Plus que jamais, nous avons besoin de l’Europe unie !

Plus que jamais, nous avons besoin de l’Europe unie !

Il n’y a pas de doute : Theresa May n’est pas une « Mère Theresa ». Au départ contre le Brexit, elle en est devenue une fervente défenderesse… Ah l’attrait du pouvoir !

Elle a trouvé en Donald Trump un allié de taille et, en même temps, tombe les masques : L’Angleterre ne fait pas partie de l’Europe et son adhésion en 1971 n’était qu’un leurre, une taupe américaine au sein de la Communauté européenne.

La justification du Brexit avancée par Londres (selon laquelle le Brexit serait dû à l’afflux massif de travailleurs européens détachés) ne tient pas.

Les chiffres sont clairs et divulgués dans le quotidien L’Opinion : Le principal récipiendaire de ces emplois est l’Allemagne avec plus de 400 000, suivi de la France (180 000), l’Espagne (50 000), puis ex æquo, avec seulement 45 000, l’Italie et… le Royaume Uni – dix fois moins que l’Allemagne !

Ceci constaté et validé par la volonté d’un Brexit fort, nous ne devons avoir aucun scrupule dans les négociations de sortie.

Aucun compromis : vous sortez, on ne vous retiendra pas et, en ce qui concerne nos futures relations, on reprend tout à zéro ; ce ne sera que du donnant/donnant !

Theresa May se tourne maintenant vers l’Amérique de Trump qui lui promet un statut spécial.

Sa naïveté n’engage qu’elle, mais elle doit nous faire réfléchir, car il y a deux objectifs dans la position du nouveau Président des États-Unis :

Le premier serait, par l’intermédiaire de la Grande-Bretagne, si nous sommes trop laxistes dans ce conflit de sortie, d’imposer à l’Europe des contraintes à sens unique, les entreprises américaines rentreraient sur notre marché par la Grande-Bretagne et nous serions, nous, bloqués sur le marché américain !

Le second objectif, et Trump ne s’en cache pas, est la volonté de faire exploser l’Europe – et l’Euro par conséquent.

Une conclusion évidente s’impose : Trump a plus peur de l’Europe unie que désunie !

En conclusion, et au risque de ne pas plaire aux eurosceptiques, lorsque Trump déclare : « L’Amérique d’abord », ce n’est pas en nous gargarisant d’un « La France d’abord » que nous l’impressionnerons, mais uniquement par un « L’Europe d’abord » !

La guerre économique s’accélère. À nous de prendre les bonnes mesures, sachant que l’Europe unie reste la plus grande puissance économique mondiale. À nous de la préserver en profitant de l’occasion pour en faire également une force militaire de premier plan.

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Comments (4)

  • BRENUS Répondre

    Pas d’accord avec Vozuti : Si l’Europe mise a genoux devient un grand pays musulman, elle deviendra surtout un nouveau tiers monde claquant de faim car sans les ressources naturelles qui entretiennent tous les pays muzz et avec le boulet de la “nouvelle” population, ce sera le souk perpétuel qui devra aller mendier aux US ou ailleurs. Penchez vous sur l’histoire et vous verrez que ces gens n’ont jamais rien créé, mais ont su prendre. Sauf que quand il n’y a plus rien a prendre, ils s’enfoncent un peu plus dans leur barbarie. Même le nouveau “Médi” Macro n’y pourra rien, malgré ses lèchages de babouches.

    19 février 2017 à 0 h 51 min
  • DELMAU Répondre

    On cherche en vain dans quel domaine l’Union européenne a été un succès : la paix promise, effective pendant 50 ans, a laissé place à diverses opérations militaires plus malheureuses les unes que les autres. Sa diplomatie a disparu des écrans radar, alors même que la France, seule, avait une influence mondiale. La croissance du pouvoir d’achat, spectaculaire pendant 40 ans, s’est en fait muée en stagnation, voire en une baisse, et le taux de pauvreté et le nombre de chômeurs augmentent chaque année, situation jamais vue en temps de paix. Et ne parlons pas de l’explosion de la dette qui ruinera deux générations. Vraiment, qu’est-ce qui peut faire dire que cette zone est “la plus grande puissance économique mondiale” ? Est-ce même encore une puissance ?

    18 février 2017 à 21 h 59 min
  • Claude roland Répondre

    L’Europe doit rester unie, mais pas telle qu’elle est c’est à dire une usine à gaz. Il faut la refonder complètement. Trop de parasites et de parasitage.

    16 février 2017 à 19 h 21 min
  • vozuti Répondre

    résumé de l’article: l’europe en voie d’arabisation et de désindustrialisation fait peur à trump.
    possible,si l’europe devient un grand pays musulman,elle sera effectivement un danger pour l’amérique.

    16 février 2017 à 2 h 42 min

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