Brignoles : face à l’utopie socialiste, retour au réel

Brignoles : face à l’utopie socialiste, retour au réel

Le premier tour des cantonales partielles à Brignoles, dans le Var, a été un nouveau coup de tonnerre sur la « Normalie » !

Il faut dire que la nomenklatura a de quoi s’inquiéter. Le candidat communiste, soutenu par le PS, a été éliminé dès le premier tour. L’abstention s’est élevée à 65 %. Et le candidat du FN est arrivé largement en tête (40,4 % des voix) devant la candidate UMP (20,8 %).

Jean-Luc Mélenchon a refusé de choisir entre les deux finalistes : « C’est la peste ou le choléra, c’est tous les mêmes, ils sont aussi anti-sociaux les uns que les autres. » Ce qui nous confirme dans notre analyse selon laquelle toutes les droites françaises sont vomies ensemble par la gauche. La seule façon pour un homme de droite d’être momentanément toléré par la gauche est d’apporter sur un plateau la tête d’un homme plus à droite que lui. Ce qui, non seulement est souverainement déshonorant, mais est encore parfaitement impolitique. Ce mot de Mélenchon devrait donc nous imposer la nécessaire union des forces de droite.

Le tribun communiste a ajouté cette intéressante remarque : « Le FN prospère sur la résignation, du fait que le principal pourvoyeur de ses voix est à l’Élysée. »

Certes, la droitisation de la so­ciété doit beaucoup à l’État PS. Mais, en fait, c’est simplement la réalité qui se venge.

La gauche au pouvoir est une remarquable joueuse de flûte, qui prétend changer le monde par la seule force de son verbe. Et, comme le monde ne change pas si vite, le verbe est convoqué pour masquer la réalité. C’est ainsi que les beaux discours sur l’inversion de la courbe du chômage sont sans cesse ressassés dans l’espoir de modifier la cruelle réalité. Il est d’ailleurs possible que cela marche, puisqu’il suffit de radier des chômeurs ou d’en faire payer d’autres par ces cochons de contribuables pour « inverser la courbe du chômage » !

Cette réalisation de promesses sans rime ni raison est aussi ce qui a dicté le remaniement du comité national d’éthique. Le président ayant promis de suivre l’avis dudit comité, et celui-ci s’annonçant trop peu malléable, il suffit de le changer. Tout comme il suffit de changer de peuple pour transformer un vote anti-socialiste en un triomphe de gauche. Le changement de peuple est, lui aussi, bien avancé…

Le vote de droite, c’est le vote de la réalité qui refuse de se dissoudre dans l’utopie. C’est certes moins affriolant que les rêves de lendemains qui chantent… mais c’est aussi plus sûr !

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Comments (4)

  • vozuti Répondre

    Le FN a gagné contre le Front Ripoubliquain. Cela prouve que le FN peut gagner sans se salir dans une alliance avec les sinistres collabos de l’UMP.

    14 octobre 2013 à 14 h 50 min
  • vozuti Répondre

    La question est de savoir si l’opposition (fn) gagnera contre les traitres de l’ump ( qui pratiquent la meme politique que le ps depuis 40 ans). Pour le reste, si l’analyse politique des 4V dépend des élucubrations de jean-luc Méchantcon, alors il n’y a plus rien à ajouter.

    12 octobre 2013 à 1 h 31 min
  • BRENUS Répondre

    Pour mater les “mauvais électeurs” droitistes de Brignoles il n’y a qu’a leur envoyer les ANTIFA à titre de punition. Bien sur, ils risquent de tomber sur un os face à d’autres “antifa-gauchos”, mais une bonne provoc ce n’est pas à négliger, surtout face à ceux que l’on considère comme des idiots. Let’s go on.

    11 octobre 2013 à 16 h 14 min
  • martel Répondre

    Certes j’entends les voix des leurrés de mai, se faire les gorges chaudes du fort taux d’abstention, mais il n’en ai pas moins vrai que la gauche a éliminé dès le premier tour, et que l ‘ U.M.P. n’arrive qu’à la deuxième place, avec la moitié du pourcentage réalisé par le mariniste. Alors restez cool messieurs et dames de la gauche, soyez beaux joueurs et acceptez votre défaite.

    9 octobre 2013 à 19 h 17 min

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