La tentation totalitaire de la gauche française

La tentation totalitaire de la gauche française

C’est un processus enclenché depuis des années, mais il s’accentue et s’accélère. La gauche française est déjà hégémonique dans tous les grands médias où elle dissémine heure après heure et minute après minute sa vision délétère du monde, de l’économie, de la géopolitique, de l’environnement, des rapports humains, n’accordant à ceux qui pourraient la contredire ou réfuter ce qu’elle dit que de minces strapontins et des temps de parole réduits à la portion congrue.

Elle tient déjà en main l’enseignement, au point que nombre de manuels scolaires, dès lors qu’il ne s’agit pas de mathématiques ou de physique-chimie, ressemblent à des manuels de propagande conçus par des disciples de Jdanov et de Beria.

Elle tient solidement en main l’édition et quasiment tous les secteurs de la culture.

Elle fait peser sur tous les débats politiques l’ombre de l’anathème et se révèle prête à intimider, diffamer, traîner dans la boue quiconque ne se conformerait pas à ses décrets et ne lui ferait pas allégeance.

Elle tient aussi très largement la justice, grâce à des organisations marxistes telles que le Syndicat de la Magistrature.

Mais cela ne lui suffit pas. Comme tous les totalitaires, elle veut tout.

Ceux qui ont encore des strapontins et d’infimes temps de parole dans les médias lui apparaissent, décidément, comme des nuisances et comme des taches insupportables sur l’uniformité lisse qu’elle entend établir. Ils sont donc poussés, dès que l’occasion se présente, vers la sortie. C’est ce qui a failli arriver à Éric Zemmour et à Ivan Rioufol. C’est ce qui m’est arrivé et ce qui est arrivé à d’autres, tels Robert Ménard.

Chaque année, des enseignants du secondaire qui ont osé s’écarter du programme et de la façon précise dont il doit être enseigné sont sanctionnés – et leur nombre augmente.

Chaque année, des auteurs boycottés ne trouvent plus d’éditeurs, qu’ils soient français ou étrangers, et leur nombre s’accroît (je pourrais aisément dresser une liste d’essayistes de renommée mondiale dont les œuvres ne peuvent paraître en langue française parce que toutes les portes sont fermées devant ce qu’ils écrivent).

Les débats politiques français, déjà très aseptisés, ont tendance à se trouver réduits à néant, tant la gauche semble ne plus vouloir prendre pour interlocuteurs que des gens qu’elle a préalablement sélectionnés, réservant aux autres le banc d’infamie.

La justice se fait de plus en plus souvent le bras armé de la censure et, aux critiques de l’islam traînés devant les tribunaux pour « racisme islamophobe », s’ajoutent ceux qui comparent les prières de rue à une occupation, ceux qui rappellent qu’il n’y a pas eu de déportation systématique des homosexuels pendant la Deuxième Guerre Mondiale (coupables de « racisme homophobe ») – même s’ils disent vrai.

Devant le caractère accablant des faits (un prévenu se trouvant accusé d’avoir agressé un homme en le traitant de « sale Blanc » devant témoins), un juge a prononcé une condamnation pour « racisme anti-blanc », mais c’est l’exception qui confirme la règle.

La justice semble aussi servir désormais, de plus en plus souvent, d’instrument de règlement de comptes politiques par d’autres moyens. Certaines « affaires » qui font les gros titres aujourd’hui sont tenues par des cordes si grosses qu’elles sont visibles de loin.

Comme tous les totalitaires, la gauche veut tout, disais-je.

Il existe sans doute des gens de gauche honnêtes et inconscients du caractère totalitaire de la gauche. Mais il existe un mouvement, une tentation totalitaire présente dans toute la gauche. Cette tentation est à l’œuvre en France.

Dès lors que l’échec de la gauche au gouvernement est de plus en plus flagrant, on peut s’attendre à ce que la tentation s’accentue et que la gauche tente ainsi de dissimuler l’échec et de garder le pouvoir à tout prix. Les mois à venir vont être rudes.

L’hebdomadaire « Valeurs Actu­elles » vient de lancer sur son site ce qu’il appelle un « observatoire de la droitophobie » destiné à recenser toutes les marques de la tentation totalitaire de la gauche française aujourd’hui.

J’invite tous mes lecteurs à s’intéresser de près à cet observatoire.

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Comments (43)

  • barbe Répondre

    j’avais cru comprendre que les fonctionnaires de la fornication nationale étaient au boulot!
    Non il n’y a pas de buée sur leurs vitres
    Moi je paye leurs retraite alors que c’est le parti socialiste qui devrait assumer
    1 prof en ingénierie: 15 heures semaine 4500.00 euros et 50 heures de collage d’affiche pour le collabo de mitterand a vomir

    30 septembre 2021 à 16 h 31 min
  • Sancenay Répondre

    à AZ,

    ce que j’estime être “la fin” correspond à l’évènement que Madame Taubira a “encensé” à l’Assemblée comme “l’acomplissement” de la révolution : la dénaturation du mariage. Car il me semble que lorsque l’on en arrive là , en même temps que la légalisation de la vivisection humaine, on ne peut pas beaucoup aller plus loin.C’est je crois ce que les générations Jean-Paul II, benoît XVI et François Ier ont compris . Et la détermination farouche de ces jeunes ( et moins jeunes heureusement aussi) , vient de donner un coup d’arrêt , à mon avis mortel à terme à la déchristianisation entreprise en Europe , car même si comme on le constate , les persécutions risquent de s’intensifier le réveil salutaire a sonné.

    Quant à la” trahison des clercs” , parmi celle des autres, je vous redis que c’est un fait humain, très humain, une constante inévitable, voyez plus proche de nous, l’avortement, le DPI, la recherche sur l’embryon, l’euthanasie masquée ou avouée : il n’y a pas beaucoup de “Monseigneur Aillet “en vue hélas .

    11 juillet 2013 à 10 h 00 min
    • AZ Répondre

      Sancenay

      – Le mariage n’est pas plus dénaturé par le mariage gay qu’il ne l’a été par le mariage civil, le divorce, l’égalisation du statut des enfants dits naturels sur les enfants dits légitimes ou l’officialisation des familles recomposées. Ou bien suggérez-vous qu’il aurait-il fallu interdire tout cela ? Et si oui, au nom de quoi ?

      – Je ne vois pas où on pratique, en France, aujourd’hui, de la vivisection humaine ! Et quelle loi l’autorise ?

      – Il n’y a pas, en France, d’entreprise (au sens d’opération volontairement conçue) de déchristianisation. [Et par qui, d’ailleurs ? Vous n’allez pas ressortir l’argument éculé du “complot” maçonnique, inusable depuis Bonald et de Maistre ?].

      – Le pays se déchristianise depuis le 18e siècle, simplement parce que l’Eglise se trouve de plus en plus en décalage avec la société et qu’elle n’a su, la plupart du temps y répondre que par la raideur et par la réaction – ce qui n’a fait qu’amplifier le mouvement.

      – En ce qui concerne l’avortement, je vous rappelle que celui-ci n’a pas été autorisé, en 1975, pour faire de la peine à l’Eglise catholique mais par ce qu’il est RIGOUREUSEMENT IMPOSSIBLE d’empêcher d’avorter une femme qui a la volonté de le faire. Cette loi permet donc d’avorter dans des conditions qui préservent la vie et la santé de la mère : rien de plus.

      – Vous ne pouvez empêcher les avortements clandestins qu’en instaurant une société totalitaire : or, vous n’en avez pas les moyens, et, de toutes façons, l’ensemble de la société s’y oppose. D’où ma question : comment comptez-vous, concrètement, dans la France de 2013, empêcher ces avortements clandestins ?

      – Où voyez-vous des persécutions ? En quoi le culte catholique est-il interdit ? En quoi les messes, les baptêmes, les mariages religieux, les enterrements religieux sont-ils interdits ? En quoi le culte est-il persécuté ? Et, surtout, en vertu de quelle loi ?

      11 juillet 2013 à 14 h 57 min
  • AZ Répondre

    Sancenay

    – Je n’ai pas souvenir que saint Martin soit mort martyr. Il s’est éteint tranquillement dans son monastère.

    – On ne réfléchit pas assez à ce qu’il y a de malsain dans la complaisance chrétienne pour la souffrance et pour la mort. Avez-vous parfois songé que le symbole du christianisme est un instrument de torture ?

    – Pour vous le représenter, imaginez sur les autels ou dans les églises une potence, un pal ou une guillotine ?

    – N’oubliez pas que, jusqu’à Dioclétien (et en dehors de Dèce), les chrétiens ont vécu plutôt peinards et que les temps de persécution ont été plutôt l’exception que la règle. Considérés d’un point de vue d’athées, les chrétiens ont été des emmerdeurs ! Et une fois qu’ils ont pris le dessus – à partir de Constantin, ce sont eux qui ont emmerdé les païens : et comment !

    – N’oubliez pas non plus que, de tout temps, les autorités ecclésiastiques ont donné leur bénédiction pour que leurs ouailles massacrent leurs frères. Ce qui est même assez drôle, c’est qu’en 1914, les évêques français, allemands, autrichiens (et, en 1915, italiens), tous membres de la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, tous fils soumis du pape Benoît XV, ont béni leurs soldats respectifs pour que ceux-ci aillent massacrer leurs frères en Jésus-Christ…

    – Quant à la déchristianisation, elle ne date pas d’aujourd’hui : elle date d’au moins trois siècles. A supposer même, comme le dit Jean Delumeau, que l’Europe ait un jour été chrétienne…

    10 juillet 2013 à 15 h 49 min
    • Sancenay Répondre

      à AZ ,

      Vous avez raison,j’ai fait une ammalgame fâcheux entre Saints et Martyrs , et de ce fait , j’ai confondu la fin de Saint-Martin l’officier romain avec celle de Saint-Martin Pape et Martyr.
      Mais cela ne change rien au fond de mon exposé que je maintiens malgré les analyses très sombres et si tristement réductrices du sens du sacrifice que vous évoquez. qui est tout le contraire de la “complaisance pour la souffrance et pour la mort” : la sublimation de celles-ci .
      Pour quelles soient sublimées , vous conviendrez qu’il faut bien les considérer pour ce qu’elles sont .

      Quant à la “trahison des clercs ” que vous évoquez , elle fait partie des conséquences constantes du paradis perdu et ,comme disait le Saint Curé d’Ars : “tant qu’il y a de l’homme , il y a de l’hommerie” .Cela non plus ne change rien au fond, me semble-t-il.

      Pour la déchristianisation, j’a i bien écrit , en effet, ” la fin “.

      bien à vous.

      10 juillet 2013 à 18 h 06 min
      • AZ Répondre

        Sancenay

        – Je n’ai pas compris ce que vous vouliez dire par la fin de la déchristianisation.

        – S’il y a eu “trahison des clercs”, celle-ci n’est pas arrivée en 1914, mais plus vraisemblablement dès Constantin. Il y a peu de rapports entre le message du Nazaréen et ce qui a suivi. Voyez le mot de Loisy…

        10 juillet 2013 à 19 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, la loi exige qu’on se laisse prélever ses empreintes y compris génétiques. Encore une fois, des faucheurs d’OGM ou autres contestataires se sont heurtés à cette disposition. Je rappelle qu’à l’origine le fichier génétique devait servir à la traque des délinquants sexuels et que Sarkozy l’a étendu (loi du 18 mars 2003) à tous les délinquants et même les suspects. La gauche a voté contre cette extension et s’est alors faite traitée d’angélique.
    Maurice, quand le Conseil Constitutionnel rejette une loi du gouvernement c’est une assemblée de Sages, quand il rejette des comptes de campagne non conformes, c’est un ramassis de gauchistes.
    Je rappelle que le C.C est constitué aux deux tiers de membres nommés par la précédente majorité et que la commission nationale des comptes de campagne a alerté plusieurs fois l’UMP des risques qu’il prenait. Par ailleurs, l’UMP s’est lui-même mis en situation difficile en refusant la parité (20 millions de manque à gagner en 10 ans). Sarkozy espérait que son lobbying au C.C l’exonérerait de ses turpitudes financières. C’est raté. Il va falloir trimer.

    6 juillet 2013 à 9 h 55 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      que ce soit Sarkozy ou quelqu’un d’autre qui l’ait pour une raison ” fallacieuse ” étendue à tout un quidam cette loi reste et demeure un fichage, un flicage, une ” étoile jaune ” ou une fleur de lys comme vous voudrez puisqu’elle est hostile à mes libertés …alors que tous s’indignent des ” grandes oreilles ” américaines … où est la différence ?

      Sarkozy trimer ? j’en ris encore !

      le C.C. ( majorité de Droite) où les anciens Présidents de la République n’ont pas pris part au vote est présidé par un gaulliste de la vieille école, qui méprise justement ( aux deux sens du terme ) Sarkozy le Bonimenteur … celà suffit à expliquer le résultat du vote !

      6 juillet 2013 à 18 h 11 min
  • Sancenay Répondre

    Sans manifestement le vouloir du fond du coeur, cher Jaurès, vous abondez dans mon sens !
    En effet vous témoignez du parti pris que le besoin inné chez l’homme de transcendance relèverait de “l’opinion” , ce que les censeurs, si peu totalitraires entendraient confiner au gré leurs accès de tolérance sectaire, si l’oxymore m’est permis, dans la “sphère privée”.
    Or dans l’histoire que vous semblez quelque peu persister à vouloir méconnaître, n’était-ce pas , à minima , le point de vue de Hitler, de son compère Staline, de Mao, ou bien plus avant de Néron ?
    Rassurez-moi, vous ne recensez tout de même pas ces tristes figures au rang des enfants de choeur ?
    Vous allez même jusqu’à dire : ” en démocratie , rien n’est définitif, tout est discutable, c’est le peuple qui tranche jusqu’aux élections suivantes”.
    Que la démocratie puisse s’apparenter parfois hélas, à une vulgaire histoire de tranchoirs et de tranchées, je n’oserais vous le contester. Il y a plus d’un historien authentique, c’est à dire, rescapé de la rééducation nationale, qui pourrait le confirmer, notamment sur la prériode allant de 1793 à 1918 , ou même en se penchant sur les querelles qui secouent partis et gouvernements , “gauche” et “droite ” confondues, sous la cinquième république, voyez l’actualité !…
    Pour autant peut-on justement prudemment considérer que la liberté n’aurait pas davantage de limite que la libre volonté du peuple livré à lui-même , sans le moindre garde fou ?
    N’est-ce pas ,tout au contraire de ce que vous tentez d’affirmer par votre poussive démonstration, cette libre volonté débridée qui a précisément conduit au résultat que vous vous gardez bien de commenter : le destruction totale de la notion même d’humanité par l’homme, la transformation de celui-ci en matériau, en jouet de laboratoire, en crème anti-rides et autres précieuses monstruosités ?
    J’ose espérer pour vous que votre silence à ce sujet qui prime sur tout autre considération, ne signifie pas complaisance à cet égard !

    5 juillet 2013 à 14 h 33 min
    • Jaures Répondre

      Cher Sancenay, je conteste ce que vous appelez “besoin inné de transcendance”, sauf à ce que vous montriez le gène correspondant à ce besoin.
      Je ne saisis pas votre lien avec Hitler et consort sur ce point. Ce que je sais c’est que les quelques décennies que nous avons vécues relativement paisiblement correspondent au déclin des idéologies et religions. Et je préfère une humanité peut être parfois superficielle aux bains de sang qui ont précédé l’essor de la crème anti-rides.

      5 juillet 2013 à 17 h 16 min
      • Sancenay Répondre

        A Jaurès ,

        Le grand-père de mes enfants est mort en très grand résistant chrétien , déporté par les troupes de Hitler à Oranienburg et manifestement livré par quelques collabos du du fameux “pacte” .
        Et il devait être écrit que je sois , à plusieurs égard, un peu son héritier ,d’autant qu’il n’y a jamais foule, du moins dans la clarté, pour certains héritages….
        Voilà comment, notamment je peux” faire le lien avec Hitler et consorts”.
        Dès lors gardez votre cynisme borné pour vous : je n’ai pas pour ma part l’ âme d’un collabo de quelque totalitarisme que ce soit .

        5 juillet 2013 à 18 h 17 min
        • Jaures Répondre

          Cher Sancenay, le fait d’avoir eu un grand-père résistant (chrétien, communiste, juif ou autre) ne fait en rien de vous le dépositaire d’une quelconque vérité.
          Mais si vous luttez contre les totalitarismes, quels qu’ils soient, vous me trouverez à vos côtés.

          6 juillet 2013 à 9 h 39 min
          • Sancenay

            à Jaurès ,

            En vous accrochant de manière si désuette à la défense du schéma imposé, “droite” contre” gauche”, vous ne prenez pas le chemin” de lutter contre tous les totalitarismes” et encore moins d’être à “mes côtés” car je suis né, voyez-vous nourri du sacrifice de ces martyrs chrétiens que j’admire et que ,lorsque je vois vraiment clair, cela m’arrive, j’envie.
            Et dès lors je n’ai nulle envie de les trahir , de courber l’échine comme vous-même, devant les discours convenus, les relations historiques écrites par des “vainqueurs” exclusifs ,qui, pour trop d’entre eux , ont davantage trahi que combattu, et dont les misérables motivations, furent, au sortir de la guerre, d’accaprer tous les pouvoirs pour s’en foutre plein les poches et nous mener à présent là où nous sommes,non seulement en faillite générale ,mais en pleine résurgence de la barbarie cannibale que vous glorifiez si honteusement avec vos blagues cyniques sur certaines crèmes anti-ride, alors que celles-ci sont parfois justement le résultat emblématique de l’emprise totalitaires des labos industriels sur le milieu, si servile des pantins de “droite” ou de “gauche”accrochés à leur lucrative religion du “Progrès” contre l’humanité.

            6 juillet 2013 à 13 h 54 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Jaures allez donc lutter là où la violence a cours. Lutter derrière le clavier de votre PC est sans honneur.
            Vous avez une grande boite vocale il faudrait la tester en pratique pour voir de quel bois vous êtes fait.

            6 juillet 2013 à 22 h 17 min
          • quinctius cincinnatus

            à @ Sancenay

            vous avez en @ Jaurès un supplétif, pour ne pas dire un allié fiable
            au premier étendard rouge flottant dans le sens du vent de l’Histoire, il se rangera derrière la bannière serait elle ” totalitaire ” !

            6 juillet 2013 à 22 h 22 min
          • Jaures

            Je n’ai, cher Sancenay, aucune admiration pour les “martyrs”. Mourir pour des idées n’est qu’un accident. Dans un combat, le but est tout de même d’en sortir. “La mort n’éblouit pas les yeux des partisans” disait le poète. Le martyr n’a que la mort en ligne de mire et je m’en méfie. Montaigne disait d’eux qu’ils ont “une âme altérée”.
            Et même si notre situation actuelle est difficile et s’il importe d’en sortir, lorsque je regarde dans l’Histoire, ce n’est pas l’époque actuelle où je vois la pire “faillite générale” ou “barbarie cannibale”. Nos arrières grand-parents, même en nos moments de crise, trouveraient même l’époque bien paisible comparée à ce que fut la leur.

            7 juillet 2013 à 18 h 46 min
          • Sancenay

            Cher Jaurès,

            Nous n’avons manifestement pas la même lecture du mot “martyr”.Ce qui ne me surprend pas , puisque vous ne manifestez pas une grande estime pour la foi chrétienne , ce dont je ne sauraisour autant vous faire grief .
            Je ne vous parle pas pour ma part des “martyrs” auto-proclamés qui semblent chercher dans la mort la solution à leur désespérance.
            Ceux-là, ce sont les “martyrs” que prisent les média , ne fût-ce que pour justifier ou dissimuler d’autres violences…
            Je vous parle des martyrs chrétiens, de Saint-Martin par exemple ,qui a donné son nom à tant ce communes en France, ou Saint-Sébastien.
            Pour ceux-ci, comme tant d’autres, , le seul fait de n’avoir pas été du monde leur a valu sentence de mort.
            Il ne leur importait pas nécessairement de “sortir ” de quelque” crise” ou condition que ce soit, et pourtant si j’ose dire , ils sont sortis de ce monde la tête haute, au point d’inspirer encore aujourd’hui , sur la fin , un peu lourde , d’une pleine entreprise de déchristianisation, je pèse mes mots, bon nombre de nos contemporains et d’activités sociales.
            Pour nombre de ces martyrs, j’imagine qu’ils n’avaient guère d’autre but que d’assumer pleinement leur humanité .C’est à dire de favoriser le Bien commun par la culture et la promotion du Bien et du Beau qui pour eux signifiait également la glorification du Créateur.
            Pour mieux les comprendre peut-être pourriez-vous essayer de vous imaginer entrain de promouvoir aujourd’hui pleinement le beau et/ ou le bien au grand jour ( peut-être n’avez -vous même pas à imaginer ! ), là où le système ( qui comme chacun sait n’a plus d’argent !) promeut le Hellfest, ici, la Ligne Azur, là et partout tant d’escroqueries artistico-spéculatives que l’on sait ( “merde d’artiste” ai-je vu, en boîtes de conserves dans une grande expo internationale, et il paraît que l’on a fait pire en terme de cynisme et d’horreur ) , sans vous parler de la mode blasphématoire pour laquelle il y a toujours plus d’argent que pour rembourser seulement des médicaments de première nécessité .
            Entendez-vous, cher Jaurès, en sus de cela, le bruit des 220 000 cris silencieux par ans , celui des 176 000 embryons stockés à – 180° , sans compter celui des inombrables embryons que l’on s’apprête à charcuter m’empêchent enfin de considérer comme vous, notre époque comme “bien paisible ” , d’autant que, très rationnellement, je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas, ( je vois très bien qu’on le fait ) à tous les hommes ce que l’on fait sans sourciller aux plus petits et aux plus faibles d’entre eux.
            Peut-être , et je l’espère sincèrement ,est-ce cela que vous évoquez par votre expression lapidaire :” situation dificile ” , et non pas seulement les péripéties professionnelles et matérielles qui nous tombent dessus à tous, nous, peut-être si peu “destinés à vivre , pour paraphraser Monsieur Léonetti.
            Cette violence distillée à tous les étages de la vie sociale, c’est d’ailleurs la logique imparable qui conduit le même Léonetti à prôner désormais la “sédation finale” pour tous, sous l’onctueux vocable de” suicide assisté” ! ben voyons, pourquoi en effet s’arrêter en si “bon ” chemin !
            Voyez-vous, je ne doute pas un instant que mes arrières grands-parents, comme leurs descendants sans exception, seraient du même avis que moi. A vrai dire, et dans l’ordre des choses, c’est justement grâce à eux , j ‘en ai bien conscience, que je perçois cela avec un regard authentiquement libre.
            Je ne dis pas que notre époque soit” pire” que telle ou telle autre, d’autant que je me méfie des” comparaisons anachroniques” .Par contre , si je crois à une égalité, c’est bien celle des hommes devant le Bien et le Mal.
            Je ne vois pas davantage notre situation actuelle comme “plus difficile” qu’une autre, quand bien même je suis soumis parfois aussi cruellement que les autres à ses aléas divers et variés.
            Je la vois simplement totalement désorientée , et par vois de conséquence tout aussi violente que celle sur laquelle vous semblez vous focaliser pour établir votre jugement, finalement assez à la manière des média.
            A l’instar de ce qu’écrivait le Pape Jean-Paul II dans son livre testament, “Mémoire et Identité” , il me paraît qu’il y a, sur le fond , plus qu’un similitude entre la période qui vous obsède et la présente , au travers de la considération portée à l’homme, au-delà des incantations médatico-politiques, tous partis confondus.Chair à canon, matériau de laboratoire, savonnette, ou crème anti-ride, tout cela relève hélas du même détestable fond de tonneau.
            Et je ne serais pas surpris que l’Histoire que vous évoquez soit peuplée de nombreuses tragédies de ce genre depuis l’avènement du péché originel.
            C’est bien pourquoi je vois très simplement dans le rachat de celui-ci le plus constant et le plus aimable des remèdes.
            D’autant qu’accessoirement et contrairement à ce que vous semblez persister à croire , la cause de la dernière guerre, pas davantage que celle de la précédente ne fut pas à proprement parler particulièrement catholique.

            9 juillet 2013 à 17 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    confession :

    je n’ai lu ni l’article incriminé, ni les réponses des deux ou trois protagonistes … mon temps est trop précieux ce jour pour le perdre en facéties !

    5 juillet 2013 à 13 h 25 min
  • Jaures Répondre

    Antisosocialocommunisme, votre problème est que vous qualifiez de totalitarisme ce qui ne correspond pas à vos opinions. Ce qui limite forcément le débat: pourquoi parler avec un agent du totalitarisme. Or, rien ne vient étayer vos accusations. Existe-t-il en France un parti unique ? Les médias sont-ils sous le contrôle de ce parti ? Ce parti impose-t-il des lois ? A-t-il rédigé la Constitution ? Ne respecte-t-il pas les échéances électorales ? Y a-t-il des prisonniers politiques ? Des personnalités politiques ont-elles demandé l’asile à un pays tiers ? Des livres, journaux, médias sont-ils interdits ? La France est-elle considérée comme une dictature par les autres pays démocratiques ?
    Evidemment non. L’accusation de “totalitarisme” est l’excuse ultime de ceux dont les idées n’ont pas d’impact, comme ces artistes qui ne percent pas et accusent le système de les censurer alors qu’ils n’ont simplement aucun talent.
    Sancenay, vous parlez de totalitarisme mais considérez que votre conception de la civilisation est basée sur le “droit naturel”. N’est-ce pas là véritablement ce qui nourrit le totalitarisme, prétendre que ses opinions sont d’un ordre supérieur, le “droit naturel”, “l’ordre divin” ou “le peuple réel” ? En démocratie rien n’est définitif, tout est discutable et c’est le peuple qui tranche jusqu’aux échéances électorales suivantes.
    Quant à “Nicolas” qui aurait rencontré le totalitarisme, il s’est surtout heurté aux lois récentes sur la récidive (il avait commis les mêmes bêtises 3 semaines plus tôt), la rébellion et le refus de se laisser prélever les empreintes. Je n’ai pas lu sur ce site à l’époque de protestations quand, notamment ces dernières lois se sont appliquées aux faucheurs d’OGM ou aux salariés en lutte pour leur emploi. Quand on dénonce un hypothétique totalitarisme, il faut le faire également quand il touche ceux qui ne partagent pas vos opinions si l’on veut être crédible.

    5 juillet 2013 à 10 h 00 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      désinformation :

      il avait refusé qu’on identifie son génome ce qui n’est pas la même chose !
      que je sache ce n’était ni un violeur ni un tueur !
      je disais que vous n’étiez pas l’ami des libertés en voici la confirmation la plus criante
      puis dans un laïus indigeste et pompier vous entamez une ” dispute ” sorbonnarde sur le(s) totalitarisme(s )
      vraiment vous n’êtes pas un être rationnel, et vos propos sont autant de discours vides et vains

      5 juillet 2013 à 17 h 45 min
    • maurice Répondre

      Parti unique.. c’est en bonne voie vue qu’on essaye de saborder l’ump ( en laissant par ailleurs une voie extra large au D’un ). Impose t’imagine des lois… bien des lois “pour tous”…prisonniers politiques.. encore oui…. l’asile à un pays tiers… on se plaint de la fuite des cerveaux ( avoir un cerveau est un acte subversif chez nous)…livres médias journaux interdits… bien sur que oui. La France est elle considérée comme une dictature? Encore oui en Amérique du sud par exemple… ça vous suffit?

      5 juillet 2013 à 22 h 46 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ” ON ” n’a pas besoin de “couler “** l’U.M.P. , elle sait très bien le faire toute seule, comme une grande pourrait on dire !

        *** et pas saborder qui est une décision volontaire qu’on se donne à soi même

        6 juillet 2013 à 22 h 25 min
  • Sancenay Répondre

    Jaurès, idéaliste intelligent, mais pas nécessairement instruit de l’histoire authentique- on ne peut pas lui en vouloir- ne voit pas le totalitarisme pourtant présent partout, comme son nom l’indique, même si de son côté, Monsieur Millière , qui écrit , ce qui paraît “protèger” momentanément de la réalité sa respectable personne, ne l’a pas encore rencontré de près.
    Nicolas, lui l’a rencontré, les Veilleurs et les mères Veilleuses aussi , les sportifs Hommens de même, et tant d’autres qui ne seront jamais comptés !

    Il faut cependant accorder au camarade Jaurès une vérité : c’est que ce vieux fléau n’est pas plus de “gauche” que de “droite” .
    En effet, ces appellations ne sont-elles pas des concepts abscons imposés par la pensée totalitaire libéralo-laïciste autant que raciste ( et particulièrement anti-chrétienne, cf le philosophe fumé ou “illuminé “Peillon) et destinés précisément à faire croire aux gogos que le “débat” existe.
    Alors que l’on constate qu’il n’existe, hors du net pour l’instant préservé, du moins en façade, que des simulacres de débats ou des strapontins de débats pour des gens sommes toute très modérés comme Zemmour dont l’esprit “rebelle” bien qu’aimable dans le geste , ne casserait pas forcément trois pattes à un canard sur le fond.
    En tout cas, l’avenir proche démontrera combien sont vaines ces étiquettes “résistantes” et peut-être davantage encore de “résistance catholique” qui consistent sans vergogne, à préserver avant toute chose, et surtout , hélas, bien avant les trois “points non négociables” cet imbécile schéma prisonnier, d’une “gauche” opposée à la “droite” sur l’accessoire, c’est à dire le partage du râtelier , mais invariablement d’accord sur le fond : flinguer notre civilisation classique fondée sur le droit naturel .

    Alors que justement, il importerait à l’inverse de libérer la pensée de nos compatriotes de cette funeste ornière pour les aider à penser librement, “bien commun” , ou “patriote” , et pourquoi pas pour ceux qui le choisssent, sans complexe aucun, de manière authentiquement catholique ? mais assurément pas “droite” ou “gauche”.

    Mais il est vrai que les nostalgiques de ce désordre social imposé ,qui, par lui-même tendrait à s’auto-détruire, d’éminents Salons ayant pignon sur net , et se présentant comme” catholiques” censurent à tout va ce genre de propos qui les gênent manifestement dans leur empressement à se positionner en fiers Jean-va-tout-debout-soumettre-la Loi-naturelle- à- Référendum , ce qui ne manque pas de faire rire sous cape , pour seul exemple, les deux sinistres complices du gender , Peillon et Chatel dont je laisse à notre ami Jaurès nous expliquer si ils sont de “droite” , ou de “gauche” , et de quel genre de néo-humanisme à visage “démocratique” relève leur diktat sur l’enseignement de l « histoire » ou du gender à l’école ?
    Et si la question ne suffit pas aux uns et aux autres, intellectuels ou manuels écrivains ou charpentiers, à mieux discerner la réalité du régime, posons-nous la question suivante : quelle peut donc être la nature d’un régime qui fait de l’homme un matériau à tout stade de sa vie , et qui ,davantage en fait sa loi, son carburant et sa raison d’être ?

    4 juillet 2013 à 18 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      est ” intelligent ” celui qui est … lucide
      est ce la cas de @ Jaurès ?

      8 juillet 2013 à 9 h 22 min
      • Sancenay Répondre

        à Quinctius,

        sur le fond : il me semble que l’on peut-être intelligent et demeurer dans l’erreur toute sa vie au point de refuser de voir la vérité, et encore davantage, la Vérité, voire même de haïr cette dernière.
        J’ ose espérer que cela ne soit pas le cas de Jaurès .
        Cependant lorsqu’il écrit : “je préfère une humanité un peu superficielle (NDLR : pour apprécier l’euphémisme voyez l’état de prisons françaises, la vivisection humaine , le suicide des jeunes, le sort grotesque fait aux femmes “égalisées” etc, etc ) aux bains de sang qui a précédé l’essor de la crème anti-ride” , je suis inquiet.
        D’autant que l’on sait par ailleurs que ceux qui ont tardé à empêcher en temps utile ,” le bain de sang”, sont les mêmes qui ont abondemment profité de “l’aubaine ” crée par le chaos pour démanteler et asservir un peu plus nos pays veillissants et ouvrir ainsi le champs aux pratiques “cannibales” selon les termes d’un expert, le professeur Jacques Testard.

        9 juillet 2013 à 13 h 32 min
  • antisocialocommuniste Répondre

    Je pense que votre titre “La tentation totalitaire de la gauche française” laisse penser que la gauche n’est pas totalitaire, mais si elle en a des opportunités de le devenir, elle ne se privera pas de les saisir. Bref, je pense que votre titre est trop gentil, et qu’il laisse un doute sur les intentions de la gauche.

    Pour ma part, je suis convaincu que la gauche n’a pas de “tentation”, mais qu’elle est bien affirmativement totalitaire. Le communisme est un totalitarisme dure, alors que le socialisme est un totalitarisme mou, avec une tactique de pénétration et de conquête bien plus sournoise et donc plus efficace sur le long terme (que le communisme). La tactique de conquête du socialisme est le socialisme-libertaire (également bien identifié par le blogueur H16 dans son ouvrage “Égalité, Taxes, Bisous”).

    Qu’est-ce que le Socialisme-Libertaire ? Voila ma définition, et elle n’est pas celle que vous lirez dans Wikipédia :

    Socialisme = totalitarisme mou où l’État (ou toute organisation étatique ou supra-étatique, comme la commission européenne) autorise le secteur privé d’exister (donc contraire au communisme qui interdit d’entreprendre et de capitaliser), mais qui considère le secteur privé comme un élevage de poulets dont il en a la gestion, et dont le rôle serait de nourrir grassement le corps des parasites fonctionnaires incluant les élus de ce système. L’arme de prédilection du socialisme est l’impôt sous toute ses formes (celle du communisme étant l’expropriation, arme contre-productive qui dissuade toute initiative entrepreneurial de germer, et donc in fine, plus de poulets à mener à l’abattoir). Le socialisme étant bien du totalitarisme, il se doit également de mettre en esclavage la population (n’oublier pas que nous sommes des poulets dans un élevage intensifs pour le socialisme) en la privant de ses libertés fondamentales par la criminalisation des comportements individuels jugés non productifs (interdiction de fumer dans les lieux publics, surveillance de l’internet ….).

    Libertaire = afin de faire passer la pilule de la privation des libertés fondamentales, l’État se mêle et s’occupe de nos vies intimes, il incite, encourage, pousse la populasse à se grimper dessus dans toutes les combinaisons possibles afin que le peuple oublie par le sexe et un libertinage dépravé (sextrêmisme des FEMEN) qu’il est en fait en esclavage, et qu’il ne pense pas à se rebeller (quand bien même, il se rebellerait, on l’emprisonnera comme le jeune Nicolas de la Manif Pour Tous).

    4 juillet 2013 à 12 h 20 min
    • Bryan Travis Répondre

      I thought the right word for that, even in French, was “libertine” not “libertaire”. For what is worth, it is a solid observation, unfortunately. The few areas of human freedom of action where the left offers more freedom are in matters of sexual license, disinhibiting drugs, and personal irresponsibility. But it isn’t just about offering more freedom in these areas, it is about destroying the family to replace it with the state. Once that is complete they will go back to regulating sex and drugs and punishing all sorts of irresponsibility, quite severely. Orwell saw how the leftist mind works.

      5 juillet 2013 à 2 h 34 min
  • antisocialocommuniste Répondre

    L’Éducation Nationale au main des socialo-commununistes ne veut pas que les jeunes accèdent ni aux métiers de la main, et ni qu’ils développent l’esprit d’entreprise, car un bon bac+5 sociologie, servant des frites dans un McDo, sans vrai boulot et frustré, est un bien meilleur client électoral qu’un menuisier poujadiste et qui a du taff !

    Ce cancer français qu’est le “gôchisme” insufflé par l’Éducation Nationale, est malheureusement profondément ancré dans la société et s’est organisé pour se perpétuer en attaquant très tôt le cerveau influençable des jeunes pour en faire de parfait pleurnichard en quête d’égalitarisme et d’une “planque” comme job cad avoir comme seule ambition dans la vie de devenir fonctionnaire, parasite de la société !

    Critique de l’enseignement secondaire en France :

    Si t’es ingénieur que t’as contribué à la conception d’un avion, d’une fusée, ou d’un satellite, si t’es docteur en science et que t’as contribué à la production de connaissance nouvelle, par exemple tu as découvert comment le virus HIV cause le SIDA, si un jour, tu souhaitais enseigner le “b.a.-ba” des sciences à des collégiens ou à des lycéens … et bin, tu ne peux pas parce qu’on te demande d’avoir un sous diplôme, le CAPES, diplôme instauré par la corporation des enseignants fonctionnaires qui n’ont jamais fait de science de leur vie !

    Et oui, même avec un prix Nobel ou la médaille Fields, tu n’es pas autorisé à enseigner dans un collège ou un lycée !

    A la fac, les plus mauvais étudiants, ceux qui doublent, triplent leur 1ère année, se ruent vers la filière CAPES. Les collèges et lycées sont remplis de ces tarés qui sont des frustrés des études supérieures et qui sont incapables de transmettre quoique ce soit à quiconque mis à part leur dégout du plaisir d’apprendre ! Certes, on a tous connu un prof génial qui était passionné et dévoué à sa mission, mais ceux-là sont malheureusement minoritaires par rapport aux tarés incompétents. La toxicité de ces sous-profs. sur le psyché fragile des adolescents doit être prise très au sérieux. Ils sont les principaux responsables de la destruction et de la décadence de la société française.

    Constat valable également pour les sciences humaines et sociales.

    Concernant le contenu, les programmes sont chiés par des professeurs fonctionnaires ayant le super-sous-diplôme, l’agrégation. Ces profs. agrégés n’ayant bien sure jamais fait de science de leur vie, conçoivent des contenus à enseigner tellement approximatifs que lorsque l’on arrive en 1er cycle des études supérieures (fac ou école d’ingé), on est obligé d’effacer de sa mémoire toutes les conneries apprises au Lycée !

