Non, la France n’est pas un pays de liberté !

Non, la France n’est pas un pays de liberté !

Quand des historiens du futur se pencheront sur l’époque présente en France, ils y discerneront sans aucun doute la dimension d’imposture dont j’ai souvent traité.

Oser parler du terrorisme islamique sans utiliser le mot « islam » ou en disant que l’islamisme n’a pas de liens avec l’islam est ubuesque.

Évoquer l’état des prisons, qui sont effectivement devenues des nids de djihadistes, sans évoquer la succession de décisions qui, depuis 30 ans, a conduit à l’état des prisons est également ubuesque.

Taxer de raciste toute personne qui s’inquiète de la dimension djihadiste de l’islam relève d’une mentalité totalitaire.

Nier l’existence de zones de non-droit en France relève du mensonge éhonté.

Dire, comme cela ne cesse de se faire depuis le massacre commis à « Charlie Hebdo », que la France est un pays de liberté de parole relève de la falsification. Nombre de ceux qui soutenaient « Charlie Hebdo » ces derniers jours le critiquaient avec férocité il n’y a pas si longtemps. Et la plupart auraient sans aucun doute réagi de façon très différente si le massacre avait touché, disons, « Va­leurs Actuelles ».

L’absence de débats dignes de ce nom et réellement pluralistes désormais en France sur nombre de sujets (dont l’islam, bien sûr, mais aussi de nombreux autres sujets : l’environnement, la « cause palestinienne », la doctrine Obama, pour n’en citer que quelques uns) révèle simplement qu’il n’y a plus de débats en France, mais des monologues à plusieurs voix.

Lorsqu’il m’arrive d’être invité sur un plateau de télévision, seul contre tous, mes propos sont en général ignorés, ou traités comme s’ils venaient d’une autre planète : et ils viennent effectivement d’une autre planète, la planète terre où des informations sérieuses et documentées existent, qui s’arrêtent aux frontières de la France.

Au lendemain des attentats de Paris, j’ai été invité sur des radios canadiennes, américaines, suisses, belges, israéliennes, russes, mais pas sur des radios françaises – ce qui m’a semblé intéressant.

L’absence de débats réellement pluralistes va de pair avec l’absence de pluralisme dans la presse écrite : « Valeurs Actuel­les » est le seul hebdomadaire de droite, libéral et conservateur, alors que la droite en France représente près de la moitié de la population. « Le Figaro » est un quotidien censé être lui-même libéral et conservateur, mais qui l’est uniquement à temps partiel.

Le succès du livre d’Éric Zemmour n’est pas le succès d’un livre libéral et conservateur : Éric Zemmour, en matière économique est anti-capitaliste ; en matière de politique internationale, il est assez nettement anti-américain et hostile à une politique étrangère imprégnée d’éthique.

Nous en sommes là parce qu’il existe des lois liberticides qui asphyxient la liberté de parler, d’écrire et de penser, et font que des livres publiés dans les années 1960-1970 seraient désormais impubliables.

Nous en sommes là parce que les esprits ont été formatés par l’école et que la société française est aujourd’hui largement constituée de gens au cerveau formaté.

Quelques journalistes et intellectuels sont sectaires. Nombre d’entre eux sont humainement sympathiques, mais même ceux-ci sont imperméables à une infinité de faits, pourtant avérés.

Une part de la population vit à l’échelle mondiale et ne se préoccupe guère de tout cela. Une large part de la population se désespère, sans trouver de réponse à son désespoir.

J’ai parlé d’hégémonie d’une pensée uniforme, et du résultat de l’hégémonie : l’anomie, ou perte généralisée des repères. L’hégémonie est là. L’anomie vient. Si vous ne la voyez pas, c’est qu’elle vous a déjà crevé les yeux !

