Ce gouvernement nous conduit à la ruine !

Ce gouvernement nous conduit à la ruine !

Voilà 5 mois que nous assistons, éberlués, à une cacophonie de tous les instants, ainsi qu’à des annonces et des attitudes ahurissantes.

Mme Duflot s’étant publiquement prononcée pour la dépénalisation de l’usage des drogues douces, le premier ministre avait rappelé que cela ne figurait pas dans les projets du candidat Hollande tandis que le ministre de l’intérieur s’affirmait opposé à cette éventualité. Mme Duflot ne s’est pas rétractée pour autant.

Les experts sont pourtant à peu près unanimes à dénoncer les risques liés à l’usage des drogues prétendues douces sur les capacités d’attention et de concentration et les facultés cognitives. L’accident survenu ces derniers jours à Pérols, provoqué par un conducteur sous l’emprise du cannabis, et qui a causé le décès d’un bébé confirme dramatiquement ce risque.

Mais M. Peillon a jugé bon de se prononcer lui aussi pour la dépénalisation de l’usage des drogues dites douces. Que cette prise de position ne relève pas plus de ses prérogatives qu’elle ne relevait de celles de Mme Duflot n’est rien par rapport à la formidable distorsion qu’elle représente vis à vis de sa responsabilité de Ministre de l’Education Nationale. Sa « hiérarchie » s’est donc empressée de rappeler que ce sujet n’est pas au programme du gouvernement. M. Peillon précisa qu’il ne s’agissait là que de l’expression d’une réflexion personnelle et n’eut pas à se rétracter.

Aux dernières nouvelles, Mme Duflot et M. Peillon font toujours partie du gouvernement Ayrault.

Les médias, le monde de la presse en général ne se sont pas outre mesure émus de tout cela, et on frémit à l’idée de ce qu’auraient été leurs réactions sous la présidence de M. Sarkozy !

M. Peillon, toujours lui, s’est prononcé pour la restauration d’une morale « laïque» et de son inscription dans les programmes scolaires. Il a été largement encensé pour cette initiative qui a complètement occulté son désir de soustraire les enfants aux « déterminismes » sociaux et familiaux. Ceci rappelle la sinistre épopée de ces enfants soustraits à leurs familles et qui envoyaient leurs parents en camps de rééducation, les khmers rouges. Ce qu’a annoncé là M. Peillon est une monstruosité qui relève des pires totalitarismes, mais les médias et le monde de la presse en général ne s’en sont pas émus du tout.

 Le rapport Gallois tant annoncé a fait l’objet de fuites, orchestrées ou non, concernant la remise en cause des 35 heures et promettait un « choc » de compétitivité. On allait voir ce qu’on allait voir !

On a vu une conférence de presse quasi unanimement saluée par la presse et les médias comme de haute tenue, y compris par quelques fameux commentateurs jusque là peu enclins à la mansuétude à l’égard du Président et de son gouvernement.

Qu’a t-on vu en matière de « choc » de compétitivité ?

La TVA. Une hausse du taux de 19.6 à 20 % du taux de TVA sur les biens et services. C’est à dire une hausse minime qui, à l’inverse de ce que visait la « TVA sociale » voulue et programmée par M. Sarkozy, n’aura pas l’effet qu’il en attendait sur nos importations. Par contre, le taux intermédiaire passant de 7 à 10 % sur la restauration et le bâtiment ne va affecter que la production et le travail accomplis sur le territoire national ! Quant-à la baisse d’un demi point à 5 % du taux applicable à l’alimentation et à l’énergie, elle bénéficiera à davantage de produits importés qu’à notre production.