    Comment devient-on prof. agrégé dans les sciences dures (math, physique, chimie ou bio) ?
    Et bien, vous bachotez à mort pendant le lycée pour entrer à l’école normale supérieure ENS (une de nos merveilleuses grandes écoles publiques que le monde nous envie … non je blague !). Une fois que vous y êtes, la nation vous octroie sur l’argent public un salaire de 1500 euros brute/mois pour que vous puissiez étudier en toute quiétude (et oui, vous êtes après tout l’élite de la nation !). Vous continuer à bachoter comme une bourrique durant 4 ans en apprenant par cœur tous les livres au programme du concours d’agrégation (livres écrits par des agrégés). Puis, une fois diplômé de l’ENS, vous passez le concours pour lequel vous vous êtes préparé durant les 4 dernières années et vous l’obtenez (encore heureux !). Une fois agrégé, vous avez le droit d’enseigner au lycée (l’agég. vous donnera un salaire supérieur aux capésiens, encore heureux, mais surtout un sentiment de supériorité qui n’a pas de prix !). L’agrégation vous permettra également d’avoir une carrière de haut vol dans l’administration à l’éducation nationale où vous pourrez jouer les inspecteurs et surveiller le travail des capésiens, mais surtout, comme Dieu à Moïse, dicter le contenu des programmes qu’on prodiguera dans les collèges et lycées ! La boucle est bouclée, avec 4 années de formation supérieure à l’ENS et l’agrégation, vous n’aurez donc jamais fait de science pour de vrai ! Vous n’aurez jamais mis les pieds dans un bureau d’étude ou un laboratoire de recherche (pas comme stagiaire, mais pour y faire des recherches pendant plusieurs années de votre vie, découvrir et produire des connaissances nouvelles, publier des articles scientifiques relatant vos découvertes, breveter des inventions … ), mais vous serez LA référence de la connaissance scientifique pour l’éducation nationale ! Hi-han hi-han* vive la France !

    * Onomatopée imitant le cri de l’âne

    Constat valable également pour les sciences humaines et sociales.

    4 juillet 2013 à 11 h 34 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      antisocialocommuniste: excellent constat détaillé des basses oeuvres de l’en. Bravo!

      4 juillet 2013 à 22 h 06 min
    • AZ Répondre

      Antisocialocommuniste

      Vous ne semblez guère avoir une vue nette (ni même précise et encore moins exacte) de l’enseignement supérieur français.

      1. L’ENS n’est pas la seule filière pour aboutir à l’agrégation : on y parvient aussi par la faculté (les plus nombreux des agrégés sont d’ailleurs passés par cette filière).

      2. En matière de prix Nobel de physique français, l’Ecole Normale Supérieure a fourni Gabriel Lippmann, Jean Perrin, Alfred Kastler, Louis Néel, Pierre-Gilles de Gennes, Claude Cohen-Tannoudji, Albert Fert et Serge Haroche, soit à peu près tous le Nobel d’après guerre.

      3. En matière de médaille Fields, l’Ecole Normale Supérieure a fourni Laurent Schwartz, Jean-Pierre Serre, René Thom, Alain Connes, Jean-Christophe Yoccoz, Pierre-Louis Lions, Laurent Lafforgue, Wendelin Werner et Cédric Villani, soit pratiquement tous les médaillés Fields.

      (Les seuls médaillés Fields français qui ne sont pas passés par l’ENS sont des étrangers naturalisés français qui ont effectué leurs études dans leur pays d’origine).

      5 juillet 2013 à 8 h 28 min
  • maurice Répondre

    Vous dites les manuels scolaires, hors maths et physique…. c’est faux. Je vous invite à regarder les sujets de maths du brevet des college…on doit calculer l’ecart salarial homme-femme…. et je ne vous parle pas du sujet de français sur l’immigration et du texte de beregovoy en histoire géographie…nni de l’analyse du débat hollande Sarkozy

    4 juillet 2013 à 8 h 55 min
  • Michel Répondre

    Le texte de Guy Millière est intéressant et, nous le constatons, dérangeant. Comment pourrait-on nier ce qui se passe au quoitiden en France, comment pourrait-on nier les problèmes avec les éditeurs ? Mais n’oubions pas que la puissance du syndicat du livre ne s’exerce qu’avec l’accord des grands groupes depuis la Libération.
    L’épuration a mis en oeuvre les fondations de la censure.
    Malheureusement les gourvernements de droite se désintéressent de tout le secteur culturel, sauf dans le domaine financier avec l’art contemporain et dans les réalisations très coûteuses payées par l’Etat.
    Les emplois de l’édition et de la librairie sont filtrés par la gauche, y compris pour les formations professionnelles.
    Les phrases critiques comme : “qu’il rencontre les gens, les salariés, les chômeurs, les retraités,” mes rappellent un peu les tracts du PC.

    4 juillet 2013 à 8 h 48 min
    • AZ Répondre

      Michel

      – Ce que vous dites de la Libération et de l’épuration me laisserait presque penser que l’élimination du régime précédent (celui de 1940 à 1944) vous est restée en travers de la gorge…

      5 juillet 2013 à 8 h 35 min
  • Marius Répondre

    Bien ! Vous avez oublié un point essentiel… L’anti-libéralisme économique de tout ces gens… Ce qui enfonce notre pays dans un déclin lent mais assuré depuis des années.

    3 juillet 2013 à 19 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Je n’ai pas lu le post de Jaures mais je peux garantir que c’est un pamphlet contre Guy Milliere.
    Si je connaissais l’adresse de l’employeur de Jaures je me permettrais de lui indiquer de débrancher internet pendant les heures de travail pour empêcher certains de ses employés de l’utiliser illicitement.
    Cet intervenant n’a même pas la décence d’attendre la fin de son travail et il veut prêcher la morale aux autres.

    3 juillet 2013 à 18 h 07 min
  • guy milliere Répondre

    Vous ne répondez, bien sûr, sur aucun point précis. Ni le proces fait à Eric Zemmour, ni celui intenté à Ivan Rioufol, ni l’éviction totale de Robert Menard, ni le fait que certains livres sont totalement passés sous silence (et je n’ai pas parlé ici de mes propres livres), ni de ce qui arrive à Clement Weil Raynal, ni de ce jeune homme jeté deux mois en prison ferme dans des conditions infames sous des prétextes spécieux pour s’être opposé au “mariage homosexuel” tandis que nombre de délinquants avérés sont en liberté. Votre probleme, ce n’est pas de penser autrement, c’est de trouver de bonnes raisons à tout cela et de considérer que c’est normal. Je ne dis pas que la France est totalitaire, mais qu’il y existe une tentation totalitaire, et qu’il existe une mentalité totalitaire au sein de la gauche. Comprenez vous la différence? Je n’ai aucune envie de faire de la politique. si des gens veulent me rencontrer, je donne des cours et des conférences. Je ne distribue pas des tracts à la sortie des usines. J’écris. Chacun choisit ses activités. Que j’enseigne à l’université vous dérange visiblement: vous ne pouvez hélas rien y faire.

