Le PS s’invite dans l’éducation de nos enfants

Le PS s’invite dans l’éducation de nos enfants

Les socialistes ont beau être donnés perdants à la prochaine élection présidentielle, ils n’en continuent pas moins allègrement leur entreprise de démolition de la société française. Aucune absurdité ne semble les rebuter.

C’est ainsi que le projet de loi pompeusement appelé « Égalité et citoyenneté », entré en vigueur le 22 décembre dernier, interdit… la fessée.

On pourrait penser qu’il y a plus urgent. On pourrait aussi penser que les parents sont mieux placés que les bobos soixante-huitards qui peuplent les bancs de gauche de l’Assemblée pour savoir ce qui convient à leurs enfants. On pourrait même penser que l’éducation doit s’adapter aux enfants et donc ne pas être engoncée dans le carcan rigide de la loi…

Mais cela ne refroidit pas l’ardeur « réformatrice » de nos excellents députés socialistes !
Dans la pratique, le Code civil interdit donc désormais « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».

On en rirait volontiers, si ce n’était pas révélateur d’une conception totalement délirante de la société – qui, hélas, est partagée au-delà du Parti socialiste !

À en croire nos valeureux législateurs, donc, les parents n’ont rien de plus pressé que d’humi­lier et de maltraiter leurs enfants. Mais dans quel monde vivent ces gens-là ? La relation la plus naturelle du monde serait donc, à les entendre, aussi la plus violente et la plus malsaine. Nous eûmes naguère droit à cet « argument » pour « légitimer » l’adoption d’enfants par des couples homosexuels (alors même que le nombre d’enfants à adopter est dérisoire et ne cesse de reculer) : ces enfants seront mieux dans un couple homosexuel aimant que dans un couple hétérosexuel violent. C’est bien possible, mais pourquoi donc faudrait-il que tous les couples homosexuels soient aimants et tous les couples hétérosexuels violents ?
Nous en sommes toujours là : pour les soixante-huitards, la famille reste une cellule d’oppression et de maltraitance.

J’ignore ce que ces députés socialistes ont subi dans leur enfance, mais je puis leur assurer qu’il existe de nombreuses familles sans histoire !

Pire, la qualification vague des « traitements » prohibés autorise l’État à intervenir dans n’importe quelle famille à n’importe quelle occasion.

Je me doute que, dans un premier temps au moins, cette loi sera seulement « symbolique », comme ils disent. Mais, tôt ou tard, elle sera appliquée – comme les lois entravant la liberté d’expression ont fini par être appliquées. Et cela signifie que la police politique pourra enlever des enfants à leurs parents pour n’importe quelle raison.

Ce n’est pas un fantasme. L’État allemand – en vertu d’une loi datant du IIIe Reich, soit dit en passant… – arrache de force des enfants à leurs parents, parce que ces derniers s’opposent à une éducation non conforme à leurs principes moraux. Et il ne s’agit pas de cas isolés : en 2012, 2 929 enfants ont été arrachés à leurs parents en Allemagne.

La même chose arrivera inexorablement chez nous.

Le fait de priver de dessert ou d’envoyer au coin pourra être considéré comme un « traitement humiliant », tombant sous le coup de l’interdiction.

Je ne suis certes pas un farouche défenseur de la fessée. Je ne suis pas certain des vertus éducatives de cette dernière.

Mais je suis sûr, au moins, que, dans l’immense majorité des cas, l’État élèvera toujours plus mal des enfants que leurs parents. Alors, encore une fois, Messieur les députés, f… la paix aux Français qui savent mieux que vous ce qui est bon pour eux et pour leurs enfants !

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