Le naufrage du socialisme français

Le naufrage du socialisme français

L’attitude de Manuel Valls pendant la récente campagne électorale a été souvent lamentable et a montré un homme crispé, colérique, dogmatique, manquant de sang-froid et de cohérence, incapable de défendre son bilan, puisqu’il n’en a pas, et tout juste capable d’invectiver ses adversaires d’une manière caricaturale.

Après le naufrage électoral de son camp, le même Manuel Valls ne semble pas avoir une meilleure attitude. Il ne remettra pas sa démission au président de la République, ce qui serait pourtant la moindre des choses en pareilles circonstances.

Il ne demandera pas, jusqu’à nouvel ordre, de remaniement gouvernemental. Il ne changera strictement rien à sa ligne politique.

Il agit comme s’il n’avait rien vu, rien entendu, et comme si le désaveu de la population ne comptait pas. Il ira jusqu’au bout. Il se conduira comme un petit caudillo autiste.

Pourrait-il faire autrement ? La gauche française est en train de voler en éclat.

Suivre la politique proposée par ceux qu’on appelle « frondeurs » et qu’il vaudrait mieux appeler les marxistes aveugles conduirait à des déficits publics abyssaux, à des fermetures d’entreprise en plus grand nombre encore, à une explosion du chômage et, à relativement court terme, à une situation à la grecque. Intégrer ces gens au gouvernement serait, en soi, un très mauvais message lancé au reste du monde.

Demander la dissolution du parlement serait répéter, au niveau de la représentation nationale, ce qui vient de se passer au niveau des départements et impliquerait le départ de tout le gouvernement, Manuel Valls compris, vers un long séjour dans l’opposition.

Nombre de ceux qui sont aujourd’hui députés ne tiennent pas à perdre leur place, ou pas tout de suite, et ne pardonneraient pas à Manuel Valls, ni à François Hollande, d’avoir accéléré leur chute.

Alors ? Il va y avoir des mesures qui ne seront même pas des demi-mesures, des réformes minuscules s’inscrivant dans la lignée de la loi Macron, qui a fait avancer la France d’un centième de millimètre vers la liberté économique.

Il va y avoir des lois très socialistes, telles la loi sur le secteur de la santé, destinées à compenser politiquement les réformes minuscules. Il va y avoir, en fin d’année, un grand sommet sur l’environnement destiné à gloser sur un changement climatique très fantasmé, et des décisions sur la « transition énergétique » destinées à satisfaire les écologistes d’Europe Écologie les Verts, qui sont les seuls alliés potentiels dont les socialistes français disposent encore.

Il va y avoir un congrès socialiste dont il serait étonnant qu’il n’ait pas des allures de pugilat et de règlement de comptes à bord d’un navire en train de couler.

Il va y avoir des élections régionales qui, avec un mode de scrutin différent, donneront des résultats plus lisibles que ceux des départementales : le naufrage du socialisme français y sera plus visible encore, la montée du Front national ne pourra plus être occultée, l’UMP sera, sans doute, victorieuse et devra énoncer des propositions, largement absentes aujourd’hui.

À ce moment, il restera dix-huit mois environ. Ce seront des mois très longs. D’ici là, les mois à venir seront, eux aussi, très longs et seront des mois perdus pour le pays.

L’espoir auquel Manuel Valls semble s’accrocher, comme un homme en train de se noyer s’accrocherait à une bouée de sauvetage, est un redémarrage économique à l’échelle européenne. On peut le dire d’ores et déjà : ce redémarrage sera trop faible pour tirer la France de sa situation présente.

Il sera obtenu par des moyens keynésiens, forte dévaluation de la monnaie, taux d’intérêts nuls ou négatifs. Ce sera une relance par la demande : elle ne créera pas d’emplois productifs, ne permettra pas de créations d’entreprises, sinon de façon passagère et artificielle. Elle creusera les déficits et l’endettement. Elle ne sera qu’un subterfuge. Elle ne changera rien au fait qu’en France, les prélèvements obligatoires sont trop élevés, les charges trop lourdes, la flexibilité trop absente.

Nicolas Sarkozy, qui a désormais de grandes chances de retrou­ver la présidence en 2017 comprendra-t-il tout cela ? J’ai­merais en être certain.

Guy Millière

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Comments (40)

  • Moscovicelard Répondre

    Le socialisme français est à l’image de Jaurès. C’est l’échec comme tous les socialismes d’ici et d’ailleurs. Jaurès peut-il nous expliquer en quoi le socialisme est un succès?

    11 avril 2015 à 22 h 13 min
  • BRENUS Répondre

    La question n’est pas tant de savoir si le nombre de français qui s’expatrie pour échapper à la merde montante est inférieure à celui des anglais, suisses, ou autres. Elle est de connaitre la qualité des dits expatriés. S’il s’agit des meilleurs, des vrais entrepreneurs, de ceux capables de produire de la valeur ajoutée, c’est très grave. C’est d’autant plus grave que nous sommes très loin d’avoir déparasité nos systèmes et que les départs de ceux dont nous aurions intérêt à ce qu’ils restent sont compensés par les arrivées massives d’exogènes – si chers à la gauche et aux putes UMPISTES genre Juppé, Nkm, etc…-tous bien décidés à vivre sur la bête. Et cela inclue les soit-disants “travailleurs qui font les taches refusées par les souchiens” car ils charrient toutes sortes de smalas à la charge de la communauté, sans compter l’insécurité que l’on constate journellement.

    11 avril 2015 à 3 h 00 min
    • Jaures Répondre

      Brenus, il ne faut pas vivre sur des fantasmes.
      Les 1,6 millions de Français de l’étranger ne sont pas tous des entrepreneurs. L’étude à laquelle je fais référence ci-dessous montre que 20% sont des retraités, 20% des mineurs et que la corporation la plus représentée (14% des actifs) sont des enseignants.
      Et, parallèlement, pensez-vous que les 190 000 Suisses , les 100 000 Américains, les 50 000 Canadiens, les 400 000 Britanniques,…qui vivent en France sont venus vider les poubelles à Paris ?

      11 avril 2015 à 8 h 49 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Tiens donc vous avez consentis à bien vouloir ” affiner ” vos statistiques … mais poussons plus loin le raisonnement : l’ important n’ est pas de savoir si 14 % sont des enseignants mais bien de savoir :

        – CE QU ‘ ils enseignent et SURTOUT à QUEL NIVEAU… Ce qui ne fait que confirmer ce fait : une fuite de ” matière grise ” puisque ces enseignants peuvent être, et sont d’ ailleurs assez souvent, également des chercheurs … de haut niveau !

        – Enfin vos statistiques ne semblent pas ” individualiser ” les bi-nationaux ou nationaux qui ne se sont pas inscrits dans les services d’ un consulat général et qui sont beaucoup plus nombreux qu’ on ne le pense ( par exemple en Argentine ou au Mexique et en … Israël ) … une estimation faite dans les années 60/70 donnait un chiffre d’ environ 3.000.000 pour l’ ensemble de personnes qui vivant à l’ étranger avaient ou pouvaient revendiquer la citoyenneté française

        11 avril 2015 à 10 h 00 min
        • Jaures Répondre

          Quinctius, ce ne sont pas “mes chiffres” mais ceux d’une étude indépendante réalisée par la CCI en 2014 (je crois qu’elle est disponible sur le net).
          Les enseignants qui travaillent à l’étranger sont pour l’essentiel employés dans les établissements français.
          Qu’il y en ait qui enseignent dans des universités de haut niveau est évident. Cela devrait vous rassurer sur la qualité des écoles qui les ont formés. Il y a pareillement des professeurs étrangers qui enseignent en France. Vous avez dû en croiser en médecine.

          Qu’il y ait des exilés qui échappent aux statistiques est tout à fait probable. Cependant, ceux-ci ne sont probablement pas les plus établis hors de France car leur non inscription leur fait perdre beaucoup de droits et prestations. Le chiffre que vous donnez n’est que pure spéculation. Quelle en est la source ?

          11 avril 2015 à 12 h 15 min
  • HOMERE Répondre

    Ne restons pas persuadés que la politique conduite par le duo Hollande/Valls soit encore socialiste…..les ersatz redistribués ne sont que colifichets pour amuser temporairement les tenant du socialement correct.La problématique Hollandaise,basée sur la théorie célèbre de Coué, ne peut en soi satisfaire personne mais reste la seule option choisie par les susdits qui n’ont rien d’autre en magasin….aussi celà reporte tout autre choix pour 2017 si tenté qu’à cette date il reste encore quelques miettes de notre économie….
    On ne peut plus affirmer que le socialisme existe encore en tant que tel…il est devenu un plasma magmatique sans tête ni coeur,sans cerveau ni colonne vertébrale …. mais plutôt un zombie qui cherche la sortie de sa propre mort…en se tuant !!
    c’est le paradoxe du pouvoir réel avec son illusion !
    Millière est très clair dans ses propos….

    10 avril 2015 à 11 h 29 min
  • Raoul Villain Répondre

    Monsieur Quinctius cincinnatus.

    Très beau pseudo. Le mien est plus de circonstances. Jaurès est bête, têtu et d’une cuistrerie sans limites. Les faits sont têtus: Keynes a critiqué l’étalon-or mais n’a pas prôné une dévaluation de la monnaie anglaise puisque tout son système de pensée est axé sur la relance de la consommation intérieure (pour stimuler la demande effective qui est anticipée). Lui-même n’a pas travaillé sur la composante extérieure et la propension à importer (comme fuite dans le circuit) n’a été intégrée que bien plus tard.

    Contrairement à vous je ne pense pas que Jaurès ait lu Montaigne, Alain ou je ne sais qui. Ses “lectures” se limitent à quelques sites de propagande (Muchielli par exemple pour ses inepties anti sécuritaires). Ensuite, mais vous l’avez vous-même remarqué, il compile des chiffres sans queue ni tête et en fait les interprétations les plus foireuses. Le plus comique quand même c’est quand il joue à l’oral de sciences “pot” avec quelques questions vaseuses en guise de problématique.

    Le plus assommant, c’est qu’il répète toujours la même chose tel un vieux disque rayé.

    Je vous souhaite une aussi longue vie que quinctius cincinnatus et si vous cherchez un boeuf pour votre charrue, ce site a un candidat sérieux. (Souvenirs assez lointains de mes années de latin). Ceux sur Keynes sont plus précis.

    Bien à vous.

    9 avril 2015 à 22 h 22 min
    • Jaures Répondre

      Cher Raoul, le souci est que quand on expose des idées différentes, vous sombrez immédiatement dans l’invective (ou la recherche des fautes d’orthographe en négligeant les vôtres). Pourquoi dés lors vous aventurer sur un site de débat si seules vos opinions vous semblent dignes ?
      Si mes interprétations sont “foireuses” je suis attentif aux vôtres.
      Enfin je reconnais que je ressasse souvent les mêmes arguments mais comment en serait-il autrement quand reviennent les mêmes idées reçues (les Français s’exilent en masse, l’Europe repart la France s’enfonce, seule la France mène l’actuelle politique, tout va mieux ailleurs qu’en France,…) à longueur d’articles ?
      C’est ce qui me rend insupportable à beaucoup ici: remettre un peu de rationnel dans un fatras de croyances et d’a priori qui ne résistent pas aux faits.

      10 avril 2015 à 17 h 33 min
      • Raoul Villain Répondre

        Je vous ai déjà dit de ne pas m’appeler “cher” ou “ami”. Vous représentez pour moi l’ennemi absolu.

        Je viens sur ce site pour m’informer pas pour entendre les mêmes conneries qu’à la télévision “française”, dans la “presse” officielle voire à France Culture.

        Vous savez pertinement que vous n’avez pas d’idées autres que celles que l’on vous demande de dire. Je connais parfaitement les gens de votre espèce. Je suis né dans une région communiste (maintenant socialiste) et j’ai eu tout loisir d’observer le pouvoir de nuisance de la CGT, des rouges, des roses, des verdâtres (de vieux crétins soixante-huitards recyclés)

        La rationalité n’est en rien de ressasser les mêmes niaiseries, cela suppose la réflexion; la distance. C’est tout le contraire de vous.

        Confondre “crack” et “krach” n’est pas du même niveau qu’oublier un “s”. Cela prouve une inculture crasse qui contraste avec la très haute opinion que vous avez de vous.

        Je vous trouve très naïf, on dirait un gamin de cinq ans, vous venez provoquer en service commandé et vous vous étonnez des conséquences pourtant prévisibles de vos actes.

