fabriqués par d’autres, même à bas prix. L’expérience de 30 ans l’établit, et cette situation n’est pas propre à la France.

L’Allemagne même n’est pas loin de remettre en cause son modèle économique : sa prospérité a pour contrepartie la ruine de ses clients de l’UE.

L’ennui est que ce cadre néfaste est celui des traités européens et qu’on ne peut rien en modifier sans l’accord unanime de tous les membres.

Comme certains bénéficient de fortes subventions de l’Union, cette probabilité est nulle. Or, le sol se dérobe chaque jour de plus en plus sous nos pieds.

D’autre part, il va de soi que des mesures sociales drastiques ne peuvent s’envisager qu’en pé­riode d’expansion, quand l’augmentation de la richesse produite vient compenser les ef­forts exigés. Il est donc illusoire d’engager les premières sans avoir provoqué la seconde, c’est-à-dire sans avoir mis en place la capacité de résorber le chômage de masse.

Il ne sert donc à rien de proposer de drastiques et douloureuses réformes de notre organisation politique, si l’on n’a pas préalablement mis en place les conditions du redressement économique, dont les traités européens, irréformables, tiennent la clé : l’euro. Ignorer cette contrainte réduit le reste à des vœux pieux.

C’est bien ce qu’on constate.

Jean-Pierre Delmau

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Comments (56)

  • Frédéric Bastiat Répondre

    Pour vous on est un » tocard » « cynique » et « médiocre » dés lors qu’on a des opinons différentes des vôtres.
    Je lis Bastiat mais ne suis pas obligé de partager ses idées. Ce qui ne m’empêche en rien de reconnaitre ses mérites.

    Vous n’avez aucune opinion personnelle, simplement vous colportez une doctrine mensongère et parasitaire: le socialisme. On agite de faux prétextes: prolétariat, pauvres, immigrés pour jouir sans vergogne des avantages du système mafieux que l’on a mis en place. Vous êtes un marchand de vent, et vos impostures touchent à leur fin.

    20 octobre 2014 à 12 h 20 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les ” impostures ” ( ? ) si elles atteignent parfois des sommets , ne connaissent ni fonds, ni fin … ainsi en est il de la Nature humaine ; c’est la raison pour laquelle qu’ au lieu de développer les ” connaissances ” à l’ infini il serait plus ” raisonnable ” de développer l’ esprit critique !

      20 octobre 2014 à 14 h 24 min
      • Frédéric Bastiat Répondre

        Je ne souscris pas Q C à l’idée de l’existence d’une nature humaine. De tout temps il y a eu des escrocs, des profiteurs, des charlatans, des saltimbanques et des désaxés tout comme des gens honnêtes, travailleurs et droits et qui ont fait progresser le monde. Le drame de notre époque est de porter les premiers au pinacle et de rançonner les seconds.

        20 octobre 2014 à 15 h 26 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          la ” Nature ” humaine ( ” humain, trop humain ” disait le … philosophe … Allemand ) qu’ est ce sinon une forme de la ” biodiversité ” et c ‘est bien ce que vous dites et ce que je dis … je ne vois donc pas où est, pour vous, le problème ?

          20 octobre 2014 à 16 h 19 min
          • Frédéric Bastiat

            Il n’y sans doute pas de problème ni de débat. J’émettais simplement un doute sur l’unicité de la nature humaine.

            20 octobre 2014 à 17 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si vous lisez ” sans partager ” c’ est que vous êtes foncièrement un mauvais homme, pour tout dire que vous n’ êtes pas ” socialiste ” … le socialiste ne connaissant que la lutte des classes ( avec interdiction de redoubler ) et niant la lutte pour la … vie …

      20 octobre 2014 à 16 h 22 min
  • Jaures Répondre

    A M Gele:
    “Avec les merveilleux résultats qui perdurent depuis plus de 50 ans, que ce soit la sécurité sociale,”
    Vous trouvez que la vie était plus paisible avant la Sécu ?

    La gauche ne présente jamais les chefs d’entreprise comme des “esclavagistes”. Où avez-vous lu pareille ineptie. La gauche demande simplement que les négociations soient organisées dans les entreprises pour discuter de la répartition des profits et des conditions de travail. Négocie-t-on avec un esclavagiste ?

    “Déficits, Dettes, Déclin. De puis 30/50 ans”
    Avant il y a 50 ans, on ne parlait pas de déficits et de dette mais de misère et de guerre.
    Quant à la notion de déclin, j’attends toujours qu’on m’explique par rapport à quoi.

    La présence de l’Etat est un choix. Il est très facile de réduire la présence de l’Etat. J’ai déjà expliqué qu’en supprimant l’école maternelle, la dissuasion nucléaire et l’aide aux collectivités locales (DGF) nous serions à l’équilibre budgétaire. Le pays s’en trouverait-il mieux pour autant ?

    Enfin la suppression du smic, retraite à 62 ans (et non 60 ans), des 35 heures,ISF, … Nous assurez-vous que le pays se portera mieux pour autant ?
    Je vous rappelle que le Japon n’a pas de SMIC, d’ISF, de 35h,… Et est en récession.
    En Espagne, le smic est 50% inférieur à celui de la France, il n’y a pas de 35h, retraite à 65 ans (bientôt 67),…
    Vous trouvez que l’Espagne est en meilleure posture ?
    Je rappelle d’ailleurs que l’Espagne avait supprimé l’ISF entre 2008 et 2011 et que c’est durant cette période qu’elle a connu sa pire période économique qui l’a amenée à demander l’aide de l’Europe.

    Il n’existe pas en matière économique de recettes infaillibles. Et surtout, il importe de considérer, quel que soit le système, la vie de la population. Qu’il y ait plus ou moins d’Etat, quelle importance ? Ce qui compte est le niveau de pauvreté, de qualité des soins, d’éducation, de formation, d’infrastructures,…
    Et là, on voit que le niveau d’engagement de l’Etat n’est pas déterminant mais que seules comptent la méthode et l’organisation.

    20 octobre 2014 à 10 h 19 min
    • Frédéric Bastiat Répondre

      “Ce qui compte est le niveau de pauvreté”

      En lisant plus bas, le lecteur constatera que vous n’en avez strictement rien à foutre et que vos larmes de crocodile sont une posture ou plutôt une imposture.

      La réalité est qu’une partie du pays se nourrit sur la bête: presse, cinéma, “art”, syndicalistes, politiques, entreprises “publiques” ou subventionnées etc etc. Tout le reste n’est qu’enfumage. Le prétexte des pauvres est une grosse ficelle merdeuse.

      20 octobre 2014 à 11 h 02 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Argument bien primaire, cher Fred.
    Ce n’est pas à un socialiste qu’il faut dire cela mais à un catholique: « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. » (Matthieu 19-21)
    Pour un socialiste, il n’est jamais question de prendre à un salarié pour donner à un autre mais de mieux répartir la richesse produite entre salariés et actionnaires. Cette répartition allant bien entendu prioritairement en faveur des bas salaires.
    C’est l’impôt qui, par sa progressivité, permet une redistribution à laquelle chaque contribuable participe selon ses revenus.

    La démonstration se suffit à elle-même un monument de langue de bois.

    C’est pour cela que je critique peu les catholiques et beaucoup les morpions de la misère que sont les socialistes. Les catholiques eux sont sincères.

    19 octobre 2014 à 21 h 05 min
    • Jaures Répondre

      OK. Faîtes donc un sondage et demandez quels catholiques autour de vous ou sur ce site ont suivi les recommandations du Christ.

      20 octobre 2014 à 9 h 47 min
      • Frédéric Bastiat Répondre

        J’ai effectué le “sondage” que je souhaitais. Je n’ai que faire des digressions. Les choses sont limpides.

        Une fois de plus on ne peut que constater votre cynisme et votre très grande médiocrité.

        20 octobre 2014 à 10 h 53 min
        • Jaures Répondre

          Une fois de plus on constate qu’à bout d’arguments rationnels vous vous réfugiez dans l’invective. Dommage.

          Qu’on le suive ou le conteste, le vrai F.Bastiat savait, lui, écrire avec élégance et se remettre en cause:
          “J’ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s’est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. J’ai voté avec la gauche contre la droite quand les griefs légitimes de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus.” Frédéric Bastiat, 1862.

          20 octobre 2014 à 11 h 21 min
          • Frédéric Bastiat

            Vous confondez invective et qualificatif: vous êtes effectivement un personnage cynique et médiocre. Mais qu’attendre d’autre d’un tocard de gauche.

            Continuez à lire Frédéric Bastiat “« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

            20 octobre 2014 à 11 h 40 min
          • Jaures

            Pour vous on est un ” tocard” “cynique” et “médiocre” dés lors qu’on a des opinons différentes des vôtres.
            Je lis Bastiat mais ne suis pas obligé de partager ses idées. Ce qui ne m’empêche en rien de reconnaitre ses mérites.

            20 octobre 2014 à 12 h 03 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        à mon avis ils [ les cathos ” ] sont infiniment plus nombreux et généreux que les ” gens de gauche “, en tout cas si j’ en juge de par mon entourage

        20 octobre 2014 à 14 h 28 min
        • Jaures Répondre

          On peut être catho et de gauche, Quinctius.
          Et il faudrait s’entendre sur ce qu’est la générosité.
          Est-ce faire la charité ou lutter pour que les droits élémentaires de chacun (avoir un toit, de quoi manger, se chauffer, se vêtir, éduquer ses enfants) soient respectés ?

          20 octobre 2014 à 15 h 01 min
          • quinctius cincinnatus

            – ” on peut être catho et de gauche ” ou plus exactement ils s ‘ appliquent à eux-mêmes le principe des vases communicants : un catho qui culpabilise passe à gauche , un socialiste ” déçu ” [ par le socialisme ] cherche une rédemption dans la mouvance sus-citée … tout cela n’ est qu’ une question d’ affinités a(na)tomiques!

            – ” les droits ( que vous dites ) élémentaires de chacun ” ne sont pas contrairement à ce que vous pensez universellement partagés … en tout cas dans le ” milieu ” social ( c.à d implicitement ” défavorisé ” ) .que vous citez … c ‘est ma ” pratique ” professionnelle qui me l’ a fait découvrir … à mon grand étonnement de …. calviniste pour qui la responsabilité personnelle et … familiale est le fondement même de la rigueur … vous devriez visiter ” les quartiers ” comme je l ‘ai fait et ne pas vous contenter ( aux deux sens du mot ) d’ une rhétorique maladroitement scolastique *** !

            *** on croirait entendre du ….Hollande !

            20 octobre 2014 à 16 h 48 min
  • HOMERE Répondre

    Notre professeur à nous,Jaurès le Grand,devrait écouter et lire les positions de notre nouveau Prix Nobel d’économie….édifiant !! tout le contraire de ce que fait notre distingué Président……certes il n’est pas Prix Nobel lui mais il se soigne….retraites, impôts,fonction publique….ho là là !! çà déménage……
    Notre professeur à nous,le Grand Jaurès,va nous arranger çà à sa sauce……Ah ! ces Prix Nobel désignés par le grand capital !!!

    18 octobre 2014 à 11 h 41 min
    • Jaures Répondre

      Un Prix Nobel dit une chose, un Prix Nobel dit le contraire.
      Attribuer un Prix Nobel de l’Economie est absurde, quelle que soit sa théorie.

      18 octobre 2014 à 16 h 02 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à @ Jaurès

    dois je comprendre que vous êtes comme on dit en langue psycho-administrative *** ” en recherche d’ emploi *** ” ? si vous êtes dans cette triste situation … émigrez , mais surtout ne dites pas que vous êtes ou avez été un cégétiste ! c’ est un C.V. qui vous fermerait toutes les portes !

    *** j ‘ajoute ” psycho ” parce que dans les années 80/90 toutes les ” psychologuesses ” de l’ E.N. ne parlaient que de cela : ” elle est en recherche ” pour signifier que la personne ( généralement une enseignante ) était totalement ” à la masse “

    17 octobre 2014 à 19 h 39 min
    • Jaures Répondre

      Je vous rassure sur ce point, cher Quinctius, mais je suis amené à côtoyer des personnes en recherche d’emploi et, croyez-moi, c’est un travail quotidien et une préoccupation permanente et traumatisante.

      18 octobre 2014 à 9 h 59 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        un ( autre ) conseil de ” bonne conduite ” :

        croyez moi, le bon médecin est celui qui n’ est pas ” traumatisé ” par la maladie de ses patients, puisque pour autant qu’ on le sache le chômage est devenue en France une ” maladie ” endémique ( les causes en sont multiples )

        18 octobre 2014 à 10 h 31 min
        • Jaures Répondre

          Je disais traumatisante pour le chômeur lui-même.
          Mais vous avez raison, les causes du chômage sont multiples mais plus que le chômage, c’est la pauvreté qui est le problème car elle touche également nombre de salariés.

          18 octobre 2014 à 16 h 06 min
          • Frédéric Bastiat

            Jojo Le froid Lapin

            Puisque vous margez à “5 smic” par mois et que la misère vous arrache des larmes aussi grosses que le pouce, pourquoi ne pas tout simplement offrir 4 smic aux pauvres?

            Cela vous mettrait en cohérence avec vos “idées”.

            19 octobre 2014 à 16 h 45 min
          • Jaures

            Argument bien primaire, cher Fred.
            Ce n’est pas à un socialiste qu’il faut dire cela mais à un catholique: “Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel.” (Matthieu 19-21)
            Pour un socialiste, il n’est jamais question de prendre à un salarié pour donner à un autre mais de mieux répartir la richesse produite entre salariés et actionnaires. Cette répartition allant bien entendu prioritairement en faveur des bas salaires.
            C’est l’impôt qui, par sa progressivité, permet une redistribution à laquelle chaque contribuable participe selon ses revenus.

            19 octobre 2014 à 19 h 21 min
          • gele

            François et ses amis ?

            Le socialisme français du “à gauche toute”(seul en Europe ) se confond avec l’état providence total, avec l’assistance comme moyen. Le projet socialiste, c’est encore plus d’état, plus d’impôts, plus de dépenses improductives. Le refus suicidaire du réel, de la mondialisation libérale, le combat d’arrière garde qui consiste à contester le marché… C’est la lutte finale ! L’assistanat élevé en totem sacré, symbole de fausse égalité

            Le socialisme en France c’est donc une nouvelle aliénation totale des individus, soumis obligatoirement à une “protection sociale”, une prise en main étatique du berceau au cercueil . Avec les merveilleux résultats qui perdurent depuis plus de 50 ans, que ce soit la sécurité sociale, le logement, l’éducation nationale ou encore les entreprises mal géré par l’état. De plus la gauche n’hésitent pas à présenter les entreprises privées comme des lieux d’exploitation, et les chefs d’entreprise comme des esclavagistes! Les investisseurs comme des parasites. Avec pour conséquences la situation économique d’une France confrontée aux trois D ! :

            Déficits, Dettes, Déclin. De puis 30/50 ans

            Toujours plus, encore plus, plus encore, on ne peut que constater que, vingt-cinq ans après, que nos erreurs du passé, la faillite mondiale du socialo-marxiste, que ce soit du point de vue économique ou humain, nos élites socialistes ne soient pas plus éclairées. PS Français ne change pas.

            Notre sphère étatique qui, avec un poids de 25 %, bat le record du monde pour son nombre, son coût, ses résultats calamiteux, mais qu’il faut encore renforcer, subventionner, maintenir à n’importe quel prix.

