Faut-il encore taper sur le “libéralisme” ?

Faut-il encore taper sur le “libéralisme” ?

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Dans le Monde & Vie de cette semaine, nous trouvons un dossier sidérant sur ce qu’ils appellent le “libéralisme”, accusé de tous les maux, je cite : « mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d’organes, achats de votes, marchandisation du vivant», etc. On pourrait rajouter qu’il est responsable de l’existence du diable ou même – ce qui peut arriver après quelques causalités fonctionnelles – de la mort du Christ. Ces attaques ne sont pas rares ; elles sont nombreuses, comme autant de symptomes d’une véritable pagaille conceptuelle. Quelques remarques urgentes… 

– Au plan sémantique, d’abord, les anti-libéraux proclamés ne semblent pas très au courant de la profonde polysémie du terme « libéral », ni de sa consistance historique. Jusqu’au point grotesque où une personne interrogée affirme que le libéralisme se confond avec « la liberté de faire ce que je veux », en évacuant la question du bien ou du Bien commun (autre terme extrêmement ambigü). Cette définition est pourtant tout l’inverse de ce que la tradition philosophique la plus noble entend par libéralisme. Ces personnes, souvent catholiques d’ailleurs, me semblent être crispées autour d’une définition désuète du libéralisme, tel qu’elle pouvait exister à la fin du XIXè siècle, lors de la crise moderniste au sein de l’Église.

– Vous sentez-vous réellement dans une société qui respecte les libertés, et qui peut être qualifiée de « libérale » lorsque vous observez que les grandes chaines de TV publiques diffusent des panégyriques de plus en plus grossiers à la gloire de la morale gouvernementale, que l’État est omniprésent, de votre santé à vos enfants, en passant par votre sexualité et surtout par votre porte-monnaie ? Plus profondément, il me semble que la société est tout sauf libérale, et qu’elle fait semblant d’avoir évacué la question du Bien commun, à la manière des théories libérales de John Rawls ou des théories du « républicanisme philosophique » à la Jurgen Habermas, mais que cette évacuation fantôme est un mensonge permettant de subsituer au bien commun traditionnel un Bien commun progressiste et complètement décadent. C’est là une ruse de la raison politique, par laquelle beaucoup trop d’amis se laissent tromper. Lisez donc les travaux de Vincent Peillon. Il y a là clairement un bien commun, imposé à tous avec leur argent et au moyen de la violence de l’État. Seulement ce “bien commun” n’est pas celui que nous défendons, mais tout l’inverse. En vous focalisant sur le libéralisme, croyant qu’il n’y a plus de bien, vous ne voyez pas jaillir, derrière, ce “bien” pervers et nihiliste qui est imposé par les grandes machines de l’État. Ne vous y faites pas prendre.

– Sans rentrer dans la dichotomie interne à la droite entre la droite “conservatrice” et la droite “libérale”, qui est facilement résolue avec un peu d’application intellectuelle, il n’est pas sans intérêt de rappeller que cette haine du “libéralisme” est partagée avec la gauche et l’extrême gauche, ce qui devrait suffir à prendre un moment de recul. Aussi, un de leur grand manitou, Jean-Claude Michéa, provient-il du marxisme le plus violent. Je dis cela sans ostracisme, mais avec une volonté de mettre en garde sur les tenants et les aboutissants de ce qui devient de plus en plus une haine irationelle et passionnelle envers un ennemi commun avec ceux que, pourtant, nous combattons avec le plus d’acharnement.

– Au plan économique, très peu abordé par ces anti-libéraux, sûrement parce qu’il y a une profonde méconnaissance des mécanismes économiques, on dénonce, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche la “financiarisation”, les “grandes banques” et le “libre-échange” destructeur. Une étude plus attentive de l’économie mondiale vous prouverait que l’ennemi n’est pas la liberté d’entreprendre et de commerce, mais bien plutôt ce capitalisme de connivence qui arrange les grandes entreprises et l’État (ce qui se passait en régime communiste). Que les banques centrales, le FMI, le conseil européen et tous les organes d’Etat ont, depuis plus de 30 ans, bien plus verouillé, contrôlé et administré le commerce mondial que ne l’ont “libéralisé” et ouvert. Le problème vient d’un trop plein d’État plutôt que d’un trop plein de volonté commerciale. Le Leviathan est aujourd’hui mondial, et il est ce qu’il a fondamentalement toujours été – une souveraineté absolue de l’État, s’arrangeant (et arrangeant) les amis.

