Une semaine de politique française

Les candidats à la primaire socialiste sont désormais connus. Ils seront 7 à s’écharper pour avoir le droit de concourir à une élection présidentielle, où, à l’heure actuelle, tout laisse à supposer (à espérer !) qu’aucun d’entre eux ne peut accéder au deuxième tour.

Certains sont bien connus, pour avoir abondamment participé à la démagogie ambiante – et au bilan catastrophique du quinquennat finissant. Il s’agit de Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Benoît Hamon. D’autres sont moins connus, quoique tout aussi démagogues, comme les pseudo écologistes Jean-Luc Bennahmias ou François de Rugy, ou la radicale Sylvia Pinel.

Nous « regretterons » l’absence de Gérard Filoche, l’un des seuls hommes de France à croire que les entreprises ne sont pas assez taxées, ni assez fliquées ! Mais ces inepties seront certainement à l’honneur dans la course à la démagogie que devrait être cette primaire socialiste…

S’agissant de la primaire socialiste, les Français n’ont peut-être pas relevé la velléité de candidature, rapidement découragée par la « Haute autorité », d’un certain Fabien Verdier.

Ce dernier, dont j’avoue que je n’avais jamais entendu parler avant les dernières semaines, avait avancé une proposition amusante : tirer au sort 50 % des élus. J’entends d’ici les bien-pensants se récrier. Pourtant, l’élection revient trop souvent à une roulette russe où l’on est assuré de tirer au sort un « nuisible ». Alors pourquoi pas un vrai tirage au sort ?…

Suite à ma chronique de la semaine dernière sur les divisions stratégiques et idéologiques au Front national, j’ai appris avec intérêt le lancement d’un nouveau slogan pour la campagne de Marine Le Pen.

Je ne trouvais pas très bon le slogan précédent : « La France apaisée ». Je trouvais, en effet, que les Français en général, et les électeurs de droite en particulier, souhaitaient, au contraire, un chef de guerre pour lutter contre le politiquement correct et contre l’oligarchie.

En ce sens, je trouve bien meilleur le nouveau slogan : « Remettre la France en ordre ». C’est exactement ce que nous attendons d’un futur président. Et cela ne se fera pas sans douleur, ni dans une atmosphère paisible…

En sens inverse, la semaine dernière, j’ai trouvé assez inquiétante l’évolution de la campagne de François Fillon.

Le candidat LR s’est fendu d’une tribune dans le « Figaro » pour dire qu’il n’était pas question, dans son programme, de privatiser la Sécurité sociale.

Pourtant, il est urgent d’en finir avec les sacro-saints « acquis sociaux » et le « programme du Conseil national de la Résistance ». Bien que je sois un anti-communiste primaire, je veux bien, à la rigueur, considérer que le CNR a eu raison de présenter et d’appliquer ce programme, qui nous a – au moins partiellement – évité une guerre civile prévisible en 1944. Mais il ne faudrait pas oublier qu’il existait des mutuelles avant 1944 et que le gouvernement provisoire, sous l’influence des communistes, a spolié ces mutuelles pour constituer un monstre collectiviste – qui ruine la France et qui sert de pompe aspirante à l’immigration. Considérer l’existence de ce monstre comme un acquis intangible est suicidaire.

Vous tenez entre les mains la nouvelle maquette des « 4 Vérités ». Depuis plusieurs années, nous n’en avions pas changé et il devenait nécessaire d’y apporter un peu de frais. Mais cette maquette est naturellement en cours de « rodage ». N’hésitez donc pas à nous dire si vous voyez des améliorations possibles. En attendant, je vous présente tous mes vœux de joyeux Noël.