Les recettes fiscales françaises diminuent

Les recettes fiscales françaises diminuent

Arthur Laffer est un économiste américain, né le 14 août 1940 à Youngstown, petite ville minière de l’État de l’Ohio.

Il a fait des études à l’université Stanford, d’où il est sorti docteur en économie en 1972. Il est aussi venu en Europe passer un diplôme d’économie à l’université de Munich.

Son observation du comportement fiscal des différents gouvernements l’a poussé à penser qu’à partir d’un certain niveau, une nouvelle augmentation des impôts ne procurait plus de rentrée d’argent, mais, au contraire, diminuait les rentrées fiscales de l’État.

D’où la phrase fameuse : « Trop d’impôts tue l’impôt. »

En décembre 1974, Arthur Laffer, alors âgé de 34 ans, est professeur à l’université de Chi­cago. Ses nombreux articles sur la fiscalité commencent à lui donner une grande notoriété. Un journaliste économique, Jude Wanninski, l’invite à un repas où se trouvent aussi Donald Rumsfeld, directeur du cabinet du président Gerald Ford, et son assistant Dick Cheney. Dick Cheney est un ami de Laffer. Ils ont fait leurs études ensemble.

Le repas a lieu dans un des meilleurs restaurants de Wa­shington, un restaurant français. Et la fiscalité est au menu. Au cours du repas, selon le témoignage du journaliste, Laf­fer aurait dessiné sur la nappe sa fameuse courbe. Elle ne sera publiée qu’en 1978.

Arthur Laffer devient ensuite le conseiller fiscal de Ronald Reagan. Il est ainsi responsable des importantes réductions d’impôts qui ont été effectuées en 1981 et 1986, réductions qui ont relancé l’économie américaine.

La courbe de Laffer ressemble un peu à une cloche.

Quand il n’y a pas d’impôts, les habitants d’un pays peuvent dépenser tout l’argent qu’ils gagnent. L’économie atteint son niveau maximum, car la fiscalité ne réduit pas leur niveau de vie. Mais un pays riche donne envie à ses voisins de venir le piller. Il faut donc une armée pour le défendre.

Par ailleurs, dans un pays riche, il y a de grosses inégalités : peu de riches et beaucoup de pau­vres. Certains pauvres essayeront de s’enrichir en devenant des voleurs, alors que certains riches auront tendance à utiliser leur pouvoir pour s’enrichir encore un peu plus.

Il faut donc une justice qui précise ce qui est défendu et ce qui est permis et une police, pour empêcher les citoyens de violer la loi.

Un État ne peut pas se passer d’une armée, d’une justice et d’une police. Ce qui oblige à lever des impôts. Quand il n’y a pas de guerre, ces impôts ne devraient représenter que 15 % environ du pouvoir d’achat des habitants. La paix étant une source essentielle de richesse, ces impôts rapportent finalement plus à la population qu’ils ne lui coûtent.

Mais, de nombreux hommes au pouvoir croient qu’on peut demander plus d’impôts. En particulier aux entreprises qui font des bénéfices. Ainsi les Français donnent aujourd’hui plus de 56 % de leurs revenus à l’État. Un record en Europe !

Trop imposer les entreprises les pousse à quitter leur pays et à s’installer ailleurs. La Suisse ou l’Angleterre les accueillent avec joie. Ces entreprises ne payant plus d’impôt en France, les recettes fiscales vont donc diminuer.

Trop imposer les entreprises françaises pousse aussi les Français à acheter les produits provenant d’entreprises étrangères, moins chers. Ce qui diminue les recettes fiscales.

Trop imposer les particuliers les pousse à moins acheter, donc à diminuer l’activité économique, et donc les impôts.

Dernier point à souligner : dans tous les pays où l’on a diminué les impôts, l’activité économique a redémarré et les recettes fiscales ont finalement augmenté.

La courbe de Laffer est bien connue de nos responsables politiques. Mais, comme ils veulent continuer à dépenser sans compter, ne pouvant plus augmenter les impôts, ils empruntent l’argent dont ils ont besoin. Leurs dettes atteignent des niveaux records et exigent d’importants impôts pour en payer les intérêts…

La courbe de Laffer est exacte, c’est évident. Trop d’impôts tue l’impôt. Mais, en France, le gouvernement actuel semble totalement l’ignorer et ne cesse d’augmenter les impôts. Et la récession ainsi obtenue diminue ses rentrées fiscales…

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Comments (51)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Quinctius, die Welt…
    Je suis saturé de nouvelles allemandes sur Hollande.
    Ci-dessous un lien vers Alfons un cabarettiste français qui se produit en allemand sur les plateaux de TV allemands. Dans l’interview qui suit il commente la situation française après un an de hollandisme.
    À écouter.

    http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/radiowelt/interview-emmanuel-peterfalvi-alias-alfons-ein-jahr-hollande-100.html

    10 juillet 2013 à 9 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Webmaster encore une réponse coupée, je vais donc essayer de la reconstruire.

    AZ votre super droit à l’égalité est en fait un droit à la dictature. Confisquer *) ce qui appartient aux uns pour le redistrubuer à d’autres a été testé dans toutes les démocraties populaires de cette planète pendant des décennies. Le résultat a été partout le même un super fiasco.
    Le système marxiste ne se perd pas dans les civilités, s’il veut quelque chose il le prend par la force quitte à marcher sur des cadavres. La violence est donc bien ancrée dans ce système et vous en faites partie.
    C’est aussi une des forces du marxisme car pour lui la fin justifie les moyens.

    Votre affirmation d’être issu de la droite est en fait un mensonge mais je ne vous ferais pas de procès. En effet quand on sait à qui on a à faire on sait aussi à quoi s’attendre.

    *) confisquer: un mot que vous utilisez vous-même et qui trahit votre vraie nature.

    10 juillet 2013 à 8 h 42 min
    • AZ Répondre

      HansImSchnoggeLoch

      – Dans le système de redistribution, vous oubliez toutes les périodes où, durant le 20e siècle, à partir de l’instauration de l’impôt sur le revenu, des impôts de plus en plus élevés (à progressivité accrue), sur le revenu, le patrimoine, les sociétés, les successions, ont été mis en place dans la plupart des pays CAPITALISTES – à commencer par les Etats-Unis où, sous Roosevelt, le taux marginal fut, un moment, de 90 %.

      – Ces politiques ont eu des effets, et des effets bénéfiques ! Dans le Land de Vienne, par exemple, entre 1919 et 1934, les impôts très lourds prélevés sur les grandes familles aristocratiques ont permis de donner pour la première fois un niveau de vie décent. Car les splendeurs de la cour de François-Joseph étaient gagées par la misère noire et l’exploitation éhontée des ouvriers autrichiens. [C’est ça, cher ami, la lutte des classes].

      – Tout cela (en Europe, en Océanie, en Amérique du Nord) s’est fait sans violences, sans emprisonnement, sans torture et les riches ont encore eu de beaux restes [merci pour eux…].

      – Or, j’ai l’impression que cette absence de violence vous agace, qu’elle vous contrarie, qu’elle vous horripile car, chez vous, la haine de l’égalité est si forte que vous ne concevez pas qu’elle soit instaurée sans violence. D’où votre insistance obsessionnelle sur les expériences communistes, car, pour vous, à toute idée d’égalité doit se mêler une image qui la salisse, qui la dégrade qui la délégitime..

      – Comment pouvez-vous qualifier de mensongères mes origines de droite ? N’avez-vous jamais lu l’histoire des Révolutions ? Celle de 1789, par exemple, a recruté nombre de ses cadres dans le clergé, ou dans la noblesse (voire dans l’aristocratie, comme Philippe-Egalité) ou dans la bourgeoisie aisée. En tout cas, la totalité d’entre eux ont été éduqués dans le respect des hiérarchies, du droit du sang, du droit d’aînesse.

      – Et il s’est passé la même chose pour les Révolutions du 19e siècle et du 20e siècle. Et d’où croyez-vous que sont venus les premiers Réformateurs, au 16e siècle, qui, par la suite, ont combattu l’Eglise catholique avec le plus de passion et d’énergie ? De l’Eglise même, de ses clercs et de ses moines…

      – Ce n’est qu’en étant à l’intérieur d’un système, en le connaissant bien qu’on le combat le mieux. Comme le curé Meslier (athée, communiste, révolutionnaire) qui, toute sa vie, a été – extérieurement – un curé irréprochable.

      – Pour revenir sur un point de vocabulaire, ce que vous appelez confiscation n’est que réappropriation de biens injustement acquis.

      10 juillet 2013 à 13 h 49 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à @ [ A …. Z ]

    cette nuit là ( celle du 4 Août ) *** les ancêtres de ” Copé ” étaient en caftan quelque part en Bessarabie; il a donc des excuses de ” bien ” la connaître , pas comme vous ( voir *** )

    *** qui ne fut pas exactement ce que vous semblez croire; c’est à dire un acte rationnel, mais bien un coup de folie passionnelle que le législateur toujours aussi républicain et égalitaire passa ensuite son temps à … gommer !

    9 juillet 2013 à 14 h 50 min
    • AZ Répondre

      Quinctius Cincinnatus

      – Les coups de folie sont aussi, des coups de génie – ou les résultats, inconscients, d’une très longue maturation. La Révolution française a été “préparée” (inconsciemment, bien sûr) de longue date, par les Encyclopédistes, les Philosophes, les francs-maçons, les athées, et c’est la coalescence de tous ces courants d’idées qui, à l’occasion d’une nuit un peu exaltée, a donné le 4-août…

      – Quel législateur républicain a cherché à gommer la Nuit du 4 Août ? Depuis le rétablissement de la République, en 1848, la tendance sur le long terme, est allée vers toujours plus d’égalité :

      – Vers plus d’égalité politique : suffrage universel, extension du suffrage aux femmes, abaissement à 18 ans, abolition de l’esclavage,

      – Vers plus dégalité sociétale : émancipation progressive des femmes de leur mari, pénalisation du racisme, de l’homophobie, égalisation du statut des enfants dits naturels, PACS, mariage pour tous,

      – Vers plus d’égalité économique : instauration de l’impôt sur le revenu, de la progressivité de l’impôt, de l’impôt sur les sociétés, sur les successions, création de l’école laïque, gratuite et obligatoire, des bourses d’étude, de la Sécurité sociale, des allocations familiales.

      – Dois-je comprendre que vous seriez, par principe, contre l’égalité ? Et si tel était le cas, quelles seraient vos justifications ?

      10 juillet 2013 à 9 h 56 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    AZ l’égalitaire.
    Les hommes naissent libres mais seulement égaux devant la loi. Pour tout le reste l’égalité est une distribution normale ressemblant à la courbe de Laffer.
    Vous êtes un de ces énergunèmes qui croit que tout ce qui appartient aux autres vous revient aussi de droit et là vous vous méprenez à 100%.
    J’ai bien lu “Das Kapital* en allemand et je ne vais pas traduire le titre du bouquin pour votre confort. L’ais-je compris? Peut-être en partie, certainement autant que vous, Certaines de mes parentés ont subi son effet néfaste dans leur chair.
    Je dois avouer que c’est un livre ennuyeux qui m’a été imposé en son temps et dont je ne conseillerai la lecture à personne.

    8 juillet 2013 à 21 h 36 min
    • AZ Répondre

      HansImSchnoggeLoch

      – Une égalité qui n’existe que devant la loi n’est qu’une égalité formelle : pour le 1 % des citoyens les plus riches – c’est-à-dire les hyper-riches, la fortune, directement et indirectement, permet de peser sur les décisions politiques et donc de subvertir la démocratie.

      – Cette fortune, au demeurant, n’est qu’utilisée à la marge pour la consommation : plus on monte dans l’échelle des revenus, moins cette part est importante. Elle ne sert qu’à être placée pour grossir encore. Elle n’a donc pas lieu d’être et a donc toute vocation à être confisquée.

      – Je vous ai dit cent fois que je ne désire pas un centime des la fortune des Dassault, Pinault, Arnaud, Bettencourt ! Ce que je veux, au premier chef, c’est qu’eux ne la possèdent plus et qu’elle soit gérée par la collectivité – ou la communauté.

      – Je n’ai, au demeurant, pas la conception caricaturale de l’égalité que vous me prêtez : l’arasement par l’impôt des fortune, jusqu’à obtenir un éventail des revenus de 1 à 12 (ce qui est déjà considérable) ne représente pas, pour moi, une fin en soi, mais seulement un moyen d’aboutir à des fins. Lesquelles ?

      – Eh bien, par exemple, que tout le monde soit soigné sur le même pied ou que tout le monde puisse suivre des études jusqu’au plus haut niveau, puisque le droit à la santé et le droit à l’éducation font partie des “droits à” (dits droits de créance), pour lesquels la collectivité est fondée à trouver les fonds sur tous ses membres.

      – Je procède de la même façon pour les autres “droits à” et je fais varier le curseur de l’impôt en conséquence : si, après, il reste encore des milliardaires, eh bien tant mieux pour eux ! Mais je serais étonné qu’il y en ait encore…

      – Trouvez-vous normal (moral, logique…) qu’un individu bouffe pour 10 ou 12 (ou davantage) alors que d’autres claquent du bec ?

      – Pour le reste, à propos de votre parenté “qui a souffert dans sa chair du communisme”, je constate que vous amalgamez à plaisir la dictature communiste, d’une part, et la finalité que celle-ci se proposait initialement, à savoir l’égalité, et ce, non pas pour vous en prendre à la dictature, mais à l’égalité ! C’est celle-ci qui vous est insupportable…

      9 juillet 2013 à 10 h 28 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      à @ Hans

      achetez ” die Welt ” qui fait sa première page de François Culbuto de Corrèze avec ce titre ;

      ” der Staatsschauspieler ”

      l’article est beaucoup plus explicite, puisqu’il ne traite pas du ” comédien de l’Etat ” , mais qu’il ramène notre phénix normand à sinon un ” rôle ” de figurant , tout au plus à celui de ” second ” rôle, qui Bonnal sera de cet avis est un domaine où excellent les comédiens français

      9 juillet 2013 à 15 h 08 min
  • AZ Répondre

    HansImSchnoggeLoch

    – Il est impossible de fournir une preuve négative : c’est-à-dire la preuve d’une inexistence. Je pourrai donc vous dire que je n’envie ni le fric ni les honneurs, j’y perdrais mon temps ! Libre à vous de croire à vos fantasmes…

    – Ce qui est fascinant avec vous, gens de droite, c’est que vous n’arrivez pas à concevoir qu’on rêve, qu’on désire, qu’on soit motivé par autre chose que ce qui vous motive, vous, c’est-à-dire d’avoir toujours plus : toujours plus de fric, toujours plus de pouvoir, toujours plus d’honneurs. D’être motivé par le plus d’avoir et non par le plus d’être…

    – Il ne vous vient pas à l’idée qu’on puisse admirer des vies idéalement réussies mais socialement ratées : des vies comme celles de l’oratorien Richard Simon, du curé Meslier, des poètes Baudelaire, Rimbaud ou Verlaine, des révolutionnaires Louise Michel ou Auguste Blanqui, ou, plus récemment, du mathématicien Grigori Perelman, qui refusa plusieurs prix prestigieux (dont la médaille Fields) et une récompense d’un million de dollars.

    – Ou, même encore plus modestement, de tous ceux qui, de façon anonyme, concoururent, collectivement, à des événements tels que la Révolution française, l’instauration du divorce, du mariage civil, de la contraception, de l’avortement, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, des congés payés, de la Sécurité sociale, de l’abolition de la peine de mort, de la dépénalisation de l’homosexualité, du PACS, ou aux victoires du Vietnam en 1954 et 1975 ou de l’Algérie en 1962…

    6 juillet 2013 à 15 h 00 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      AZ, je m’en fiche comme de mes premières bretelles de votre fric et sachez bien que le relevé de mes fantasmes est plat.
      En ce qui me concerne je laisse vivre les riches et ne nourrit aucune haine contre eux, En cela nous sommes foncièrement différents,
      Il est maintenant impossible de refaire votre éducation, quelqu’un aurait du y songer il y a longtemps.
      NB: Inutile d’afficher votre soi-disant savoir, il ne m’impressionne pas.

      6 juillet 2013 à 22 h 04 min
      • AZ Répondre

        HansImSchnoggeLoch

        – L’argent est une ressource rare sur laquelle tout le monde est en concurrence : tout ceux qui prennent plus que la moyenne prennent donc aux autres – nécessairement, inéluctablement.

        – Ce pourquoi vous plaidez, c’est qu’un petit nombre augmente son superflu au détriment du nécessaire du grand nombre. Et vous aggravez votre cas, si vous êtes dans les tranches moyennes ou basses de la population (au sens des revenus, s’entend), en prenant parti pour vos exploiteurs.

        – [Ce qui ne prouve qu’une chose, c’est que, bien que victime, vous n’avez aucune solidarité de classe et que vous n’aspirez qu’à être, vous aussi un exploiteur…].

        – Je vous renvoie votre manque d’éducation et votre ignorance – y compris, d’ailleurs, des réalités de votre camp.]

        7 juillet 2013 à 0 h 56 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Webmaster, vous m’avez coupé mon droit de réponse.
          Peu importe je vais essayer de reconstruire le contenu qui était destiné à l’intervenant AZ.
          Comme je l’avais noté précédemment AZ, votre haine de tout ce qui n’est pas conforme à votre schéma de pensée est inquiétante.
          Il est impératif de faire face avec détermination à des individus de votre acabit et de les remettre en place avant qu’ils ne prennent le dessus. Je m’y emploierai assidument.
          Je ne veux pas rentrer dans le détail de votre argumentaire ayant déjà lu “Das Kapital” de votre auteur préféré dans sa version originale et suis de l’avis qu’une fois dans une vie suffit.

          7 juillet 2013 à 15 h 43 min
          • AZ

            HansImSchnoggeLoch

            – La haine n’est pas originellement de mon côté, mais du vôtre : elle provient directement de la haine des vaincus de 1789, qui, depuis la Révolution, n’ont jamais pu digérer le principe d’égalité.

            – Et cette haine est toujours aussi vivace, puisque, en 2010, Jean-François Copé, osait déclarer sans vergogne, et avec un cynisme incroyable, qu’il régnait en France “une atmosphère malsaine de Nuit du 4 août” !

            – Or, s’il est un événement symbolique de la Révolution, et fondateur à la fois de la République et de la démocratie, c’est bien cette fameuse Nuit, qui avait vu les privilégiés accepter précisément de payer l’impôt à due proportion. [Ce qui, bien entendu, ne veut pas dire proportionnel, puisque, comme chacun sait, l’impôt proportionnel est injuste].

            – Ce que leurs descendants de 2013 n’ont toujours pas admis, puisque, même en proportion, les très riches payent bien moins que les classes moyennes.

            – Par ailleurs, il est inutile de parler de l’ouvrage de Marx en citant son titre allemand. Que vous soyez germanisant ne m’impressionne nullement (et ne prouve pas davantage que vous l’ayez compris, comme l’atteste d’ailleurs la teneur de vos propos…).

            8 juillet 2013 à 9 h 13 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures, vous trouverez sur ce site quelques éléments de réponses qui semblent corroborer l’effet Laffer, Cet article traite uniquement de la France bien sûr. Vous devriez donc concentrer vos énergies sur les problèmes de ce pays.
    http://www.contribuables.org/2013/07/01/la-destruction-de-lesprit-dentreprise-en-france/

    5 juillet 2013 à 19 h 46 min
    • Jaures Répondre

      Cher Hans, j’ai lu votre article qui ne fait aucune allusion à la courbe de Laffer mais qui est une revendication lobbyiste pour sauvegarder un statut lui-même contesté par d’autres entrepreneurs, les artisans, qui soulignent les effets pervers du dispositif auto-entrepreneurs.
      http://www.lindependant.fr/2013/06/15/auto-entrepreneurs-l-upa-contre-ce-statut,1764681.php

      6 juillet 2013 à 10 h 50 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures vous devriez changer de lunettes et lire le noir, je veux dire ce qui est écrit en noir.
        Mais savez-vous au moins lire et comprendre ce que vous lisez?

        6 juillet 2013 à 22 h 06 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: Maintenant appliquez votre courbe de Laffer sur les situations économiques des différents pays. Que constatez-vous ?

    Je vous laisse trouver la solution à votre question. Vous avez de toute façon beaucoup de temps libre pendant vos heures de travail. Profitez en et bien le bonjour à votre employeur.
    Ma courbe de Laffer me dit que vos beaux jours seront bientôt derrière vous.

    5 juillet 2013 à 18 h 39 min
  • HOMERE Répondre

    A cette courbe il serait bon d’y ajouter celles de Juglar et Kondratiev qui complètent les éléments assez restrictifs de Laffer.On y voit les influences temporelles les différents facteurs économiques avec leurs évolutions cycliques selon les critères habituels des facteurs de développement ou de récession.
    Tout ceci ne sont que la modélisation d’évènements plus ou moins répétitifs…

    5 juillet 2013 à 17 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à @ Jaurès à 16 heures 09 ( l’heure … avancée du thé et du cake au miel bio et aux fruits rouges socialistes )

    si les ” sciences humaines ” sont, comme vous le dites, des sciences inexactes elles n’ont donc pas leur place parmi les Sciences … qui justement ont pour unique et seul objet d’être vérifiables et reproductibles expérimentalement

    vous devriez entreprendre des études … scientifiques ceci vous permettrait de voir le Monde d’un autre regard

    5 juillet 2013 à 17 h 20 min
    • Jaures Répondre

      Cher Quinctius,votre définition des sciences est exacte mais certaines données vérifiées et reproduites expérimentalement varieront observées et analysées dans un autre contexte. Ainsi, en médecine, certains traitements fonctionnent sur des patients et pas sur d’autres. Certains fonctionnent durant une période puis deviennent inopérants. En météorologie, certains modèles se reproduisent quand d’autres varient avec pourtant les mêmes paramètres.
      Pourtant la météorologie et la médecine sont des sciences, vous me l’accorderez. Mais ces sciences ne disposent pas de tous les paramètres car ceux-ci évoluent, se transforment avec le contexte: un corps vieillit, subit son environnement (ou en bénéficie), sa réaction aux traitements évoluera donc.
      De même en économie, on peut disposer de données fiables et les analyser parfaitement. Le contexte évoluant en permanence, les interactions étant infinies données et analyses sont rapidement obsolètes et non transposables. Enoncer un modèle mathématique définitif en ces circonstances est donc tout à fait inopérant: certaines variables des équations sont aléatoires il faut donc s’en remettre aux probabilités. L’économie est une science du doute et de l’évaluation permanente, comme la médecine ou la météorologie.

      5 juillet 2013 à 19 h 18 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures les système scientifique socialiste est assez connu, Einstein en son temps l’avait déjà formulé
        “Répéter l’expérience avec les mêmes paramètres autant de fois qu’il faudra en espérant que finalement les résultats attendus se manifestent.
        Vous-même utilisez ce méchanisme dans tous vos posts avec les résultats que l’on sait.
        Votre dernière réponse est un cocktail de vinaigre, d’huile de vidange et de pipi de chat oû les petits cakes aux fruits rouges ont un goût insipide.

        6 juillet 2013 à 9 h 14 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        quand un traitement est adapté il ” marche ” …

        6 juillet 2013 à 18 h 32 min
        • Jaures Répondre

          Quinctius, vous savez très bien qu’une même chimiothérapie prescrite pour deux tumeurs semblables n’aura pas le même effet selon les patients et qu’elle peut s’avérer efficace un temps puis sans effet ensuite sans que l’on sache pourquoi.
          Un traitement adapté fonctionne mais pas toujours, pas systématiquement, pas de même manière pour chaque cas et pas indéfiniment. Il faut donc constamment l’adapter et ce n’est pas toujours possible.

          6 juillet 2013 à 20 h 58 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Arrêtez votre char Jaures, `vous n’êtes pas médecin mais syndicaliste à vos heures pleines.
            Vos commentaires commencent vraiment à faire grincer les roues du corbillard.

            7 juillet 2013 à 9 h 05 min
        • cabinet suissa Répondre

          Tout à fait.
          Tout n’est pas bon à prendre, et dans le sens inverse, tout n’est pas à jeté.
          Un système mis en place peut très bien fonctionné à un endroit, et ne pas marcher dans un autre. Il faut avant tout bien analyser la situation, et trouver le système adéquat.

          5 février 2014 à 12 h 05 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Je conseille aux futurs candidats entrepreneurs de faire leurs valises et d’ailler ailleurs. Avec des individus comme Jaures et AZ il est inutile de se donner de la peine pour des queues de prunes.
    Si ces deux zèbres ont des c… au c.. qu’ils démontrent en pratique ce que leur boite vocale prétend pouvoir faire. Ont-ils jamais travaillé ces deux envieux dans leur vie?

    4 juillet 2013 à 21 h 57 min
    • AZ Répondre

      HansImSchnoggeLoch

      – Envieux de quoi ? De se vautrer dans le fric comme des gorets ?

      5 juillet 2013 à 0 h 31 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        AZ, qui devez vivre bien dans votre milieu très à droite, avez-vous déjà songé une toute petite seconde d’où venait le sale fric que vous engrangez tous les mois?
        Je suppose que vous êtes un bourge qui se culpabilise parce que comme Jaures il engrange 5X fois le SMIC ou même plus dans son foyer fiscal par mois. Gardez donc vos impressions pour vous car la plupart des intervenants sur ce site n’ont pas ces revenus mirobolants.

        5 juillet 2013 à 8 h 48 min
        • AZ Répondre

          HansImSchnoggeLoch

          – Si je gagnais deux fois le SMIC, ce serait déjà bien beau. Mais je m’en moque.

          – Je vous l’ai déjà dit : mon argent vient de tout le monde (y compris de moi) et y compris des fonctionnaires, qui participent à l’augmentation de la richesse nationale à due parité.

          – Cela dit, effectivement, si la frange supérieure de ceux qui vit de la rente (foncière, mobilière) se gavait moins, les salariés vivraient mieux. En 30 ans, le partage de la valeur ajoutée s’est déplacé de 7 à 8 points au bénéfice du capital et au détriment du salariat.

          – Or, d’une part, une très grande partie du pays vit du salariat, mais seule une petite partie tire une grosse partie de ses revenus du capital : mais celle-ci, elle vampirise !

          – Il faudra vous y faire, même si cela vous paraît inconcevable : une bonne partie des salariés, une fois sortie de la difficulté [c’est-à-dire gagnant la médiane plus deux écarts-types ou la moyenne plus un écart-type] n’aspire pas à gagner davantage.

          – Que voulez-vous : les bagnoles de luxe, les montres Rolex ou Patek Philippe, les piscines privées, les voyages aux Seychelles, les repas à la Tour d’Argent, les fringues de grands couturiers, tout ça et autres conneries, c’est du désir de médiocre…

          5 juillet 2013 à 19 h 02 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Une envie morbide suinte des multiples craquelures de votre réponse AZ. Avec des individus comme vous la Corée du Nord est proche.
            Changez votre logiciel et vous vous éviterez des ulcères d’estomac.
            NB: un mot précis décrivant la récompense du travail n’existe pas en français. On utilise alors le mot fourre-tout “gagner”, qui peut prêter à équivoque. En effet gagner au loto implique un jeu de hasard, gagner sa croûte implique un effort, ce qui n’est pas du tout identique. Avec un mot plus précis l’existence de types hargneux comme vous serait peut-être remise en question.

            6 juillet 2013 à 9 h 24 min
    • Toni Répondre

      Bonsoir,
      Hans je dois dire que j admire votre patience.
      je rappelle au syndicaliste que nous ne sommes pas mère theresa.

      jaures au lieu d embêter Hans, pourquoi vous ne voulez pas que l on aille en Guyane française pour appliquer vos beaux principes, je veux dire en forêt.

      là bas vous verrez avec les garimpeiros, je suis sur qu ils seront à votre écoute.

      pourquoi d ailleurs vous ne venez avec votre entourage, en Amérique latine vous ferez un voyage en famille pour découvrir les valeurs de la gauche.

      5 juillet 2013 à 0 h 54 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        parmi les valeurs guyanaises il en est aussi de Droite … un ancien Ministre de l’Outre-Mer par exemple

        5 juillet 2013 à 17 h 32 min
    • Toni Répondre

      C est bien mon intention, on est aussi bien paye en allant se prélasser sous les cocotiers dans les dom tom que en allant bosser dans le froid en France.
      l assistanat est aussi très développé dans les doms et ils se torchent bien les pieds sur la métropole.

      en plus pas besoin de chauffage égal moins de rentrées fiscales, et puis pas cet espèce de climat et services publics chers et pourris qui règnent en France, je ne vois pas la différence avec un pays d Amérique latine à l heure actuelle.

      on me suggère de rembourser mes frais de scolarité si je vais ailleurs, oui bien pour cela az et jaures devront se lever de devant leur ordi.

      5 juillet 2013 à 1 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si @ Jaurès est un envieux qui se cache derrière l’Egalité et la Fraternité (mais pas derrière les Libertés ) @ [A…..Z] est, lui, un ” révolté ” ( contre son ” milieu ” ), le stade au-dessus de celui d’indigné … bref des Français comme tant d’autres, comme nous autres !
      à noter que leurs armes dialectiques sont souvent identiques tout particulièrement l’usage à la louche de la culpabilisation de celui qui ne pense pas comme eux, du renversement des preuves, et le fait de vous attribuer des pensées que vous n’avez pas etc …
      c’est la raison pour laquelle je ne répond jamais à ce qu’on peut considérer comme des provocations d’adolescents … @ [ A….Z] sera un éternel revendicateur agressif, mais @ Jaurès, lui, a déjà su, depuis longtemps, profiter du système …. espérons pour lui que @ [ A….Z] se rendra compte un jour que son véritable adversaire, ce n’est pas nous mais @ Jaurès

      5 juillet 2013 à 8 h 54 min
      • AZ Répondre

        Quinctius Cincinnatus

        – Je vous renvoie une de vos remarques : pourquoi prêtez-vous aux autres des pensées qu’ils n’ont pas ? Pourquoi, par exemple, supposez-vous – ça a l’air d’être un topos des idées de droite depuis les origines – que les gens de gauche sont motivés par l’envie ou par la jalousie ?

        – Et, surtout, pourquoi supposez-vous que cette envie soit une envie de type social (gagner plus de fric, monter dans la hiérarchie sociale, commander, avoir des décorations, sa photo dans le journal) etc; ? On peut parfaitement désirer que la hiérarchie des revenus soit réduite de 1 à 12, sans pour autant souhaiter soi-même être au sommet de cette hiérarchie – ni même dans la moitié supérieure…

        – Pour le reste, comme d’habitude, vous restez dans le vague. Vous parlez de culpabilisation, de renversement de charge de la preuve : où ça, comment ça ?

        5 juillet 2013 à 19 h 31 min
  • Migloo Répondre

    L’existence d’un taux optimal d’imposition est une évidence mathématique déjà comprise bien avant Laffer.

    Un taux 0% rapporte 0, un taux 100% rapporte aussi 0, personne n’étant assez stupide pour travailler et produire si on lui prend tout.
    La courbe de recette qui va de 0 à 0 passe forcément par un maximum qu’on appelle maintenant optimum de Laffer.

    Quel est le taux qui rapporte ce maximum? Il y a beaucoup de désaccords parce que les rétroactions comportementales aux variations de taux sont difficiles à modéliser mais une chose est absolument sure quoique prétende l’économiste ultragauchiste Piketty: ce taux optimum est très très très inférieur aux 57% en vigueur en France actuellement.

    4 juillet 2013 à 14 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Il est tout à fait aisé de faire entrer les faits dans une idéologie quelle qu’elle soit. On veut baisser les impôts des plus riches, on invente une courbe ou un théorème pour le légitimer. On souhaite sanctifier Jean-Paul II, on trouve 2 miracles en quelques mois (on en aurait dégoté 10 tout aussi aisément si cela avait été nécessaire).
    Les impostures idéologiques et intellectuelles n’ont besoin ni de preuves, ni de vraisemblance.

    4 juillet 2013 à 11 h 02 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” les impostures etc ….” vous parlez d’or @ Jaurès

      5 juillet 2013 à 8 h 56 min
  • Philippe Lemaire Répondre

    Chirac avait été élu sur ce slogan (trop d’impôts tue l’impôt) et l’a mis en pratique. On a vu le résultat… Certes trop d’impôts nuit au dynanisme économique mais réduire les impôts ne suffit pas. C’est plus complexe…

    4 juillet 2013 à 10 h 28 min
    • Migloo Répondre

      “Chirac avait été élu sur ce slogan (trop d’impôts tue l’impôt) et l’a mis en pratique. On a vu le résultat”

      Chirac avait un autre slogan (les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent), et en effet avec son acolyte Juppé ils se sont empressés d’augmenter les impôts comme de vulgaires socialistes.
      On a vu le résultat.

      4 juillet 2013 à 21 h 42 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à propos de la courbe de Gausse proposée à notre réflexion ( ? ) par le bon Docteur Trémaux …. si l’économie était une matière scientifique, cela se saurait depuis longtemps … tout au plus peut on dire que trop d’impôts tuent l’impôt, sans que l’on en puisse rationnellement ” baliser ” mathématiquement l’effet … le problème est que les hommes politiques Français ne connaissent qu’un remède ( aux déficits ) : la hausse des impôts ( quelle que soit la forme qu’ils leur donnent ) …
    Si on prend pour exemples extérieurs le Brésil ( plutôt capitaliste ) et le Vénézuéla (plutôt marxiste-léniniste ) les effets délétères d’une sur-imposition qui concerne quasi exclusivement la population qui crée la richesse sont en tous points identiques …

    4 juillet 2013 à 9 h 04 min
    • AZ Répondre

      Quinctius Cincinnatus

      1. Comment pouvez-vous décréter qu’une partie de la population (lles patrons, je suppose) crée la richesse ? Que faites-vous des gens qui marnent dans l’industrie, les champs ou ailleurs pour des clopinettes ?

      2. C’est quoi, une sur-imposition ? Dans l’écart interdéciles, l’éventail des revenus est d’environ 1 à 3, au maximum 1 à 4. Par ailleurs, la courbe des revenus est d’allure exponentielle : elle grimpe lentement jusque vers les 5000/6000 euros et concerne en gros 90, voire 92 % de la population active.. Admettons même 6000 euros.

      3. Cela signifie qu’une part écrasante de la population active fait tourner le pays avec moins de 6000 euros par mois. Et encore suis-je sans doute au-dessus de la réalité…

      4. Comment pouvez-vous justifier que des êtres humains gagnent davantage ? Cette hiérarchie qui existe – et qui amène déjà des différences sensibles de niveaux de vie – ne vous suffit pas ?

      4 juillet 2013 à 14 h 55 min
  • AZ Répondre

    – Cette courbe en cloche rappelle tout à fait la fameuse (et fumeuse) “Bell Curve” de Murray et Herrnstein, qui prétendait “démontrer” [sic] que les Noirs étaient moins intelligents que les Blancs.

    – Cette “démonstration” a, en fait, été réduite en petit bois quelques mois après.

    – Il en est de même, d’ailleurs, de la courbe de Laffer, qui n’a jamais – loin s’en faut ! – reçu la moindre preuve expérimentale.

    3 juillet 2013 à 23 h 54 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      AZ, le coupeur de têtes issu d’un milieu bien à droite doit bien sûr y mettre son grain de sel. La courbe de Gauss utilisée par Laffer a bien été vérifiée plusieurs fois pour justifier la diminution des impôts.
      La citer pour y instrumentaliser le racisme est hors de propos.mais pour un provocateur tout est bon.

      4 juillet 2013 à 12 h 44 min
      • AZ Répondre

        HansImSchnoggeLoch

        – La courbe de Laffer n’est pas du tout vérifiée, loin s’en faut ! une étude réalisée (rien que pour la France) entre 1975 et 2000, et qui a vu se succéder des réformes fiscales dans le sens contraire, a montré que ces variations n’avaient AUCUNE incidence sur le rendement de l’impôt.

        – En réalité, la croyance (superstitieuse plus que raisonnée) de la droite dans la véracité de cette courbe tient simplement à une fausse inférence : des baisses du taux de l’impôt ont eu lieu, effectivement, mais en même temps qu’un autre phénomène économique qui, lui, en a été la vraie cause.

        – Mais, comme souvent à droite, on a confondu une corrélation avec une cause à effet…

        – Quant à mon rapprochement avec la fameuse (et fumeuse) Bell Curve de Murray et Herrnstein, elle n’a, effectivement, pas de rapport avec la courbe de Laffer, sauf un : le goût de la droite envers les raisonnements pseudo-scientifiques pour justifier leurs lubies.

        4 juillet 2013 à 21 h 29 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          AZ, s’il y a des pseudo-scientifiques sur ce site vous et Jaures en faite partie.
          En effet le socialio-communisme de votre auteur préféré Karl Marx ne se targue-t’il pas d’être scientifique?
          Si on arrive à trouver des faits scientifiques en sociologie autant vendre des casseroles à un stand de foire.
          Enfin la corrélation qui existe dans des observations de physique est une méthode scientifique bien établie qui a fait ses preuves. Par exemple la corrélation du mouvement brownien et de la taille des particules.
          Tout indivisu qui vaut son sel et son poivre ne peut que constater la relation de cause à effet qui existe entre le taux d’imposition et le rendement de l’impôt avec ou sans courbe de Laffer.
          Mais il est évident que votre câblage négatif vous interdit de discerner cette subtilité.
          En fait vous marchez sous narcotique sans le savoir. Si cela vous rend heureux tant mieux pour vous. Comme le dit si bien Quinctius il faut aussi des idiots utiles pour faire marcher le commerce.

          5 juillet 2013 à 8 h 37 min
          • Jaures

            Les sciences humaines sont des sciences inexactes, c’est à dire que ce qui est vrai en un contexte donné peut être faux dans un autre contexte. Peut-être que la courbe de Laffer se vérifiera un certain temps en un certain contexte mais dés que celui-ci évoluera cela ne se vérifiera plus.
            De fait, Hans les impôts sur les sociétés sont plus élevés en France qu’en Irlande, en Grèce, au Portugal et en Espagne. L’Italie est au même niveau que l’Allemagne. Les taux les plus bas sont en Europe de l’Est: pays baltes, république Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie.
            Maintenant appliquez votre courbe de Laffer sur les situations économiques des différents pays. Que constatez-vous ?

            5 juillet 2013 à 16 h 09 min
  • Jaures Répondre

    Cette courbe de Laffer est une vaste fumisterie: une caution pseudo-scientifique pour justifier les coupes dans les budgets sociaux et les cadeaux fiscaux aux plus aisés.
    Reagan prétendait s’en inspirer. Résultat: accroissement du déficit budgétaire et de la dette.
    En Europe, les taux d’imposition, notamment sur les entreprises, sont très divers et vont du simple au triple. Or, rien ne permet dans les différents pays de lier un taux d’imposition à une situation économique favorable ou défavorable.
    La courbe de Laffer est comme l’électromètre des scientologues: elle mesure et confirme ce que la doctrine a décidé qu’elle devait mesurer et confirmer. Mais cela ne correspond à rien dans la réalité.

    3 juillet 2013 à 14 h 41 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures du 3 JUILLET 2013 À 14 H 41 MIN.
      Vous n’avez pas fichu grand chose aujourd’hui à part écrire des posts aux 4V. Votre entreprise n’a apparemment pas besoin de vous pour fonctionner.
      Avec des employés comme vous inutile de discuter de la courbe de Laffer, il n’y aura plus rien à voler aux entreprises, nada compreno hombre!

      4 juillet 2013 à 21 h 50 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        au contraire @ Jaurès a tout compris du Système …. il en profite en plein !

        5 juillet 2013 à 8 h 59 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Quinctius: je pense qu’il passe ses vacances au Queyras, d’après lui c’est gratuit là-bas pour autant que d’autres payent bien sûr.

          5 juillet 2013 à 13 h 04 min

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