        Pour finir, je n’ai aucune envie de “débattre” avec vous; je suis dans la même position que vous: la provocation.
        A ce propos savez vous qui était Raoul Villain?

        10 avril 2015 à 18 h 21 min
  • Raoul Villain Répondre

    Pour les gens sérieux. Plan de la Théorie générale:

    Introduction (La théorie générale, les postulats, de l’économie classique, le principe de la demande effective). Définitions et concepts (revenu, épargne et investissement). la propension à consommer (moyenne et marginale). L’incitation à investir. Salaires nominaux et prix. Notes. Lexique.

    Bien entendu RIEN sur la dévaluation.

    9 avril 2015 à 21 h 50 min
    • Jaures Répondre

      Entre autres, Raoul, relisez “La Réforme monétaire” de Keynes (1923) chapitre 4 “déflation ou dévaluation”.
      Vous y lirez, entre autres, ceci
      “En tout cas, cet argument n’atteint pas nos conclusions principales, à savoir que la saine politique pour les pays qui ont subi une dépréciation prolongée et profonde est
      de pratiquer la dévaluation et de fixer la valeur de leur monnaie à un chiffre voisin de sa valeur actuelle à laquelle le commerce et les salaires se sont adaptés”

      Plus loin , sur l’inflation cause de dévaluation:
      “Quand la dépréciation de la monnaie a duré assez longtemps pour que la Société se soit adaptée aux nouvelles valeurs, la Déflation est encore pire que l’Inflation.Toutes deux sont « injustes » et trompent les espérances les plus raisonnables. Mais,tandis que l’Inflation, allégeant le fardeau de la dette publique et stimulant les entrepreneurs, a peu de choses à jeter dans l’autre plateau de la balance, la Déflation n’a rien du tout à offrir.”

      Dans le même ouvrage il donne cet exemple:
      “La Tchéco-Slovaquie était mieux placé qu’aucun autre pays en Europe pour fonder sa vie économique sur une
      monnaie saine et stable. Ses finances publiques étaient en équilibre, son crédit était satisfaisant, ses ressources extérieures assez abondantes, et nul ne l’aurait blâmée
      d’avoir pratiqué la dévaluation sur la couronne, ruinée sans qu’elle eut été responsable de sa chute, imputable seulement à la monarchie dualiste. Poursuivant une politique erronée inspirée d’un esprit de vertu farouche, elle préféra la stagnation de son industrie et un étalon instable.”

      On voit que Keynes était un partisan de la dévaluation pour éviter la déflation.

      10 avril 2015 à 17 h 58 min
      • Raoul Villain Répondre

        La réforme monétaire date de 1924, la Théorie générale de 1936. Douze ans les séparent. Il n’y a pas un traître mot de la dévaluation dans cette dernière. C’est pourtant l’ouvrage fondateur du keynésianisme. Preuve que vous ne l’avez pas lu contrairement à vos affirmations grotesques d’hier.

        Votre conclusion est hilarante et prouve que vous n’avez pas une once de connaissances en économie. On ne dévalue pas pour éviter la déflation mais on mène des dévaluations compétitives pour rétablir le commerce extérieur. Les partisans de la sortie de l’Euro (Sapir) comptent sur cette vieille lune pour “créer des emplois”.

        je vous laisse à vos Copier/Coller aussi sérieux que vos citations d’Anicet le Pors.

        Je ne suis pas comme vous un permanent numérique mais de temps en temps, vous me verrez juste derrière vous. Retournez vous !

        10 avril 2015 à 18 h 31 min
        • Jaures Répondre

          Cher Raoul, je répondais à votre affirmation péremptoire: “La dévaluation n’est pas une politique keynésienne” (pardonnez le copier/coller).
          Keynes défend bien la dévaluation dans les circonstances décrites. D’ailleurs on préconise toujours la dévaluation en certaines circonstances. Personne ne dévalue à longueur de temps (la France a dévalué 5 fois en 60 ans).

          10 avril 2015 à 19 h 05 min
          • Raoul Villain

            Vous êtes content de vos tics de langage? Vous ne connaissez pas d’autres mots que “péremptoire”? Si vous connaissiez vraiment Keynes vous n’ergoteriez pas.

            10 avril 2015 à 19 h 17 min
  • Raoul Villain Répondre

    John M Keynes sur le socialisme “« Comment puis-je adopter une doctrine qui préfère la vase au poisson, exalte le prolétariat crasseux au détriment de la bourgeoisie et de l’intelligentsia ? »

    9 avril 2015 à 21 h 38 min
  • Raoul Villain Répondre

    Jaures 9 avril 2015 à 16 h 41 min (Heure de bureau)

    Keynes était opposé à l’étalon-or, cela ne veut pas dire qu’il était pour la dévaluation. Je le répète parce que vous avez la comprenelle dure, le circuit keynésien est bâti sur l’hypothèse de l’économie fermée. A l’époque où il écrit la Théorie générale le commerce extérieur ne représentait que 5% du PIB. Il n’y a ainsi aucun intérêt à dévaluer puisque une dévaluation a pour objectif de rendre les exportations plus attractives.

    En plus d’être un ignare, vous ne savez même pas lire entre les lignes: mon propos sur Monsieur Millière était ironique et s’adressait par ricochet à votre incroyable arrogance pendant de votre nullité parfaite

    Visiblement vous ne maîtrisez pas plus le français que l’économie. Il est vrai que quand on écrit crack pour krach, il ne faut pas trop demander à l’oiseau. Peut-être comptez vous mieux que Krasucki?

    9 avril 2015 à 17 h 51 min
    • Jaures Répondre

      Raoul, je vous ai déjà dit que pour stigmatiser l’orthographe des autres, il convient d’être soi-même irréprochable et, par exemple, ne pas écrire “parmis” avec un s comme sur votre post de 13h34.
      Concentre-vous donc sur les idées et vous aurez déjà fort à faire.
      Je ne vois pas où est l’ironie puisque c’est Millière qui fait référence à Keynes en parlant de dévaluation.
      Il a d’ailleurs raison en l’occurrence puisque dans “La Théorie…” l’économiste se prononce explicitement pour la dévaluation et la stimulation des dépenses, la hausse des salaires, la baisse des taux d’intérêts,…
      Relisez vos classiques.

      9 avril 2015 à 18 h 26 min
      • Raoul Villain Répondre

        Sinistre imbécile, on écrit “parmis” ou “parmi,” si vous aviez un tantinet de connaissances vous le sauriez.

        Je vous en prie ne faites pas semblant d’avoir lu la Théorie générale, vous êtes déjà assez ridicule avec Alain et Montaigne, et je passe sur vos montages grossiers sur les communistes favorables à la décentralisation., votre pitrerie de la semaine dernière.

        Puisque vous ne voyiez pas l’ironie, je ne peux rien pour vous. Il est vrai que la subtilité chez un syndicaliste c’est comme confondre musique et rap.

        Et si je stigmatise les cons ( et avec vous, c’est du premier choix), les bouffons de banlieues, les Roms, les profiteurs, ceux qui ne payent rien et qui reçoivent tout, les bonimenteurs représentants de la classe sacrée, les escrocs, les magouilleurs etc etc

        J’aime bien stigmatiser, le poitiquement correct ce n’est pas mon truc. La sociologie à deux balles non plus, en particulier les thèses gauchistes comme celles justement de la stigmatisation.

        Et si vous saviez à quel point, je me fou de ce que vous dites, cela vous donnerait une idée de l’infini.

        9 avril 2015 à 18 h 50 min
        • Jaures Répondre

          Irascible Raoul, parmi vient de par et mi (au milieu) et ne prend jamais d'”s”:http://www.orthographe.co/2008/07/rgle-dorthographe-n59-parmis-ou-parmi.html
          Par contre, “je me fous” en prend un.
          Mais glissons sur ces querelles de potaches.
          Ceux qui ont lu “la Théorie…” savent que j’ai (ainsi que Millière sur ce point) raison.
          Et je vous encourage vivement à découvrir Montaigne et Alain qui vous feront découvrir deux mondes inconnus: le doute et l’humilité.

