L’Ukraine et la Crimée, ce n’est pas notre affaire !

L’Ukraine et la Crimée, ce n’est pas notre affaire !

En politique étrangère, la première question que l’on doit se poser est celle-ci : Où est l’intérêt national ? Où est notre intérêt national dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie ? Il n’y en a aucun. Alors, que l’on reste tranquille !

L’interventionnisme permanent, résultat de l’ignorance des dossiers et d’un souci de faire le matamore sur la scène internationale, présente de très grands risques.

Nous connaissons le bilan désastreux de l’intervention en faveur du « printemps arabe », qui a provoqué, en fait de printemps et de démocratie, des tueries en chaîne, des drames humains effroyables et des destructions gigantesques – et ça continue. C’est ce que les politiciens appellent le « devoir de protéger ». N’allons pas commettre les mêmes erreurs en Europe de l’Est, dont les conséquences seraient pires encore.

L’expérience devrait servir de leçon. Qu’a-t-on gagné à intégrer la Bulgarie et la Rou­manie dans l’Union européenne, des pays ravagés par des décennies de communisme, c’est-à-dire d’incurie et de corruption, qui nous envoient, pour s’en débarrasser, des populations allogènes, analphabètes, inassimilables, vivant souvent de la mendicité et du vol (de préférence, en France, du vol de câbles de cuivre de la SNCF, qui provoquent des incidents parfois graves). Ces deux pays n’en ont pas moins empoché des milliards d’euros payés par le contribuable européen pour se mettre à niveau – un niveau qui n’a pas été atteint.

Qu’est-ce que ça peut bien nous faire de savoir que de nombreux Tatars de Crimée, pour lesquels on éprouve une soudaine affection, militent au sein d’une organisation terroriste islamiste, le Hizb Ut Tahrir ? On ne va tout de même pas les installer à Versailles, pas plus que le groupement ukrainien « démocratiquement totalitaire » du nom de Parvyi Sektor. Sait-on que l’Ukraine ne nous envoie pas seulement du gaz, mais aussi des régiments de prostituées, à un point tel qu’on en trouve au bord des routes départementales du midi (les proxénètes, eux, venant du sud…) ? Ces jeunes personnes, en Ukraine socialiste, gagnent tout au plus 100 euros par mois, lorsqu’elles ont un emploi. Se prostituer en France rapporte bien davantage.

Dois-je rappeler que le conflit actuel résulte du règlement de la Deuxième guerre mondiale, qui a vu en 1945 le triomphe du communisme. Si l’on veut résoudre le problème, eh bien, que l’on redonne à la Pologne ses territoires de l’Est qui ont été offerts à Staline, que l’on redonne la Ruthénie à la Tchécoslovaquie, et à l’Allemagne les territoires orientaux qui lui ont été enlevés, y compris la Prusse qui est allemande et non pas russe, que l’on se souvienne que Kiev, berceau de la Russie, est russe et doit rester russe. Il faut se souvenir que ces règlements territoriaux de 1945 ont provoqué des transferts de populations, c’est-à-dire de terribles drames humains. C’est ce qu’on a appelé le « droit démocratique des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Que l’on sache que cette histoire de Crimée ne tient pas debout. La Crimée, qui n’est plus la Chersonèse de l’Antiquité, est un territoire russe. Il a été attribué en 1954 à l’Ukraine, république soviétique, par Khrouchtchev, qui ce soir-là, était complètement saoul ! Pour­quoi créer un problème là où il n’y en a pas ? À l’époque attribuer la Crimée à l’Ukraine était comme si, en France, on attribuait la Moselle à la Meurthe et Moselle. Tout cela restait dans le cadre soviétique.

Que l’on mette fin aussi à toute cette casuistique pratiquée par nos apparatchiks illuminés par la pensée étincelante d’un philosophe candidat au Prix Nobel de la paix, mais qui, en attendant, pourrait recevoir le Prix Nobel de la guerre et de la détresse humaine.

Bref, va-t-on se lancer dans une nouvelle guerre de Crimée ? La précédente, menée par Napoléon III, neveu de « l’empereur », se justifiait parce que Napoléon le Petit voulait, par une victoire sur les Russes, faire oublier l’écrasante défaite de son oncle – l’épopée napoléonienne… – qui laissa en 1815 la France plus faible qu’en 1789. On ne va pas recommencer la guerre pour redorer le blason de notre pauvre Charlot – son épopée à lui se limitant à une chevauchée épique, rue du Cirque, pour retrouver Julie. Que l’on soit enfin sérieux !

Ceci me conduit à dire quelques mots d’un autre pays de l’Est de l’Europe, ou plutôt de l’Ouest de l’Asie, qui s’appelle la Turquie. Sait-on qu’il suffit aux turcophones du monde entier, des millions d’individus, de demander la nationalité turque, pour l’obtenir immédiatement ? Dans ces conditions, les Ouïghours de Chine, les Turkmènes, les Kazakhs, etc., pourraient parfaitement, ayant la nationalité turque, se fixer en Anatolie et, en un deuxième temps, comme tant d’autres, en Seine Saint-Denis ou à Nice. D’autant qu’on trouve en Europe, et au plus haut niveau, des partisans de l’entrée de la Turquie dans l’UE, ce qui serait évidemment – comme l’a souligné notamment Giscard d’Estaing – la fin de l’Europe qui se retrouverait frontalière de la Syrie et de l’Iran avec, en prime, le problème kurde.

Toujours est-il que des milliards d’euros ont déjà été attribués à la Turquie par l’UE pour qu’elle aussi se mette à niveau. Pour le niveau, allez donc visiter les villages du centre de la Turquie…

Bref, le danger est tel qu’il ne peut que s’accentuer. Aussi bien peut-on rêver que, devant l’invasion des populations musulmanes qui met gravement en péril l’Europe et la Russie, envahie à l’est par les populations chinoises, une sainte alliance se fasse : États-Unis, envahis par les Indiens sud-américains, Europe, envahie par l’immigration africaine et musulmane, et Russie, envahie au sud et à l’est.

Le sénat romain au IVe siècle était parfaitement conscient du péril mortel que faisait peser la poussée des barbares. Mais les citoyens romains s’en souciaient peu. Ils pensaient surtout à s’amuser. En 455, les Vandales de Genséric mirent Rome à sac, après avoir tué et détruit tout ce qu’ils pouvaient. L’empire romain ne s’en est jamais relevé.

Un mot pour terminer, et c’est le plus important. L’Ukraine ayant vécu des décennies sous un régime socialo-communiste est évidemment en faillite et demande à ses « frères européens » 25 milliards d’euros pour commencer. L’UE se prépare donc à verser 20 milliards. Que le contribuable européen sache enfin dire non – et non aussi aux très nombreux Ukrainiens qui ne pensent qu’à se fixer en France pour recevoir les « al­locs » !  

Christian Lambert

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Comments (3)

  • zézé Répondre

    Je ne peux pas dire mieux que ce que vous avez dit dans vos commentaires, je pense que malheureusement les merdias font vraiment tout pour nous “faire peur” avec le spectre FN , et pendant ce temps la France continue à dégringoler… vers l’abysse où nous ne pourrons même plus pleurer.

    29 mars 2014 à 18 h 32 min
  • JEAN SANS PEUR Répondre

    Mon cher MEROU, je ne pense pas que le niveau intellectuel de la France puisse s’opposer aux grands dangers évoqués dans cet article parfaitement réaliste. Ce niveau a été volontairement abaissé en France et en Europe d’une façon catastrophique par la négligence de nos politiques socialistes et surtout de notre gouvernement totalitaire communiste et terroriste. Il n’y a plus ou peu de famille, plus d’éducation, il est vrai que le niveau intellectuel de notre « chance » est minable… Cette chance est là pour voler, violer, piller…sans aucun état d’âme, la Taubira les applaudit ! Ils ont bien réussi !
    L’Europe socialiste, avec la même méthode, dilapide ses caisses (abondamment remplies par nos contribuables) pour favoriser l’intégration de tous ces islamistes et les gangsters de l’Est, s’en va en Turquie pour nous appauvrir davantage, intellectuellement et financièrement. Que peut-on faire contre tout cela ??? On peut voter, mais face à ce manque d’éducation et d’intelligence, notre vote ne servira à rien.
    Il suffit de voir comment on se mêle de ce qui ne nous regarde pas, on a assez de problèmes internes pour s’occuper en priorité des autres. Le Fromage Rouge cherche à recharger ses gallons perdus définitivement ! Bravo a la Russie qui a repris sa Crimée. On n’a rien à faire de l’Ukraine, qui a toujours été Russe !

    28 mars 2014 à 15 h 55 min
  • MEROU Gérard Répondre

    En France existe-t-il encore des gens suffisamment intelligents pour s’opposer, par le vote, à tous ces collabos qui nous vendent aux étrangers ?

    28 mars 2014 à 8 h 45 min

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