            La responsabilité des gouvernements de droite est également à prendre en compte pour nos mauvais résultats, nos dettes, Avec l’absence de réformes sérieuses de nos structures Française, politique, fiscales et économiques. Entre le Smic, les 35 heures, les emplois publics à n’en plus finir, la retraite a 60 ans, les régimes spéciaux, etc………. L’ immigration de la misère , l’ émigration des forces vive via l’ISF, et plus généralement notre fiscalité en folie.

            La droite et la gauche, au lieu de pleurnicher aujourd’hui, auraient mieux fait de créer les conditions d’un meilleur environnement économique pour les entreprises. Avec des actionnaires ruinés en 2009 et dont les dividendes de 0 a 4 % sont qualifiés “d’indécent” par les médias, la gauche et une partie de la droite.

            Dans ces conditions qui va financer nos entreprises, nos emplois ? Avec la taxation des assurances-vie. La vertu des épargnants n’est pas récompensée… Les cigales demanderons toujours plus d’alloc….

            19 octobre 2014 à 20 h 53 min
          • 0094917

            Jaurès- Pour la redistribution entre salariés et actionnaires, vous voilà toujours aussi mal informé. En effet, l’OCDE publie régulièrement, la répartition de la valeur ajoutée entre les salaires qui représentent environ les 2/3 et les profits restants 1/3 qui pour environ 60 à 70 % sont des nouveaux investissements et le solde en dividendes, qui eux sont en quasi totalité réinvestis (ces chiffres sont des séries longues et quasi constantes en pourcentages de répartition, donc variables en fonction des résultats des entreprises, c’est-à-dire tout à fait différents de l’invariabilité pour cause économique des revenus des fonctionnaires, élus et tous bénéficiaires des prébendes établis pas eux-mêmes ) ? Quand on n’est ni actionnaire ni chef d’entreprises, on s’imagine des tas de choses, à la place des autres, qui sont fausses et que les chiffres disponibles contredisent systématiquement. Au fait, vous devriez lire Thomas Piketty, vous trouveriez tous ces tableaux de l’OCDE dans ses ouvrages. L’OCDE, l’INSEE, l’OFCE, EUROSTAT, et autres organismes publiant ses chiffres que l’on ne peut pas taxer de « vendus au grand capital » sont peuplés de gôchistes, donc on ne peut les accuser de maquiller les chiffres. Mais cela demande du travail que de les lire et les interpréter correctement et c’est vrai qu’il vaut mieux se servir dans le prêt à penser dogmatique avec le vocabulaire du pauvre, de l’exploité, du chômiste et du fonctionnaire précaire etc.
            Merci de m’avoir peut-être lu- Goufio (0094917)

            22 octobre 2014 à 8 h 04 min
  • goufio Répondre

    Ne me parlez plus d’Etat mais de politiciens dépensiers, d’Etat-providence mais de Contribuables Contributeurs

    17 octobre 2014 à 8 h 16 min
  • gele Répondre

    Chômage! Des jeunes des vieux…..

    Depuis vingt-cinq ans, nos politiques nous promettent la baisse du chômage ! Toutes les formules ont été essayées : emplois aidés, T.U.C., stages, emplois jeunes, exonérations de charges, contrats de travail divers et variés, CNE, CPE, indemnisation longue et généreuse pour acheter la paix sociale, RMI, en maintenant le RSA etc. En 2009, c’est une relance mise en place à “crédit” par les investissements ! Et comme d’habitude, des enveloppes aux “victimes” de la crise à venir……

    Triste constat : pour financer notre protection sociale à la dérive, les prélèvements fiscaux et sociaux représentent 71, 3 % du salaire moyen ! Ce qui porte atteinte au pouvoir d’achat des travailleurs qui ne touchent que 28,7 % du coût de leur labeur. En réalité, les contribuables français financent leurs propres malheurs. Assistanat géré par des administrations nombreuses qui prélèvent de 15 à 25 % des aides en frais de gestion ! ( chiffres 2010 )

    L’état, pour faire ses fins de mois, accumule donc des dettes abyssales. Ces prélèvements pénalisent notre jeunesse, retardent leur entrée dans la vie active, emplois, famille, achat de leurs maisons. Même quand ils ont un emploi, ils ne peuvent plus se constituer un petit patrimoine ! En cas de chômage, c’est un drame. Difficultés face à un marché du travail atone.

    La seule la formule qui marche dans le monde et qui n’a pas été mise en œuvre en France !!! A savoir ” la liberté ” pour les entreprises. Créatrices de richesses, d’emplois ! Il faudra admettre une fois pour toutes, clairement, en France, l’économie de marché, ouvrir le plus possible l’économie à la liberté d’entreprendre, de pouvoir bénéficier normalement des fruits de son travail, par des prélèvements proche de nos voisins européens.

    Réduire le poids et le coût de l’état, simplifier nos réglementations, réformer notre système fiscal, supprimer l’ISF, ne plus diaboliser les entrepreneurs, les “riches” qui participent avec leur talent et leurs capitaux à la création des emplois que nous souhaitons pour nos enfants.

    La droite et la gauche, au lieu de pleurnicher aujourd’hui, auraient mieux fait de créer les conditions d’un meilleur environnement économique pour les entreprises. La France est le seul pays qui compte plus de fonctionnaires que d’actionnaires ! Actionnaires ruinés en 2009 et dont les dividendes de 0 a 4 % sont qualifiés “d’indécent” par les médias, la gauche et une partie de la droite. Dans ces conditions qui va financer nos entreprises, nos emplois ?

