La fin de la politique familiale française

La fin de la politique familiale française

Alors que François Hollan­de promettait encore, la main sur le cœur, voici 15 jours, qu’il ne remettrait pas en cause l’universalité des allocations familiales, sa majorité vient d’en finir avec un principe fondamental de la politique familiale.

Je note tout d’abord l’hypocrisie de la méthode qui consiste à dire : moi, je ne voulais pas, mais les frondeurs n’ont rien voulu entendre. Quand il s’agit d’imposer une doctrine aux députés godillots, on sait bien le faire. Tout ce que révèle le fait que l’initiative de cette mesure est parlementaire, c’est, d’une part, que François Hollande ne dirige absolument plus sa majorité et, d’autre part, qu’il n’était nullement attaché à la politique familiale. Il est donc personnellement responsable, quoi qu’il en dise.

Je note surtout la gigantesque incompréhension de la politique familiale que cette mesure révèle. Contraire­ment à ce que pensent les députés socialistes, ce n’est pas un volet de la politique sociale.

La politique sociale vise à faire en sorte que les plus pauvres aient accès aux soins, au logement, etc. Il est donc logique qu’elle soit modulée en fonction des revenus – même si cela constitue désormais une usine à gaz qui ruine la France.

Mais la politique familiale vise à faciliter la natalité et donc à faire en sorte qu’un ménage avec enfants ne perde pas de pouvoir d’achat par rapport à un ménage sans enfant percevant les mêmes revenus.

En réalité, nous étions déjà loin de cette « neutralité » du nombre d’enfants. Les parents de familles nombreuses, qui « cotisent » plus pour l’avenir du pays, perdaient massivement du pouvoir d’achat. Ne serait-ce que parce que, le plus souvent, une mère de famille est obligée d’interrompre sa carrière au moins momentanément – ce qui a des conséquences importantes sur son salaire, sur sa carrière et sur sa retraite.

Si les socialistes étaient logiques – mais il est vrai que c’est une contradiction dans les termes –, ils moduleraient aussi les retraites en fonction de cette ponction de pouvoir d’achat consentie par les parents. Au lieu de quoi, ils viennent de taxer la majoration de retraite des personnes ayant élevé 3 enfants ou plus.

C’est donc bien à la politique familiale elle-même qu’ils en veulent.

Il est vrai qu’il faut choisir entre politique familiale et (absence de) politique migratoire. Si la France soutenait la natalité des Français, elle ferait des économies énormes sur l’immigration. Une nouvelle fois, on constate la préférence étrangère des socialistes.

Peut-être faut-il revenir au B-A BA, qui échappe totalement à M. Hollan­de : la seule raison pour laquelle la société peut et doit s’intéresser aux familles, c’est pour encourager la naissance et l’éducation des enfants, conditions de la survie de ladite société.

C’est la seule justification du statut protecteur du mariage. C’est la seule raison des allocations familiales. C’est la seule raison de toute la politique familiale.

Notons aussi que les frondeurs et le gouvernement ont été d’accord pour ne surtout pas évoquer une modulation déjà existante, mais beaucoup plus discrète : la modulation des prestations familiales en fonction de votre employeur. Si vous êtes fonctionnaire, en effet, vous percevez en plus des allocations familiales un supplément familial de traitement – qui, lui, est proportionnel au revenu, c’est-à-dire « modulé » en sens inverse de l’égalitarisme des prétendus frondeurs ! Il va de soi que l’égalitarisme cède devant le clientélisme électoral…

Mais il y a pire, dans cette politique de gribouille. On nous annonce que la fin de la politique familiale française apportera 800 millions d’économies par an (à peu près le centième de ce que nous coûte l’immigration chaque année !). Mais la réalité, c’est que, loin de nous faire faire des économies, cela va nous coûter. On estime ainsi que les caisses d’allocations familiales vont devoir embaucher 600 personnes pour gérer cette nouvelle complexité. Sans parler du probable changement nécessaire de système informatique pour rapprocher les CAF de l’administration fiscale.

La seule bonne nouvelle de cette mesure, c’est que, désormais, l’universalité de la Sécurité sociale a disparu. Et sur la branche famille où l’universalité était le plus centrale. Par conséquent, la Sécu va aussi exploser dans les prochaines années. Com­ment le gouvernement pourra-t-il empêcher ceux qui voudront s’assurer ailleurs de cesser de cotiser à la Sécu, s’il saborde lui-même l’universalité des prestations ? Pour le coup, si nous en finissons avec la Sécu, nous allons vraiment faire des économies. Il sera alors toujours temps de dire : Merci Hollande !

Guillaume de Thieulloy

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Comments (19)

  • lavandin Répondre

    @Jaurès vous le savez aussi bien que moi, le budget social est largement en déficit , et est financé par l’emprunt , ceci depuis de nombreuses années Cette situation ne peut aboutir qu’à la faillite. De plus , tout ce qui est gratuit mène à la fraude et au gaspillage . La mise sous condition relativement récente des retraites distribuées à titre gratuit aux étrangers admis sur notre territoire permet d’endiguer cette injustice , et nous persistons à verser des retraites à de très nombreux magrébins centenaires repartis vivre au pays sans que les services de l’Etat prennent des mesures pour y mettre fin aux fraudes. Avant la CMU , le “plus pauvres” (souvent ceux qui travaillent au noir) étaient quand meme pris en charge, avec plus de controles. . Cette situation , couplée avec une immigration incontrolée constitue une une bombe, plus nous tarderons à prendre des mesures, plus explosion sera ravageuse.

    28 octobre 2014 à 16 h 14 min
  • lavandin Répondre

    c’est aussi la porte ouverte à la modulation dans de nombreux domaines : on peut imaginer pour les remboursements de la sécu un ticket modérateur de 10€ pour les familles aisées, un remboursement moindre , mais aussi un tarif supérieur pour l’électricité ……

    25 octobre 2014 à 9 h 08 min
    • Jaures Répondre

      La modulation existe déjà dans de nombreux domaines.
      Il existe des tarifs sociaux pour le gaz et l’électricité.
      De même, la médecine a des tarifs sociaux (tickets modérateurs, hôpitaux), mais les plus riches ont accès à une offre plus large (honoraires libres, cliniques).
      Préférez-vous que les plus pauvres ne puissent se chauffer ou se soigner ?

      25 octobre 2014 à 12 h 17 min
      • lavandin Répondre

        cela signifie que l’on peut imaginer une société dans laquelle les exclus ne soient pas les pauvres, mais les éléments les plus dynamiques, ceux qui produisent les richesses, ceux qui font fonctionner l’économie du pays C’est aussi la fin du système coopératif dans lequel chacun participait selon ses moyens pour bénéficier des memes droits .La médecine n’a pas de tarifs sociaux : elle est gratuite . La CMU ne coute rien à ceux qui en bénéficient , y compris la mutuelle gratuite qui est maintenant financée par les assurés , sans parler de l’AME qui place au dessus des français qui cotisent (grassement) le premier étranger clandestin venu, sans débourser le moindre centime, et qui souvent dérive vers un trafic éhonté des médicaments, ou l’échange les cartes AME pour en faire bénéficier un maximum. L’ultime étape du socialisme sera la société parfaitement égalitaire dans laquelle la médiocrité sera rigoureusement partagée (et meme imposée), saut pour les aparatchiks bien sur. En somme, un néocommunisme, dont on connait la faillite dans les pays de l’est

        25 octobre 2014 à 16 h 33 min
        • Jaures Répondre

          Pourquoi assimilez-vous niveau de revenu et “éléments dynamiques” ? Un footballeur est-il plus créateur de richesses qu’un chercheur ? Pourtant le premier gagne parfois en 1 mois le salaire d’une vie du second.
          Un trader est-il plus dynamique qu’un ingénieur ? Un pharmacien qu’une infirmière hospitalière ?

          Je suis d’accord avec vous que chacun doit avoir accès aux soins mais l’effort doit être plus important en faveur de ceux dont les revenus insuffisants les amènent à renoncer aux soins.
          De fait, on constate que de nombreuses familles modestes renoncent à se rendre chez le dentiste alors que quand on néglige ce type de soins on fragilise globalement sa santé. Je vous rappelle que pour bénéficier de la CMU il faut gagner moins de 8 600€/an.
          Comment pourriez-vous payer une mutuelle avec un tel revenu ?

          Quant à l’AME, demandez-vous si l’addition ne serait pas plus salée si les clandestins n’étaient pas soignés. Pensez à vous, à défaut de considération humanitaires.

          27 octobre 2014 à 11 h 03 min
          • lavandin

            @Jaurès : Ou avez vous lu que j’assimile niveau de revenu et élément dynamique ? les footballeurs ne produisent pas de richesses , ils drainent de l’argent vers les clubs (et s’en mettent aussi plein les poches au passage ) . Les éléments les plus dynamiques sont ceux qui luttent pour produire des biens , le petit patron qui fait 70 heures par semaine pour faire tourner son entreprise, le paysan qui fait 80 heures par semaine pour un salaire de misère, le boulanger qui se lève chaque matin pour cuire votre baguette et vos croissants, et qui touchera une retraite inférieure à celle de l’étranger venu s’installer en France et qui n’a jamais cotisé. Souvenez vous de V Hugo : ceux qui vivent sont ceux qui luttent…… AME : 800 millions à la fin septembre , CMU : env 8 milliards…Je vous rappelle que l’AME à sa création ne dépassait pas 100 millions. Il faut d’abord penser à ces français actifs toute leur vie qui touchent une retraite de 500euros, ma fleuriste pour sa part touchera …300 euros. La gauche est altruiste avec l’argent des autres

            28 octobre 2014 à 9 h 25 min
          • Jaures

            Lavandin, il n’y a pas d’exemples de prestations qu’on ait supprimé à des pauvres pour améliorer celles des moins pauvres.
            Quand on supprime une prestation, plus personne n’en profite. Vous voulez supprimer la CMU ? Les plus pauvres (je vous ai donné les niveau de revenu pour y être éligible) ne se feront plus soigner et, en bout de course, finiront à l’hôpital pour des maux bien plus graves.

            Vous voulez supprimer l’AME ? Les clandestins ne se feront plus soigner et les germes et virus qui ne savent pas qui cotise passeront sans préjugé de l’un à l’autre (peut être sur vous). Et surtout que croyez-vous ? Que les quelques millions économisés permettront d’augmenter la pension de votre fleuriste ? Doux rêveur ! Ils seront dilués dans les 480 milliards du budget de la sécu.

            Quant aux étrangers venus s’installer en France, pour toucher une pension sans avoir cotisé c’est totalement faux. Pour toucher le minimum vieillesse, il faut être en situation régulière depuis au moins dix ans et avoir au moins 65 ans.
            La rumeur que des vieillards arriveraient en nombre pour toucher ce minimum vieillesse est un hoax dont vous êtes la victime.

            28 octobre 2014 à 11 h 57 min
  • HOMERE Répondre

    Edifié en principe,ceci ne reviendrai t il pas à corréler les revenus avec tous les avantages sociaux et,pourquoi pas les revenus avec l’ensemble des charges des ménages.Les socialos appellent celà la redistribution,moi j’appelle celà du vol…pas question de sémantique mais du concret.C’est le vieux,et utopique rêve des égalitaires…..
    Pour De Séverac,je dirai que le doigt aujourd’hui on la plutôt dans la lune !!
    La dérive du parti n’est pas dans le libéral-libertarisme mais dans son incapacité géographique à trouver des repères cartésiens que seule une boussole de type empirique (le doigt mouillé) serait capable de détecter les azimuts…..
    Bien sûr Jaurès est pour une fiscalisation des AF…….ce n’est pas une surprise venant de ceux qui font crever la France avec leurs taxes maudites……à quand les éjaculations taxables ?

    24 octobre 2014 à 20 h 44 min
    • Jaures Répondre

      Je suis pour une fiscalisation des AF car celles-ci ne sont pas, contrairement à la maladie et la vieillesse une assurance mais une redistribution.
      Certains avancent que cette redistribution doit être des familles sans enfants à charge vers les familles avec jeunes enfants et adolescents sans tenir compte des revenus. C’est une conception respectable mais discutable.
      Je pense que les arguments de cette conception ne sont pas convaincants.

      On prétend notamment que cela encourage la natalité mais l’expérience allemande montre que le montant de ces allocations universelles, plus généreuse là-bas, n’ont aucun effet sur la natalité. C’est l’accueil global des enfants et notamment la quantité et la qualité des modes de garde qui sont déterminants.

      On veut continuer à avoir une natalité dynamique ? Construisons des crèches. Encourageons les crèches d’entreprises qui assurent aux femmes la possibilité de continuer à travailler. Développons la maternelle dés 2 ans notamment dans les quartiers populaires.
      Ce sera bien plus efficace que de préserver quelques dizaines d’euros aux familles aisées.

      25 octobre 2014 à 10 h 49 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Un ” Socialiste ” ne peut être qu’un féroce partisan de la Fiscalisation ; s ‘il réfléchissait un peu plus loin que son cerveau reptilien ( celui de l’ Envie ) il serait plutôt un missionnaire d’ … une Education de qualité qui donne à tous et à chacun ses chances et non pas à ce fatras qu’ est devenue l’ E.N. par ailleurs véritable vivier de carpes * et de brochets * socialistes

        * carpes parce que elles vieillissent ” grassement ” et brochets parce qu’ ils dévorent le menu fretin !

        26 octobre 2014 à 18 h 52 min
        • Jaures Répondre

          Les moyens ne sont pas une condition suffisante mais nécessaire à une bonne éducation. Pour avoir les moyens, il faut donc de l’argent provenant des impôts.
          Après seulement on peut discuter de la bonne manière d’utiliser les fonds.
          Et pourquoi parlez vous d’envie ? Je paie des impôts comme vous. Cela ne me fait pas plus plaisir qu’à vous mais c’est un mal nécessaire.

          26 octobre 2014 à 23 h 18 min
  • DeSoyer Répondre

    Que faire face au “frente crapular”, ramassis d’incompétents, de menteurs, de malhonnêtes et de fripouilles anti-françaises, sinon leur botter les fesses le plus rapidement possible?

    23 octobre 2014 à 20 h 29 min
  • Josette Gazu Répondre

    Comme l’a dit Marion Maréchal-Le Pen, en visite dans le Gard dimanche dernier, le “principe d’universalité de versement des allocations familiales” étant attaqué, on peut s’attendre qu’après le seuil des 6000€ de ressources, ce soit 5000, puis 3000 …

    23 octobre 2014 à 10 h 25 min
    • Jaures Répondre

      Tout dépend des ressources, c’est à dire des cotisations.
      S’il y a moins de cotisants ou si le niveau baisse, il y aura moins à redistribuer.
      Si vous connaissez une méthode pour baisser les cotisations et augmenter les prestations je suis preneur.

      23 octobre 2014 à 15 h 23 min
  • Jaures Répondre

    L’hypocrisie n’est pas du côté des socialistes mais dans le camp des conservateurs.
    D’un côté on dénonce les déficits et les avantages acquis, de l’autre on veut conserver l’intégralité des allocations versées à des familles qui ont de quoi, quitte à conserver un déficit de 2,5 milliards de la branche famille.

    Cela n’a rien à voir avec la politique familiale, notamment l’encouragement des naissances: est-ce parce qu’un couple qui gagne 6000€ net va perdre 65€ qu’il va renoncer à faire un second enfant ? C’est ridicule !

    On le voit avec l’Allemagne. Les allocations familiales y sont plus généreuses et uniformes. Cela ne l’empêche en rien d’avoir une des pire natalité au monde.
    Car ce qui compte, c’est l’ensemble des prestations offertes aux parents et l’environnement favorable aux enfants.

    En Allemagne, les modes de garde sont insuffisants et de piètre qualité. Il n’y a pas d’école maternelle gratuite. Les entreprises n’aiment pas trop les jeunes mères pas assez impliquées et disponibles et les découragent à revenir.
    En Allemagne, dans les lieux collectifs, les parcs, les résidences, les enfants ne sont guère les bienvenus. La population vieillit, n’est guère tolérante face à l’agitation et au bruit.
    En France, l’enfant est vu plus positivement.

    Curieusement, on plaint les familles aisées mais on ne dénonce pas le fait que le coût élevé empêche les familles modestes d’offrir à leurs enfants des soins dentaires et d’orthodontie ou une paire de lunettes.
    On ne s’émeut pas des familles expulsées pour impayés.
    On ferme les yeux quand des enfants ne mangent qu’un repas complet par jour, celui de la cantine scolaire.

    Bref, ce ne sont pas les familles que l’on défend mais les classes sociales moyennes supérieures et aisées.
    Je ne suis pas opposé à ce que celles-ci gardent leurs allocations, mais il faudra alors augmenter les cotisations pour équilibrer les comptes.
    Y seront-elles gagnantes, au bout du compte ?

    22 octobre 2014 à 16 h 16 min
    • René de Sévérac Répondre

      Cher Jaurès,
      Vous êtes impayable :
      “est-ce parce qu’un couple qui gagne 6000€ net va perdre 65€ qu’il va renoncer à faire un second enfant ?”
      Vous savez bien que le problème n’est pas là !
      Il est des principes et quand le sage montre la lune, le sot ne voit que le doigt !
      Vous êtes (comme moi) socialiste mais je vous vois défendre la politique stupide de gens qui ignorant le sens du mot dont leur parti porte toujours le nom (mais j’ai bien compris les bénéfices que cela comporte !) s’acharnent sur la partie dynamique du peuple !
      Jean-Pierre Chevenement nous avez prévenu ; la dérive du parti (dont je fus membre) vers le libéral-libertarisme est fatale.

      23 octobre 2014 à 9 h 01 min
      • Jaures Répondre

        Attention, cher René, il y a confusion !
        Je ne défends pas cette mesure, je réponds à De Thieulloy qui prétend que la réforme décourage les naissances.
        Je souligne également les contradictions de ceux qui dénoncent les déficits et les avantages acquis et s’accrochent à quelques dizaines d’euros alloués aux plus hauts revenus.

        Comme je l’ai dit ailleurs, j’étais plutôt favorable à une fiscalisation des A.F, mesure déjà proposée par Jospin en son temps.

        23 octobre 2014 à 9 h 11 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          si seulement cela pouvait décourager la ” société ” des ” clapiers ” ! mais ceux là seront bien entendu exemptés de cette mesure qui serait pour eux disons … discriminatoire ( et pas ” positivement ” ) ! toujours se poser les bonnes questions !

          25 octobre 2014 à 18 h 11 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il est vrai qu’ il souvent délicat , sinon impossible , de distinguer dans le ” comportement ” socialiste ce qui relève de l’ hypocrisie ou de la … bêtise … cependant si cette dernière est la plus constante chez le militant de base , la première est la plus répandue tout en haut de la ” hiérarchie ” ; voyez par exemple la modeste habitation côté rue du président de l’ A.N. et la somptuosité de villa romaine côté jardin ( c à d côté ” caché ” ) … et cela dans le 9/3 … @ Jaurès si vous ne grimpez pas l’ échelle socialiste vous finirez sur la paille ( pas d’ une prison )

      26 octobre 2014 à 19 h 00 min

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