Quelle mèche va-t-elle faire sauter la bombe ?

Quelle mèche va-t-elle faire sauter la bombe ?

On ne sait guère sur quoi parier comme détonateur tant les maux qui rongent la France sont nombreux :

– Le poids des déficits accumulés depuis 35 ans qui se fait plus lourd chaque année. Pour rappel, le simple remboursement des intérêts de la dette est devenu depuis deux ans le premier budget de l’État.

– Le « grand remplacement », formule malheureusement si réaliste du courageux Renaud Camus. Qui n’a pas déjà ressenti cette solitude étrange, dans un autobus de banlieue ou dans une ligne de RER, d’être « le seul blanc », le seul représentant d’un peuple qui vit en France depuis plus de 2 000 ans, qui n’a pas « peur de l’autre », encore moins de haine pour lui, mais qui constate sans comprendre pourquoi, que son pays organise lui-même sa propre disparition, dans les fumées du multiculturalisme ?

Qui n’est pas accablé d’entendre toute la journée que notre culture a besoin d’être enrichie, que notre couleur a besoin d’être métissée, que notre Histoire a besoin d’être aérée ?

– La destruction de toute forme de repères familiaux, de différence des générations, ou simplement de la pudeur la plus élémentaire. Du mariage pour tous, des enfants pour tous, de la sexualité pour tous, du suicide pour tous… Qui peut envoyer sereinement ses en­fants à l’école où, au lieu d’apprendre à compter correctement, des spécialistes de leurs propres déviances vont expliquer aux élèves dès le plus jeune âge comment se masturber et comment déconstruire leur identité, afin de se libérer du poids de la civilisation qui nous enferme dans l’idée rétrograde de la différence des sexes ? Qui peut supporter que l’État souille cette innocence sacrée, sur fond d’« épanouissement personnel » et de « vivre-ensemble » ?

– L’insécurité du quotidien, cette fameuse « France orange mécanique ». De l’incivilité dans le métro au découpage à la machette pour une cigarette refusée. L’explosion du nombre d’agressions depuis trente ans, et l’impunité toujours plus grande des « jeunes sensibles » em­poisonnent la vie de millions de Français.

– La disparition progressive des libertés publiques, à commencer par la liberté d’expression. Vanneste, Zemmour, Le Pen, Cassen, il n’est aujourd’hui plus besoin de provoquer : le simple exposé du réel peut conduire n’importe qui devant les tribunaux. Il ne s’agit plus de savoir si ce que l’on dit est vrai ou faux, mais si on peut ou non le dire. Bien entendu, la liste des sujets interdits est soigneusement établie par la gauche depuis 50 ans (certains esprits précis diront 220 ans, et n’auront pas tout à fait tort).

– Le fardeau fiscal, qui pèse toujours plus lourd sur les Fran­çais qui travaillent, ou qui possèdent un patrimoine, pour financer la gabegie toujours plus obscène de « l’État-providence ». À force d’étouffer dans l’œuf les petites entreprises et de faire fuir les grandes, la France organise sa paupérisation accélérée. La gauche aura bientôt triomphé. D’ici quelques années, il n’y aura enfin plus de riches. Seul ennui, nous serons tous pauvres.

– Les guerres, ici et là, comme variables d’ajustement de la cote de popularité du Président ou la politique étrangère au gré des caprices de Bernard-Henri Lévy. Le soutien très « air du temps » aux révolutions arabes depuis 2010 ou les menaces lancées contre le président syrien font, depuis le début, le jeu des islamistes, qui sont en train de vitrifier la région, en décapitant, crucifiant, et violant à tour de bras. La mondialisation des échanges est aussi celle des conflits, et nous assistons aujourd’hui au spectacle insolite de voir nos banlieues fournir des soldats aux différents groupes armés, du Sahel à l’Afgha­nistan. En attendant qu’ils fassent le boulot chez nous…

Dans tous les cas, accrochez-vous au mat, ça risque de secouer un peu !

Renaud Dozoul

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Comments (9)

  • Hilarion Répondre

    Ce qui risque d’arriver, ce n’est pas l’explosion d’une bombe, mais un pourrissement progressif de la situation dans le temps et dans l’espace, tel qu’en a connu le Liban par exemple. Accroissement du nombre et de la violence des émeutes. Pourrissement au quotidien de la vie des citoyens dans tous les lieux publics, les transports, pour les femmes en particulier qui ont déjà à se plaindre de harcèlement dans les “quartiers”, les gares etc… Difficulté croissante des forces de police à maintenir l’ordre face à la constitution de milices de plus en plus lourdement armées ayant reçu des formations para-militaires au Moyen Orient. Lorsque le niveau et le volume de violence sera devenu intolérable à la population, c’est à dire que sera instaurée de fait une situation de guerre civile, le pouvoir politique sera placé devant une alternative, accepter la dhimmitude ou la combattre. Dans cette dernière hypothèse, il est probable que les forces de police et de gendarmerie seront numériquement insuffisantes et que le recours à l’Armée sera nécessaire, changeant la nature même de la répression. Mais on peut craindre, hélas que suivant les orientations actuelles de nos politiques ce soit la collaboration avec les envahisseurs qui soit choisie au nom du “vivre ensemble” du ” partage” de “l’anti-racisme” et de toute la dégoulinance humano/ tartuffesque derrière laquelle se dissimule toute bonne dictature de gauche.

    17 septembre 2014 à 11 h 07 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    J’ajoute que je n’ai aucune espèce de haine envers toutes ces personnes d’origine étrangère,car qui peut savoir ce que le futur nous réserve à nous français de souche? Peut-être émigrerons-nous aussi? Après tout les gouvernements récents et successifs n’ont pas l’air de souhaiter que nous restions “intacts” sur la terre de nos ancêtres…
    Mais quand je vois une jeune femme blonde (une vraie) au milieu de ce “melting pot”:alléluia!

    16 septembre 2014 à 2 h 38 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    De Soyer
    Les proportions d’européens par rapport aux africains (au sens large) quand vous prenez les RER B ou D (selon les heures) ressemblent fortement à celle mise sur la page Facebook de l’Education Nationale récemment avec 6 bambins à peau sombre pour un et demi blanc (et c’est souvent pire).
    Dernièrement j’ai pris une rame pour Pontoise,en plein après-midi,chose que je n’avais pas faite depuis une dizaine d’années:le changement est radical.Bien peu de caucasiens pour une majorité d’africains et maghrébins.
    Ne cherchez pas de racisme dans ma constatation,c’est simplement factuel.Mais cela renforce ma fierté de blanc.

    16 septembre 2014 à 2 h 25 min
  • DESOYER Répondre

    Ces histoires de 3 blancs pour cent passagers dans une rame de RER, je l’ai vécue, de 3 blancs pour 50 passagers dans un bus à la lisière de Paris, je l’ai connue.
    Que dire de tous ces tags? Quand on arrive à Montparnasse par le train, il y a des immeubles couverts de tags depuis plus de 20 ans sans que personne ne fasse rien.
    Restez la tête dans le sable: vous allez voir la suite!
    En attendant je vous fais la pub pour mon bouquin qui doit sortir début octobre: “Economie ou socialisme: il faut choisir”

    15 septembre 2014 à 11 h 55 min
  • Philippe Répondre

    “…A croire de la France organise d’ores et déjà ses funérailles…” (Récit “les corps indécents”)

    12 septembre 2014 à 16 h 17 min
  • goasdoue Répondre

    entendu au cours d’un mariage des jeunes de 30 à 40 ans ne plus espérer que dans une prise de pouvoir par les colonels de notre armée. C’est dire le crédibité des politiques et l’état de déliquescence de notre pays…sans espérance Greg

    11 septembre 2014 à 12 h 17 min
  • Boutté Répondre

    Il n’y aura pas explosion : la démocratie a émasculé le peuple

    11 septembre 2014 à 7 h 45 min
    • Euréka Répondre

      La démocratie ne nous obligeait pas à ouvrir en grand nos frontières ni à régulariser régulièrement tous les migrants illégaux. La démocratie ne nous oblige pas à être aussi naïfs quand nous refusons de pratiquer une immigration choisie. La France s’y est toujours refusée par pure idéologie. Les Français ont soutenu ces pratiques. Ils ont consciencieusement élu, réélu ceux qui veulent leur disparition.
      Alors pourquoi se plaindre ?
      En 2002, Chirac a été réélu avec 90 % des voix pour barrer le Front National. 12 années perdues.
      Le pays a eu tout le temps d’aggraver sa mutation.
      Futile, naÏf, inconsistant, le peuple français a cédé aux sirènes de l’africanisation joyeuse, du “vivre ensemble” et du métissage. Alors de quoi vous plaignez-vous ?
      Les Français n’ont aucun honneur, alors il est bien
      légitime que ceux qui en ont un peu prennent possession de ce pays.
      Une métisse.

      13 septembre 2014 à 10 h 43 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    réponse à l’ angoissante question : un détonateur à distance !

    10 septembre 2014 à 21 h 04 min

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