La France est une oligarchie et non une démocratie

La France est une oligarchie et non une démocratie

Depuis 70 ans, la France est alternativement gouvernée par deux formations politiques, le parti gaulliste et le parti socialiste, ces deux formations ne pouvant agir que sous le contrôle et avec l’accord des syndicats – dont le premier d’entre eux, la CGT, est communiste. Il n’y a rien d’étonnant à cela, puisque ces deux partis de gouvernement ont été à l’origine fortement influencés par le communisme stalinien. Le conseil national de la résistance a fait une large place à l’idéologie de Moscou et le parti socialiste est issu du parti communiste dont il s’est séparé au congrès de Tours en 1920.

De Gaulle, arrivant au pouvoir, grâce aux armées anglo-saxonnes, avait Thorez, le chef du parti communiste dit « français », totalement inféodé à Moscou, comme ministre d’État et François Billoud comme ministre, sinon des Armées, du moins de l’Armement, plus quelques autres.

Mitterrand, en 1981, n’a pu accéder au pouvoir qu’avec le concours du PC qui a imposé 4 de ses cadres comme ministres, dont l’un, ministre de l’Administration, a tout fait pour noyauter la fonction publique. Or, le parti communiste « français » était le plus stalinien de tous. C’était une sorte de filiale du parti communiste soviétique, dont on connaît maintenant les crimes contre l’humanité, les génocides, et Katyn, des victimes par millions et la misère pour tous. La France, il y a 70 ans, a choisi la mauvaise voie. Elle en paie aujourd’hui le prix : la décadence avant la disparition.

Cette idéologie – Marx et Lénine – qui avait pour finalité, par la « dictature du prolétariat » et les crimes en tout genre, une société sans classe, s’est accompagnée d’une idéologie complémentaire, celle de la société socialiste universelle – d’où une immigration de masse. Des millions d’Africains, de musulmans et autres, ont été appelés en France, à qui, de surcroît, on a donné le droit au regroupement familial. En poste naguère, j’ai reçu en moins d’un mois 76 télégrammes prescrivant le regroupement familial en faveur d’immigrés fixés en France, chaque autorisation concernant 3 à 6 personnes. Des télégrammes comme cela, j’en recevais toute l’année. Nul n’ignore que cette politique irresponsable a engendré notamment la « Françafrique », c’est-à-dire une somme stupéfiante d’ingérences, d’affairisme et de corruption. Foccard, bras droit du général De Gaulle, Chirac, militant en faveur des peuples « premiers » (primitifs), en ont été les artisans. L’entourage de Mitterrand, redresseur de torts, a, en réalité, mené la même politique dirigée par l’un des fils du président socialiste.

Après 7 décennies, on peut mesurer le bilan de cette idéologie socialo-communiste. La démocratie chrétienne et les centristes, brièvement au pouvoir, n’ont en fait rien changé. Ce bilan, le voici : le chômage de masse, l’insécurité généralisée, une folie dépensière démagogique, le surendettement, le pays envahi par des populations sans qualification, mais entretenues par un État-providence qui ruine la France, une justice politisée qui n’en est plus une, une interminable succession d’affaires nauséabondes de corruption et de magouilles, la judiciarisation de toute chose où l’on trouve les dossiers les plus confidentiels dans la presse, avec, à 4 ans de la prochaine élection présidentielle, la campagne électorale déjà lancée par Sarkozy qui traite Fillon de « traître exceptionnel », plus, toujours du côté de l’UMP, une demi-douzaine d’autres candidats qui s’entre-tueraient volontiers (ça promet…) et du côté socialiste, l’espoir peut-être justifié d’un deuxième quinquennat pour François Hollande qui agit dans cette perspective avec l’aide de ses 41 conseillers personnels – presque tous de jeunes énarques sans expérience, mais non sans prétention.

Au pouvoir, en France, la démagogie est la règle, le mensonge la technique. La différence entre les uns à droite et les autres à gauche n’existe pas, sauf les oppositions d’ambition.

Il est vrai cependant qu’un empêcheur de tourner confortablement en rond est apparu en la personne de Jean-Marie Le Pen. Il n’était pas du système et voulait simplement reconstituer la droite d’autrefois. Bref une horreur ! On sonna le tocsin. Il fallait l’éliminer et on a trouvé : Le Pen, c’est Hitler ressuscité et ceux qui votent pour lui sont des collabos, des fascistes, des nazis. Et ça a marché. L’ennui est que ça ne marche plus. Ségolène Royal elle-même l’a reconnu : « L’agitation de l’épouvantail FN ne suffit plus pour enrayer la progression de ce parti dans l’opinion et l’électorat. » L’électorat du FN est, en effet, très proche sociologiquement de l’électorat UMP, dont les électeurs commencent à s’apercevoir que, depuis 70 ans, ils ont été trompés et exploités. Ils se tournent maintenant vers le FN. Ceci dit, il y a encore beaucoup à faire pour que celui-ci devienne un parti de gouvernement. Son programme économique est contestable et le nombre de ses parlementaires se limite à 3. En définitive, la situation de la France est si fondamentalement mauvaise que certains en sont arrivés à rêver d’un coup d’État militaire. Des noms de généraux ont été cités dans la presse. À dire vrai, nous n’en sommes plus au temps de Bonaparte et nous ne sommes pas encore un pays d’Afrique noire où les coups d’État sont permanents. Il ne se passera rien de ce côté-là, mais cette espérance en dit long sur le désarroi du peuple français, le plus pessimiste du monde rapportent tous les politologues devant le bilan désastreux d’une droite démagogique et d’une gauche incompétente et souvent haineuse.

Je terminerai sur la grossesse nerveuse de nos socialistes qui se sont lancés dans la chasse à courre, avec cors et trompettes, la chasse aux paradis fiscaux.

À ce sujet, on ne peut que redire l’évidence. Si la France adoptait la législation fiscale de la Suisse, pays riche, prospère (le chômage y est à 3 %) et réellement démocratique, la confiance reviendrait, les milliards d’euros rentreraient, l’industrie repartirait, le chômage disparaîtrait, les Français deviendraient optimistes et dynamiques dans une France libérée. Alors pourquoi pas ? Parce qu’on n’aime pas les riches. « Nous, les socialistes, nous n’aimons que les pauvres ; il faut que tout le monde soit pauvre. À chacun selon sa misère et l’on partagera la misère entre tous ! » Comment, mon Dieu, peut-on être aussi bête ?

 

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Comments (11)

  • Née en 1977 Répondre

    Je suis effaré, car je viens de constater que cet publication remonte à 2013!…Éffaré de constater que les propos qui y sont tenus se révèlent d’une accablante pertinence…malgré le fait que nous soyons aujourd’hui en 2016..-_- (au lendemain du jour où l’on aura vu un texte de Loi (El Khomri) imposé par un premier ministre! La démonstration que la France est corrompue par une oligarchie de faits n’aura jamais été aussi avérée!!!)
    Ps : Le Général de Gaulle disait paraît-il que “les français sont des veaux”…je comprend que les oligarques qui nous ont gouverné et qui nous gouvernent de nos jours puissent penser de même, quand on voit le peu de réaction dont les français sont capables (à croire que nous aimons la vaseline, pour rester polie!), puisque moi même je commence à penser que cela est malheureusement vrai!!! ;-(

    13 mai 2016 à 14 h 47 min
  • observateur critique Répondre

    Je me suis intéressé au mot « oligarchie » sur wikipédia.
    J’ai souhaité ajouter le texte suivant dans le paragraphe « oligarchie de fait »:
    Les oligarchies se doivent logiquement d’être cachées aux citoyens. Les sociétés secrètes, discrètes telles que les obédiences maçonniques, le groupe bilderberg et le siècle participent activement en France et dans le monde aux systèmes politiques oligarchiques.
    Celui-ci est resté inscrit environ 10 minutes…
    Par la suite, j’ai essayé de le réinscrire… Impossible!
    Conclusion, wikipédia n’est pas du tout une encyclopédie libre… on peut être censuré et ceci rapidement et définitivement…
    Il semble qu’il existe des mots clé interdits… Il serait intéressant de connaître lesquels. Le mot franc-maçonnerie en fait apparemment partie! qui dirige wikipedia?
    Qui décide ce qui peut être écrit ou pas?
    Qui censure?
    Quels mots sont interdits?

    29 janvier 2015 à 15 h 41 min
  • Jacqueline Répondre

    Roosevelt, à la fin de la guerre, a refusé d’en finir avec le communisme, il a voulu garder soigneusement Staline et l’URSS soviétique! Malgré l’avis de ses généraux.
    Nous en payons encore le prix, avec ce communisme qui a tout envahi, et qui a pris aujourd’hui un nouveau visage, moins prolo et plus bon chic bon genre.
    Ce sont des crocs en jambe constants, qui nous paralysent et rendent les pays d’Europe difficiles à gouverner.

    19 juillet 2013 à 1 h 20 min
  • Magny Répondre

    Purée : encore une critique de De Gaulle ! Mais foutez lui la paix à De Gaulle , c’est un héros qu’il a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait , mais certains pensent toujours qu’ils auraient fait mieux , eux , eux et les petits oiseaux ! Il aimait pas les communistes mais à la libération il ne pouvait pas se permettre de se les mettre à dos , même un gamin de 10 ans peut le comprendre ça ! Par contre à patir des années 70 faut reconnaître que ça devient du grand n’importe quoi . Aucun enracinement dans le passé , aucune grande vision d’avenir , à part une Europe sensée tout résoudre . C’est justement une Jeanne d’Arc , un Charles De Gaulle qui nous manquent : il est là le vrai problème .

    5 juillet 2013 à 16 h 03 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Dieu nous épargne un nouveau De Gaulle, surtout s’il se réincarne dans Sarkozy !

      deux rappels ( qui n’ont eu aucune importance sur la vie Française )

      l’E.N.A. c’est De Gaulle

      les nationalisations sous contrôle des syndicats marxistes c’est …De Gaulle

      5 juillet 2013 à 17 h 49 min
  • Claude Roland Répondre

    Cet article est un concentré de lucidité ! C’est une revue parfaite de la réalité qui en gênera plus d’un et suscitera des critique qui confirmeront ainsi sa haute qualité.

    En conclusion, je dirais que les Français ont été parfaitement conditionnés à croire que le régime socialo-communisme (dans lequel nous sommes empétrés) est la clé du bonheur et que le capitalisme ruine tout le monde. Ils sont persuadés que se sacrifier est un signe d’humanisme puisqu’on leur a fait confondre humanisme et lâcheté. C’est dire la décadence de ce pays qui est d’abord mentale pour trouver normal que cette ripoublique soit une république bananière. La gaullisme est devenu un socialisme déguisé et rampant. Et les Français n’ont plus aucun sens de la Nation. Un pays perdu… sauf miracle.

    4 juillet 2013 à 12 h 16 min
  • ABEL Répondre

    Parmi les gens que je rencontre, et que je cottoie depuis un certain laps de temps, la plupart était opposé à un vote pour le F.N. ! Aujourd’hui, cette tendance semble s’être inversée, et beaucoup n’hésite plus à dire qu’aux prochaines élections, quelles qu’elles soient, ils nhésiteront plus à voter F.N., ne serait-ce que pour bousculer ce panier de crabes UMPS, dont ils en ont plus que marre, pour reprendre leur expression ” plein le cul” !

    4 juillet 2013 à 11 h 10 min
  • Oeildevraicon Répondre

    À chacun selon sa misère et l’on partagera la misère entre tous !

    Non… noon… nooon… Pas entre tous, mais seulement entre les pauvres!
    Nous avons nos avantages, nos acquis qui sont fabuleux et nous ne les partagerons avec personnes d’autre.
    Cela doit et restera entre nous.

    3 juillet 2013 à 21 h 33 min
  • GODICHEAU Répondre

    Bonjour,

    S’agit-il de Christian Lambert, ex-préfet de Seine-Saint-Denis?
    Si oui, j’ai vu qu’il aurait été nommé chargé de mission à Beauvau.
    Alors pourquoi cet article?

    3 juillet 2013 à 17 h 09 min
    • ABEL Répondre

      Je trouve l’article de Christian LAMBERT excellent ! Cette immigration maghrébine, nous la devons d’abord et avant tout au général DE GAULLE, et à son conseiller FOCCARD, qui voulait faire plaisir à ses copains patrons qui voulaient de la main-d’oeuvre bon marché pour concurrencer les petits français ! Avec le regroupement familial, je peux dire, vulgairement, que nous l’avons tous dans le cul ! Maintenant, si les socialos n’hésitent plus à faire appel aux compétences de gens de droite, pourquoi pas ? Sarko l’a bien fait, un temps, mais cette stratégie l’a desservi ! Il est vrai qu’il s’agissait d’offrir des portefeuilles ministériels, et pas des moindres (affaires étrangères) ! Maintenant, si Christian LAMBERT peut apporter sa pierre à l’édifice de la France, pour la servir, sans esprit partisan, pourquoi pas ? Je n’ai quant à moi, rien contre, bien au contraire !

      4 juillet 2013 à 11 h 03 min
    • RagouToutou Répondre

      Sur Wilkipédia c’est le même individu et OUI c’est intriguant …
      Ce qui tente à prouver : Fait ce que je dit pas ce que je fait … Remords de conscience ; Manipulations ou tout simplement intérêts mercantiles ?

      10 juillet 2013 à 9 h 42 min

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