Le vrai visage d’Hillary Clinton

Le vrai visage d’Hillary Clinton

Au soir du 12 avril, tous les médias jubilaient autour d’un non-événement : Hillary Clinton venait de s’engager officiellement dans les primaires démocrates. Pourquoi tant d’émoi ? Parce qu’on a déjà réuni la somme obscène d’un milliard de dollars sur son dos ? Non. Parce qu’elle aurait des qualifications et un bilan personnel à nul autre pareils ? Non plus. Alors ?
Simplement parce que la gauche américaine, et donc la gauche internationale, voit en Hillary l’inéluctable « première présidente des États-Unis » et que cela serait « historique ». Cette gauche radicale a réussi à imposer en 50 ans son idéologie socialo-anarcho-progresso-libertaire et poursuit le raisonnement primaire à la base de son plan génial : culpabiliser la société WASP traditionnelle et, en corollaire, ériger en « victimes » les minorités de toute sorte, grâce à un arsenal redoutable de discrimination positive et de correction politique.
Elle a su instiller dans les esprits le mythe selon lequel le « progrès social », « clé du XXIe siècle » (pas moins !), exige que l’on élise un « premier » de chaque minorité à la Maison Blanche, le « job » le plus prestigieux de la planète, cela à tour de rôle.

Ce serait donc « le tour d’Hillary », puisqu’en 2008, elle avait gagné le vote populaire (indirect) dans les primaires, pour voir les délégués lui préférer finalement Obama. Le roi noir battait la reine blanche. Hillary dut attendre et accepter le poste de Secrétaire d’État comme prix de consolation. Dur pour quelqu’un qui nourrit les plus hautes ambitions depuis le collège.
En fait, Hillary n’est pas représentative des femmes, américaines et autres. Pour beaucoup, elle est même un contre-modèle. Elle n’a rien accompli pour les femmes, pas plus que pour l’Amérique. Lui revient en propre de s’être distinguée durant ses études par son militantisme radical, se rendant intéressante aux yeux du surdoué de Yale, Bill Clinton, dont elle perçut vite le potentiel et qu’elle sut ferrer habilement. C’est là son unique, mais magistral exploit. En résulta une alliance politique loyale et indéfectible, qu’elle a su garder par tous les temps, car elle lui doit absolument tout, depuis son poste à la Rose Law Firm (Bill venait d’être élu gouverneur) jusqu’à toutes ses autres fonctions, y compris le Sénat et les Affaires étrangères. Sa détermination est indéniable. C’est une bûcheuse, une exécutante zélée, une collaboratrice essentiellement. Elle l’a prouvé auprès de son mari, puis de son supérieur, Barack Hussein Obama (BHO).

L’ironie, c’est que cette femme si dépendante des hommes, est néanmoins la figure de proue incontestée de la gauche radicale féministe. Elle serait donc la première présidente féministe, après le premier président soixante-huitard (son mari) et le premier président noir (BHO), marxisant tiers-mondiste radical et islamophile, tous trois partageant idéologie et fidèle personnel politique. C’est cette belle continuité que sa candidature laisse entrevoir : les mêmes au pouvoir bousculant toujours plus la société traditionnelle avec de nouvelles transgressions. Hillary a beau n’avoir rien accompli, n’avoir aucun charisme, en plus d’un palmarès de 25 ans de scandales, de mensonges avérés (« menteuse congénitale » selon William Sa­fire du New York Times en 1996) et de fiascos politiques qu’elle partage avec Obama, l’élire serait achever l’entreprise de destruction commencée dès Clinton et si méthodiquement menée par Obama. Pour cela, les médias la ménageront, les « élites » friquées la soutiendront et les gros donateurs puiseront dans leurs réserves.

Toutefois, certains démocrates ne la trouvent pas assez à gauche, tandis que d’autres s’inquiètent de toutes ses vulnérabilités et pourraient bien faire en sorte qu’un challenger surgisse des rangs. En cherchant les votes des « Américains ordinaires », comme elle appelle les classes moyennes que les politiques socialistes ont défavorisées, elle révèle son hypocrisie. Il lui faut aussi séduire le vote immigré qui pèsera ses avantages. il va de soi que les illégaux (quelque 3 mil­lions) qui pourront voter en 2016 lui sont acquis. Mais elle n’est sympathique à personne et n’a pas l’air de comprendre que le vote noir à 97 %, c’était pour BHO, ni que les moins de 30 ans ne voient en elle qu’une vieille femme en tailleur-pantalon.
L’opposant républicain sera bien avisé de ne pas l’attaquer de front sous peine de passer pour une brute machiste, mais de faire ressortir sa vraie personnalité sous ses différents masques.
Hillary est éminemment à éviter…

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Comments (15)

  • druant philippe Répondre

    The democrats , un parti de raclures fort semblable à l’ UMPS
    Pour les RéPublicains, je ne vois guère de parti comparable !

    25 avril 2015 à 10 h 24 min
  • druant philippe Répondre

    Mondialiste bobo friquée serait plus appropriée comme expression , QC !

    25 avril 2015 à 10 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      dans ” modèle américain ” il y a bien entendu sous-entendu ( ! ) ” mondialiste ” ce qui a pour signification implicite : ” conduire le Monde ” … il en a toujours été ainsi des empires

      25 avril 2015 à 12 h 59 min
  • TangoCharly Répondre

    Déjà que Barak Obama fait un travail de sape en “déchristianisant” les USA, alors si c’est Hillary qui devrait passer aux prochaines éléctions, je vous dit pas la catastrophe que se sera…et pas seulement pour les américains!!
    J’ai bien connu ce genre de personne autrefois, une ministre de l’enfer déguisée en ministre de lumière…..une antichrist quoi!
    A bon entendeur, salut

    24 avril 2015 à 0 h 58 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Une fois encore une ” vision ” ( ? ? ? ) des dirigeants américains uniquement focalisé sur le nombril …. hexagonal ! Laissez au Sieur Millière et à Dame Joslain le privilège de proclamer haut et fort dans les colonnes des ” 4 V² ” des inepties géo-politiques

      26 avril 2015 à 18 h 36 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        focaliséE

        26 avril 2015 à 18 h 37 min
  • Bryan Travis Répondre

    Une precision, tout de meme. Les noirs aux USA votent Democrat tres fiablement depuis des decennies, quequesoit le sexe ou couleur des candidats. Tout personnage noir qui se revele etre Republican est maltraite par les figures noir preferees de nos medias, sans vergogne. Pour eux il faut absolumment que les noirs votent 90% ou plus de gauche, et qu’ils vont aux urnes, fiablement, sinon le parti Democrat serait hors de pouvoir presque partout qux USA.

    L’election d’Obama a, certes, aide les Democrats a amener les noirs a voter un plus que d’habitute, et pour le parti Democrat un peu plus que d’habitude, mais pas par beaucoup.

    Pour faire courte: Sachez que les noirs americains voteront pour les Democrats tres massivement en 2016, quelquesoit les candidats.

    Depuis LBJ et son Great Society, les noirs americains sont devenu dependants de l’etat. Le parti Democrat etant le parti des dependants de l’etat, y compris fonctionnaires syndicalise supporteurs a 90% et plus Democrats, et dependants sur welfare, et parmi eux enormement des noirs americains, ils peuvent compter sur les noirs pour voter a ce que le gouvernment soit elargi en taille et fonctions.

    23 avril 2015 à 20 h 54 min
  • Roger Saint Pierre Répondre

    Pas de quoi s’inquiéter. L’alternance jouera son rôle et le prochain président américain sera Républicain.

    23 avril 2015 à 9 h 13 min
  • druant philippe Répondre

    M. Joslain a raison de s’ inquiéter car il se trouvera malheureusement quantité d’ ahuris qui voteront pour la gauchiste Clinton !

    23 avril 2015 à 9 h 08 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” Hilarante Clinton ” ne me semble pas être une ” gauchiste ” dans l’ acceptation politique du mot. C’ est plutôt un modèle américain qui pourrait servir les ambitions d’ une N. K.- M. par exemple … un simple bobo ” friquée “

      24 avril 2015 à 19 h 48 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Que ce soit la ” dynastie ” des Rocke(-en)feller, des Bush ou encore des Clinton aux U.S. ce sera toujours la dynastie des …. Rothschild … c. à d. celle de la F.E.D. et de la City !

    22 avril 2015 à 16 h 42 min
  • DESOYER Répondre

    Pourquoi ne pas parler des Républicains? Parler de Clinton, c’est lui faire de la publicité, alors que ce n’est qu’une ventouse à l’affût de toutes les idées gauchistes qui lui permettent de magnifier de façon “soft” ses penchants de perverse.
    La gauche américaine, ce n’est peut-être pas le socialisme à la française, mais elle est encore plus néfaste à la planète du fait de la puissance économique du pays.

    22 avril 2015 à 13 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      comme ” perverse ” , cette dévoreuse de magazines … d’ aménagement d’ intérieurs est quand même moins ” X ” *** que
      son mari …

      addenda : ” j’ aime ” quand les femmes parlent des femmes !

      22 avril 2015 à 16 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Très bien, Mme Joslain ! Si Mme Clinton est ainsi une arriviste qui “n’a rien accompli pour les femmes”. Si, de plus, c’est une “hypocrite” qui “n’a aucun charisme” et trimballe “25 ans de scandales, de mensonges avérés et de fiascos politiques”, pourquoi vous inquiéter ?
    Vous devriez au contraire vous réjouir que le parti démocrate présente une si piètre candidate vouée à l’échec !
    Avec seulement les 3 millions d’illégaux pour électeurs certains, même G.W.Bush gagnerait contre elle. C’est dire.

    22 avril 2015 à 13 h 46 min
    • Boutté Répondre

      On doit s’inquiéter puisque chez nous Hollande a finalement été élu malgré les avertissements circonstanciés et perspicaces des Eléphants de son parti lors des primaires .

      24 avril 2015 à 13 h 27 min

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