Guy Millière

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Comments (25)

  • Gian Joseph Morici Répondre

    L’Ecole italienne en France ne parle pas de Mafia
    Lettre ouverte au Proviseur du Lycée scientifique “Leonardo da Vinci” de Paris

    “La mafia tue, le silence aussi”, on pouvait lire sur la banderole que les amis de Peppino Impastato, le journaliste tué par la mafia en mai ’78, brandissaient comme un drapeau en accompagnant leur copain jusqu’à sa dernière demeure.
    On pouvait croire que le temps avait changé les choses. Société civile, associations, médias et écoles montraient une plus grande prise de conscience en se révoltant contre qui avait élu l’omertà, ou la lois du silence, première règle à respecter.
    Depuis quelques temps nous assistons à un phénomène préoccupant. Des représentants de l’antimafia, sous toutes ses formes, sont impliqués dans des faits illégaux.
    Sans compter les films qui ont comme protagonistes des mafieux et les livres qui racontent la vie de condamnés à vie et de repentis. Et pourquoi pas des marches ou des manifestations en leur faveur afin de dédouaner et légitimer les mafias ?
    Prenons l’exemple du fils de Bernardo Provenzano, le boss en train de purger sa peine de prison à vie pour son implication dans les tueries dans lesquelles on trouvé la mort les magistrats Giovanni Falcone e Paolo Borsellino, qui a prit l’initiative d’accueillir des touristes américains pour lesquels il se transforme en guide en leur montrant la Sicile de son père en racontant son histoire.
    Et le victimes de la mafia ? Oubliées ! L’espace d’expression accordé à leurs familles qui réclament justice est restreint. Les occasions de rencontre sont peu nombreuses.
    Par contre, jusqu’à présent, les écoles ont joué un rôle important en permettant à nous, les familles des victimes innocentes de la mafia, de faire connaitre les histoires de nos proches afin de sensibiliser les jeunes à la légalité.
    Le refus du Proviseur de l’Institut “Leonardo da Vinci” de Paris – le seul lycée italien – d’organiser une rencontre avec les étudiants, nous déçoit à tel point que nous avons décidé d’écrire une lettre ouverte (envoyé à qui de lois) concernant un fait qui, en plus d’être regrettable, dans ce cadre précis devient alarmant.
    En Italie, les écoles ont toujours permit les rencontres avec les étudiants ainsi que des écoles françaises qui nous ont accordé la possibilité d’organiser des rencontrent sur le thème de la mafia et de ses conséquences sur la société.
    Nous espérons que le choix du lycée scientifique “Leonardo da Vinci” de Paris reste un épisode isolé de manque d’intérêt envers un phénomène qui mérité une toute autre sensibilité et nous rappelons que le silence et l’isolement augmentent la vulnérabilité de ceux qui se battent vraiment contre la mafia e non seulement par un intérêt théorique.

    Au nom des nombreuses familles de Victimes innocentes de la mafia:
    Nicolò Miraglia Président de la Fondazione Accursio Miraglia Giuseppe Ciminnisi Coordinateur National Familiari Vittime di mafia – Ass. “I Cittadini”

    6 avril 2015 à 18 h 25 min
  • Philippe Mangé Répondre

    Evidemment non que la France n’est pas un pays de liberté: Michel Polac viré par l’horrible Bouygues, MINURNE fermé par abus de pouvoir en toute impunité, un mur des cons qui ferait mieux de se regarder devant un miroir, des OPJ crétins qui mettent en garde à vue à la tête du client, une “Justice” qui en fait OUTREAU ou pas assez, etc…….

    1 février 2015 à 13 h 56 min
  • HOMERE Répondre

    Zemmour,je crois,a été viré d’I Télé…non ? son collègue de gauche Dommenach se répands par ailleurs très allègrement sur canal + dans une émission où les concepts politiques sont aussi largement inspirés par la gauche bourgeoise et pas bohême.
    Je vous rappelle humblement qu’il ne suffit pas d’avoir été élu au suffrage universel pour se vautrer constamment sur le petit écran comme le fait Hollande avec impudence.On peut aussi constater que la gauche dite “radicale” est omniprésente dans le médias par Besancenot (qui est quoi ?) et Mélanchon (qui est combien) sans compter la séduisante Clémentine Hautain…..
    Si le bouquin de Zemmour est un franc succès c’est peut être aussi parce qu’il comporte des éléments convainquant tout comme celui de Houellebecq même si celà gêne dans le milieu microscopique mais agissant des pensants bien….
    La diversité qui vous est si chère,Jaurès devrait vous convaincre que votre opinion sur Millère n’appartient qu’à vous et qu’elle n’est pas probablement partagée par beaucoup de français qui seraient ravis de connaître ce qu’elle représente sans que son auteur soit encarté dans une officine partisane.
    La petite musique que nous joue Hollande avec constance et inconsistance relève plus de l’incantation maraboutesque que de la pratique efficace que devrait être son mandat pour lequel,je vous rappelle,il a été élu…..c’est une raison pour laquelle ses boniments pourraient être remplacés utilement par ceux que des individus,comme Millère, auraient place…ou d’autres bien sûr !
    La pluralité est,je crois,une tâche du CSA qui serait inspiré de relever le contenu politique des interventions spontanées de notre Elyséen Président qui ne sont que paroles partisanes partagées en partie par son parti et une minorité de français….
    Soyez au moins en adéquation avec vos principes…..