La baisse des charges sur les entreprises. Cette baisse urgente et tant espérée est remplacée par un « crédit d’impôt » aux entreprises. Crédit d’impôt « sous conditions » ! C’est à dire que les entreprises pour en bénéficier devront d’abord remplir des conditions qui selon toute probabilité annihileront le bénéfice supposé de ce crédit d’impôt. C’est à dire encore que les effets d’accélération de l’économie attendus de cette « faveur » ne se feront pas sentir avant mois de juin 2014. C’est à dire aussi que peu d’entreprises pourront bénéficier de ce prétendu allègement et que rares seront les PME et TPE qui feront partie des heureuses bénéficiaires ! C’est à dire enfin que cette nouvelle usine à gaz qui va mobiliser quelques bataillons d’agents du trésor public va également donner lieu à d’infinies contestations et procédures, et au final coûter la vie à de nombreuses entreprises.

 Et puis il y a M. Fabius, ministre des Affaires Etrangères tout de même, qui après avoir dit que Assad ne mérite pas de vivre compare le roi Abdallâh au cheik de l’album « Tintin au pays de l’or noir », pendant que Mme Taubira dit que le fait de brûler le drapeau français (par des individus manifestement adultes) est assimilable à un débordement d’enthousiasme juvénile. Par contre, on condamne fermement l’action d’une poignée de manifestants qui n’ont commis aucune dégradation ni insulte mais seulement occupé un chantier pour provoquer une réflexion sur l’évidente islamisation de la France. On focalise l’attention de toute une nation sur l’impérieuse et urgente nécessité d’ouvrir l’institution du mariage aux personnes de même sexe . et on ne résout aucun des problèmes, éducation, jeunesse, apprentissage, charges, impôts et taxes, législation et justice, police et sécurité, immigration et sécurité, dérives communautaristes, gabegie décentralisée, lourdeurs administratives, pléthore des effectifs administratif et politique . mais on se repent de notre passé et de notre histoire. Au nom de la France ! au nom de la France ??? ou au nom d’une marge de français si peu démocrates qu’ils n’ont que ce mot à la bouche !

 Et voilà qu’une presse quasi unanime applaudit à la « prestation » enfin digne de sa fonction d’un président face à une nuée de journalistes ? N’est-ce pas la moindre des choses que l’on puisse attendre d’un Président de la République Française ? L’être et le paraître. Être ou ne pas être, on a choisi de ne pas être, notre presse et nos médias quasi unanimes ont choisi le paraître.

 Hors de nos frontières on ne s’y trompe pas. Après la Grèce et l’Espagne on ne craint plus aujourd’hui la chute de l’Irlande et du Portugal. Hors de nos frontière c’est la dérive de la France que l’on attend et que l’on craint. Les autres se sont réformés et se reforment. Nous, nous courrons le précipice où nous mènent un Président par hasard, un gouvernement d’amateurs, une presse et des médias rétifs au bon sens qui fait défaut à nos élites mais aussitôt qualifié de populiste. Prompts à railler un Copé qui appelle à un sursaut national et ils n’encensent ce président que parce qu’il est « de gauche », pour ses quelques bons mots et parce qu’enfin, après cinq mois de fonction, il paraît s’approcher de la stature présidentielle qui lui fait encore dramatiquement défaut sur le fond.

 Indignons nous, car cette fois il y a vraiment de quoi.

Jean-Louis Villard

Partager cette publication

Comments (4)

  • BRENUS Répondre

    Ouais! cé dla fot a sarkozy. Tou é dla fot a sarkozy

    22 novembre 2012 à 20 h 09 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      la devise de Sarkozy : ” tout pour ma gueule ”
      un minus même avec … ses talonnettes

      23 novembre 2012 à 8 h 11 min
  • JEAN PN Répondre

    C’est vrai. Ce gouvernement socialiste nous conduit à la ruine …mais tout cela à cause de l’UMP qui a tout fait pour nous y amener. Je pense que seule Marine peut nous faire changer de politique pour redresser notre pauvre Pays !

    22 novembre 2012 à 9 h 03 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    sans parler de celui de Sarkozy ( qu’on a tendance à innocenter sur le site )

    21 novembre 2012 à 21 h 36 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *