Les ouvriers français sont-ils paresseux ?

Les ouvriers français sont-ils paresseux ?

La récente diatribe du directeur de l’entreprise américaine de pneumatiques Titan accusant les ouvriers français de travailler très peu, de prendre de longues pauses, de discuter beaucoup et de s’appuyer à l’excès sur les syndicats a, on le sait, valu à celui-ci une réponse outrée d’Arnaud Montebourg.

Doit-on le dire ? Le directeur de Titan, si on s’en tient à son constat, a raison.

Reprendre une entreprise en difficulté en France aujourd’hui relève d’une forme d’héroïsme un peu suicidaire et implique de s’attirer des ennuis et des pertes financières. Le temps de travail est effectivement très bas en France. Les syndicats y ont un poids tout à fait excessif et y sont imprégnés de dogmes débiles, éculés et dangereux.

On ne peut cependant pas en déduire que les ouvriers français sont paresseux.

Nombre d’entre eux veulent travailler et ne pas perdre leur emploi. Le désespoir qui imprègne ceux d’entre eux qui sont confrontés à un licenciement est bien réel.

Le problème est ailleurs. Il est que les ouvriers en France, d’une manière générale, ne comprennent rien à l’économie et aux mutations du monde. Ce n’est pas leur faute : les enseignants qui ont pu leur parler d’économie à l’école, d’une manière générale, ne comprenaient, eux non plus, rien à l’économie.

Ils ont formé des gens imprégnés davantage par le ressentiment que par le désir d’avancer vers la réussite.

Les ouvriers, sur ce plan, ne sont pas les seuls : l’immense majorité des Français qui ont fait des études supérieures ne comprend rien à l’économie et aux mutations du monde. Les Français qui y comprennent quelque chose sont une minorité, et cette minorité diminue un peu plus chaque année en raison des départs à l’étranger de milliers de ses membres.

Un cercle vicieux est, en fait, mis en place. Ceux qui sont formés à l’école et à l’université, pour quelques-uns d’entre eux, deviennent enseignants, reproduisent et retransmettent le discours qui leur a été inculqué.

D’autres parmi eux deviennent syndicalistes et propagent le discours, ce qui leur fait une rente de situation.

D’autres deviennent journalistes et, si tous les journalistes français ne sont pas incompétents (je connais des journalistes français honnêtes, intelligents et scrupuleux), l’immense majorité d’entre eux l’est ou, ce qui revient finalement au même, se trouve contrainte de se comporter comme si elle l’était.

Quiconque, en France, dans ce contexte, veut exercer un mandat politique sait que cela implique de trouver des électeurs, qui sont des gens sortis de l’école et de l’université, et qui lisent ou écoutent les journalistes incompétents. Cela suffit à expliquer pourquoi les programmes économiques de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen sont si proches, et pourquoi le programme économique de l’UMP ressemble si souvent à celui du Parti socialiste.

Ce cercle vicieux peut-il être brisé ? J’en doute. Ce qu’il dessine crée une hégémonie : j’en ai déjà traité dans des articles plus anciens. Cette hégémonie crée une barrière presque infranchissable pour les idées différentes.

Un trait particulièrement significatif de l’hégémonie est visible dans la façon dont tous ceux qui appartiennent à celle-ci invoquent le libéralisme économique comme une doctrine diabolique et omniprésente, alors que l’Europe en général, et la France en particulier, s’éloignent chaque jour un peu plus de ce qui pourrait ressembler, même de très loin, au libéralisme économique.

L’hégémonie condamne ceux qui ne lui appartiennent pas à renoncer à penser, à se taire, ou à s’en aller. Elle condamne aussi un nombre croissant de ceux qui lui appartiennent corps et âme à glisser vers la pauvreté, le chômage, le désespoir.

Les ouvriers français sont-ils paresseux ? Non. Ils sont, pour la plupart, dans une impasse dont ils n’ont aucun moyen de discerner que c’est une impasse…

Les enseignants qui conduisent vers l’impasse vous diront qu’ils font leur métier. Les syndicalistes aussi font leur métier – et le désastre qui se profile ne les fera pas bouger. Les journalistes eux-mêmes font leur métier. On peut en dire autant des dirigeants politiques.

La pauvreté, le chômage et le désespoir ne font que commencer en ce pays, comme en d’autres pays d’Europe, je le crains.

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Comments (28)

  • Guillaume Répondre

    Les ouvriers français sont-ils paresseux ?

    Nous dit un universitaire , écrivain. C’est un comble !
    J’espère que vaut connaissances économiques, même limités et enfermé dans un paradigme, sont meilleurs que votre style d’écriture qui lui et assez pitoyable.

    27 avril 2013 à 13 h 58 min
  • IOSA Répondre

    “Iosa, j’adore cette phrase éculée: « vous ne comprenez rien à l’économie », comme si vous, et d’autres tout aussi péremptoires, en connaissiez toutes les ficelles, en maîtrisiez chaque subtilité”.

    Non en effet, mais j’ai appris à économiser en dépensant moins, ce qui me semble être la règle de base.

    Pas pour vous ?

    12 mars 2013 à 22 h 07 min
  • IOSA Répondre

    Pourquoi un ouvrier « s’emmerderait » plus chez lui qu’un rentier ou un prof de fac ? dit Jaurès…

    Revenez plus en haut au sujet de l’allégorie et vous comprendrez ( peut être)….mais j’en doute fortement puisque vous détaillez les faits et gestes d’une famille d’ouvrier après le boulot sans comprendre.

    Il me vient un doute terrible a votre sujet…êtes vous vraiment un être humain ou un perroquet qui ressasse sans cesse la même litanie ?

    12 mars 2013 à 21 h 55 min
  • Jaures Répondre

    Cher Quinctius, vous parlez d’or ! Donner un prix Nobel d’économie est aussi ridicule que d’en attribuer un de la Paix.
    Cher Hans, il st vrai qu’en matière d’économie vous avez tout compris. Comme lorsque, apprenant que le R.U affichait 1% de croissance au 3ème trimestre 2012 vous écriviez, définitif, “la messe est dite”. Depuis, comme c’était à prévoir, le R.U est rentré dans le rang. Ceux qui connaissent un peu l’économie savent que la messe n’est jamais dite, que rien n’est acquis, que deux mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.
    C’est pourquoi en économie, comme en météorologie, il faut être humble, enclin au doute et ne jamais prétendre avoir tout compris quand d’autres seraient en la matière des “analphabètes”.
    A être trop péremptoire on s’expose immanquablement au ridicule.

    12 mars 2013 à 16 h 58 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Pour Jaures deux mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. Nous entrons ici dans le domaine de la métaphysique où peu de gens sérieux s’aventurent sauf Jaures qui du haut de sa suffisance peut nous affirmer cela avec applomb.
      Il es vrai que les socialistes ont l’habitude d’assomer les problèmes avec toujours plus de moyens en espérant qu’il y aurait quand même une fois une dérogation à la fameuse régle d’Einstein.
      Tous les nombreux fiascos socialauds s’expliquent par ce câblage intélectuel spéfique à certains individus dont Jaures.
      Amen la messe est dite!

      13 mars 2013 à 9 h 47 min
      • IOSA Répondre

        Dans un sens Jaurès peut avoir raison, car en effet le mec qui se prend un pain dans la tronche alors qu’il se trouve dans ring n’aura pas le même effet que le mec qui se prend encore un pain alors qu’il se trouve tout en haut d’une falaise ou sur le quai d’une gare.

        Mais quel rapport avec l’économie ???

        Ben il n’y en a pas mais celà comble le vide d’une discussion a laquelle il ne trouve pas de contre-argument….donner l’impression que l’on bosse c’est la regle de base du syndicaliste.

        14 mars 2013 à 19 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les ” prédictions ” ( pourquoi ” prédictions ” ? ) météorologiques sont nettement plus fiables que celles économiques … pour une bonne et simple raison : la cupidité humaine en est absente !

      13 mars 2013 à 10 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Iosa, j’adore cette phrase éculée: “vous ne comprenez rien à l’économie”, comme si vous, et d’autres tout aussi péremptoires, en connaissiez toutes les ficelles, en maîtrisiez chaque subtilité. Curieusement, les sommités comme vous ne sont à la tête d’aucun état puisque tous, de chaque côté de l’Atlantique, accumulent les dettes et gèrent une croissance atone. Les seuls à s’en tirer sont ceux qui possèdent de riches matières premières (états du golfe, Australie, Norvège) ou un réseau bancaire opaque recyclant cyniquement les fonds les plus sulfureux. Pas besoin d’être un brillant économiste pour comprendre qu’avec les richesses pétrolières de la Norvège, la France, de Hollande ou Sarkozy, serait prospère.
    Quant au rôle de l’état dans la dynamique économique, les plus brillants prix Nobel présentent des théories parfaitement contradictoires depuis des décennies. Libre à vous de choisir votre camp mais vous ne convaincrez définitivement que votre plombier avec vos rustiques allégories.

    11 mars 2013 à 16 h 54 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      S’il en est un qui ne comprend rien à l’économie sur ce site c’est bien Jaures.

      12 mars 2013 à 8 h 20 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pour information il n’existe pas de ” prix ” Nobel d’Economie ( stricto sensu )… de physique , de littérature etc … oui

      12 mars 2013 à 10 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      et la Suisse elle n’est prospère sans doute que par ses banques ?
      les habitants NOIRS des iles Caïmans sont ils prospères ?
      soyez sérieux la richesse c’est avant tout le … travail enfin le vrai justement celui qui produit des – ou de la – richesse(s)

      12 mars 2013 à 10 h 14 min
  • IOSA Répondre

    NON jaurès, vous ne comprenez absolument rien en économie.
    Actuellement il faut sauver la France ( celà veut dire les français qui la compose) de la faillite et pas l’inverse, ce n’est pas aux français de sauver l’Etat de la faillite.

    C’est l’ Etat l’unique dépense de la France et donc si vous avez un minimum de savoir en plomberie, vous devriez fermer le robinet avant de réparer la fuite…..

    La tout au contraire, vous tentez de remplir une baignoire qui fuit de partout, vous ne faites que repoussez l’échéance de la baignoire vide en augmentant la facture d’eau.

    En espérant que l’allégorie de la baignoire vous “parle”.

    11 mars 2013 à 10 h 58 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      L’analogie avec la plomberie est excellente Iosa, seulement votre interlocuteur n’est pas plombier et le message risque de passer à côté.

      11 mars 2013 à 22 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Cher Iosa, avant de dire que les ouvriers français sont des fainéants, allez donc travailler en 4/8 accompagné de M Millière !
    Je suis sûr que vous ne tenez pas 3 semaines. Ensuite, quand les ouvriers ne travaillent pas, ils ne “”s’emmerdent” pas chez eux. Ils se reposent et s’occupent de leur famille, de l’éducation de leurs enfants. Pourquoi un ouvrier “s’emmerderait” plus chez lui qu’un rentier ou un prof de fac ?

    11 mars 2013 à 8 h 55 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Pendant son 4/8 Jaures (du 11 MARS 2013 À 8 H 55 MIN) trouve le temps de répondre à Iosa.
      Pas aussi éreintant ces 4/8 chez lui bien sûr!

      11 mars 2013 à 21 h 51 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      beauf ! il m’arrivait fréquemment de travailler 12 heures par jour ( sans compter les levers nocturnes ) et malgré tout je ne suis devenu … ni socialiste … ni riche
      les professeurs de mes enfants trouvaient eux que je ne m’occupais pas assez d’eux
      combien d’heures travaillez vous donc par semaine Monsieur @ Jaurès ? et pour quel salaire ?

      12 mars 2013 à 11 h 20 min
  • IOSA Répondre

    Les 35 heures c’était pour que les gens dépense davantage en s’emmerdant chez eux et accessoirement donner du boulot aux chômeurs..qui à leur tour iront dépenser parce qu’ils s’emmerderont chez eux et ainsi de suite…..sauf qu’ils ont oublié de dire qu’il fallait acheter FRANCAIS et rien que de made in France pour relancer l’économie.

    Pas besoin d’avoir fait HEC pour comprendre par où il fallait commencer.

    11 mars 2013 à 5 h 12 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pour comprendre le ” B.A. , BA ” de l’économie il est en effet INDISPENSABLE de NE PAS AVOIR FAIT …H.E.C. …. vous avez entièrement raison

      11 mars 2013 à 13 h 13 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Bien dit Quinctius, plutôt être sorti d’un simple Centre d’Apprentissage

        11 mars 2013 à 21 h 54 min
  • IOSA Répondre

    Non non, ce n’est pas que l’ouvrier made in france soit paresseux, c’est que l’on lui a appris à le devenir dans l’école cgt .

    11 mars 2013 à 5 h 04 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pas tout à fait mais le ” MODèLE ” de l’ouvrier heureux , épanoui , non exploité restait …. l’ouvrier fonctionnaire … c’est ce que le candidat à la présidentielle du N.P.A. disait en tout cas : ” être payé à ne rien foutre ” ….mais comme tout le monde ne peut pas être un permanent syndical il y a forcément des … déçus ( heureusement )

      11 mars 2013 à 13 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Ce n’est pas à l’aune de la durée légale du temps de travail que l’on juge de la “paresse” des ouvriers. Pour le directeur de Titan, un ouvrier est paresseux quand il travaille moins de 12 heures par jour pour plus de trois euros de l’heure.
    Dans les sociétés occidentales, la baisse de la durée du travail a été une constante depuis la fin du XIXème siècle. L’objet des luttes est un meilleur partage des richesses créées entre le capital et le travail. Ce partage peut se négocier en salaire, en temps et en conditions de travail.
    Actuellement, les capitalistes profitent de la crise pour faire pencher la balance en leur faveur. Pourtant, les dernières statistiques sont patentes: le nombre de milliardaires et leur fortune s’accroissent quand le chômage et la précarité montent. On voit, s’il était nécessaire, que les profits d’aujourd’hui ne font les emplois et la prospérité de demain que si les travailleurs le demandent avec conviction et obtiennent par la lutte un meilleur partage des richesses. Sinon, on continuera de constater un accroissement des inégalités avec pour corollaire une durable apathie économique.

    10 mars 2013 à 16 h 03 min
  • Magne Répondre

    Non les ouvriers français ne sont pas paresseux . Au contraire .
    Que le monde du travail soit mal organisé , sûrement .
    Les 35 heures avait pour objectif de donner un peu de temps libre , le soir pour s’occuper de ses affaires , sa famille , ses enfants .
    Ce temps libre aurait du être pris chaque jour ou perdu .
    Or que s’est – il passé : les gens stockent ce temps et partent en vacances .
    Ils s’éloignent de plus en plus de l’entreprise , et ne s’intéressent plus a sa vie , sa survie etc …
    Un exemple parmi les autres . Les RTT , mais bien entendu il y a beaucoup d’autre chose à redresser .

    9 mars 2013 à 18 h 27 min
  • Jaures Répondre

    Je veux bien que l’on dise que les ouvriers ne comprennent rien à l’Economie. A condition que l’on ait soi-même fait ses preuves en la matière. Or, qu’est-ce qui permet à Millière d’affirmer qu’il maîtriserait assez cette science pour désigner ceux qui la comprennent et ceux qui y sont définitivement rétifs ?
    Reprenons les écrits de Millière sur ce site. Quand fit-il preuve d’une singulière lucidité ? Quand ses analyses nous donnèrent-elles un éclairage personnel et clairvoyant de la situation française et mondiale ?
    Par contre, j’ai à de nombreuses reprises relevé ici ses erreurs, ses approximations,ses opinions peu étayées et contredites par les faits. Je peux,( avec l’accord du webmaster car j’ai réalisé cet exercice tant de fois que je crains de l’irriter) relever à nouveau les meilleures perles de Millière sur la situation économique de ces dernières années. Cela fera rire beaucoup d’ouvriers de ma connaissance.

    7 mars 2013 à 18 h 00 min
  • BRENUS Répondre

    Les ouvriers français, paresseux? Sincèrement et en règle générale je ne le pense pas. Mon opinion s’appuie sur de nombreuses visites d’usines européennes y compris allemandes dans lesquelles on est au début surpris de constater que c’est loin d’être un bagne, contrairement à une idée reçue à l’époque (arbeit à la schlag!). L’organisation, c’est autre chose, de même, avouons le ,la mentalité d’une partie du patronat.. Le temps annuel de travail et les innombrables emmerdes de la législation du travail en sont une autre. Bien entendu je ne parle pas des furieux de Good Year Amiens qui veulent s’imaginer que la cgt leur fera gagner le paradis. L’argument du manque de connaissance de l’économie est exact comme il est exact que ce ne sont pas les profs de l’EN, sortis des bancs de l’école où ils ont appris l’économie collectiviste pour la resservir à leur élèves qui vont arranger les choses. Mais, dans le passé, les ouvriers ne s’y connaissaient pas d’avantage à l’économie, ce qui ne les empèchaient pas d’avoir l’honneur du travail, de même que l’honeteté.

    7 mars 2013 à 17 h 03 min
  • Michel Répondre

    La problématique de l’homme au travail dépasse les accusations de paresse contre une catégorie sociale.
    Travailler plus de 40 heures hebdo, c’est moins de présence en famille, moins de prise en charge des enfants qui sont sous la coupe de l’Education Nationale, moins de loisirs en famille.
    Le travail dominical – lorsqu’il ne correspond pas à un service utile pour la société – est nocif pour chacun.
    Un certain nombre de familles passent le dimanche en visite dans les grandes surfaces d’ameublement, d’autres sont rivées à la TV, certes, mais il est nécessaire d’aborder le travail dans touts les actes qui composent la vie sociale, à commencer par la qualité du lieu d’habitation et de son environnement.
    Travailler plus, oui mais dans des conditions qui construisent l’homme.

    7 mars 2013 à 9 h 25 min
  • Prudhomme Répondre

    Je partage votre analyse mais je eux vous dire qu’en 1973, ce n’est donc pas d’aujourd’hui, après avoir été exclu d’une direction générale par des syndicalistes,j’ai eu l’occasion d’être un précurseur dans la formation ouvrière et employée d’un cycle “économie générale et entreprise”, j’ai pendant plus de 3 ans rencontré plus de 20 groupes de 15 à 2r participants auxquels j’ai présenté les rouages de l’économie générale te d’entreprise. Ce ne fût pas toujours facile en fonction des à priori mais j’ai pu noter la facilité de compréhension de ces auditeurs.
    pendant ce temps j’avais des groupes de cadres et de dirigeants auxquels je présentais le m^me programme.
    Ma satisfaction est allée au premeir groupe d’autant plus que j’ai eu le retour des entreprises qui ne comprenaient pas le changement d’attitude positive des ouvriers ou employés.
    Ceci en particulier sur la productivité ou l’âge de la retraite ?
    Pour mon compte c’est dans un climat neutre,sans passion, que l’intérêt général présenté dans son ensemble avec en réponse aux questions soulevées des références sérieuses et non des affirmations que l’on peut construire une réflexion objective qui étonne par la suite dans son suivi.

    6 mars 2013 à 15 h 32 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      oui mais à cette époque les formations professionnelles n’étaient pas formatées par le power-point , système le plus sûr connu à ce jour pour abaisser la vigilance et formater les esprits … pour le formateur c’ était aussi un théâtre où il était indispensable d’adapter la pièce à l’auditoire … pour lui donner du sens

      7 mars 2013 à 14 h 33 min

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