    1 février 2015 à 12 h 34 min
    • Jaures Répondre

      I Télé est une chaine privée. Domorand a été viré de Libé.
      Ailleurs on a vu Didier Porte ou Stéphane Guillon écartés de France Inter. Salviac a été viré de RTL…
      C’est la vie des rédactions.
      Encore une fois beaucoup, Millière en tête, souhaiteraient être ostracisés comme Zemmour en échange de sa notoriété et de ses succès de vente.

      Le bouquin de Zemmour est un succès mais le succès veut-il dire convaincant ? A ce jeu, l’ouvrage de Piketty qui dépasse largement nos frontières ou mieux, l”Indignez-vous ! ” de Stéphane Hessel, à plus de 4 Millions d’exemplaires seraient, selon vos critères, plus convaincants encore.

      Je vous rejoins totalement sur le fait que mon opinion sur Millière qui à mon sens est un imposteur intellectuel converti tardivement et subitement au libéralisme pour des raisons équivoques n’appartient qu’à moi et qu’on peut tout à fait en avoir une opposée. Je me contente d’exprimer la mienne ici où les commentaires à ses articles sont libres.
      Maintenant, la place que Millière peut avoir dans le débat public est aussi celle qu’il se construit. Comme je l’ai dit, on ne peut se contenter de critiquer hautainement tout et tous sans s’engager soi-même d’une manière ou d’une autre. Sinon on demeure inaudible.

      1 février 2015 à 13 h 55 min
  • HOMERE Répondre

    Oui je crois que l’expression en France est en défaut de pluralisme tout comme l’est également la manifestation d’opinions contraires aux idées préfabriquées et dirigées,seules admises ou en tous cas,diffusées sans modération par les tenants de la communication et leurs mandataires.Il est assez navrant et pathétique,de regarder les interventions nullissimes d’experts auto désignés es qualité,ou des intervenants de partis réciter leur prêchi prêcha confessionnel.
    Oui,je pense que Millère fait entendre une autre voix originale et,en tous cas,nécessaire à la pluralité d’opinions.Zemmour est aussi ostracisé tout comme ceux qui, exprimant une opinion différente,sont sans ménagement “coupés” par les pions de service…il en va de la crédibilité de la chaîne ou de la station de radio…
    Regardons et notons l’omniprésence de notre Président et de son gouvernement vampirisant sans vergogne l’ensemble des moyens de communication…..c’est indécent et totalitaire !! Il nous prépare encore une “conférence” probablement sur l’inversion de la courbe du chômage ? ou sur l’islamophobie ?
    On ne voit qu’une marée de Ministres et porte serviette du pouvoir sur nos médias…..On aimerai aussi y voir Millère et bien d’autres….

    30 janvier 2015 à 18 h 47 min
    • jaures Répondre

      Vous dîtes que Zemmour serait “ostracisé” mais qui en France ne connait pas Zemmour ?
      Pour son livre il a été reçu sur tous les plateaux télé, a vendu des centaines de milliers d’exemplaires, fait une tournée de tous les salons de France, a une chronique sur RTL,…
      Beaucoup aimeraient être ainsi “ostracisés”.

      Que le président s’exprime est normal (si j’ose dire): il a été élu au suffrage universel. Sa présence dans les médias fait-elle pour autant de lui un président populaire ? Les socialistes gagnent-ils de ce fait les élections depuis 2012 ?
      Si la présence du président sur les écrans est à ce point “indécente” et “totalitaire”, les Français montrent une force de caractère exceptionnelle pour ainsi lui résister !

      Enfin, je me répète: qu’est-ce qui objectivement justifierait une présence plus prégnante de Millière dans les médias ? Qu’est-il censé représenter à part lui-même ? Même s’il n’est engagé dans aucun parti ou syndicat, même s’il ne milite dans aucune association, on pourrait comprendre qu’il soit invité si son oeuvre montrait un véritable impact, une audience au-delà du confidentiel. Est-ce le cas ?

      30 janvier 2015 à 21 h 46 min
    • Jacky Social Répondre

      On souhaiterait y voir le jaurès. Comme ça, on verrait au moins sa tronche. Je me demande à quoi il ressemble et quel âge il a. Sur un plateau, je me le paierais assez facilement. Un vrai régal. C’est quand il veut.

      31 janvier 2015 à 23 h 41 min
  • maujo Répondre

    Mr Jaures, on voit que Mr Milliere n’est pas votre tasse de thé, je ne sais quelles ont vos fonctions dans la vie public mais ce que je sais, contrairement à vous, M. Milliere organise régulièrement des réunions de débats et d’informations et ses idées différentes de ce qu’on peut entendre ou lire dans la presse à majorité de gauche plaisent à un public nombreux qui est sur la même longueur d’onde.

    30 janvier 2015 à 14 h 05 min
    • Jaures Répondre

      Je ne sais ce que vous appelez un “public nombreux” mais j’ai toujours dit que M Millière pour qui nul ne trouve grâce à ses yeux devrait être logique avec lui-même et s’engager dans le débat public en prenant la tête d’un parti ou d’une association active.

      Il serait alors légitime, s’il est élu ou si son expertise est reconnue, qu’il soit invité dans les médias.
      Mais, en l’espèce, pourquoi une personne qui vend quelques centaines de livres et participe à des “conférences” devant quelques dizaines d’auditeurs convaincus devrait bénéficier d’une vaste ouverture médiatique ?
      Il faut être logique: on ne peut rester en dehors du débat public et demander que sa parole soit largement diffusée.

      30 janvier 2015 à 14 h 37 min
  • maujo Répondre

    Mr. Jaurès, Mr Milliere est passé seulement 2 fois chez Taddei avec toujours en face de lui un dizaine de contradicteurs, autant dire qu’il a été pratiquement inaudible, c’est parait il ce qu’on appelle la pluralité des débats.
    Et en ce qui concerne la presse, elle est effectivement tout à fait libre pour conditionner le peuple de France à la pensée unique. Pauvre France.

    29 janvier 2015 à 22 h 26 min
    • Jaures Répondre

      Je ne sais combien de fois Millière est passé chez Taddeï mais je pense que c’est bien plus que 2 fois.
      Peu importe. Si ces passages sont, comme vous le dîtes inopérants, pourquoi récidiver ?
      Par ailleurs, qu’est-ce qui justifierait des participations plus fréquentes ? Millière n’est pas élu. Il n’est membre d’aucun parti. Il n’est pas journaliste d’investigation . C’est un universitaire mais comme des dizaines de milliers d’autres. Il ne peut se targuer d’aucun réel succès de librairie.
      Bref, qu’est-ce qui à vos yeux, objectivement, justifierait un accès plus important aux médias ?

      30 janvier 2015 à 9 h 50 min
  • frei Répondre

    Pour moi, la principale imposture reste bien entendu celle de la doctrine islamique elle-même . Il est certain aujourd’hui que cette doctrine (ces croyances? ces légendes? ) ne franchissent en aucun cas le cap d’une exégèse critique digne de ce nom .Ce qui veut dire que l’islam n’est certainement pas une religion “comme les autres” . Je ne sais pas quand cette imposture finira par apparaître dans les medias .

    29 janvier 2015 à 11 h 37 min
  • druant philippe Répondre

    J’ oubliais , je ne pense que Jaures ait fait un mal quelconque à ce site même s’il est un casse c…lle de première : il ne fait que me conforter dans mes idées nationalistes et remigratoires !

    29 janvier 2015 à 7 h 35 min
    • Jacky Social Répondre

      Oui, je suis d’accord avec vos deux posts, Monsieur Druant.

      29 janvier 2015 à 23 h 06 min
  • druant philippe Répondre

    @Jacky :

    en principe, il n’ arien à faire sur ce site car ses idées sont au total opposé des nôtres (il est socialomondialiste, étatiste à mort , immigrationniste , vivre ensembliste,…) mais j’ avoue qu’ il me sert de défouloir pour exprimer ma détestation des gauchistes comme lui .

    29 janvier 2015 à 7 h 32 min
  • euréka Répondre

    Mr Millière vous dites “« Valeurs Actuel­les » est le seul hebdomadaire de droite, libéral et conservateur,”

    Question : peut-on être républicain comme se présente Mr Y De Kerdrel tout en étant de droite ?
    Là, j’avoue que je ne comprends pas.
    La république, son universalisme, ses droits de l’homme, toutes ces valeurs sont de gauche et utilisées pour clouer le bec des Français.

    29 janvier 2015 à 0 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      d’ autant que l’ hebdomadaire [ V.A. ] appartient maintenant , si je ne me trompe , à la famille Bloch-Dassault , qui, comme chacun sait, a acquis sa fortune par l’ intermédiaire du ” complexe ” politico-militaire ( il semble me souvenir que le père de Jacques Chirac avait été en fin de carrière le correspondant financier de Dassault ) de sorte que l’ on a pu dire que ” ce qui était bon pour Dassault était bon pour la France ” mais là j’ ai ” comme des …doutes ! “… sans compter que le ” Patriarche ” achète(rait) ” ses ” électeurs … allogènes

      30 janvier 2015 à 8 h 10 min
  • Jacky Social Répondre

    “Quand W.Bush était au pouvoir, Millière louait la lucidité du peuple américain dont, écrivait-il, un agriculteur de Virginie en savait plus sur le monde qu’un universitaire français”. Surtout si cet universitaire est français, hein la Trollure. Quant à toi, manant, petit syndicaliste merdicon, t’es rien qu’un pauvre type. Un paumé. Oui, les Américains sont plus lucides car ils constatent et tirent les leçons de leur constat, ce qui n’est pas le cas en France où dans le milieu qui se dit “universitaire” l’on croit encore en l’état et que l’islam n’est pour rien dans le terrorisme. Et puis on fait appel à l’étââat. Comme si des petits fonctionnaires aigris qui puent des pieds, du cul et de la gueule allaient nous sauver alors qu’ils ne pensent qu’à eux et ne créent rien. Le dieu Jaurès a créé le fonctionnaire à son image: profiteur, fainéant, égoïste et hypocrite.

    28 janvier 2015 à 22 h 02 min
    • DESOYER Répondre

      Je suis assez d’accord avec vous. Les Américains, du moins ceux du Parti Républicain, sont plus lucides que les Hollande, Chirac ou Sarkozy.
      Je dis “plus lucides”, car eux aussi ont parfois fait des bêtises.
      En revanche Obama, sur la Lybie, la Syrie, l’Egypte, l’Afghanistan les accumule.

      1 février 2015 à 20 h 59 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        vous trouvez ? et pourtant, un homme intelligent et/ou habile ( lequel des deux ? car en fait ,toute la QUESTION est là : intelligent ou habile ? ) ne persiste pas dans l’ erreur, en tout cas il y reste le moins longtemps possible … et c’ est le cas d’ Obama : intelligent ou habile ?

        1 février 2015 à 22 h 40 min
        • De Soyer Répondre

          Effectivement, disons plutôt qu’il est opportuniste: quand il voit qu’il est dans une impasse, il change subrepticement son fusil d’épaule, sous la pression internationale et aussi pour des raisons de politique intérieure pour ne pas perdre trop de points face aux Républicains.

          3 février 2015 à 12 h 16 min
  • Jacky Social Répondre

    Jaurès est un partisan de la tyrannie. Cette citation lui sied à merveille:

    “There is no worse tyranny than to force a man to pay for what he does not want merely because you think it would be good for him.” — Robert Heinlein, US novelist (1907-1988)
    “Il n’est pire tyrannie que de forcer un homme à payer pour ce qu’il ne désire point, uniquement parce qu’il est de bon ton de croire que cela serait bien pour lui”. Robert Heinlein, romancier américain (1907-1988).

    Jaurès le tyran. Ceci concerne la sécurité sociale étatiste obligatoire ainsi que le régime de retraite tout aussi étatiste et tout aussi obligatoire comme tout ce qui est étatiste. Voilà ce qu’est votre Jaurès. Je le dis et le répète: si j’étais au pouvoir, Jaurès serait arrêté et traduit en justice. Il serait ensuite pendu pour haute trahison. Lui et sa mafia politique. Question de salubrité publique.

    28 janvier 2015 à 21 h 54 min
  • druant philippe Répondre

    En général , je ne défends guère Millière qui est americanophile , immigrationniste et mondialiste mais , lui au moins, à la différence de Jaures est invité et apprécié .
    Jaures est lui inconnu au bataillon sauf sur ce site infortuné où il nous prodigue ses si peu précieux avis .

