Le Brexit

Le Brexit

Dans le n° 1052 du 15 juillet, j’ai particulièrement apprécié l’article de Paul Turbier : « De l’Union européenne à la véritable Europe ».

De même, dans le n°1051, l’article de JP Delmau, « L’Union européenne entre nazisme et URSS » est particulièrement éclairant sur les orientations actuelles de l’UE.

Il apparaît bien évident que si la conception d’origine de la l’Organisation européenne était une bonne idée, basée sur des accords économiques entre les 6 pays fondateurs dont le niveau, au sortir de la guerre, était assez proche.

Mais, sous l’influence de Jean Monnet, entre autres, cette organisation a évolué vers une orientation , tendant vers la mise en œuvre d’une Fédération de l’ensemble des pays d’Europe, abolissant toute idée de subsidiarité au profit d’une caste de technocrates non élus et despotique.

Comme l’a fort bien précisé JP Delmau, ce schéma a été imaginé par Walter Hallstein, 1er président de la Commission européenne en 1958.On retrouve effectivement dans le schéma de cette organisation tous les traits des systèmes socialistes du National socialisme allemand et de l’URSS.

Comme l’a décrit en détail Vladimir Boukovski, dans « l’Union enropéenne, un nouvelle URSS », les socialistes ont compris qu l’UE était le moyen le plus sûr d’instaurer un gouvernement socialiste mondial, asservissant ainsi les peuples à leur idéologie totalitaire.

Dans son bilan, l’UE n’a pas apporté le bonheur promis aux peuples, mais le chômage, l’insécurité, une immigration sans limite de populations exogènes, au profit d’une certaine finance internationale sans scrupule.

L’article de Christian Lambert que je lis toujours avec beaucoup d’intérêt, dans le n° 1051, m’a déçu. Il déclare que tout en reconnaissant les défauts de cette Union, qui exaspère les peuples de l’Europe occidentale, (lourdeur de la très nombreuse machine de l’UE, parlement pléthorique, ses 50 000 fonctionnaires, travaillant dans 20 langues, son ingérence dans tous les domaines, ont provoqué un mécontentement général.

L’argumentaire qui suit ce constat,en faveur de l’UE n’est guère convainquant., avec une série de lieux communs n’ayant aujourd’hui aucune valeur.

Par contre, l’article d’Evelyne Joslain dans ce même n° 1051, « gauche moralisatrice contre droite populiste » me paraît plus convainquant, montrant le despotisme de cette organisation par le mépris des eurocrates face aux volontés des peuples exprimées par référendum.

.Il est temps d’arrêter cette dérive et remettre l’organisation européenne sur de nouvelles bases démocratiques , tenant compte de l’avis des peuples qui veulent garder leur indépendance, et respecter le principe de subsidiarité. Oui, il faut dénoncer Schengen, porte ouverte à une immigration sans limite, cause de malheur et d’insécurité.

L’article d’Hubert Védrine dans le Figaro du 09-07 est une réflexion intelligente sur la situation actuelle de l’UE.

Partager cette publication

Comments (2)

  • Boutté Répondre

    Revoir les accords de Schengen est indispensable mais insuffisant dès lors que M.Sarkosy a doté la République d’une porte d’entrée de l’Afrique vers la France, à savoir Mayotte .
    Ceci s’est fait en désaccord des prescriptions de l’ONU et dans le silence abyssal de la Presse stipendiée . Cette grave faute n’aura pas de fin . . . sauf la nôtre !

    27 septembre 2016 à 17 h 44 min
  • Jacky Social Répondre

    Si le zozoteur Enthubert Vedrine est une reference, alors ou allons-nous?

    26 septembre 2016 à 17 h 07 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *