Bilan de 2016, perspectives pour 2017

Bilan de 2016, perspectives pour 2017

Comme chaque année en cette période, je procéderai ici à une forme de bilan de l’année écoulée, et d’analyse prospective de ce que pourrait être l’année à venir.

Je ne surprendrai personne si je dis que 2016 a été une année placée sous le signe sombre du terrorisme islamique : les atroces attentats de Paris, au Bataclan et ailleurs, ont eu lieu en novembre 2015, mais leurs traces sont restées, tout au long de l’année dans les mémoires, et elles sont gravées de manière indélébile dans la chair des survivants.

L’attentat de Nice, en juillet, a montré que la bestialité des islamistes continuait à roder et que le gouvernement français n’était décidément pas à la hauteur de la situation, ce qu’a confirmé l’égorgement suivi de décapitation, d’un prêtre en Normandie un peu plus tard.

La bestialité des islamistes et la nullité de gouvernements occidentaux se sont manifestées ailleurs qu’en France : la tuerie d’Orlando aux États-Unis et la réaction d’Obama ont souligné à quel point, sur ce plan, qui s’ajoute à tant d’autres, Obama a été un très mauvais Président des États-Unis.

Les attaques qui se sont succédé en Allemagne ont rappelé, elles, le caractère criminel de l’ouverture des frontières de l’Allemagne par Angela Merkel à des musulmans venus du Proche-Orient, dont nul n’ignorait qu’ils comptaient, dissimulés parmi eux, des tueurs cruels et fanatiques.

L’année 2016 a été aussi celle de la continuation de la guerre en Syrie et de la bataille d’Alep, et a achevé de révéler que, lorsque les États-Unis ne sont plus là, il n’y a plus de monde libre, et plus de défenseur de la liberté et de la dignité sur terre.

La seule note positive qui est venue s’ajouter est la défaite d’Hillary Clinton, et la victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine.

Hillary Clinton aurait incarné la continuation d’Obama, en pire, car elle est l’incarnation de la corruption massive la plus cynique. Donald Trump, lui, incarne un espoir de renouveau pour les États-Unis et, dès lors que les États-Unis sont la première puissance économique et militaire du monde, pour la planète entière. Qu’Hillary Clinton ait été idolâtrée par les grands médias, tandis que Trump a été traîné dans la boue sans cesse – et l’est encore – en dit très long sur la déliquescence intellectuelle et morale qui touche la classe journalistique.

Une autre petite note positive a été, peut-être, ce qui s’est appelé le Brexit, qui a permis au Royaume-Uni de retrouver un peu de sa souveraineté et a constitué une entaille dans l’absolutisme technocratique et anti-démocratique constitué par l’Union européenne.

L’année qui commence devrait être un peu plus positive, grâce au fait que Donald Trump prendra ses fonctions, et que cela signifiera tout à la fois un début de redémarrage des économies mondiales, et le retour à une lutte efficace contre le terrorisme islamique.

Néanmoins, les conséquences des années Obama subsistent, et, en Europe, l’effet des décisions d’Angela Merkel subsiste aussi : des centaines de tueurs potentiels sont disséminés en des centaines de lieux et sont prêts à faire des carnages.

Si l’année se passe sans que le sinistre cri, « Allahou akbar », ne retentisse au-dessus de cadavres suppliciés, ce sera presque un miracle dans les circonstances actuelles.

La guerre se poursuivra, en Syrie et en Irak, et pourra entraîner en elle-même des passages à l’acte de gens basculant dans l’islamisme. Les effets du grand lessivage de cerveaux mené par des journalistes au cerveau lessivé continuera à se faire sentir.

Aux Pays-Bas, les élections offriront certes une chance que la liste menée par Geert Wilders, l’un des hommes politiques les plus courageux et les plus lucides du continent européen, avec Nigel Farage et Viktor Orban, et l’un des seuls à comprendre que le libéralisme économique et la défense du droit naturel doivent aller de pair avec l’affirmation d’une identité culturelle occidentale.

Mais, dans d’autres pays, dont la France, le choix risque d’être médiocre et limité.
Plus le temps passe, et plus je dois dire que François Fillon ne m’inspire aucune confiance, plus je dois dire aussi que Marine Le Pen m’inspire une profonde défiance. Je continuerai à regarder la France de loin, avec tristesse…

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