    28 janvier 2015 à 11 h 50 min
    • Jacky Social Répondre

      Monsieur Druant: nous sommes au moins d’accord sur le fait qu’il est plus que temps d’éjecter cet agitateur du site, le dénommé “Jaurès” qui n’a rien à faire ici.
      Il a déjà fait énormément de mal.

      28 janvier 2015 à 19 h 18 min
  • Jaures Répondre

    En somme, Millière jauge le niveau de liberté d’un pays au nombre de fois où il est invité sur un plateau de télévision.
    C’est curieux cette fascination qu’ont certains intellectuels pour le petit écran.
    Ce côté puéril de vouloir “passer à la télé” aussi frénétique chez un bellâtre de “La nouvelle star” que chez un chargé de cours relève plus de la psychanalyse que du débat d’idées.

    Car quel est l’intérêt d’envahir les médias ? Invité plusieurs fois chez Taddeï, Millière a simplement participé à un talk show où chacun exprimait avec virulence en quelques phrases un ramassis de slogans aussitôt démentis par un autre invité tout aussi péremptoire.
    Tout cela ne relève que du spectacle télévisuel et n’a aucun impact. En effet, lors de ses émissions, le public s’attache surtout à l’attrait de la joute oratoire, retenant plus volontiers le bon mot que la démonstration étayée.

    Pour le reste, Millière se contredit largement. Il souligne que nombre de ceux qui ont soutenu Charlie Hebdo le critiquaient auparavant avec virulence. C’est exact. Alors pourquoi ajoute-t-il que si c’était la rédaction de Valeurs Actuelles qui avait été massacrée, la réaction eut été différente ?
    Cette allégation arbitraire n’est pas fondée. La mobilisation s’est faite avant tout contre le terrorisme, la violence aveugle, la folie meurtrière que la foule rejetait,
    aucunement en soutien de la ligne éditoriale d’un hebdomadaire en sursis.

    Douter de l’engagement à droite du Figaro est risible. Millière peut-il douter des convictions de Serge Dassault ?
    A-t-il déjà trouvé dans les pages de ce quotidien une ligne défendant l’égalité des chances, les services publics, le partage équitable des richesses ?
    Par ailleurs, avant d’être de gauche ou de droite, la presse est avant tout libre. La plupart des révélations concernant les turpitudes de tel ou tel élu socialiste ont été publiées dans la presse plutôt classée à gauche.

    Millière confond deux choses: la liberté d’opinion et l’impact de ces opinions dans un contexte donné. Pour lui, si son discours ne convainc pas, c’est qu’il est mal ou pas assez relayé. Ou pire, que les cerveaux sont “formatés” pour être rétifs à ses opinions.
    Peut-être Millière devrait-il s’interroger sur ce discours même. Peut-être est-ce lui qui se trompe, finalement.

    En effet, pourquoi lui n’aurait-il pas été formaté ? N’a-t-il pas lui-même suivi le cursus de l’Ecole Nationale ? N’en fait-il pas partie aujourd’hui ? Les économistes qui se réclament du libéralisme sont aujourd’hui professeurs après avoir suivi les mêmes cours que “les économistes atterrés” , tous également professeurs d’université et qui, développent aujourd’hui un discours opposé.
    Y aurait-il en matière économique des “élus”, touchés par la Grâce, qui, miraculés du formatage de la société française, développeraient un discours imprégné de l’évidence des faits ?

    Tout cela n’est pas sérieux. Millière a trop pris l’habitude d’imputer à d’autres les échecs de ses engagements. Quand W.Bush était au pouvoir, Millière louait la lucidité du peuple américain dont, écrivait-il, un agriculteur de Virginie en savait plus sur le monde qu’un universitaire français.
    Quelques mois après, Obama était élu et Millière stigmatisait la “contre culture” qui avait envahi les cerveaux américains et les avait convertis à l’islamo-marxisme.

    Il faut que Millière admette que son discours n’est qu’une opinion parmi d’autres qui n’est en rien plus légitime a priori qu’une autre.
    Et que s’il ne gagne pas l’assentiment du plus grand nombre, c’est que peut-être, surement, l’expérience ne plaide guère en sa faveur.

    28 janvier 2015 à 11 h 30 min

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