2017 : le mariage pour tous est loin d’être la seule abrogation qu’on exige…

2017 : le mariage pour tous est loin d’être la seule abrogation qu’on exige…

Ces derniers jours, une polémique est montée autour de Nicolas Sarkozy, qui aurait affirmé que le mariage pour tous n’était plus un sujet pour lui et que la loi Taubira ne pourrait pas être abrogée si la droite revenait au pouvoir. Mais la question, la vraie question politique, est-elle bien là, comme voudrait l’entendre certains ? Évidemment que non. Les enjeux vont bien au-delà du simple “mariage pour tous”. 

1024x768_luke_skywalker_vs_darth_vader1-620x330

La question n’est pas : Faut-il abolir le “mariage pour tous”, mais bien : qui mettra à terme à la décadence complète, morale et financière, de ce pays ? Seulement quelques homosexuels militants ont fait acte de présence à la mairie, devant la “Marianne femenisée” de la République. Ce que l’on demande, et même exige, d’un candidat de droite, c’est qu’il se prononce sur les thématiques les plus urgentes aujourd’hui : mettre un terme au collectivisme général de la société, au règne des syndicats, des loges, des “avantages sociaux” réservés à certaines classes de fonctionnaires, au financement public massif des officines idéologiques (LGBTQ, faux anti-racistes, médias d’ultra-gauche, artistes décadents, etc.) mais aussi permettre enfin aux entreprises de se construire sans être suffoquées d’impôts et de taxes en tout genre, aux familles de vivre dignement sans subir la propagande nihiliste de la tromperie (Gleeden), de la frivolité (télé-réalité) et de l’endoctrinement idéologique des enfants (gender)  ; et surtout, mettre un terme à l’immigration massive et à l’islamisation rampante du pays. C’est cela qu’on demande, et même exige, d’un candidat de droite.

La question du mariage pour tous n’est malheureusement qu’une “question annexe”, la simple surface d’un immense abîme de perdition. Beaucoup l’ont compris. La plupart des glorieux manifestants des “mois sombres de la république” ne manifestaient pas (seulement) contre le mariage pour tous. Il manifestaient contre le nihilisme économique et moral qui se manifeste, avec une hargne de plus en plus violente, chaque jour qui passe en France et en Europe. Quand on voit les “grands” partis européens recevoir à Bruxelles, avec une joie toute nihiliste, des mutants comme Conchita Wurst, la farce commence à devenir tellement grossière que tout un chacun est apte à comprendre les enjeux et les causes. Quand on apprend, par la bouche d’un “des plus grand subversif” du pouvoir que “c’est une immense chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe” (Edwy Plenel), on commence à se poser des questions plutôt radicales sur le devenir politique de la France, en particulier, et de l’Occident, en général.

Il est vrai que sur toutes ces questions, un politique “de droite” comme Nicolas Sarkozy n’a pas brillé par sa résistance acharnée. Qu’on ne fasse pas trop de plans sur la comète avec ce type ; ses dernières sorties avec NKM ou, plus récemment, avec BHL, ne donnent pas le ton de ce qu’il nous faut. Tant pis. À nous de prendre les choses en main. Dans les urnes ou… dans la rue.

Vivien Hoch 
 

Partager cette publication

Comments (44)

  • DeSoyer Répondre

    Bien sûr, Sarkozy n’est pas à la hauteur.
    Dans mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir”, à paraître début octobre, je tente de formaliser le problème et d’expliquer quel type d’hommes et de femmes va sortir la France de la m…

    17 septembre 2014 à 12 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Fucius, j’ai lu les articles en lien qui ne manquent pas d’intérêt mais me semblent à 1000 lieues de la situation occidentale.
    Rien n’empêche une école privée de s’implanter dans un quartier populaire ou en milieu rural. Qu’elle y fasse ses preuves et nous en reparlerons.

    La question de fond, vous n’y répondez pas, est la suivante: qu’est-ce qui dans les programmes officiels vous parait si inacceptable que vous en rejetiez même les écoles privées sous contrat ?
    Vous souhaitez la liberté totale. Soit ! Accepterez vous de cohabiter avec des écoles créationnistes, coraniques, marxistes, libertaires, scientologiques,…?

    Vous parlez de “dictature socialiste” mais, encore une fois, qu’est-ce qui vous empêche de donner à vos enfants une éducation religieuse hors de l’école ? Qu’est-ce qui à l’école ruine à l’avance toute velléité d’appartenance à une religion malgré les parents et l’enseignement de l’Eglise ?
    Et vous avez tout à fait la liberté de fonder une école catholique hors contrat. Il en existe d’ailleurs plusieurs dizaines en France.

    Quelle que soit l’organisation adoptée, aucun pays n’a une éducation performante en investissant moins de 6 à 7% du PIB.
    On peut donc espérer une école plus performante, mais pas moins chère.
    De même, le système privé ne fait pas la preuve d’une meilleure efficacité. Le taux d’école privé n’est pas inférieur en France que dans les autres pays européens et un pays comme la Finlande, quasiment totalement public, obtient d’excellents résultats aux évaluations internationales.

    Enfin, je ne pense pas que l’école diffuse mes idées. Vous êtes bien en mal d’ailleurs d’exposer ce que vous estimez être de “l’endoctrinement”. L’enfant apprend à lire et ensuite choisit ce qu’il veut lire: La Bible, Le Capital, Le Coran, Marc Lévy, Cioran,;;;ou tout cela à la suite.
    Est-ce ce choix qui vous est insupportable ?

    17 septembre 2014 à 10 h 57 min
    • ODE Répondre

      Bonjour, si je puis me permettre: Ivan Ilitch, dans “Un société sans école”, montre en prenant des exemples dans le monde entier, que plus un état investit dans les écoles, plus le savoir (au sens le plus noble du terme, pas au sens où il est compris aujourd’hui dans les écoles, à savoir une somme de connaissances et de savoir-faire) diminue et plus la pauvreté augmente.
      L’existence des écoles telles que nous les voyons aujourd’hui nous semble une évidence mais elle est très loin d’en être une. On pourrait même dire que l’existence des écoles engendre pauvreté et baisse de savoir. L’école telle que nous la connaissons est très loin d’être une solution à quoi que ce soit. On pourrait même presque dire qu’elle ne sert à rien.
      A preuve: la plupart des gens à qui je parle de l’école perçoivent cette dernière avant tout comme un lieu de socialisation des enfants. Il ne vient presque à l’esprit de personne qu’ils puissent y aller pour apprendre quelque chose, et je n’entends jamais dire non plus qu’ils y vont pour devenir les héritiers d’une tradition.
      Merci.
      Une enseignante de lettres.

      17 septembre 2014 à 12 h 57 min
      • Jaures Répondre

        Très bien, ODE, comparez l’état des sociétés d’aujourd’hui dépourvues d’écoles ou d’hier quand elles étaient réservées à une caste de quelques privilégiés et dîtes nous franchement où vous préférez vivre.

        17 septembre 2014 à 17 h 26 min
        • IOSA Répondre

          Que répondre à Jaurès quand lui même ne comprend pas la réponse qui est contenu dans sa propre question?

          M.Jaurès, vous aurez donc l’amabilité de comparer ce qui est comparable et donc de tenir compte d’un certain paramètre qui désignait à cette époque la condition des personnes…d’où le terme de caste.

          Votre question revient à demander si l’on souhaite vivre aux temps des cavernes, voir même comme serf d’un seigneur ou dans notre temps actuel.

          Cordialement

          IOSA

          21 septembre 2014 à 22 h 47 min
      • Fucius Répondre

        “On pourrait même dire que l’existence des écoles engendre pauvreté et baisse de savoir. ”
        Vous voulez dire d’écoles publiques.
        Le lien que j’ai mis démontre que l’instruction répond à une demande réelle à laquelle le marché répond sous la forme d’écoles, qui doivent répondre à cette demande sinon elles feraient faillite.

        L’école publique en revanche détruit à grands frais ce qu’elle est supposée servir, comme toute administration – ou même toute mafia …

        Autrement dit le problème, c’est l’État.

        17 septembre 2014 à 18 h 47 min
        • Jaures Répondre

          L’école publique détruit l’éducation ?
          Votre enquête dans des pays pauvres et sinistrés ne prouve rien.
          Il n’existe aucun pays industrialisé sans une école publique puissante.
          Les pays européens les mieux classés au PISA (Suisse, Finlande, Pays-Bas) ont un système éducatif public à plus de 90%. Le Japon est public dans le primaire à 99% !

          Pourquoi aucun pays au monde n’a privilégié la voie privée si ses performances sont si évidentes ?

          18 septembre 2014 à 8 h 45 min
          • Fucius

            Et pourquoi empêcher le privé de se développer alors que les Français le plébiscitent ?

            Prétendre que ce qui échoue ici fonctionne ailleurs, de préférence aux antipodes, n’est qu’un moyen de noyer le poisson, d’empêcher de tenir compte de la réalité que nous constatons: Du dogmatisme, à proprement parler.

            Notre école publique présente à l’extrême les tares de toute administration: Centralisme, rigidité, gabegie, irresponsabilité, dogmatisme…
            Cela lui est permis par le pillage.

            Mais peut-être sous d’autres cieux existe-t-il une école publique décentralisée, où les écoles sont effectivement dirigées et en concurrence: Un tel système public ressemblerait à nos écoles privées et non à notre école publique, et s’en inspirer consisterait donc à laisser le privé se développer.

            Les États-Unis et le Québec, pour parler de cas que je connais un peu, illustrent le fait que les principes qui gouvernent notre école publique ne peuvent produire que le désastre que nous constatons.

            18 septembre 2014 à 16 h 03 min
          • Jaures

            Les Français qui vont vers le privé savent qu’ils y trouveront les mêmes programmes et la même pédagogie.
            Leur démarche est très diverse. Soit chercher des établissements élitistes qui sélectionnent pour obtenir les meilleures statistiques. Soit que leurs enfants côtoient des enfants issus de familles de même origine sociale. Soit pour des raisons religieuses. Soit échapper à la carte scolaire…

            Je rappelle qu’il s’agit d’un faux privé puisque les enseignants sont rémunérés par l’Etat et les locaux entretenus par les communes (obligation légale).

            Je ne savais pas que la Suisse se trouve aux “antipodes”.
            Je ne connais pas précisément ce qui se passe au Québec mais les Etats-Unis sont eux bien derrière la France au classement PISA.

            18 septembre 2014 à 17 h 44 min
          • Fucius

            “Les Français qui vont vers le privé savent qu’ils y trouveront les mêmes programmes et la même pédagogie.”
            Celle décidée par les socialistes aux commandes de l’Endoctrinement National.
            Pour y échapper il faut payer le prix fort à une de école hors contrat, où des enseignants s’emploient avec abnégation à faire vivre une autre vision de l’école.

            “Leur démarche est très diverse. Soit chercher des établissements élitistes qui sélectionnent pour obtenir les meilleures statistiques. Soit que leurs enfants côtoient des enfants issus de familles de même origine sociale. Soit pour des raisons religieuses. Soit échapper à la carte scolaire…”

            Bref ce sont des dissidents.
            L’idée de former des écoles “élitistes” est pertinente non seulement pour les familles, mais pour la nation.

            C’est aussi un outil de mobilité sociale: Une école privée dont la marque est sélectionner les meilleurs pour former une élite aura besoin d’aller chercher de tels talents où qu’ils soient, sans égard à leurs moyens.

            Le principe élitiste est si naturel qu’il serait généralisé si le socialisme n’imposait son système égalitariste.
            Il en résulterait une concurrence féconde et une école de grande qualité.

            “Je rappelle qu’il s’agit d’un faux privé puisque les enseignants sont rémunérés par l’Etat et les locaux entretenus par les communes (obligation légale).”
            Rémunérés par l’impôt (le butin) et sélectionnés par les syndicats (la dictature socialiste).

            “Je ne savais pas que la Suisse se trouve aux « antipodes ».”
            Je ne connais pas le système suisse.
            Est-il décentralisé et concurrentiel ?
            Auquel cas c’est un exemple à mettre à l’actif du privé et non du public.

            “les Etats-Unis sont eux bien derrière la France au classement PISA.”
            Leur école est entièrement aux mains d’un syndicat socialiste, et c’est un désastre.
            Pour échapper à cette dictature socialiste, il se développe, au grand dam des syndicats et de la gauche, des écoles “à charte”, privées et subventionnéesé

            18 septembre 2014 à 22 h 59 min
          • Jaures

            Fucius, vous êtes une contradiction vivante.
            D’un côté vous dîtes que l’école privée en France a bonne réputation ce qui explique son succès, de l’autre vous dîtes qu’elle même est, par le biais du contrat avec l’Etat, sous “endoctrinement national”.

            La Suisse a une école publique à 90%. Partout dans le monde industrialisé les écoles privée sont liées par contrat.

            Les écoles privées élitistes sélectionnent sur dossier et éliminent les élèves en difficulté afin de préserver leur taux de réussite. Elles se fichent pas mal des bons élèves des quartiers populaires peu solvables.

            Mais j’attends que vous m’expliquiez clairement ce qui vous fait honnir le système actuel. Vous dîtes qu’il “endoctrine” mais à quoi faites-vous allusion concrètement et surtout quel contenu pédagogique alternatif proposez-vous ?
            Avez-vous des exemples précis ?

            19 septembre 2014 à 9 h 37 min
          • Fucius

            “Fucius, vous êtes une contradiction vivante.”
            Votre capacité à comprendre la liberté est très limitée.

            “D’un côté vous dîtes que l’école privée en France a bonne réputation ce qui explique son succès, de l’autre vous dîtes qu’elle même est, par le biais du contrat avec l’Etat, sous « endoctrinement national ».”
            Je constate que l’État socialiste empêche par la force la croissance du privé sous contrat, et d’autre part qu’il l’empêche d’être autonome et indépendant à plusieurs égards essentiels.
            Je condamne ces deux atteintes à la la liberté.

            “La Suisse a une école publique à 90%. Partout dans le monde industrialisé les écoles privée sont liées par contrat.”
            Encore une fois vous noyez le poisson en transposant les termes publics et privé dans des pays où ils n’ont pas la même signification.
            Il est concevable que des écoles publiques soient aussi autonomes que des écoles privées.
            Donc si vous voulez être convainquant décrivez quel est le fonctionnement du système public de la Suisse.
            En France le système public est marxiste dans son organisation et son endoctrinement, et la liberté n’est possible que dans le privé.

            “Elles se fichent pas mal des bons élèves des quartiers populaires peu solvables.”
            Marxisme et haine de classe.

            Votre critique n’a pas de sens : Il est évident qu’une école privée ne peut recruter de bons élèves que si elle a la réputation établie de concentrer toute l’excellence. Ce doit être un modèle d’affaire. Elle a besoin des bons élèves d’où qu’ils viennent.

            Vous tenez pour évident qu’une école privée n’est mue que par le vice, et une école publique par la vertu.
            Le socialisme repose donc sur le mépris de l’homme.: C’est parce que l’homme est méprisable qu’on ne peut le laisser libre, il faut le soumettre à un système qui l’empêche de laisser libre cours à sa perversion naturelle.
            Or ce système vertueux est lui-même défini et opéré par des hommes, il en existe donc de vertueux: Ce sont les fonctionnaires.

            Pour ma part je constate que les fonctionnaires étalent leur cupidité en cortèges réguliers, et que leurs privilèges leur interdisent de se prétendre désintéressés.

            Pour conclure
            – Le dévouement n’est pas plus rare dans le privé que dans le public.
            – Le modèle élitiste est dans l’intérêt de tous
            – Mais ce n’est pas le seul modèle qu’une école privée peut adopter
            – Votre prétention à la charité masque en réalité l’avidité du pouvoir.

            “Mais j’attends que vous m’expliquiez clairement ce qui vous fait honnir le système actuel. ”
            Je m’aperçois qu’une réponse que j’avais faite est bloquée en attente de validation.
            Je vais la reposter par morceaux en espérant qu’elle passe.

            19 septembre 2014 à 16 h 23 min
          • Fucius

            Voici:
            —————————–
            « qu’est-ce qui dans les programmes officiels vous parait si inacceptable que vous en rejetiez même les écoles privées sous contrat ? »
            Dans les programmes: Le collectivisme, le marxisme, l’anticléricalisme, le révisionnisme historique, l’obscurantisme, le relativisme, le nihilisme, l’homosexualisme…
            Dans l’organisation: La gabegie, le centralisme, l’irresponsabilité, la bureaucratie en un mot.
            Et si les programmes et l’organisation me convenaient, je ne récuserais pas moins la tyrannie.

            « Accepterez vous de cohabiter avec des écoles créationnistes, coraniques, marxistes, libertaires, scientologiques,…? »
            Vous admettez donc le rôle de l’Endoctrinement National…
            Prenez garde, vous socialistes avez prévalu par la brutalité, par l’extermination de l’école catholique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France
            Vous avez alors créé une école monolithique qui constitue un pouvoir exorbitant sur ce pays. Saurez-vous le défendre ? Ou sera-t-il conquis par encore plus brutal et déterminé que vous ?
            Votre avidité du pouvoir vous perdra. Votre monstre vous échappera et sera retourné contre vous. Je sais déjà par qui, et croyez-moi vous n’y pourrez rien.
            Si vous n’êtes pas sûr d’avoir toujours le dessus, vous feriez bien mieux d’accepter la pluralité.

            « Et vous avez tout à fait la liberté de fonder une école catholique hors contrat. Il en existe d’ailleurs plusieurs dizaines en France. »
            Il me manque celle de ne pas payer l’école socialiste, qui ne me concerne pas, et qui me prive des moyens de payer celle que je veux.
            Aimeriez-vous qu’on vous oblige à payer fort cher des écoles catholiques indépendantes du pouvoir socialiste, qui enseignent une autre vision de l’Histoire, de l’économie, de l’homme que la vôtre ? Qui rende justice à l’Église, qui prône sa doctrine sociale, qui ne cache rien des horreurs du socialisme ?
            Que ces écoles vous soient offertes gratuitement, mais que vous ayez à payer fort cher, et probablement plus que vous ne le pouvez, pour leur échapper ?
            Le socialisme étouffe la société civile (sauf quand il la massacre pour gagner du temps) en lui prenant ses ressources pour lui offrir ensuite les « services gratuits » à sa main.

            « Quelle que soit l’organisation adoptée, aucun pays n’a une éducation performante en investissant moins de 6 à 7% du PIB. »
            Je ne prétends pas connaître la part du PIB à consacrer à l’école – ni à la nourriture, au logement ou au transport. Je ne suis pas constructiviste, je crois les hommes aptes à faire leurs arbitrages.

            « un pays comme la Finlande, quasiment totalement public »
            Par ailleurs je ne souscris pas au dogme selon lequel l’instruction est un secteur économique à part : Des gens rendent service à d’autres gens, comme dans toute l’économie. Il est amplement démontré dans maints secteurs économiques que le marché produit le progrès, l’amélioration de la qualité et la diminution des coûts, et cela s’applique aussi bien à l’instruction.
            Par ailleurs que ce système soit public n’est pas probant : Il est peut-être ce pratiquement libéral, avec des écoles autonomes dans leurs méthodes et leur recrutement d’élèves et de professeurs, et des familles libre de leur choix en matière d’école.
            Les socialistes finlandais sont peut-être moins fanatiques que les français – ce qui n’est pas difficile.

            « Il est clair que les socialistes n’ont pu se mettre en quête d’une organisation artificielle que parce qu’ils ont jugé l’organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n’ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu’ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n’auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi. »
            http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html
            Je vous recommande chaudement la lecture de toutes les harmonies économiques : Vous pourrez dire que vous rejetez le libéralisme en connaissance de cause.

            19 septembre 2014 à 16 h 25 min
          • Fucius

            « qu’est-ce qui dans les programmes officiels vous parait si inacceptable que vous en rejetiez même les écoles privées sous contrat ? »
            Dans les programmes: Le collectivisme, le marxisme, l’anticléricalisme, le révisionnisme historique, l’obscurantisme, le relativisme, le nihilisme, l’homosexualisme…
            Dans l’organisation: La gabegie, le centralisme, l’irresponsabilité, la bureaucratie en un mot.
            Et si les programmes et l’organisation me convenaient, je ne récuserais pas moins la tyrannie.

            19 septembre 2014 à 16 h 27 min
          • Fucius

            « Accepterez vous de cohabiter avec des écoles créationnistes, coraniques, marxistes, libertaires, scientologiques,…? »
            Vous admettez donc le rôle de l’Endoctrinement National…
            Prenez garde, vous socialistes avez prévalu par la brutalité, par l’extermination de l’école catholique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France
            Vous avez alors créé une école monolithique qui constitue un pouvoir exorbitant sur ce pays. Saurez-vous le défendre ? Ou sera-t-il conquis par encore plus brutal et déterminé que vous ?
            Votre avidité du pouvoir vous perdra. Votre monstre vous échappera et sera retourné contre vous. Je sais déjà par qui, et croyez-moi vous n’y pourrez rien.
            Si vous n’êtes pas sûr d’avoir toujours le dessus, vous feriez bien mieux d’accepter la pluralité.

            19 septembre 2014 à 16 h 28 min
          • Fucius

            « Et vous avez tout à fait la liberté de fonder une école catholique hors contrat. Il en existe d’ailleurs plusieurs dizaines en France. »
            Il me manque celle de ne pas payer l’école socialiste, qui ne me concerne pas, et qui me prive des moyens de payer celle que je veux.
            Aimeriez-vous qu’on vous oblige à payer fort cher des écoles catholiques indépendantes du pouvoir socialiste, qui enseignent une autre vision de l’Histoire, de l’économie, de l’homme que la vôtre ? Qui rende justice à l’Église, qui prône sa doctrine sociale, qui ne cache rien des horreurs du socialisme ?
            Que ces écoles vous soient offertes gratuitement, mais que vous ayez à payer fort cher, et probablement plus que vous ne le pouvez, pour leur échapper ?
            Le socialisme étouffe la société civile (sauf quand il la massacre pour gagner du temps) en lui prenant ses ressources pour lui offrir ensuite les « services gratuits » à sa main.

            19 septembre 2014 à 16 h 29 min
          • Fucius

            « Quelle que soit l’organisation adoptée, aucun pays n’a une éducation performante en investissant moins de 6 à 7% du PIB. »
            Je ne prétends pas connaître la part du PIB à consacrer à l’école – ni à la nourriture, au logement ou au transport. Je ne suis pas constructiviste, je crois les hommes aptes à faire leurs arbitrages.

            « un pays comme la Finlande, quasiment totalement public »
            Par ailleurs je ne souscris pas au dogme selon lequel l’instruction est un secteur économique à part : Des gens rendent service à d’autres gens, comme dans toute l’économie. Il est amplement démontré dans maints secteurs économiques que le marché produit le progrès, l’amélioration de la qualité et la diminution des coûts, et cela s’applique aussi bien à l’instruction.
            Par ailleurs que ce système soit public n’est pas probant : Il est peut-être ce pratiquement libéral, avec des écoles autonomes dans leurs méthodes et leur recrutement d’élèves et de professeurs, et des familles libre de leur choix en matière d’école.
            Les socialistes finlandais sont peut-être moins fanatiques que les français – ce qui n’est pas difficile.

            19 septembre 2014 à 16 h 29 min
          • Fucius

            « Il est clair que les socialistes n’ont pu se mettre en quête d’une organisation artificielle que parce qu’ils ont jugé l’organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n’ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu’ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n’auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi. »
            http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html
            Je vous recommande chaudement la lecture de toutes les harmonies économiques : Vous pourrez dire que vous rejetez le libéralisme en connaissance de cause.

            19 septembre 2014 à 16 h 30 min
          • Jaures

            Fucius, je maintiens que vous êtes une contradiction vivante.
            Vous dîtes que le système éducatif finlandais est “pratiquement libéral”. Or, les enseignants sont des fonctionnaires et surtout, l’école y est, comme dans toutes nos démocraties, gratuite et obligatoire.
            Gratuit, obligatoire, fonctionnaires: est-ce là être “pratiquement libéral”. En ce cas, je suis plus libéral que vous !

            Ensuite, vous voyez “Dans les programmes: Le collectivisme, le marxisme, l’anticléricalisme, le révisionnisme historique, l’obscurantisme, le relativisme, le nihilisme, l’homosexualisme…”.
            Avez-vous des exemples concrets et, parallèlement pouvez-vous me dire ce que vous proposez comme alternative ?

            Je n’ai jamais dit que les ecoles privé sont “mues par le vice”. Comme je l’ai écrit, elles ont des motivations diverses. Les élitistes souhaitent générer du profit (si c’est un vice, c’est vous qui le dîtes). D’autres, comme les écoles catholiques sous contrat ont une motivation plus idéologique. Mais les premières et les secondes traitent les mêmes programmes et préparent aux mêmes examens.
            Et je vous rappelle qu’un grand nombre d’établissements publics intègrent des aumôneries.

            Plus généralement, toutes les démocraties organisent l’école avec les mêmes points communs: obligation, gratuité, contrôle de l’Etat. Certes, il y a des nuances mais aucun autre système ne fonctionne dans un pays développé et démocratique.
            Votre système libertaire où chacun pourrait mettre ses enfants dans n’importe quelle école, religieuse, politique, sectaire, ruinerait le lien social.
            D’ailleurs, personne ne l’a mis en place et c’est heureux.

            19 septembre 2014 à 17 h 14 min
          • Fucius

            “Vous dîtes que le système éducatif finlandais est « pratiquement libéral »”
            Non, je dis que je n’en sais rien.
            Le savez-vous ?
            Y a-t-il une carte scolaire ou les familles choisissent-elles leur école publique ?
            Les directeurs choisissent-ils leur équipe enseignante et leur projet, ou sont-ils prisonniers de procédures et de syndicats ?
            Les écoles choisissent-elles leurs élèves ?

            Vous voyez bien qu’un système public peut être plus libre que nos écoles privées sous contrat (qui ne choisissent même pas leurs profs!)
            Vous semblez croire que notre système public est le seul imaginable, que tous les systèmes publics sont des clones de notre Endoctrinement National: Je n’en crois rien, notre école publique est l’une des moins libérales qui soient !

            Le succès d’un système public étranger ne prouve aucunement que le nôtre puisse fonctionner.
            En France, libéraliser l’école passe par le privé, qui n’a rien d’infâme, et qui n’est pas peuplé d’humains défectueux nécessitant la supervision d’humains supérieurs (la fonction publique).

            Par ailleurs, pourquoi vous obstinez-vous à voir dans l’instruction une économie à part ? Croyez-vous à la supériorité de la planification sur le marché ?
            Si non, alors pourquoi appliquer la planification à l’école ?
            Plutôt que constater que partout les hommes de pouvoir se sont emparés de l’école, ce qui ne fait que confirmer que l’avidité de pouvoir est dans la nature humaine, pourquoi ne pas constater que le marché produit, ici et ailleurs, maintenant et toujours, le progrès alors que la planification centralisée produit la misère et la décadence ?

            “Avez-vous des exemples concrets et, parallèlement pouvez-vous me dire ce que vous proposez comme alternative ?”
            Sur l’anticléricalisme: La doxa commune, à cause de l’EN, est que l’Église catholique a été un frein au progrès scientifique ou autre, qui ont été acquis contre elle par des athées. Le cas de Galilée est déformé en monté en épingle. On enseigne même que l’Église ait considéré que les femmes n’on pas d’âme ! De la part de gens qui croient avoir un esprit critique, ce serait comique si cela ne développait une haine féroce envers l’Église.
            Sur l’économie, le constat est tout aussi consternant, profs et manuels scolaires sont imprégnés de marxisme, il y a une littérature abondante sur le sujet.

            “Votre système libertaire où chacun pourrait mettre ses enfants dans n’importe quelle école, religieuse, politique, sectaire, ruinerait le lien social.”
            Au contraire.
            L’école publique a dissolu tout patriotisme dans la haine de soi marxiste,le mépris de nos ancêtres, et les haines de classe.
            La France est plus divisée que jamais et la colère monte.
            Bien pire, cette citadelle que le socialisme a construite lui est acquise par sa brutalité: Elle ne changera de mains que pour plus brutal encore.
            Vous devriez lire The road to serfdom, de Hayek.
            Un système totalitaire finit toujours dans l’horreur.

            19 septembre 2014 à 18 h 33 min
          • Jaures

            Cher Fucius, le problème est que vous parlez d’une école qui n’existe que dans vos fantasmes.

            Qui a appris à l’école que l’Eglise affirmait que les femmes n’ont pas d’âme ? C’est ridicule (si c’était le cas on ne baptiserait pas les femmes). Dans quel manuel avez-vous vu pareille ineptie ?
            Que veut-dire “monter en épingle l’affaire Galilée” ?
            Est-il faux que nombre d’intellectuels ont été du temps de l’Inquisition persécutés ou même exécutés comme hérétiques ?
            Comment vous les traiteriez-vous ? Diriez-vous que G.Bruno est mort d’un rhume et non sur le bûcher ? Reprendriez-vous le dogme biblique “Tu as créé la Terre ferme et immobile” qu’on opposa à Galilée ?

            De toute façon, parler d’endoctrinement est délirant: ces notions sont à peine abordées au collège ou au lycée.

            Effectivement, je pense que l’enseignement n’est pas un produit comme un autre.
            Un produit est proposé librement sur le marché. L’Etat n’intervient ni dans son prix, ni dans sa qualité:il s’assure simplement qu’il n’est pas nocif. Le consommateur peut lui préférer un concurrent ou s’abstenir de l’acquérir. S’il est trop cher, il devient un produit de luxe réservé à une élite financière.

            Or, dans toutes les démocraties l’enseignement est obligatoire, gratuit (plus ou moins) et contrôlé par l’Etat (dans le privé sous forme de contrats ou d’agréments). Bref, si l’enseignement est un “produit’, il est partout considéré comme hors marché libre.

            Cela n’est en rien anti-libéral. Le libéralisme encourage l’initiative individuel, la concurrence, l’innovation, le mérite et estime que la bonne marche de la société découle de la somme de ces talents.
            Or, seul un enseignement généralisé permet l’éclosion de ces talents, la qualification de la main d’oeuvre. D’où le caractère obligatoire. La gratuité permet de donner (théoriquement) sa chance à chacun. Le contrôle de l’Etat permet une cohérence dans les programmes et qu’un socle de connaissance soit effectivement acquis en fin de scolarité.

            Tous les systèmes scolaires des pays démocratiques et industrialisés fonctionnent sur ces principes. La France, avec le sien, a des résultats moyens: ce n’est pas le meilleur, mais d’autres sont bien pires. Par exemple, la France est mieux classée que le R.U, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Russie,…
            Diriez-vous que la France est moins tyranno-marxiste que ces Etats ?
            Les différences, en bien ou en mal, ne sont-elles pas dues plutôt à des problèmes d’organisation (horaires, formation, effectifs, suivi des élèves, systèmes d’évaluation, travail en équipe,…) ?

            20 septembre 2014 à 10 h 24 min
    • Fucius Répondre

      “à 1000 lieues de la situation occidentale.”
      Hélas.
      Nous sommes un pays riche et décadent, pendant que des pays pauvres sont dynamiques.
      L’aisance conduit à la complaisance, à la sclérose et à l’obscurantisme, processus de décadence banal. Les français furent à la pointe de la culture et de la science au 18e et au 19e siècle; ceux du 21e seront dépassés, perclus de certitudes collectivistes, en un mot, arriérés.

      “qu’est-ce qui dans les programmes officiels vous parait si inacceptable que vous en rejetiez même les écoles privées sous contrat ?”
      Dans les programmes: Le collectivisme, le marxisme, l’anticléricalisme, le révisionnisme historique, l’obscurantisme, le relativisme, le nihilisme, l’homosexualisme…
      Dans l’organisation: La gabegie, le centralisme, l’irresponsabilité, la bureaucratie en un mot.
      Et si les programmes et l’organisation me convenaient, je ne récuserais pas moins la tyrannie.

      « Accepterez vous de cohabiter avec des écoles créationnistes, coraniques, marxistes, libertaires, scientologiques,…? »
      Vous admettez donc le rôle de l’Endoctrinement National…
      Prenez garde, vous socialistes avez prévalu par la brutalité, par l’extermination de l’école catholique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France
      Vous avez alors créé une école monolithique qui constitue un pouvoir exorbitant sur ce pays. Saurez-vous le défendre ? Ou sera-t-il conquis par encore plus brutal et déterminé que vous ?
      Votre avidité du pouvoir vous perdra. Votre monstre vous échappera et sera retourné contre vous. Je sais déjà par qui, et croyez-moi vous n’y pourrez rien.
      Si vous n’êtes pas sûr d’avoir toujours le dessus, vous feriez bien mieux d’accepter la pluralité.

      “Et vous avez tout à fait la liberté de fonder une école catholique hors contrat. Il en existe d’ailleurs plusieurs dizaines en France.”
      Il me manque celle de ne pas payer l’école socialiste, qui ne me concerne pas, et qui me prive des moyens de payer celle que je veux.
      Aimeriez-vous qu’on vous oblige à payer fort cher des écoles catholiques indépendantes du pouvoir socialiste, qui enseignent une autre vision de l’Histoire, de l’économie, de l’homme que la vôtre ? Qui rende justice à l’Église, qui prône sa doctrine sociale, qui ne cache rien des horreurs du socialisme ?
      Que ces écoles vous soient offertes gratuitement, mais que vous ayez à payer fort cher, et probablement plus que vous ne le pouvez, pour leur échapper ?
      Le socialisme étouffe la société civile (sauf quand il la massacre pour gagner du temps) en lui prenant ses ressources pour lui offrir ensuite les « services gratuits » à sa main.

      “Quelle que soit l’organisation adoptée, aucun pays n’a une éducation performante en investissant moins de 6 à 7% du PIB.”
      Je ne prétends pas connaître la part du PIB à consacrer à l’école – ni à la nourriture, au logement ou au transport. Je ne suis pas constructiviste, je crois les hommes aptes à faire leurs arbitrages.

      “un pays comme la Finlande, quasiment totalement public”
      Par ailleurs je ne souscris pas au dogme selon lequel l’instruction est un secteur économique à part : Des gens rendent service à d’autres gens, comme dans toute l’économie. Il est amplement démontré dans maints secteurs économiques que le marché produit le progrès, l’amélioration de la qualité et la diminution des coûts, et cela s’applique aussi bien à l’instruction.
      Par ailleurs que ce système soit public n’est pas probant : Il est peut-être ce pratiquement libéral, avec des écoles autonomes dans leurs méthodes et leur recrutement d’élèves et de professeurs, et des familles libre de leur choix en matière d’école.
      Les socialistes finlandais sont peut-être moins fanatiques que les français – ce qui n’est pas difficile.

      “Il est clair que les socialistes n’ont pu se mettre en quête d’une organisation artificielle que parce qu’ils ont jugé l’organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n’ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu’ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n’auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi.”
      http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html
      Je vous recommande chaudement la lecture de toutes les harmonies économiques : Vous pourrez dire que vous rejetez le libéralisme en connaissance de cause.

      17 septembre 2014 à 20 h 01 min
  • Roban Répondre

    “un politique « de droite » comme Nicolas Sarkozy n’a pas brillé par sa résistance acharnée. Qu’on ne fasse pas trop de plans sur la comète avec ce type ; ses dernières sorties avec NKM ou, plus récemment, avec BHL, ne donnent pas le ton de ce qu’il nous faut. Tant pis. À nous de prendre les choses en main. Dans les urnes ou… dans la rue.”
    Tout à fait d’accord. Le fait d’avoir assisté à la pièce de BHL et de s’être congratulé avec cet illuminé, l’a complètement déshonoré !
    Ce n’est pas avec BHL qu’il va reconstituer l’UMP.

    16 septembre 2014 à 23 h 38 min
  • Charles Martel Répondre

    Le programme préconisé par Vivien Hoch s’inscrit dans le mouvement général de refoulement des institutions ou idées révolutionnaires, et qui s’est manifesté au moins deux fois dans notre histoire récente :

    – En 1814/1815, lors de la Restauration.
    – En 1940, lors de la Révolution nationale.

    – Le problème, c’est que non seulement ça n’a pas duré mais que ça a bousculé et balayé encore plus les valeurs traditionnelles. Voyez ce qui s’est passé de 1830 à 1914 et après 1944…

    16 septembre 2014 à 23 h 03 min
  • Moncaire Répondre

    L’argument de ne pas abroger cette loi du mariage pour tous même si la droite revenait au pouvoir en France ne me surprend nullement. On l’a vu en Espagne. La parodie du mariage homo fut aprouvée sous le PSOE de Rodriguez Zapatero en 2005 et avec le PP de Rajoy donc la droite il continue en place. L’Excuse Parait’il que la Communauté Europénne considerait cela un retour en arrière presque au temps du moyen âge .

    16 septembre 2014 à 21 h 20 min
  • Gérard Couvert Répondre

    “mettre un terme au collectivisme général de la société, au règne des syndicats, des loges, des « avantages sociaux ”

    Tant que vous en serez là, c’est-à-dire à une vision de la France qui n’a jamais existé ailleurs que dans vos fantasmes vous ne ferez que retarder le sursaut salutaire.
    Valez-vous mieux que les musulmans qui avancent leurs pions ? posez-vous honnêtement la question.

    Que des abus existent, bien sur comme dans tout système, mais parler du regne des syndicats du collectivisme, quelle débilité ! allez donc voir la puissance des syndicats dans le Nord de l’Europe et en Allemagne !
    Quand au couplet sur l”les loges” ça pue, tout simplement.

    Avec des adversaires comme vous les gauchistes et autres apprentis sorciers ont de beaux jours devant eux.

    16 septembre 2014 à 17 h 18 min
  • Fucius Répondre

    @Agathe

    Selon moi le problème n’est pas dans les cours de morale/éthique/civisme, mais dans le principe d’une école publique obligatoire.

    En effet un tel principe centralisateur est un levier de pouvoir qui ne peut laisser indifférents les esprits socialistes.

    C’est d’ailleurs pour s’arroger ce pouvoir que les socialistes ont créé l’école publique et détruit l’école catholique – plusieurs dizaines de milliers d’enseignants licenciés, des milliers d’écoles fermées: Il est clair que l’objectif n’était pas d’instruire mais d’endoctriner.

    Il faut que l’école cesse d’être une enjeu de pouvoir et pour ce faire il faut la soustraire à la mainmise de l’Endoctrinement National, c’est-à-dire la privatiser.
    Il n’y a pas d’enjeu plus urgent.

    16 septembre 2014 à 17 h 06 min
    • Jaurès Répondre

      Parce que l’école confessionnelle n’endoctrine pas ?

      16 septembre 2014 à 18 h 04 min
      • Fucius Répondre

        L’école publique endoctrine dans la religion socialiste.
        Les écoles confessionnelle, dans une autre religion.
        Personnellement mon choix est le christianisme.
        Le totalitarisme et le dogmatisme de la religion socialiste, son anthropologie égalitariste puérile, son rejet de la responsabilité, m’insupportent.

        Libre à vous d’y adhérer, je réclame la liberté d’y échapper.
        Or l’État m’oblige à lui foncier mes enfants et à la financer.

        Un jour cet instrument de domination se retournera contre ses créateurs et vous devrez à votre payer pour que vos enfants subissent un endoctrinement qui vous révulse.

        Lisez Hayek, The road to serfdom.
        Le totalitarisme devient toujours hideux, même fondé par des gens de bonnes volonté (quoi stupides), parce qu’un monstre finit toujours par se hisser au sommet.

        Renoncez à contraindre.
        Déposez les armes.
        Quittez la logique de pillage.
        Acceptez le pluralisme et la liberté.
        Que chacun choisisse son école, et la paie.

        16 septembre 2014 à 20 h 27 min
        • Jaures Répondre

          Vous savez très bien que si chacun choisit son école tout le monde ne pourra pas se la payer.

          Par ailleurs, dans le cadre actuel existe déjà un choix. Vous pouvez inscrire votre enfant dans une école privée ou/et confessionnelle. C’est le cas pour 20% des Français.

          En plus quel gage a donné l’instruction avant qu’elle ne soit publique ? La France était-elle plus belle, plus juste et plus fraternelle avant les lois Ferry ?

          Dire que l’école distille l’idéologie socialiste est ridicule. Avez-vous des exemples de cet “endoctrinement” ?
          Et pour quelle efficacité ? Ce n’est pas l’école qui permet aux dictatures de se maintenir mais une police et une armée efficace. Si les socialistes étaient adeptes d’une “idéologie totalitariste et dogmatique” ce n’est pas à l’école que cela se verrait mais au nombre de policiers dans les rues et de militaires lors des défilés.

          Le problème est que vous êtes, vous, convaincu que l’idéologie chrétienne est la bonne, vous considérez donc que tout ce qui n’en émane pas est endoctrinement.
          Or, vous pouvez tout à fait, parallèlement à l’instruction publique, donner à vos enfants un enseignement religieux dont ils feront ce qu’ils voudront à l’âge adulte. Personne ne vous empêche d’inscrire vos enfants au catéchisme, qu’ils suivent les sacrements, qu’ils participent à la vie paroissiale, qu’ils fréquentent des centres de vacances catholiques.

          Que voulez-vous donc de plus ?

          16 septembre 2014 à 22 h 06 min
          • Fucius

            “Vous savez très bien que si chacun choisit son école tout le monde ne pourra pas se la payer.”

            Non je ne le sais pas, et vous non plus.
            http://www.contrepoints.org/2012/11/12/104043-des-ecoles-privees-au-service-des-pauvres

            Mais si c’était le cas, cela n’aurait aucun rapport avec le fait de d’imposer la même école à tous, idée qui ne peut répondre qu’à un objectif de pouvoir, de soumission d’autrui.
            La réalité est que vous travestissez ainsi, pour vous mêmes autant que pour les autres, votre avidité de pouvoir.

            “Par ailleurs, dans le cadre actuel existe déjà un choix.”
            Non.
            Pour échapper à l’emprise de la dictature socialiste, il faut fonder des écoles hors contrat.
            Écoutez Anne Coffinier.
            Pour supprimer la société civile le socialisme la prive de ressources par l’impôt, puis lui impose ses prestations “gratuites” …

            “En plus quel gage a donné l’instruction avant qu’elle ne soit publique ? ”
            L’instruction catholique avait, et a toujours, une excellente réputation.
            Je souhaite qu’il lui soit permis d’exister (abrogation des lois qui la limitent) pour pouvoir accueillir tous ceux qui veulent profiter de cette qualité (cela lui est interdit) et choisir librement ses enseignants et ses programmes.
            Bien entendu je souhaite que cette liberté soit générale.
            Nous aurons ainsi une école meilleure et moins chère.

            “La France était-elle plus belle, plus juste et plus fraternelle avant les lois Ferry ?”
            Pourquoi les socialistes ont-ils envoyé l’armée pour fermer des écoles et chasser des enseignants ?
            Par intolérance religieuse pure et simple.
            Parlez-mois de fraternité !

            L’excellence initiale mythique de l’école publique n’est que la continuation de ce que l’école était auparavant.
            La dégénérescence est typique de ce qu’il advient toujours en économie administrée.

            “Le problème est que vous êtes, vous, convaincu que l’idéologie chrétienne est la bonne, vous considérez donc que tout ce qui n’en émane pas est endoctrinement.”

            En quoi cela vous poserait-il un problème, sinon parce que vous vous estimez en droit d’imposer vos principes à mes enfants à mes frais ?
            Quant à moi je souhaiterais proposer mes idées aux vôtres, mais pas à mes frais !

            Libérez donc l’école de l’emprise socialiste.

            16 septembre 2014 à 22 h 52 min
      • Pallares Répondre

        Non, elle conduit, enseigne avec autorité, aux enfants à être cultivé et instruit, et que tout ne tombera tout cuit dans le bec, le catéchisme n’est pas obligatoire, ce n’est pas une école coranique, pour preuve, de plus en plus de musulmans inscrivent leurs enfants dans les écoles privés catholique car ils savent bien que leurs enfants seront bien instruit et éduquer à la vie en société.
        Pour moi qui ai eu la chance de ne être pas instruit à l’école socialiste puisque ayant quitter la “publique” avant que cette sale engeance n’arrive au pouvoir.

        16 septembre 2014 à 21 h 50 min
      • hello Répondre

        Les parents choisissent volontairement de mettre , ou non , leur enfant dans une école confessionnelle. Alors que pour le public il n ‘y a pas le choix ( pas d ‘école privée et/ou prix à payer , en particulier prix élevé des pensions et demi-pensions)

        17 septembre 2014 à 13 h 16 min
  • vozuti Répondre

    Complétement d’accord, le mariage pour tous n’est qu’une composante de la politique mise en œuvre par les réseaux maçonniques et leurs affiliés (siècle,etc…).
    Il était évident que sarkosy et l’ump ne reviendraient pas sur le mariage homo,l’immigration massive et le reste car l’ump ,comme le ps, fait partie des réseaux maçonniques.

    16 septembre 2014 à 12 h 49 min
  • Lys Ardent Répondre

    Ouf, j’ai un la petite peur de voir Vivien défendre Sarkozy mais la conclusion me rassure ;-)

    Sur le reste je suis bien d’accord. Je n’ai de cesse de répéter que le combat est bien plus global que telle ou telle loi. En revanche, il est primordial que le président de 2017 abroge cette loi Taubira pour bien signifier à tout ces chantres de la décadence qu’un coup d’arrêt est porté à leurs délires progressiste !

    16 septembre 2014 à 11 h 26 min
  • Hilarion Répondre

    Sarkozy n’avait-il pas démontré au cours de son quinquennat qu’il n’était que le côté pile de la pièce UMPS.

    16 septembre 2014 à 11 h 13 min
  • goasdoue Répondre

    C’est exactement ce qu’il faut crier et proclamer, mais aussi exiger des candidats et faire connaître leur réponse. Greg

    16 septembre 2014 à 10 h 16 min
  • Karriere Pierre Répondre

    Arrêtons d’affubler du nom de Droite l’UMP,
    même si certaines personnes ont des velléités …
    UMPS est au pouvoir, ce qui ne veut pas dire
    que tout ce qui se réclame de droite est blanc.

    16 septembre 2014 à 10 h 06 min
  • eurytheme Répondre

    Merci Vivien Hoch, c’est exactement ça : il faut abolir surtout le gauchisme ambiant !

    16 septembre 2014 à 9 h 56 min
  • FFI Répondre

    Que de vérités dans cette tribune, que du bon sens.
    Vivien Hoch félicitations. C’est exactement ce qui ressort en résumé de l’Université d’été de La Manif Pour Tous.
    Retour ou maintien de bases sociétaires stables et pérennes, une éthique respectée quant à la vie dans son ensemble, mais souvent du simple bon sens, des valeurs sans renoncement ni dénaturations.
    Mais qui sera l’homme capable de s’imposer dans notre système dit démocratique (mais qui ne l’est pas en fait) en leader respecté, car non compromis dans l’une où l’autre des officines ( groupe bilderberg, siècle, franc maçonnerie, terra nova, ou autre réseau d’influence et j’en passe…) qui veulent nous forcer à ce qu’ils considèrent comme “le sens de l’histoire” et vers une mondialisation et une uniformisation atlantiste dont nous ne voulons pas non plus. Nous nous battons misérablement, sans moyens de mass média, sans finance et peu ou pas entendu. Le combat est déloyal mais personnellement, je suis prêt à y consacrer mon temps, mon énergie et peut être à y donner ma vie. ( c’est de ma responsabilité et de ma conscience de parent, une écologie globale incluant l’écologie humaine, pour transmettre une terre saine à tous les sens à mes enfants)
    Les prétoires non plus n’y parviendrons pas, ils ont peur ou sont corrompus par idéologie ou nomination, les urnes sont manipulées (type de scrutin, reconnaissances et comptages des participants et seulement de ceux la, modification des populations électrices, adoubement et financement des candidats…) je n’y crois donc pas non plus, il ne reste donc que la rue, mais pour accéder au retour à des bases stables, elle sera violente et meurtrière malheureusement.

    16 septembre 2014 à 8 h 58 min
  • Agathe Répondre

    Réponse à Lucius. Justement, les cours d’instruction civique et de morale comportaient le débat sur le concept fondamental de la liberté.

    16 septembre 2014 à 1 h 16 min
  • Agathe Répondre

    1953 : suppression des cours, journaliers, d’instruction civique et des cours de morale dans les écoles et lycées publics.
    Ces cours étaient aussi une introduction au droit.
    Conséquences: des individus sans repères ni convictions.
    Et des politiciens à leur image.

    16 septembre 2014 à 1 h 10 min
    • Jaures Répondre

      Il y a contradiction, Agathe.
      D’un côté on demande des cours de morale journaliers, et de l’autre on dit que l’école doit seulement apprendre aux enfants à lire, écrire et compter, le reste relevant de la famille.

      Si l’on a supprimé les cours de morale, c’est que nombre de sentences étudiées devenaient incongrues, comme celles justifiant le colonialisme, les allusions explicitement religieuses ou sexistes,…
      Et justement, les cours de morale n’étaient pas des espaces de débat car la morale était enseignée comme des théorèmes: il ne s’agissait pas de débattre mais d’assimiler.

      Le problème du manque de repères et de convictions ne provient pas de l’école. On sait que l’enfant s’éduque par l’exemple. Les adultes autour des enfants montrent-ils un comportement susceptible de leur donner repères et bons principes ? C’est la question à se poser.

      16 septembre 2014 à 11 h 06 min
  • Fucius Répondre

    Du reste, je trouve déconcertante l’incapacité des opposants à ces différentes facettes du socialisme à recoller les morceaux.

    Ne voient-ils pas que mariage pour tous est redistribution sont les deux faces de la même pièce ?
    Qu’on ne peut combattre l’un et pas l’autre ?

    L’habileté des socialistes est d’avoir fait croire que le mariage pour tous a un rapport avec la liberté.
    Bien au contraire !
    Il est vrai que leur école publique obligatoire a décérébré et déculturé les Français.
    Le triomphe des faux droits, de l’égalitarisme et du nihilisme en matière sociétale peut-il produire le contraire en matière économique ?
    Bien sûr que non, et la réciproque est vraie.
    Les tenants du mariage traditionnel qui s’opposent au libéralisme économique sont tout aussi incohérents.

    15 septembre 2014 à 23 h 29 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *