Avec quel cynisme le fonctionnaire applique-t-il les consignes totalitaires de son ministre…

Avec quel cynisme le fonctionnaire applique-t-il les consignes totalitaires de son ministre…

Le cynisme des fonctionnaires d’autorité quand ils appliquent les consignes totalitaires de leur ministre, fait froid dans le dos.
 
 
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C’est Jean-Marie Salanova, directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines qui, interpellé sur le chantage que ses personnels ont fait subir à la jeune étudiante russe Anna, sommée d’espionner et dénoncer ses amis de la « Manif’pour tous », sous peine de voir sa demande de naturalisation recevoir un avis défavorable, déclare sans la moindre gêne qu’« il a été constaté qu’elle était en contact avec des groupes manifestant sur la voie publique », et estime qu’«Il est tout à fait légitime de se renseigner sur ces actions, poursuit-il.» Ces actions, selon le policier qui a menacé Anna, consistent à « continuer à manifester alors que la loi sur le mariage pour tous été votée. » (Comme si les gens de gauche s’étaient abstenus de manifester, en de très nombreuses occasions, contre des lois dûment votées et d’obtenir ainsi leur abrogation ! alors que contester la législation existante est parfaitement licite, pourvu que ce soit sans violence et sans s’opposer à son application, restrictions que les mouvements de gauche ont largement ignorées quand ils se sont opposés, pour ne citer que quelques exemples récents, à une réforme des retraites, à la CPE, ou aux lois antérieures sur le mariage, l’avortement, etc.)

C’est le Directeur académique de l’Académie de X…  qui, confronté à des parents indignés que, en dépit de leur refus de voir leur fils de onze ans visionner le film Tomboy, celui-ci ait été contraint de le voir en projection privée au CDI, puis de subir trois cours et deux contrôles à propos de ce film, défend le choix de ce film et l’attitude du professeur de français qui a passé outre à l’autorisation de ne pas aller voir ce film donnée par le principal

Or, l’opposition des parents s’explique parfaitement : selon les propres déclarations de ses auteurs, le film Tomboy,  est un film militant, en faveur de l’idéologie du genre :

« Je voulais pouvoir faire un film qui milite à un endroit où ça allait fonctionner, où je n’allais pas m’adresser à des gens déjà convaincus, parce qu’il y a une promesse de cinéma derrière. J’ai le souci de ces équilibres : il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques, »…

 Ce film n’était d’ailleurs pas destiné aux enfants, dont on sait que, n’ayant pas la maturité suffisante, ils peuvent être – et sont souvent – considérablement troublés par une ambiguïté que même les adultes ont des difficultés à déchiffrer.

Mais le Directeur ne veut pas le savoir. Il se contente de répliquer, avec un extraordinaire cynisme, que « Le ministère a aussi le devoir d’éducation, que le processus d’éducation passe effectivement par l’arrachement : c’est l’héritage des lumières, » et de conclure que si les parents ont été « écoutés », ils n’ont pas été « entendus ».

Oui, « arracher » les enfants à leurs familles, leur imposer (s’agissant en outre d’activités en principe facultatives) un enseignement – illustré par un film alors qu’on sait combien les enfants sont sensibles à ce qui passe par l’image –  que leurs parents ont voulu interdire, c’est, selon ce Directeur (qui de l’opinion des parents, se moque comme de sa première chemise, les instructions de son ministre surpassant, de toute évidence, jusqu’à la Déclaration universelle des droits de l’homme, ratifiée par la France, qui reconnaît aux parents le droit de décider de l’éducation à donner à leurs enfants), une façon d’enseigner «la morale, la morale laïque. » À condition d’admettre que « la morale laïque », c’est celle de ce film qui entraîne les jeunes spectateurs  dans l’empathie avec un personnage qui ment, qui usurpe une autre identité, qui manipule sa petite sœur en la rendant complice du mensonge et qui tombe dans des excès frisant la pathologie (confection d’un pénis en pâte à modeler pour donner l’illusion d’être un garçon lors de la baignade avec la bande de copains).

 

 

Marie Merlin 

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Comments (9)

  • goasdoue Répondre

    Et s’il était temps: “Prends ton fusil Grégoire…” Greg

    11 mars 2014 à 10 h 23 min
  • frei Répondre

    En outre , ne sous estimons pas l’importance d’appartenir aux mêmes “sociétés de pensée” , dont l’influence dans l’Administration n’est plus à démontrer .Pour ma part , je pense que les fonctionnaires d’autorité doivent être tenus de révéler ces appartenances au moment de leur nomination .

    11 mars 2014 à 9 h 33 min
  • JEAN DES LIGNERIS Répondre

    Il n’y a qu’une seule et urgente manière de faire taire ces névrosés du communisme totalitaire. Les mettre en déroute lors des prochaines élections, tout parti opposé ne sera jamais pire que ce soit le centre, la droite ou le FN… Ceux qui ont voté pour le président normal qui haït les vrais français (élu avec quelques promesses sonnantes pour nos islamistes) n’ont jamais été en URSS. Néanmoins ces ex-communistes avaient de belles formules très efficaces pour traiter les petits voleurs et récidivistes inapplicables dans notre pays de droit. Un homme pris seulement pour un vol insignifiant, ou ivre dans la rue, était rasé, puis chaque matin douché à l’eau glacée (5°C) et corvée de tranchées urbaines par -15°C pendant un mois… ça refroidit. Ici en francearabie Taubira les félicite, même pour des attaques à main armée, et les relâche.
    Mais l’éducation « communiste » était très prise au sérieux (sans absence) avec des cours politiques basés sur du bon sens. La famille était mieux protégée que chez nous (Le camarade Peillon va plus loin que le communisme) même s’il était convenu qu’un fils d’ingénieur devait être ouvrier et réciproquement (un moyen de casser dans l’œuf une montée du capitalisme).
    Bonne remarque sur « nos chances » qu’il va falloir revoir rapidement avant que la racaille ne casse tout et surtout ne donne plus « le bon exemple » à nos enfants…et à nos vieux ! On peut s’inquiéter sur les futures retraites gérées par ces sans foi ni loi !!!

    10 mars 2014 à 22 h 33 min
    • Hilarion Répondre

      A la lecture de l’Archipel du Goulag de Soljénitsyne, on découvre plutôt une grande racaillophilie de la part des autorités communistes. Dans les camps, les malfrats dénommés “Socialement proches” avaient des droits et des libertés dont ne disposaient pas les Zecs, eux déportés politiques. Et ces malheureux Zecs devaient subir les exactions de la racaille sans pouvoir attendre aucune aide de l’administration du camp, ajoutant le malheur au malheur. En effet, le “Socialement proche” était considéré comme proche du peuple, mais victime d’une société qui n’avait pas encore atteint le nirvana du socialisme intégral. Le Zec, était, lui, considéré comme “l’ennemi du peuple” et à ce titre taillable et corvéable à merci, devant se trouver heureux de n’avoir pas été fusillé. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher plus loin ce schéma mental que l’on trouve chez Taubira, ses sbires du Syndicat de la magistrature et de la gauche en général, expliquant cette mansuétude à l’égard des délinquants de tous poils en même temps qu’une vindicte à l’égard du citoyen lambda qui, ayant fait front à un agresseur et l’ayant “endommagé” se verra pourrir la vie par la “justice”, puisque, lui, fait partie de cette “société coupable”.

      11 mars 2014 à 12 h 10 min
  • lavandin Répondre

    @ Hilarion : tout à fait, nous en arrivons aux méthodes de Staline, Hitler, et Mussolini : soustraire les enfants à l’influence des parents et à l’éducation que ces derniers pouvaient leur donner, pour en faire des hommes (et femmes) nouveaux .Allant meme jusqu’à les inciter à dénoncer leurs parents lors ces derniers tenaient dans leur foyer des propos hostiles au régime en place. Voila ce qui se profile dans notre malheureux pays

    10 mars 2014 à 18 h 59 min
  • Hilarion Répondre

    La prochaine étape sera l’obligation pour les enfants de dénoncer leurs parents lorsque ceux-ci auront émis des idées opposées à celles de nos névropathes gouvernants et de leurs séides fonctionnaires. Il s’agit là de dispositions en parfait accord avec les idées là aussi révolutionnaires sous Staline et conforme à ce qui était imposé aux enfants sous Hitler.

    10 mars 2014 à 17 h 02 min
  • BRENUS Répondre

    Devant des méthodes faschistes, les parents n’ont plus qu’à démolir a la maison les mensonges que les totalitaires leurs mettent dans le crane à l’école. Et surtout bien leur expliquer que lorsque les enseignants coupables se feront inévitablement prendre à partie par nos chances, il n’y aura pas lieu d’intervenir. ni de rien dire. A faux-culs, faux-culs et demi : le principe des trois singes : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Ca calmera rapidement les ardeurs des bourreurs de cranes.

    10 mars 2014 à 16 h 48 min
  • Simon95 Répondre

    On avait obligé mes enfants au collège à aller voir le film La Rafle, en 2010.
    J’estimais que mes enfants n’avaient pas à se préoccuper d’une période de l’Histoire révolue, qu’on nous ressasse en permanence.

    10 mars 2014 à 12 h 52 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Rassurez vous, vous aurez droit sur Arte et sans aucun risque d’y échapper à un énième ” service ” ( en culpabilisation ) grâce à la disparition ” joyeuse ” ( dixit les media français ) d’Alain Resnais , le ” réalisateur ” le plus soporifique, mais sans aucun doute l’un des mieux engagés qu’ait jamais célébré le cinéma français : ” nuit et brouillard ” , ” l’année dernière à Marienbad ” ” Hiroshima mon amour ”
      Les faits ” éducationnels ” que rapporte Madame Merlin sont idéologiquement plus importants à divulguer urbi et orbi que la vie privée de ” MoiJe “

      11 mars 2014 à 8 h 57 min

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