Merci, M. Hollande !

Merci, M. Hollande !

Enfin, cette campagne présidentielle se termine avec l’élection d’Emmanuel Macron. Mais il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’agit d’une élection par défaut, car, en tenant compte des abstentions et des bulletins blancs et nuls, il n’est le représentant que d’environ 40 % des électeurs français.

Je tiens aussi à mettre l’accent sur le niveau inqualifiable de cette campagne présidentielle, indigne d’une démocratie.

Le summum a été atteint au cours du débat télévisé du 3 mai, qui a vu les deux candidats s’invectiver à la manière de nos jeunes dans une cour d’école à la « récré ».

Normal, me direz-vous, car ce débat opposait la fille à papa au fils à maman !

Je constate encore, aujourd’hui, le mal fait à la France par l’épisode de mai 68. J’ai l’impression que mai 2017 sera aussi une référence, peut-être encore plus mortifère. J’ai encore en tête mai 68 avec son slogan vengeur : « Tous pourris ». Il y aura maintenant mai 2017 avec son slogan désespéré : « Tous cocus ».

Pour être élu au deuxième tour, M. Macron a récupéré une majorité de voix d’électeurs venant voter « en se pinçant le nez ». Qui peut croire à la stabilité d’une pareille majorité ?

Aujourd’hui, notre pays est coupé en quatre entre : En Marche, le FN, les Républicains et les Insoumis.

On dit souvent que les grands partis ne meurent pas. J’espère que ce sera le cas des Républicains – même si ça ne sera pas simple.

Quant au PS, qui s’est dilué dans En Marche et les Insoumis, il a dépassé le stade du ridicule. Surtout, « n’y touchez pas, il est brisé »…

Qui peut croire que les prochaines élections législatives régleront ce problème insoluble d’une France coupée en quatre ?

Dans ce naufrage, M. Hollande porte une responsabilité totale.

Ne pouvant se représenter avec son bilan désastreux, il a manœuvré très habilement pour nous imposer cinq ans de plus de socialisme, avec un Hollande bis.

Après le succès, plus que mitigé, du livre qui lui était consacré : « Un président ne devrait pas dire ça », je conseillerais à François Hollande d’utiliser ses prochains loisirs pour écrire une suite : « Un président ne devrait pas faire ça » !

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Comments (6)

  • BRENUS Répondre

    Enfin le malfaisant MOIJE va dégager. Espérons qu’à l’instar de la royauté, le système l’oblige à virer également les vieilles maitresses et autres rejetons qui parasitaient les finances publiques tout en en faisant croquer à leurs copins-copines bobos. Mais ne nous leurrons pas car il nous est déjà annoncé l’installation de la “première dame de France” (c”est prévu, ça, dans la constitution de la V°?)et de l’inévitable clique qu’elle va apporter dans ses bagages, laquelle, cette fois, ne sera pas payée par les généreux donateurs mais par le “trésor” (enfin, ce qu’il en reste) . Pourtant le pédalo a tout fait pour se mettre devant jusqu’au bout. A un point tel que j’attendais le moment où le divin enfant allait le virer manu militari après avoir pèté les plombs. Prochaine étape : la visite de Macron a Canossa – pardon Berlin- pour faire hommage à la véritable reine du gau france: frau Merckel. Silence dans les rangs les gueux et n’oubliez pas que désormais personne ne pourra plus parler “d’algérie française”, mais seulement de “france algérienne” : avouez que cela fait plus viril.

    14 mai 2017 à 18 h 46 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    toujours à se plaindre de tout et de tous sur les ” 4V² ” , à geindre et à se lamenter … alors qu’ un peu de lucidité partagée avec d’ autres à temps aurait suffi à changer le déroulement des choses … soyez … po-si-tifs ! Marine Le Pen n ‘ était pas la pouliche fringante espérée mais plus proche de l’ haridelle … Quant à L.R. on les voit proposer une nouvelle fois le programme de Sarko comme une nouvelle idée … soyez des électeurs exigeants

    13 mai 2017 à 16 h 29 min
  • BRENUS Répondre

    Dans “l’héritage” de Hollande, n’oubliez pas les rombières malfaisantes qu’il nous a obligés de nous goinfrer durant 5 ans et qui vont enfin dégager. Parmi elles les TROIS CRASSES ( à ne pas confondre avec les 3 graces) qui veulent bâtir un nouveau “mouvement” histoire de nous faire chier encore un peu plus et qui ont bien contribué à nous pourrir la vie : Martine le thon rouge, Omygode le fer de lance de LGBT et de l’invasion africaine à Paris, Totobibiraravivi la détestatrice des faces pâles. Vous pouvez ajouter Karine Berger qui verse carrément dans le délire religieux à l’envers en écrivant que le retrait de MMLP est un “calcul DEMONIAQUE” . Pas possible autrement, cette nière doit fumer à grosses doses et doit être dédiabolisée d’urgence avant d’aller en asile. Cette dernière aurait cumulé les diplomes prestigieux, preuve, s’il en était besoin qu’avec les titres, la connerie n’est pas incompatible. Elle pourrait même sévcir à la puissance 10!

    12 mai 2017 à 15 h 26 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ces diplômes ” prestigieux ” ne sont après tout que des connaissances au plus haut niveau de l’ enseignement ” scolastique ” en sciences dites humaines ( économie comprise ) c’ est un peu comme à la fin du Moyen-Âge les connaissances en Théologie versus celles en géométrie et anatomie

      16 mai 2017 à 7 h 54 min
  • BISTOUILLE POIROT AIX EN PROVENCE Répondre

    Eh oui, on domine plus sournoisement les français en flattant leur orgueil qu’en gérant leurs intérêts.
    Et comme dans le Don Juan Tenorio :
    “Un jour pour les séduire,
    Un jour pour les fléchir,
    Un autre pour les abandonner ,
    Deux autres encore pour les remplacer,
    Une heure pour les oublier….”

    Les douleurs seraient supportables mais voilà, il y a les voisins et leurs sarcasmes.

    11 mai 2017 à 10 h 06 min
  • N'DOBIN Répondre

    La fonction présidentielle est devenue, au fil des années, une vraie ” course à l’échalotte ” au terme de laquelle il ne faut pas s’étonner de retrouver le “gagnant” le moins représentatif à ce poste, car issu de manipulations de maffiosi et autres supporters de match de foot . le monde moderne fonctionne à l’image et à la pub et rien d’étonnant, non plus ,à ce que les influences avisées aux pouvoirs financiers décisifs n’utilisent habilement ces dispositions et caractéristiques de la plus grande partie de l’électorat à leurs fins de domination.

    11 mai 2017 à 9 h 05 min

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