          9 avril 2015 à 21 h 11 min
          • quinctius cincinnatus

            Montaigne et Alain si vous les avez lu, ce dont je ne doute pas, ne vous ont pas ” imprégné ” , car le doute et l’ humilité ne sont pas vos qualités premières …

            9 avril 2015 à 21 h 20 min
          • Jaures

            Oui, je l’admets. Je dois sur ces points suivre votre évident exemple.

            9 avril 2015 à 21 h 23 min
          • Raoul Villain

            Crétinissime Jaurès, vous êtes décidément imperméable à l’ironie.

            Je n’ai aucun doute sur votre bêtise insondable quant à l’humilité ce n’est pas votre point fort (Si toutefois vous en avez un).

            Puisque, d’une façon grotesque, vous vous piquez de lettres lisez du La Fontaine: La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf. C’est tout à fait adapté à votre cas: prétention, bêtise et nullité.

            9 avril 2015 à 21 h 28 min
          • quinctius cincinnatus

            à @ Jaurès

            c’ est me faire insulte que de vous comparer moralement et intellectuellement à moi ! certes je ne suis pas parfait, mais je connais aussi bien mes limites que ma valeur ! vous n’ êtes après tout qu’ un petit ” merdeux ” comme disait mon père !

            9 avril 2015 à 21 h 49 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          oui les ” communistes ” ( comme sans doute les parents de notre cégétiste ) étaient des partisans convaincus d’ une décentralisation ” régénérative ” . En effet, ils décentralisaient en masse les ” supposés ” opposants en Sibérie et dans leurs riantes contrées du nord

          9 avril 2015 à 21 h 44 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    60% SEULEMENT DES EXPATRIéS FRANçAIS SONT DES ACTIFS ! et vous trouvez qu’ il n’ y a pas d’ exode de nos éléments ” productifs ” … les 40 % restant sont en majeur partie leurs enfants, leurs épouses ( quand elles ne travaillent pas ) , les ” retraités ” de Marrakech ou de Djerba ou d’ ailleurs, et les personnes qui ont une double nationalité, sans compter ceux qui ne se déclarent pas dans un consulat général français … Vraiment on peut dire que vous ” savez ” lire les statistiques mais … à la façon de Sapin … un faussaire !

    9 avril 2015 à 17 h 38 min
    • Jaures Répondre

      Il n’y a pas d’exode de nos éléments productifs mais des Français qui travaillent à l’étranger comme s’expatrient des ressortissants de tous les pays.
      Connaissez-vous des pays dont aucun des nationaux ne s’est expatrié ?
      Savez-vous que plus de 700 000 Suisses vivent à l’étranger dont 190 000 en France (source: statistique Suisse) ?
      Un exode fiscal ? Une fuite des cerveaux ?

      9 avril 2015 à 21 h 22 min
      • Raoul Villain Répondre

        “”””Une fuite des cerveaux ?””””” Je crois bien que nous allons avoir le bonheur de vous garder chez “nous”.

        9 avril 2015 à 22 h 04 min
  • Jaures Répondre

    “Si nous n’osons regarder, et agir bien sûr, car il faut agir, nos descendants vivront sans doute d’ici vingt ou trente ans avec le niveau de vie d’un turc d’Anatolie centrale et l’espérance de vie d’un Africain nanti de Kinshasa. D’ici là, avec mes enfants, j’aurai rejoint la Californie du Sud, je sais, mais combien parmi ceux que je croise n’auront pu le faire et devront agoniser ici avec une pension misérable” écrivait déjà G.Millière…en mars 2001.

    Celui-ci se plait depuis plusieurs décennies à annoncer le pire.
    Or, 15 ans après, nous vivons encore bien mieux qu’un “turc d’Anatolie Centrale”, notre espérance de vie dépasse de 30 ans celle d’un Congolais et Guy Millière vit toujours parmi nous. Voilà qui relativise quelque peu ses prophéties funestes.

    Concernant le gouvernement Valls, bien entendu que les résultats ne sont pas satisfaisants. Les Français condamnent cela mais quand on les interroge, ils précisent que les autres ne feraient guère mieux et enjoignent le premier ministre de persister dans sa politique (Ifop 3 et 4 avril pour le JDD).
    C’est que les recettes libérales vantées par Millière, Tremeau, Salin,…ont amené les pays qu’ ils nous incitaient à imiter (Irlande, Espagne) au bord du gouffre, sauvés par leurs partenaires dont on disait (voir ci-dessus) qu’ils étaient en ruine.
    A l’image de Tremeau, ils reviennent aujourd’hui nous dire ce qu’il faut faire comme un joueur de tennis qui, après avoir été éliminé du tournoi, viendrait nous expliquer comment on tient la raquette.

