Le PS découvrirait-il enfin la réalité ?

Le PS découvrirait-il enfin la réalité ?

Les autorités françaises ont annoncé des fermetures de mosquées et de lieux de prière clandestins avec dissolution d’associations pseudo-culturelles, de très nombreuses perquisitions et le ministre de l’Intérieur déclare que de telles mesures n’avaient jamais été prises auparavant, par aucun gouvernement, y compris en 2005 pendant l’état d’urgence lié aux émeutes dans les banlieues.

Tout cela est vrai, mais les situations étaient différentes, car la communauté musulmane était bien défendue par une certaine gauche. Finalement, en 2005, le bilan avait plutôt concerné des dégradations matérielles – à comparer avec les 130 morts et 350 blessés du 13 novembre !

En 2005, des critiques vinrent donc de la gauche, mais aussi de la droite nationaliste, pour des raisons opposées. Le con­sensus était donc difficile à ob­tenir pour faire accepter des mesures contraignantes.
Aujourd’hui, une partie de la gauche s’oppose à ce qu’elle qualifie d’amalgame, mais la gauche de gouvernement ap­prouve ces mesures, tout comme la quasi-totalité des droites.

Ces droites font remarquer que la responsabilité de ce gouvernement est engagée du fait de son inertie depuis les attentats de janvier.

Après le 13 novembre, le gouvernement ne pouvait plus reculer. Poussé par la nécessité, le plan d’urgence vit le jour et aussitôt s’attira des remarques, de droite comme de gauche, sur des mesures, qui ne pouvaient que paraître tirées d’un catalogue qualifié d’extrême droite, mais qui étaient bien des mesures de bon sens. La gauche, qui avait enfin ouvert les yeux, ne pouvait plus les éviter.

À ceux qui les accusent de re­prendre les idées du FN, les so­cialistes de gouvernement expliquent que la nécessité justifie toutes les mesures prises.
Ils se justifient aussi en déclarant que les positions du FN en 1972-1980 n’avaient pas lieu d’être, l’immigration ne posant pas de problème en ses débuts, et en oubliant le regroupement familial décidé par le tandem Giscard-Chirac, dont le FN anticipait les effets !

Si l’on comprend bien ce raisonnement socialiste, le rôle d’un président et de son gouvernement ne serait pas d’anticiper, mais de gérer les affaires au jour le jour…

Donc, depuis la création du FN, Jean-Marie Le Pen et son parti seraient les seuls à avoir prévu et anticipé… et cela impliquerait que le FN n’aurait pas qualité pour gouverner ! Curieuse conception !

Ces socialistes bobos ne voient même pas à quel point leur enfermement dans la doxa sur l’immigration est suicidaire pour la nation française.
D’autres, ayant les pieds sur la terre et les mains dans le cambouis, envisagent plutôt d’orienter leur vote aux régionales sur des formations de droite, voire de droite nationale !

Partager cette publication

Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Comment voudriez vous que les socialistes ” découvrent enfin la réalité ” puisqu’ ils restent figés dans LEURS dogmes …

    Ce en quoi ils ressemblent davantage aux adeptes du Coran ou de la Bible qu’ à nous occidentaux ( Karl Marx était d’ origine juive ) qui sommes d’ un esprit plus critiques moins ” religieux ” … enfin pour certains !

    le P.S., finalement, c’ est un peu l’ histoire des sectes et de leurs gourous et l’ adhésion aveugle des fidèles aux règles de la communauté, règles qu’ ils ressassent entre eux et jusqu’ à satiété pour en être pleinement convaincus et pour dire ” habités ” par elles !

    9 décembre 2015 à 18 h 54 min
  • BRENUS Répondre

    Il y a des lustres que le PS connait la réalité. Mais comme jusqu’ici elle l’arrangeait, c’était tout bon. Depuis que nombre de ses petits copains bobo insouciants se sont fait dézinguer au Bataclan, il commence à se dire que cela pourrait lui chauffer les fesses comme aux autres.

    8 décembre 2015 à 0 h 39 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *