Lu dans la presse : Eva Joly, l’ébouriffée de l’EgoEva Joly, l’ébouriffée de l’Ego

Lu dans la presse : Eva Joly, l’ébouriffée de l’EgoEva Joly, l’ébouriffée de l’Ego

Quel est le rapport entre l’écologie et l’augmentation des impôts comme (fausse) solution pour sortir de la crise économique et financière mondiale ? Eva Joly ! Les Echos du 22 août rapportent ainsi les propos de la candidate verte à la présidence de la République :

« Pour diminuer l’endettement en préservant nos services publics, l’austérité n’est pas la solution », a estimé Eva Joly qui veut faire revenir la fiscalité à son niveau de 2000, « avant les baisses d’impôt de Laurent Fabius et de la droite. »

Rien d’étonnant : l’ancien juge apparaît comme une militante d’ultra-gauche. Une dure : « La douceur n’est pas une vertu présidentielle », prévient-elle. Il suffit de la voir pour s’en douter.

A Laurence Vichnievsky, autre ancien magistrat, elle aussi « écolo » et co-porte-parole des Verts, « qui ne partage pas son point de vue sur les solutions à apporter à la crise financière », note Le Figaro du 22 août, elle lance sèchement : « La candidate à la présidentielle, c’est moi, un point c’est tout ». Autrement dit, elle ne veut voir qu’une gueule : la sienne.

Même chose à l’adresse de Nicolas Hulot, absent aux journées d’été écolos de Clermont-Ferrand : « Ce que pense Nicolas Hulot n’est pas important, c’est moi la candidate. » M’dame moi-moi-moi ne fait décidément pas dans la dentelle. Cependant, n’en déplaise à la candidate choisie par les apparatchiks, qui se préoccupe de l’écologie depuis deux ans au mieux, Nicolas Hulot possède aux yeux des électeurs une vraie légitimité…

« Eva Joly l’avait déjà prouvé tout au long de la campagne interne des écolos avant l’été : c’est une femme très déterminée », commente gentiment Rodolphe Geisler, toujours dans Le Figaro. J’aurais plutôt utilisé d’autres qualificatifs : arrogante, suffisante, égocentrique, cassante, raide et rêche, dominatrice, voire tyrannique.

Autant d’esprit politique qu’une murène

Au premier ministre François Fillon, qui a eu « l’outrecuidance » d’évoquer sa double nationalité franco-norvégienne, elle lance,  : « Je ne suis jamais descendue dans le palais d’un dictateur. Je n’ai jamais confondu argent public et argent privé. » C’est répondre à côté de la question.

Or la question demeure : quel titre une Française d’aussi fraîche date, qui n’a pas renoncé à sa nationalité d’origine, a-t-elle à représenter la France et les Français ? Quel titre a-t-elle à se prononcer sur des questions qui, comme le nucléaire, engagent l’indépendance même du pays ? Quel titre a-t-elle même à s’opposer au sentiment national, tel qu’il s’exprime à travers le défilé militaire traditionnel du 14 juillet ?

Heureusement pour ses adversaires et même pour ses alliés, Eva Joly a autant d’esprit politique qu’une murène. Son arrogance la conduit aujourd’hui a exercer un véritable chantage contre le PS : « il n’y aura pas d’écologistes dans un gouvernement qui n’engagerait pas la sortie du nucléaire », menace-t-elle. Mais est-ce vraiment une menace ?

Aux yeux des socialistes, la non-participation des écolos à un gouvernement, en cas de victoire électorale, peut être une assez bonne nouvelle : pas de casse-pieds au conseil des ministres ; et pas de nécessité de partager les maroquins ministériels et le gâteau qui va avec. Moins on est de fous, plus on se goinfre…

M’dame moi-moi-moi voudrait-elle exercer un chantage au report des voix en cas de deuxième tour ? Elle y perdrait : « face aux exigences de Joly, rappelle Rodolphe Geisler, le PS dispose d’une arme de dissuasion : faire ou non un bon accord électoral avec EELV pour les législatives… »

Si elle satisfait des militants d’extrême gauche qui ont détourné et confisqué l’écologie, simple moyen d’obtenir une structure et des moyens que leur doctrine politique ne leur aurait jamais permis d’acquérir, la politique de Joly, plombée par sa suffisance et son inexpérience, risque donc finalement de se retourner contre le parti vert, dans lequel la part la plus sincère de l’électorat écologiste risque de ne plus se retrouver.

Sans le vouloir, l’ancien juge aurait ainsi rendu un signalé service à la France, aux Français et à la véritable écologie.

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Comments (7)

  • Anonyme Répondre

    Edmond 98 a deux propositions marquées au coin du bons sens. Nous ne les verrons pas appliquées malheureusement puisque ces écoles sont mises en place pour faire avancer l’asservissement du bon peuple.

    24 août 2011 à 12 h 08 min
  • François Répondre

      @ Laudance
     A propos de pastèques écolos, je ne résiste pas à la tentation de vous raconter la dernière de trois partisans de la " deep ecology" et doctorants américains malgré tout.
     Ces trois intéressants personnages : Seth Baum, Jacob Haqq-Misra, Shawn D. Domagan-Goldman ( ce dernier, chercheur associé à la division des sciences planétaires de la NASA) ont pondu un article dûement "peer-reviewed" ( comme on aime à le dire) dans la revue scientifique Acta Astronautica de Elsevier ( revue qui a pignon sur rue et est considérée comme sérieuse et documentée aux USA). Jusque là, rien de fantastique.
      Mais là où cela devient intéressant, c’est que ces trois " scientifiques" y affirment que notre laxisme dans la production des gaz à effet de serre conduira les "extra terrestres intelligents" à nous infliger des frappes préventives pour nous empêcher de salopper la nature!…
      Etonnant, non?

    23 août 2011 à 21 h 29 min
  • Laudance Répondre

    Au lieu de faire une fixation sur le réchauffement climatique, les pastèques (vertes à l’extérieur mais rouges à l’intérieur) feraient mieux de s’inquiéter du réchauffement extrémiste au sein du mouvement écolo qui, de rigolo au départ, est devenu carrément tyrannique. Et voilà que, pour mieux asseoir leur idéologie rétrograde et totalitariste, les militants de ce parti, fascinés par la nouvelle dictature proposée, ont porté à leur tête la plus intégriste parmi les intégristes, cette folle furieuse d’Eva Joly à côté de laquelle Ségolène Royal, la madone du Poitou, miss chabichou et Martine Delors-Aubry-Brochen, la Première Sectaire du PS et rescapée de Jurassic Park, auront bientôt l’air aussi innocent et inoffensif que celui attribué à de jeunes communiantes. Il est vrai que la commissaire politique en jupon, digne de l’ancienne URSS, a tout pour plaire aux nostalgiques de cette dernière et de son goulag au point que l’on pourrait oublier que les deux autres précitées représentent, elles aussi, un danger, surtout la grande prêtresse qui officie à la mairie de Lille et se nourrit de théories arachaïques.

    23 août 2011 à 9 h 07 min
  • Guillermo Répondre

    Eva Joly a un point commun avec Ségolène. Elle est plébiscitée à l’intérieur de son clan mais mal vue à l’extérieur.  Il faut noter que ces groupes de la gauche dégénérée, dans le prolongement de leur reflexe d’assistanat, ont un besoin viscéral d’avoir une image féminine à leur tête, si possible de type autoritaire ou tyrannique.

    Les deux femmes ont ensuite un point de totale divergence. Ségolène a au moins une image avantageuse. Eva Joly, la mal nommée, n’est que laideur, d’une laideur révélatrice de son caractère odieusement antipathique. Certes on n’est pas responsable de sa gueule, mais c’est quand même rédhibitoire en politique d’avoir une tronche pareille.

    Eva Joly a vu son succès aux primaires lui monter à la tête. Elle n’avait pas besoin de ça. Et elle semble ne pas avoir compris qu’elle n’est plus juge, que sa compétence va maintenant devoir être mise à l’épreuve. En tant que juge, sa compétence s’arrêtait à l’appréciation médiatique complaisante des journaleux, qui convertissaient volontiers un caractère revêche, borné et suffisant, en révélateur de la compétence de la gent féminine.

    A terme, la déculottée ne fait aucun doute. Vraiment dommage pour la vraie écologie. 

    23 août 2011 à 0 h 39 min
  • edmond 98 Répondre

    Ce qui fait froid dans le dos c’est que ce staline en jupons  a été magistrate .Comment a-t-elle pu exercer sa fonction en toute humanité et objectivité quand on sait aujourd’hui ce qu’elle pense des justiciables ( nous tous citoyens lambda) qui ne sont pas orienté politiquement comme elle c’est-à-dire "gauchiste haineux"?
    Combien de  petits chefs d’entreprises a-t-elle brisés pour des accidents du travail  , de braves gens confrontés à la racaille et embastillés pour  un réflexe d’auto-défense malencontreux , combien de politiciens de droite harcelés et combien de politiciens de gauche toujours blanchis…etc…etc…?
    Je suis profondément écoeuré par ces magistrats qui ne cachent plus leur extrémisme politique absolument inconciliable avec la vocation de magistrat.
    Quand va-t-on supprimer l’école de la magistrature de Bordeaux aussi  peu recommandable pour former nos juges que l’ENA n’est recommandable pour former des élites qui ruinent notre pays?

    22 août 2011 à 19 h 01 min
  • François Répondre

      Madame Choly devrait consulter wikipédia de temps en temps. Elle y verrait que le taux de prélèvements (en % du PIB) n’a jamais cessé d’augmenter depuis toujours. Et la période 200-2010 ne fait pas exception.
      Revenir au niveau de 2000? Chiche!

    22 août 2011 à 14 h 31 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Eva Joly la norvégienne dégaine dans l’assemblée et tue 69 députés du PS…

    Vive Evajoly !

    22 août 2011 à 12 h 17 min

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