    3 juillet 2013 à 15 h 11 min
    • Jaures Répondre

      Cher M Millière, que vous enseigniez à l’université ne présente pas pour moi le moindre problème. Il y a en France de nombreux libéraux qui occupent des postes importants à l’université, preuve que l’Education Nationale, dont ils sont issu et à présent membres, n’est pas si monolithique qu’on ne le prétend sur ce site. De même, que vous ayez choisi d’écrire plutôt que vous engager politiquement est tout à fait respectable. Mais il faut dés lors accepter que vos livres ne rencontrent qu’une audience limitée. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des essais. Des centaines d’universitaires publient chaque année sans vendre plus que quelques milliers d’exemplaires sans pour autant se plaindre d’être mis à l’index.
      En ce qui concerne les affaires dont vous parlez, Zemmour a été condamné à une amende symbolique. Pour ma part, je regrette même ce symbole mais vous rappelle qu’en faveur de Zemmour se sont succédé à la barre des députés de l’UMP et socialistes, qu’un vice-président de la LICRA opposé à la procédure a démissionné. Je pense que si l’on fait un procès à chaque grosse bêtise prononcée on passera notre temps en procédures, mais dans un pays totalitaire, ce même Zemmour aurait-il encore droit à ses chroniques régulières dans les médias ?
      M W.Raynal a commis une faute professionnelle (il a tourné des images pour sa chaine et les a publiées sans le consentement de son employeur). Il le savait et doit l’assumer sinon, cela veut dire que chaque journaliste est propriétaire des images qu’il tourne pour la chaine qui l’emploie. Mais là encore, M W.Raynal a été interviewé dans “le Monde”, est passé au “Grand Journal” etc,…
      Pour l’affaire “Nicolas” je m’en suis expliqué ailleurs.
      Cependant, cher M Millière, la question n’est pas là. Connaissez-vous un pays au monde où les décisions de justice, les lois mêmes, soient parfaites, toujours équitables et incontestables ? Evidemment non. Ce qui différencie les démocraties des pays totalitaires, c’est la possibilité de débattre publiquement des lois et de leur application. Une loi peut être votée puis abrogée. Je rappelai que ce qui avait amené Nicolas en prison, où il n’a rien à faire je vous l’accorde, c’est l’application de lois votées sous Sarkozy pour satisfaire sa boulimie d’emprisonnement.
      Le problème est que chacun voudrait une justice à son image: indulgente pour ses propres délits, intraitable avec ceux des autres. On se souvient du Medef applaudissant debout Sarkozy annonçant la fin de la pénalisation des délits financiers.
      La tentation totalitaire n’est pas propre à la gauche mais existe naturellement en tout pouvoir, public ou privé. La réponse à cela est la démocratie qui permet d’immerger ce pouvoir en un débat permanent auquel vous et moi, à notre niveau, participons activement.

      4 juillet 2013 à 9 h 27 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures du 4 JUILLET 2013 À 9 H 27 MIN.
        Le redresseur de torts auto-patenté bafoue ses horaires de travail mais il n’en a cure.
        Avec 5X le SMIC dans son foyer fiscal le travail devient inurile.

        4 juillet 2013 à 12 h 32 min
      • vozuti Répondre

        Si Zemmour a encore droit à des chroniques,c’est parcequ’il n’a pas dépassé la ligne rouge.Dépasser la ligne rouge serait d’affirmer que l’ump n’est pas mieux que le ps.Critiquer les idées de gauche ne dérange pas du tout le pouvoir, tant que les mécontents sont canalisés vers l’ump; tout le totalitarisme français est basé la dessus: maintenir les électeurs entre le ps et l’ump,tout en continuant à les imprégner d’idées gauchistes. Par contre,Menard a clairement dépassé la ligne rouge en titrant son livre “vive Lepen”; il a donc été éjecté.

        4 juillet 2013 à 16 h 20 min
        • Jaures Répondre

          Vozuti, Zemmour a défendu publiquement nombre de positions du FN (immigration, Europe, insécurité). Par contre, il est vrai qu’il défend peu le programme économique du FN: nationalisations, retraite à 60 ans, indexation des salaires sur les prix, hausse de l’impôt sur les sociétés du cac 40,…
          Pensez-vous que s’il soutenait ces propositions il serait immédiatement censuré ? En prendriez-vous immédiatement le relai aux 4V ?

          5 juillet 2013 à 13 h 13 min
          • vozuti

            jaurès, défendre les positions du fn,sarkosy n’a fait que ça lors de ses 2 campagnes électorales;pour le pouvoir, le problème n’est pas là. le problème est de garder le pouvoir entre le ps et l’ump,si besoin en reprenant les positions du fn pour garder les électeurs; à condition bien sur que ces positions de droite soient noyées dans un mainstream gauchiste.donc le système médiatique peut accepter 2 ou 3 zemmours, à condition qu’ils n’aillent pas au bout de leur logique en disant que l’ump ne vaut pas mieux que le ps.

            5 juillet 2013 à 15 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Il s’agit là de l’attitude à la mode: il faut être victime. On est mis en examen, c’est un complot. On ne vend pas ses livres, c’est la censure des médias. On ne cède pas à une manifestation, c’est la dictature. Ses idées n’ont pas d’impact, c’est la faute à la-pensée-unique-imposée-par-les- enseignants-gauchistes.
    Mais, M Millière, si c’est la censure française qui vous empêche de diffuser vos idées et de vendre vos livres, que ne publiez-vous dans les autres pays ? Vous êtes au moins bilingue et il existe de bons traducteurs partout dans le monde.
    Par ailleurs, si la gauche marxiste tient en ses mains tous les pouvoirs, de la justice à l’information, on se demande pourquoi elle n’a pas tenu les rênes du pouvoir pendant 10 ans et perd depuis un an toutes les élections partielles. On se demande pourquoi l’affaire Cahuzac est apparue dans des journaux et comment un ministre s’est retrouvé devant un juge et démissionné en 4 mois.
    Dans quel pays “totalitaire” Millière a-t-il vu cela ?
    Ce qui est gênant avec ce type de discours, c’est qu’il relativise ce qu’ont vécu ou vivent encore ceux qui sont ou ont été confronté à de véritables régimes totalitaires.
    Millière, professeur rémunéré par l’état et peut-être bientôt retraité bénéficiant d’une retraite garantie se compare-t-il aux véritables dissidents, résistants ou insoumis qui connurent persécution, emprisonnement torture ou exile ?
    Encore une fois, si M Millière veut que ses idées progressent, qu’il s’engage en politique, qu’il participe aux débats publics (il n’y a pas que la télé dans la vie), qu’il rencontre les gens, les salariés, les chômeurs, les retraités.
    Malheureusement, depuis trop longtemps il se contente de s’adresser à ceux qui pensent comme lui en repoussant sans mesure la moindre contradiction dans un flot de mépris parfois injurieux. Dommage.

    3 juillet 2013 à 13 h 14 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      13 heures 14 ! vous écrivez depuis la cantine ?

      5 juillet 2013 à 13 h 21 min

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