    Les entreprises manquent d’investisseurs car les prélèvements obligatoires servent à financer les frais exorbitants de fonctionnement de notre très cher Etat Obèse, dilapidateur, mauvais gestionnaire de nos finances, de ses personnels, Beau cadeau pour nos enfants ! Des dettes, un marché du travail atone, le financement de nos retraites à crédit!

    16 octobre 2014 à 19 h 00 min
    • Jaures Répondre

      “La seule la formule qui marche dans le monde et qui n’a pas été mise en œuvre en France !!! A savoir » la liberté » pour les entreprises. Créatrices de richesses, d’emplois !” écrit Gele.

      Que veut dire “qui marche” ? Tous les pays ont recourt à des stratagèmes pour faire baisser les statistiques du chômage.
      En Allemagne, on crée les 1 euro jobs, en Angleterre les contrats 0 heure. Dans ce dernier pays on indemnise très peu et seulement 6 mois les chômeurs, ce qui les incite à ne plus s’inscrire.

      Bref, “ce qui marche” dans tous les pays c’est masquer le chômage. Le seul marqueur fiable est celui de la pauvreté. Quand un pays avec 5% de chômeurs affiche autant de pauvres qu’un autre avec 10% de sans emplois, c’est juste la preuve que le premier maitrise mieux les statistiques, en tout cas avec plus de cynisme, que le second.

      Enfin, le problème avec les actionnaire c’est qu’ils ne se contentent plus de rendement de 0 à 4%. Ils veulent 8;10,12% et très vite notamment pour payer les bénéficiaires de fonds de pension.

      17 octobre 2014 à 16 h 16 min
      • gele Répondre

        Ignobles dividendes ? partage actuel de la valeur ajoutée

        Selon le rapport de Jean-Philippe Cotis sur le partage des profits des entreprises, les dividendes versés aux actionnaires par les entreprises françaises auraient explosé, passant de 12 milliards d’euros en 1993 à 45 milliards en 2006. Les adversaires du capitalisme s’indignent d’une telle augmentation alors que la part des salaires dans la valeur ajoutée aurait plutôt baissé. Cette attaque perd complètement de vue que pendant cette même période, les capitaux investis dans ces entreprises ont plus que doublé passant de 831 milliards en 1993 à 1815 milliards en 2006.

        On reste frappé par le taux très faible de dividendes distribués. De 0 à 3 % En moyenne.

        Ce constat est lié à l’observation que nous avons pu faire par ailleurs d’un autofinancement en France plus faible que dans des pays comme la Grande-Bretagne, provenant d’une marge d’exploitation beaucoup trop faible.

        Le rapport Cotis le note en soulignant que le taux de profit brut des entreprises françaises ne dépasse pas 31%, soit l’un des plus faibles du monde occidental. Il est de 39% en zone euro. Cela entraîne une vitesse d’expansion des entreprises françaises dans leur ensemble moitié de la vitesse observée outre-Manche. S’il fallait tirer une conclusion du niveau des dividendes, ce serait donc plutôt sa faiblesse.

        Une autre remarque que l’on peut faire est que l’augmentation des dividendes ne s’est pas faite uniquement en faveur d’une petite coterie de patrons richissimes ou de fonds de pension américains. En même temps que l’augmentation des dividendes se produisait une expansion de l’actionnariat populaire: “assurance vie” PEA , etc

        Comme le remarquent les syndicats, il est vrai que dans le partage de la valeur ajoutée des entreprises françaises la part des salaires a atteint 73% en 1981 et qu’elle est maintenant retombée à 64%, soit la même valeur qu’avant 1973 comme le souligne le rapport Cotis.

        En d’autres termes, l’histoire montre qu’un ratio de 74% n’est pas tenable sans mettre en danger l’avenir industriel.

        Et il semble donc que le partage actuel de la valeur ajoutée, 64% pour les salaires, 10% pour les impôts, 13% pour l’investissement et 8% pour les dividendes soit le bon partage.

        Chiffres de 2009

        Les Echos viennen de publier ce matin n°21745, que l’Etat à travers l’Agence des participations de l’Etat avait perçu 3,8 milliards de déividendes en 2014 et avait vu ses participations dans les entreprises françaises ateindre 84,7 milliards soit une progression de 58,7 % depuis le 1er janvier 2013. Cette satisfaction est bonne quand c’est l’Etat qui en profite mais pas quand c’est le particulier actionnaire! A ce titre l’ensemble des dividendes déclarés à l’administration fiscale est de l’ordre de 14 milliards cela voudrait dire que l’Etat empoche déjà 21 % de la totalité des dividendes mais en plus il taxe ces mêmes dividendes à la tranche marginale d’IR et aux prélèvements sociaux de 15,50 % sans omettre l’ISF sur la valeur des actions détenues, donc au bas mot après abattement de 40 % l’Etat prélève en moyenne 9 à 10 milliards supplémentaires sous formes de taxes. Quel actionnaire performant avons nous là. Mais l’entrepreneur est un sale riche, pas l’Etat actionnaire sleeping partnaire.

        17 octobre 2014 à 16 h 52 min
        • 0094917 Répondre

          Je vous remercie de m’avoir lu et copié/collé dans votre dernier paragraphe :Chiffres de 2009. On se demande parfois si ce qu’on écrit intéresse quelqu’un. J’en suis heureux

          Goufio (0094917)

          23 octobre 2014 à 8 h 00 min
      • 0094917 Répondre

        Jaurès-je vous mets au défit de me citer les entreprises qui distribuent 8,10,12 % de rendement. Voulez-vous que je vous envoie une cote détaillée pour faire votre recherche (vaine) ?

        22 octobre 2014 à 7 h 37 min
      • 0094917 Répondre

        J’allais oublier de vous dire que le site de l’Agence France Trésor précise que la dette publique était à 64 % détenue par des fonds de pensions. Cette dette publique est émise actuellement à 1,20 %, je crois que vous avez besoin d’un sérieux rafraichissement, plutôt remise en cause serait plus juste, de vos certitudes. Evitez de rapportez bêtement le prêt à penser de gôche, car nous pouvons très bien vérifier tout ce que vous écrivez, comme les autres d’ailleurs. Il est pénible d’échanger constructivement avec des gens comme vous dont le mensonge, l’erreur, la malhonnêteté est permanente.
        Merci de m’avoir peut-être lu- Signé Goufio (0094917)

        22 octobre 2014 à 7 h 47 min
  • René de Sévérac Répondre

    Voici un billet qui suscite deux commentaires :
    – l’un (F. Bastiat) dont le pseudo ne cache pas sa passion pour le libéralisme,
    – l’un (Jaurès) dont le penchant pour le socialisme.
    Et si nous étions rentrés dans une époque nouvelle où les solutions d’antan s’avéraient inadaptées !
    L’auteur (et les commentateurs) et Hollande attendent la croissance : et si la croissance (solution miracle) ne revenait plus jamais.
    A titre d’exemple, notre merveille “libéral-socialiste” (Macron) veut favoriser le transport par autocar en vue de créer de la croissance (ne pas rire SVP).
    Autre exemple, Free a dégagé du pouvoir d’achat, par sa politique de téléphone “low cost” au grand dam de nos élites hollandesques (qui y ont vu une perte d’emploi); mais le pouvoir d’achat ainsi créé fût consommé (je suppose) par un accroissement des exportations (donc de la croissance … ailleurs).

    16 octobre 2014 à 8 h 15 min
    • René de Sévérac Répondre

      Corrections a posteriori (la honte) :
      – l’autre (Jaurès) dont le penchant pour le socialisme ne fait pas l’ombre d’un doute.
      Dernière ligne (et là la faute est grave) :
      mais le pouvoir d’achat ainsi créé fût consommé (je suppose) par un accroissement des exportations importations (donc de la croissance … ailleurs).

      16 octobre 2014 à 8 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il faut effectivement ,comme je le répète inlassablement , raisonner ” autrement ” et cela dans tous les domaines des activités humaines , sans exceptions . Pour ce qui est de la ” croissance ” il existe des mines jamais ou mal exploitées, de sorte que nos ” administrateurs ” ( Macron sort de l’ E.N. d’ Administration et n’ est donc pas un ” économiste ” et encore moins un ” géo-économiste ” ) ” se calent ” toujours sur ce qu’ ils ont brillamment appris, sans autres visions que ce qu’ils croient bien connaître et qui est pour eux une référence, un dogme que l’ on ne doit surtout pas discuter . Il en va pareillement des syndicats … On peut dire ce que l’ on veut de Ségolène Royal ( et de ses lubies ) mais il lui arrive parfois d’ avoir des idées …. d’ avenir et je pense qu’ il en serait de même avec Bruno LeMaire ; ce qui manque à la France c’ est la confiance dans l’ imagination , ce qui lui reste c’ est de vouloir perpétuer un modèle socio-économique obsolète et surtout mortifère

      16 octobre 2014 à 8 h 33 min
    • Jaures Répondre

      Au niveau économique, je ne raisonne pas en termes de “socialisme” ou “libéralisme”. Je pense qu’établir un système économique, prétendre qu’en prenant telle mesure on obtient mécaniquement tel résultat est aussi inopérant qu’établir une prévision météo à long terme.
      Je ne crois, en ce qui concerne les performances économiques, qu’aux mesures pragmatiques avec évaluation permanente.

      Par ailleurs, ces performances ne doivent avoir pour but qu’une amélioration réelle de la vie de la population. Avoir un faible taux de chômage est bien si disposer d’un emploi améliore le niveau de vie: faire d’un chômeur pauvre un travailleur pauvre n’est pas à mon sens une évolution positive.

      Dire que l’Etat est le problème est aussi stupide que prétendre que l’Etat est la solution. Si c’était le cas, les tenant de telle ou telle idéologie pourraient citer à l’envi des exemples de pays appliquant au moins en partie leurs thèses et affichant leur prospérité face à ceux qui auraient choisi l’autre chemin.
      Or il n’en est rien. Certains pays où l’Etat est très présent se portent mieux que d’autres où il est en retrait. Et il y a autant d’exemples inverses.
      Les idéologues s’en tirent en se reniant.Un pays géré par les socialistes se porte mal, on dit qu’il s’est fourvoyé dans le libéralisme.
      Les libéraux demandent d’imiter tels pays jugés exemplaires, quand ils s’effondrent on affirme qu’ils étaient minés par le socialisme (lire Tremeau et Salin sur l’Irlande ou l’Espagne, Millière sur les Etats-Unis de Bush).

      Ma seule idéologie en matière économique est l’humilité comme devrait l’être celle du météorologue face aux éléments.

      16 octobre 2014 à 10 h 28 min
      • René de Sévérac Répondre

        “faire d’un chômeur pauvre un travailleur pauvre n’est pas à mon sens une évolution positive.”
        Jaurès, vous appelez ça du pragmatisme ?

        16 octobre 2014 à 10 h 53 min
        • Jaures Répondre

          Oui. Comme pragmatique, ce qui m’intéresse, c’est de sortir une personne de la pauvreté, pas de cautionner une valeur morale qui dirait que le travail est bien en soi.

          16 octobre 2014 à 13 h 45 min
          • quinctius cincinnatus

            ” l’ oisiveté est la mère de tous les vices ” … mais …

            je n’aurai certainement pas la cruauté de vous inclure dans ce proverbe !

            16 octobre 2014 à 13 h 53 min
          • Jaures

            Chercher du travail n’est pas de l’oisiveté, cher Quinctius.
            J’espère sincèrement que vous n’aurez jamais à vous en rendre compte.

            16 octobre 2014 à 16 h 54 min
      • 0094917 Répondre

        Jaurès- J’ai rapporté dans larticle : UTOPIE, MONDIALISATION et LIBERALISME du 17-10-2014

        goufio21 octobre 2014 à 8 h 41 minRépondre

        Entre 1500 et 1820, le PIB mondial est passé de 565 $ par habitant à 651 $ soit 100 $ en 3 siècles. Entre 1820 et 1992, il est passé de 651 à 5 145 $ / hab soit 4 500 $ en 70 ans. Depuis 1990, la mondialisation (et le capitalisme) ont permis de multiplier par deux le PIB mondial et d’augmenter de 50 % le niveau de vie moyen. Le taux d’extrême pauvreté (pourcentage d’individus vivant avec moins de 1$ par jour) est passé de 40 % à 21 % entre 1981 et aujourd’hui. En 1820, 84 % de la population mondiale vivait dans un état de pauvreté extrême. En 2000, ce taux est descendu à 20 %.
        Il y a 100 ans on travaillait plus de deux heures pour pouvoir acheter un poulet, aujourd’hui, 15 à 20 mn. Les dépenses de nourriture étaient de plus de 50 % au début du XXe siècle contre 10 % aujourd’hui.
        Depuis 1900, notre pouvoir d’achat a été multiplié par 100. et parallèlement le nombre riches n’a cessé d’augmenter, ce qui est rassurant.
        Ceci est la réponse à “ces performances ne doivent avoir pour but qu’une amélioration réelle de la vie de la population” entendre pas population salariés, fonctionnaires utiles, retraités ,contribuables, chefs d’entreprises et actionnaires. CQFD

        22 octobre 2014 à 8 h 24 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      au sujet des autocars cette information burlesque révélée par Corinne LePage ” dans cet à dire ”

      avec une éventuelle taxe ” départemantalisée ” concernant la circulation des poids lourds ( dont font naturellement partis les bus ) et en raison du problème que posait, mais il n’ était pas le seul, le département de l’ Allier, Ségolène Royal avait envisagé la mise en place d’un dispositif administratif permettant à ces véhicules de transport en commun de pouvoir franchir les ” frontières ” départementales !

      l’ Administration Française est de loin la plus experte dans la création d’ usines à gaz

      18 octobre 2014 à 13 h 25 min
    • 0094917 Répondre

      Libéralisme et socialisme sont les deux extrêmes d’un même continuum. Vous me seriez aimable de ne pas adosser les deux qualificatif libéral-socialiste. D’ailleurs j’ai bien écouté M Macron dans ces interventions, il n’y a rien de libéral dans son discours (rien qu’un exemple : « la SCOP est l’idée que je me fais de l’aboutissement du capitalisme »). Ne pas confondre la communication dont les socialistes sont passés maître et la réalité humaniste et économique du libéralisme. Cette communication qui cache en fait la continuité de la politique socialiste hollandesque qui pourra comme elle va échouer faire porter le chapeau au libéralisme. Vous voyez comme c’est commode. A bientôt avant 2017 c’est certain.
      Merci de m’avoir peut-être accordé un peu de temps. Goufio (0094917)

      22 octobre 2014 à 8 h 13 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Le problème est strictement français: depuis 1945 on a mis en place un système “social” que l’on ne peut pas financer. D’où la récurrence des dévaluations et de l’inflation.

    L’Euro a au moins un avantage, il a mis fin au rognage monétaire pratiqué sans vergogne par un Etat obèse qui n’est même pas capable de remplir correctement ses missions régaliennes (Sécurité en particulier).

    Croire que la fin de l’Euro résoudra tout ou que le problème vient de Bruxelles est un leurre. Le problème est structurel: trop de gabegie publique.

    Le reste n’est que philosophie ou plutôt philo sophiste !

    15 octobre 2014 à 16 h 59 min
    • Jaures Répondre

      Si “le problème est strictement français”, on se demande pourquoi les autres pays ne connaissent pas la prospérité.

      D’ailleurs, si l’on fait un comparatif, on verra que le rôle plus ou moins important de l’Etat dans l’Economie n’influe en rien sur les performances (ni dans un sens, ni dans l’autre) d’un pays.

      Comme je l’ai déjà écrit, la part de l’Etat dans l’Economie dépend du niveau de prestations que l’on souhaite. On veut moins d’Etat ? Supprimons des prestations.
      Malheureusement, tout le monde souhaite que l’Etat retrouve un équilibre budgétaire mais personne ne veut voir disparaitre sa caserne, son hôpital, l’école de son fils (les autres c’est moins grave), son APL, son allocation familiale, sa gare,…
      Retrouver l’équilibre budgétaire est aisé: alignons-nous sur l’Allemagne: supprimons l’école maternelle et la dissuasion nucléaire et nous serons déjà largement sous les 3% requis.

      15 octobre 2014 à 17 h 47 min
      • BAYLE Répondre

        Réponse à “Jqures” Si la part de l’état en France est trop importante c’est du fait que cet état veut s’occuper de tout ! des transports (SNCF RATP ) même de l’école, laquelle peut très bien être privée avec des bons d’éducation fournis aux familles permettant à celles-ci de choisir leurs établissement, de supprimer toutes les subsides donnés à des associations qui, en fait, sont des faux nez de l’administration ou des empêcheurs de tourner en rond, de s’occuper des syndicats, alors que ces derniers ne devraient vivre que des cotisations des adhérents, etc… la liste serait trop longue Oui au libéralisme, non à l’étatisme outrancier dans lequel nous vivons aujourd’hui !

        16 octobre 2014 à 9 h 53 min
        • Jaures Répondre

          Vous êtes un exemple de ce que je stigmatisais plus haut.
          D’abord, si vous pensez que l’Etat par nature sera moins performant que le privé, pourquoi vous arrêter à l’école ?
          On peut très bien imaginer que la justice, la sécurité et l’armée soient confiées à des sociétés privées après appel d’offre sur un cahier des charges.

          Ensuite, sur les bons d’éducation, vous remarquerez qu’aucun des pays les mieux classés au Pisa (Europe du nord, sud est de l’Asie) n’a adopté ce principe.
          C’est qu’il me parait contradictoire avec le caractère obligatoire de l’Education: si l’Etat oblige les enfants à aller à l’école, il faut qu’au moins il assure une offre minimale à chacun dans un périmètre accessible.
          Etes-vous pour la suppression de l’école obligatoire ?

          Ensuite, il faut pragmatiquement observer ce qui est plus performant dans un cadre public ou privé. Par exemple, les autoroutes sont-elles à leur place dans le secteur privé ? Les transports publics seraient-ils plus performants dans un cadre privé ? Sur quelle expérience basez-vous cette idée ?

          16 octobre 2014 à 13 h 54 min
          • René de Sévérac

            J’aime vous taquiner Jaurès :
            A propos de l’Education Nationale :
            “il faut qu’au moins il assure une offre minimale à chacun”; minimum, le mot est bien choisi (sur le pla de l”apprentissage), mais maximum sur le plan du dressage confié à Najat.
            (Peillon faisait trop FM; ça se voyait trop)
            Mon amour immodéré tient au fait que je suis socialiste (pas à gauche, évidemment); mais au sens de Peguy.
            De fait je vote nauséabond !

            16 octobre 2014 à 14 h 17 min
          • Jaures

            Vous lancez des slogans, René. Pour me taquiner, il faudrait que vous me donniez des exemples précis de ce que vous entendez par “dressage maximum”.

            16 octobre 2014 à 16 h 57 min
          • René de Sévérac

            Tout de même Jaurès,
            une “instruction minimum”, lire écrire et compter, regardez les résultats Pisa !
            une “éducation maximum”, je parles ici de la formation idéologique; à moins que dans votre esprit vous appelez ça “éveiller les consciences” (comme on disait à Moscou dans le bon temps : ça c’est taquin car je sais qu’un socialiste n’aime pas assumer le socialisme réel !)
            Amicalement !

            16 octobre 2014 à 17 h 56 min
          • Jaures

            Je vous rappelle que la dégringolade dans le Pisa correspond à la saignée qu’à fait subir la droite à l’Education Nationale.
            Or, le taux d’encadrement est l’un des critères de réussite des élèves, surtout dans les milieux défavorisés.
            Le niveau de formation en est un autre: formation sacrifiée sur l’autel des économies.
            Malgré cela, je vous rappelle que la France demeure devant les USA au classement, pays où le privé est largement répandu.

            Ceci dit, René, si vous voulez dire que tout n’est pas une question de moyens, je suis d’accord avec vous et bien des aspects mériteraient d’être améliorés à l’E.N.

            16 octobre 2014 à 21 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      exactement ! mais connaissez vous un SEUL parti politique français INFLUENT qui soit PLEINEMENT conscient de ceci ? et c’ est bien à cela que devrait s’ attacher la rédaction des ” 4 V² ” plutôt que de nous rabâcher à loisir SES PROPRES OBSESSIONS elles aussi SOCIETALES

      16 octobre 2014 à 11 h 03 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ce petit mot s ‘adressait à Frédéric Bastiat, bien entendu

        16 octobre 2014 à 11 h 06 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je partage votre avis … il s ‘agit ni plus ni moins que d’ une pyramide de Pozzi, comme certains l’ ont déjà dit sur le blog !

      20 octobre 2014 à 16 h 51 min

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