Tous sur écoute, tous en garde en vue

Tous sur écoute, tous en garde en vue

Le pouvoir socialiste a prouvé très clairement qu’il était contre la liberté des citoyens. Héritier historique des régimes communistes – la scission n’a eu lieu à Tours qu’en décembre 1920 –, les socialistes, servis par une « justice sociale », c’est-à-dire politisée (le « mur des cons ») poursuivent ceux qui peuvent les gêner par tous les moyens.
En voici 3 illustrations récentes :
En mars dernier, l’ancien préfet Jean-François Étienne des Rosaies, 72 ans, a été placé en garde à vue pour avoir été, en fait, le conseiller de Sarkozy. Jeté dans une cellule comme un vulgaire trafiquant de cocaïne, il a été victime pendant l’interrogatoire de plusieurs infarctus. Il a dû être hospitalisé. Ce genre d’interrogatoire ne relève pas de la justice, mais de la persécution.

Claude Guéant, préfet lui aussi, ancien secrétaire général de l’Élysée et ministre de l’Intérieur du gouvernement Fillon, a fait l’objet d’un traitement analogue. Les écoutes de ses conversations avec ses enfants et ses proches, pratiquées par les services de police sur ordre de la justice, ont été reproduites par la presse au mot près. J’ajoute que ces inquisitions s’accompagnent souvent de perquisitions qui ont lieu généralement à 6 heures du matin.
Sarkozy lui-même, ancien président de la République, convoqué par le parquet financier a été interrogé pendant des heures. Ses conversations avec son avocat ont été publiées par toute la presse, alors qu’il s’agissait, là aussi, d’un dossier d’instruction confidentiel. Qui remet aux journalistes ces dossiers d’instruction dès qu’ils ont été établis ? Qui commet ce délit qui reste impuni ?

Voilà ce qui se passe chaque jour, dans un pays où les actuels dirigeants marxistes-léninistes et tiers-mondistes prétendent encore qu’il est le pays de la liberté et des droits de l’homme. En réalité, dans la France d’aujourd’hui, se développent les prémices d’une guerre civile entre ceux qui sont soupçonnés de ne pas être à gauche et les politiciens de gauche au pouvoir, la justice étant entre leurs mains.

Tout peut donc vous arriver. Du jour au lendemain, vous pouvez être interpellé pour nazisme, pédophilie et détention de comptes bancaires en Suisse et à Panama. Et, si après des heures d’interrogatoire, vous êtes reconnu innocent, on vous libérera en vous souhaitant une bonne fin de journée, mais le mal sera fait. Tout sera étalé dans la presse dès le lendemain.
La vérité, c’est que les règles élémentaires du « vivre ensemble » ne sont plus respectées. Le secret bancaire n’existe plus. Le secret médical, celui de l’avocat, eux non plus, n’existent plus et on en est à se demander si le pouvoir actuel ne va pas placer des micros dans le confessionnal de chaque église. Le seul secret qui est respecté est celui du montant des indemnités et privilèges des parlementaires qui cumulent. Combien reçoivent-ils du contribuable chaque mois, étant donné que le parlement coûte 2,5 millions d’euros par jour ?

Mais on saura tout sur le cas d’Arlette Ricci, après le cas de Mme Bettencourt, cette vieille dame tourmentée pendant des années parce qu’elle est riche. Âgée de plus de 70 ans, Arlette Ricci, dénoncée par un individu poursuivi par la justice de la Confédération helvétique (cf n° 984), vient d’être condamnée à de la prison ferme, plus 11,2 millions d’euros d’amende et de versements divers au fisc, plus la confiscation de 2 immeubles. N’aurait-il pas été plus simple de guillotiner cette vieille dame ? La guillotine, dressée à Bercy, serait actionnée par un ancien ministre socialiste, chargé de traquer les évadés fiscaux, mais titulaire de comptes en Suisse et à Singapour, et qui pourrait être secondé par un parlementaire socialiste qui, lui, ne paie pas d’impôts parce que ça lui déplaît…

Ce n’est pas tout. Le droit de propriété n’est plus garanti. Le « Figaro » du 9 mai nous apprend que, si votre appartement est occupé par une bande de voyous, vous avez 48 heures pour faire expulser les squatteurs. Passé ce délai, les voyous en question seront considérés comme des locataires en difficulté temporaire de paiement et il vous faudra des mois, voire des années, pour les faire expulser et à vos frais !

Le résultat global de la politique électoraliste et démagogique, qui ruine la France et dont je viens de donner quelques exemples, vous le connaissez : un chômage massif avec plus de 5 millions de demandeurs d’emploi, deux fois supérieur au chômage de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, une dette qui va atteindre 100 % du PIB et qui nous rapproche de la situation de la Grèce, malgré 57,3 % de la richesse nationale saisie par l’État, avec un taux moyen de 45 % de spoliation fiscale. Or, il n’y aura pas de reprise de l’investissement, indispensable à une reprise e l’économie, sans une forte baisse de la fiscalité, sans libération du marché du travail, sans rationalisation des transferts sociaux, qui culminent à 670 milliards d’euros, ce qui est le comble de la démagogie, aux effets dévastateurs.

Dans un pays, la France, qui pourrait être gouverné prochainement par un Mohamed Ben Abbès, écrit Michel Houellebecq dans son dernier roman, où 500 millions d’euros sont nécessaires pour restaurer les églises délabrées, mais où l’État construit de vastes mosquées aux frais du contribuable, où le niveau d’éducation est de plus en plus bas, Jean d’Ormesson, de l’Académie française, l’un des meilleurs esprits de notre temps, dénonce « les impôts absurdes et écrasants qui alimentent le chômage et l’entreprise de destruction collective et obscurantiste, à laquelle se livre la ministre de l’Éducation nationale… »

Jean d’Ormesson serait-il un fasciste ?

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Comments (17)

  • BRENUS Répondre

    Restreignons la liberté de jojo a venir nous emmerder avec ses posts à la Polpot. Ce sera déjà une petite avancée.

    31 mai 2015 à 21 h 06 min
  • DESOYER Répondre

    Tout gouvernement est obligé, à un moment ou à un autre de restreindre les libertés. Ce qu’on peut reprocher aux socialistes est de le faire sans discernement, pour de mauvaises raisons, c’est-à-dire qu’on peut leur reprocher d’être incompétents et pervers.

    29 mai 2015 à 16 h 58 min
    • Jaures Répondre

      Et quelles restrictions de liberté jugeriez vous pertinentes ?

      29 mai 2015 à 17 h 37 min
      • DE SOYER Répondre

        D’abord je restreindrais la liberté de pénétrer sur le territoire français, ensuite la liberté de tous les candidats au djihad. L’immigration serait complètement stoppée, y compris l’immigration légale, notamment avec la suppression du regroupement familial. Je rétablirais la balance entre l’estême-droite et l’extrême-gauche: actuellement le gouvernement s’en prend (souvent abusivement) uniquement à l’extrême-droite et laisse l’extrême-gauche faire ce qu’elle veut (hormis bavure pas prévue dans le Tarn).

        30 mai 2015 à 12 h 55 min
        • Jaures Répondre

          “L’immigration serait immédiatement stoppée”.
          Vous rêvez, cher Pierre. S’il suffisait d’une loi pour empêcher l’immigration il n’y en aurait plus nulle part.
          Ce qui provoque l’immigration, c’est la guerre et la misère.
          Ce qui attire l’immigré, c’est la liberté et la richesse.
          Si vous interdisez l’immigration légale, vous augmenterez l’immigration illégale.
          Voyez les Etats-Unis: une seule frontière à surveiller, un mur, des milices, des dizaines de milliards dépensés: pour quel résultat ?

          1 juin 2015 à 11 h 09 min
          • DE SOYER

            Il faut arrêter l’immigration légale et illégale, mais ce n’est pas la gauche, intrinsèquement incompétente, si vous avez lu mon bouquin, qui le fera. Quant aux Etats-Unis, dotés actuellement d’un gouvernement totalement incompétent (cf. mon bouquin), on ne peut pas être étonné du résultat. Quand une vraie Droite est au pouvoir (et c’est rare), il y a des résultats.

            1 juin 2015 à 11 h 52 min
  • Philiberte Répondre

    Quand je pense que la Belgique a vécu deux ans sans gouvernement, et ne s’en est pas plus mal portée! quelle économie on ferait!!!

    28 mai 2015 à 23 h 52 min
    • Jaures Répondre

      Bien sûr ! Laissons les fonctionnaires faire tourner le pays sans les élus ! Pourquoi s’embêter avec la démocratie ?

      29 mai 2015 à 15 h 59 min
      • Philiberte Répondre

        Si la dictature c’est “ferme ta gueule”, chacun sait que la démocratie c’est “cause toujours”.

        29 mai 2015 à 16 h 57 min
        • Jaures Répondre

          Et où va votre préférence ?

          29 mai 2015 à 17 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les enquêteurs ont tout simplement profité d’ un effet d’ aubaine , un juste retour de boomerang si on se place sur le plan …. sportif

    28 mai 2015 à 17 h 46 min
  • Jaures Répondre

    La notion de justice est chez l’auteur de l’article très sélective.
    Celui-ci, qui probablement demanderait la peine mort contre le voleur de sa voiture, exprime beaucoup d’empathie pour des hommes impliqués dans des affaires qui, pour le premier, concerne une histoire de corruption sur un marché de 2 milliards d’euros et pour le second des détournements de fonds publics jusqu’à 1,3 millions d’euros par an.
    Les écoutes sont effectivement publiées mais ne concernent en rien la vie privée des personnes impliquées.

    De plus, cela ne concerne pas que la droite. C’est la presse de gauche, Médiapart, qui a dévoilé l’affaire Cahuzac avec conversations téléphoniques à l’appui. L’affaire Thévenoud vient de l’enquête de la Hatvp créée par le gouvernement.
    Si la justice est instrumentalisée, c’est tous azimuts !

    Pour ce qui concerne la fraude fiscale, il faut être cohérent: soit frauder le fisc n’est pas un délit et il faut étendre ce laxisme à tous les usagers en permettant de voyager sans ticket, de toucher des prestations indues, de dégrader les bâtiments publics,…
    Soit on lutte effectivement contre la fraude en traquant les comptes cachés servant à camoufler des revenus occultes. La fraude fiscale, ne l’oublions pas, est évaluée à près de 70 milliards d’euros. Les salariés qui n’ont pas les moyens d’échapper au fisc doivent-ils régler la note des fraudeurs.
    Mme Bettencourt a plus eu à se plaindre des différents parasites tournant autour d’elle que de Bercy. Et, franchement, avait-elle besoin d’un atoll paradisiaque sur lequel elle ne mettait jamais les pieds, juste pour économiser quelques millions alors que ses revenus sont évalués à 250 millions d’euros par an ?

    Sur la fameuse loi utilisée par les squatteurs, si l’auteur de l’article n’était pas au courant il faut qu’il lise quelques journaux de temps en temps car celle-ci date de 1991. Si celle-ci posait tant de problèmes, son abrogation aurait dû figurer dans les programmes des différents partis. Est-ce le cas ?
    Enfin, il faut avoir de la situation une vision un peu moins schématique. Certes, la France n’est pas au mieux et le chômage persistant est un problème grave. Mais doit-on le traiter statistiquement à la manière des Anglais ou des Allemands en créant des emplois ultra-précaires comme les contrats 0 heure ou les minijobs ?
    A quoi bon remplacer un chômeur pauvre par un travailleur pauvre ? Le R.U booste sa croissance par le déficit et l’endettement privé, est-ce ce que préconise l’auteur de l’article ?

    27 mai 2015 à 16 h 19 min
  • DA85 Répondre

    Vous écrivez ; le droit de propriété n’est plus garantit. Vous avez une mémoire sélective. Ce n’est pas d’aujourd’hui ! Vous ne pouvez reprocher à la gauche ce qui existe au moins depuis Chirac et qui depuis ce temps n’a fait l’objet d’aucune mesure pour annuler cette loi qui porte atteinte au droit de propriété. Il est bien connu que les atteintes à la liberté que la gauche met en place ne sont jamais remises en cause par la droite UMPS. Ce couple de jumeaux politiquement faisandé. Il est temps de renvoyer tout ce beau monde qui ne pense qu’a faire carrière et vivre à nos frais. Les français se réveillent. Comme en Espagne ça va bouger.

    27 mai 2015 à 15 h 20 min

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