    La vérité en Economie, c’est le pragmatisme. Certains nous disent “regardez le Royaume-Uni” en oubliant que leur déficit dépasse les 5%, que l’endettement des ménages est le double des français et qu’ils ont misé sur une dévaluation de la Livre: une politique keynésienne.
    D’autres nous désignent l’Espagne et sa baisse du chômage en oubliant que celui-ci est passé simplement de 25% à 22%.

    Bref, la France n’est pas un modèle mais elle n’est pas non plus le mauvais élève décrié. C’est dans deux ans que nous pourrons juger des résultats du quinquennat. Ce qui se dit avant relève de l’opinion. Ce n’est pas inutile à condition de ne pas adopter le ton péremptoire de celui qui a tout compris quand ses discours précédents ont tous été balayés sans égard par la réalité.

    8 avril 2015 à 16 h 00 min
    • Raoul Villain Répondre

      16 heures jour ouvrable: commentaire de “Jaurès”. Il est vrai que les Turcs d’Anatolie n’ont pas les moyens, pourvu que la vie numérique du permanent ne dépasse pas celle d’un Africain nanti de Kinshasa, on commence à se lasser de l’Irlande et de l’Espagne, des fausses connaissances en économie (La dévaluation n’est pas une politique keynésienne puisque la théorie keynésienne suppose une économie fermée. Bref, ras le casque du cirque de la pornographie socialisante.

      8 avril 2015 à 17 h 46 min
      • Jaures Répondre

        Ami Raoul, vous avez du “jour ouvré” une vision de bureaucrate !
        Par ailleurs, avant de poster un commentaire destiné à me pourfendre d’un trait définitif, je vous conseille de lire préalablement le texte auquel je réponds. Millière écrit ceci: ” Il sera obtenu par des moyens keynésiens, forte dévaluation de la monnaie, taux d’intérêts nuls ou négatifs.” Merci donc d’adresser à l’éditorialiste votre théorie sur Keynes et la dévaluation.
        Enfin, si je reprends les exemples de l’Irlande et de l’Espagne, c’est que les libéraux nous ont longtemps encouragé à les imiter sans réserve. Lisez à ce sujet “Français, n’ayez pas peur du libéralisme” de P.Salin (2007), ouvrage dont Millière fit l’éloge à sa sortie.

        9 avril 2015 à 10 h 25 min
        • Raoul Villain Répondre

          Jeudi 10h25 jour ouvré pour les bureaucrates. (Pas pour les prophètes de la doxa officielle) Cela fait des centaines de fois que vous nous abreuvez de l’Irlande et de l’Espagne. Dans d’autres posts, c’est le Texas, les méfaits du tabac ou Hitler et Luther. Visiblement vous n’avez rien à dire et vos copier-coller sont consternants de bêtise.

          Il est normal qu’un éditorialiste médiocre (il n’est à près tout que professeur d’Université) fasse des erreurs, on aurait pu attendre d’un brillant esprit (La CGT est bien sûr l’élite intellectuelle du pays), nourri d’Alain et de Montaigne (Sic) ne répète pas bêtement des approximations (ce qui prouve au passage son ignorance crasse).

          Dernier point: je ne suis pas votre ami, ni votre cher, évitez nous vos formules pompeuses et déplacées.

          Un bureaucrate qui va bosser.

          9 avril 2015 à 13 h 28 min
          • Jaures

            Je vous laisse vos jugements péremptoires mais, pour votre information, Keynes a en son temps ardemment défendu la dévaluation de la monnaie britannique pour faire baisser le chômage.
            C’était dans un tout autre contexte, il est vrai, mais les propos de Millière ne sont pas, sur ce point, aussi idiots que les imbéciles ne le pensent.

            9 avril 2015 à 13 h 59 min
          • quinctius cincinnatus

            à @ raoul

            notre ” ami ” hollandais ( et cependant cégétiste ) n’ en démord pas : Keynes était un partisan de la dévaluation de la £, dévaluation qui AURAIT été ( ou plus vraisemblablement QUI AURAIT PU ÊTRE ) favorable aux ouvriers anglais ( FAVORABLE MAIS EN QUOI ? … de cela il ne nous dit mot parce qu’ il l’ignore ) … une fois encore il SE DONNE RAISON , sans preuves aucunes , d’ autant qu’ il concède du bout des lèvres et en fin de texte, que la période économique ( le contexte comme il dit ) n’ était pas celle que nous connaissons aujourd ‘hui alors que c’ est bien là où est tout le problème, même si Keynes a tort … mais un ” Socialo ” ( de droite comme de gauche ) raisonne toujours en s’ appuyant scolastiquement sur des schémas inadaptés aux temps présents … pour eux comme je l’ ai déjà dit : ” notre avenir c’ est leur passé ” !

            9 avril 2015 à 21 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Notre ” cher ” cégétiste, fils de ” staliniens ” , serait il pour une N.E.P. ? … Quant à juger de l’ efficience de ces guignols, pas besoin d’ attendre aussi longtemps … les jeunes Français s’ ils sont éduqués, responsables et entreprenants ont eux déjà fait leur choix … avec leurs pieds ! les ” autres ” ( chances ) partent elles aussi mais en …. Syrie ! … encore un succès de Cazeneuve puisque c’ est au pied du mur qu’ on reconnait le …maçon !

      8 avril 2015 à 18 h 34 min
      • Jaures Répondre

        Encore un amas d’idées reçues: les Français sont parmi les européens les plus casaniers. Les Anglais et Allemands s’exportent bien plus volontiers. Les 25% de chômage en Espagne ont tant fait fuir les jeunes que la population du pays baisse depuis 2012.
        Que la crise ait amené plus de mobilité en Europe est indéniable mais, de fait, la France est bien moins touchée que ses partenaires.

        9 avril 2015 à 10 h 43 min
        • Raoul Villain Répondre

          10h43 Jour ouvrable. Les horaires hors bureaucratie sont pour le moins flexibles.

          En France on exporte par exemple Depardieu et on accueille les Femen. On plante aussi des impôts et il pousse des fonctionnaires. Qui ne voudrait pas de ce pays (du moins parmis ceux qui en profitent).

          Un bureaucrate qui va bosser.

          9 avril 2015 à 13 h 34 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          Si les jeunes Français diplômés ou bien formés ( dans des secteurs productifs de véritables richesses ) sont de plus en plus nombreux à quitter le … pédalo , c’ est bien qu’ ils estiment qu’ il n’ ont pas d’ avenir ” a casa ” ( à la maison ) et c’ est justement pour cela qu’ ils sont moins … casaniers ! vos ” raisonnements ” de sophiste sont parfaitement indigents !

          9 avril 2015 à 13 h 56 min
          • Jaures

            Pourquoi dîtes-vous “les jeunes Français” ?
            Ceux-ci sont plus mobiles qu’il y a 10 ans, c’est vrai, mais les jeunes de toute l’Europe sont concernés.
            Par exemple, il y a un peu plus d’1,6 millions de Français à l’étranger.
            Plus de 3 millions de britanniques sont expatriés.
            3,5 millions d’Italiens…etc
            Par ailleurs, il ne faut pas fantasmer sur ces Français vivant à l’étranger. Ce ne sont pas tous, loin s’en faut, des jeunes diplômés ou entrepreneurs, l’étude publiée par le CCi en 2014 est assez précise.
            Seul 60% des expatriés sont des actifs (les autres sont mineurs ou retraités) et le secteur où ils travaillent le plus n’est pas le high tech mais l’éducation.
            Mais surtout, seuls 17% des expatriés pensent ne jamais rentrer en France. (“Les Français de l’Etranger” 2014 – CCI Paris Ile de France)

            9 avril 2015 à 16 h 41 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” la vérité en économie c’ est le pragmatisme ” … N’ était ce pas vous qui affirmiez de façon redondante et définitive qu’ il n’ y avait pas de ” vérité ” ***en économie ?

      *** et pas même de véritéS …

      9 avril 2015 à 21 h 54 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” il ne flotte pas, mais il naufrage “

    8 avril 2015 à 15 h 03 min

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