Bref, méfions-nous des dichotomies hâtives, du manichéisme et de la dialectique proprement gauchiste, qui rêve de nous enfermer dans la dénonciation d’un grand Ennemi.

Je me réfèrerai plutôt à un libéralisme dit communautariste, hiérarchique et traditionaliste, à la Edmund Burke, dont je vous conseille ses excellentes Réflexions sur la révolution de France, sans qui ni de Maistre, ni de Bonald, ni Maurras n’auraient existé. En revenir à une telle “fraternité naturelle”, non imposée par une propagande d’état, c’est là le but de ce que j’appelle le “libéralisme”, avec derrière moi une tradition bien solide, qu’il devient urgent de diffuser. Gardez vos biens, mais ne vous faites pas imposer à tous un Bien général. Dieu veut votre bien, pas celui d’une abstraction idéelle qu’est l’État, la nation ou la patrie. C’est le sens profond de mon libéralisme.

 

Vivien Hoch
http://vivienhoch.com

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Comments (23)

  • Jérémie Répondre

    MERCI Vivien ! De plus en plus de patriotes épousent inconsciemment les théories antilibérales de l’extrême gauche, c’est aberrant ! Qui voudrait être le Vénézuela plutôt que l’Autriche ?

    29 mars 2014 à 20 h 40 min
  • Antilibéral assumé Répondre

    Je ne pardonnerai jamais au libéralisme, qu’il soit représenté par la droite ou la gauche dites de gouvernement, d’avoir amené la société dans laquelle on se trouve aujourd’hui. Je préfèrerais qu’elle soit plus pauvre mais ait un minimum de préservation des valeurs qui sont les nôtres depuis mille cinq cent ans (pour s’en tenir au christianisme mais il y a aussi bien un refus de l’héritage gréco-latin). La morale, plus exactement l’antimorale, dominante y est telle que même l’enfant aujourd’hui est devenu un objet de consommation.

    29 mars 2014 à 19 h 44 min
    • orldiabolo Répondre

      Mais ce n’est pas le libéralisme qui a “amené la société dans laquelle on se trouve aujourd’hui”, c’est l’étatisme ! Et il nous amène visiblement vers la société que vous souhaitez : plus pauvre…

      30 mars 2014 à 19 h 07 min
  • orldiabolo Répondre

    A part Pinay, Barre (un peu) et Madelin (qui n’a même pas eu le temps de commencer…) quelqu’un pourrait me dire qui aurait jamais mené une politique libérale en France depuis la guerre ?

    27 mars 2014 à 17 h 23 min
  • lefebvre Répondre

    Ce capitalisme est assez idiot pour vendre la corde avec laquelle il se fera pendre
    Hollande manifeste une haine farouche envers Poutine et commerce avec la Chine dont le président n’est pas un tendre envers son peuple ; le Tibet fut rattaché à la chine sans passer par la voie référendaire à ce que je sache !
    Mais pour décrocher un marché du court terme de 18 milliards d’euros nous vendons notre âme, tout cela se terminera comme Arcelor avec Mittal nous allons être bouffé tout cru.Les chinois sont plus intelligents que nos dirigeants. Car ce marché de dupe peut se terminer par un crash financier mondial qui détruira définitivement cette monnaie de singe qu’est le dollar monnaie dite de référence qui ne représente que du papier. Les chinois font partie de la BRICS c’est un pavé qui nous reviendra en pleine poire Gouverner c’est prévoir et non faire du pédalo ou scooter.
    Obama dite sa ligne de conduite et nos dirigeants respectent sa feuille de route ils sont durs d’oreilles et n’entendent rien de la réalité !

    27 mars 2014 à 16 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    je ne lis pas ( souvent et même pour dire quasiment jamais) Dreuz, mais il m’arrive de lire ( tout aussi rarement ) Jérusalem Post ou plus exactement ce que signale l’actualité
    je trouve d’ailleurs légitime et dans l’esprit de l’expression démocratique qu’il y ait en France des sites sionistes
    de même je trouverai légitime et dans l’esprit etc … etc …,
    ce qui est quasiment impossible ( à noter que cela ne l’est pas aux U.S. , mais ce n’est pas un pays démocratique comme chacun sait ) … ainsi comme je ne nourris pas mes choix ” politiques ” ( au sens grec ) à la pensée des autres et en particulier à l’influence mediatique cela m’évite d’avoir des avis dogmatiques ou idéologiques … c’est un peu Montaigne au XXI ième siècle en moins talentueux cela va sans dire

    27 mars 2014 à 16 h 03 min
  • Jaures Répondre

    Le libéralisme est un fantasme. On se souvient de l’opuscule de Pascal Salin “Français, n’ayez pas peur du libéralisme” (2007) qui prenait en exemple l’Espagne et l’Irlande. La crise venue, ces deux pays se sont effondrés, sauvés par les Etats dont le même livre raillait le modèle économique.
    Evidemment, les mêmes auteurs (Salin, Tremeau, Millière,…) ont tout à coup trouvé dans leurs anciens modèles le trop plein d’Etat qui avait causé leur perte. Car un pays, même le plus libéral, aura toujours ce petit sédiment d’état que les théoriciens libéraux tiendront pour responsable de la crise qui ne manquera pas d’advenir.
    L’Economie n’est pas une science exacte: ce qui fonctionne aujourd’hui et ici ne fonctionnera pas pour autant demain et ailleurs. Tout dépend du contexte. Les modèles économiques ne sont que des fictions créées par les auteurs pour illustrer leurs théories.

    27 mars 2014 à 15 h 23 min
  • Vivien Hoch Répondre

    Le manichéisme, c’est d’instaurer de force un principe mauvais (le “libéralisme”) et un principe bon (lequel, d’ailleurs ? la vertu ? l’État ? la solidarité forcée ?)

    Il y a cependant un irréductible manichéisme entre les idolâtres et les hommes libres, entre les adorateurs de l’État et les personnes autonomes – entre l’esclave et son maitre, entre l’idole et l’icône.

    27 mars 2014 à 13 h 47 min
  • Fikmonskov Répondre

    “il n’est pas sans intérêt de rappeller que cette haine du « libéralisme » est partagée avec la gauche et l’extrême gauche, ce qui devrait suffir à prendre un moment de recul”

    Puis

    “Bref, méfions-nous des dichotomies hâtives, du manichéisme”

    Allez, Vivien, à ton tour de prendre un moment de recul et d’analyser ces deux phrases.

    27 mars 2014 à 12 h 54 min
    • Jaures Répondre

      N’oubliez pas l’extrême-droite ! M Le Pen a qualifié la politique de François Hollande ” d’ultra-libérale”.

      27 mars 2014 à 15 h 25 min
  • Mandrake Répondre

    Y a Grumberg de dreuz qui veut qu’on paie pour faire des commentaires sur son site. Comme si on allait payer pour baiser. Comme dirait Brassens, “Quand on est con, on est con!” No comment.

    26 mars 2014 à 23 h 13 min
    • Jean Patrick Grumberg Répondre

      @Mandrake: non, ce n’est pas Grumberg qui veut qu’on paye pour commenter sur son site: 1) parce que ce n’est pas son site, 2) parce que ce n’est pas lui qui décide, 3) parce que le rédac chef l’a souhaité.

      Par ailleurs, les cons, s’il y a des cons, ce sont les rédacteurs et auteurs de Dreuz comme moi et d’autres qui travaillent et publient des articles bénévolement sur Dreuz, et non les cons qui financent les frais d’hébergement de Dreuz, ce qui nous permet de publier.

      Le rédac chef a décidé que les lecteurs qui sont assez goujats pour refuser de participer au financement du fonctionnement de Dreuz quand on fait appel à eux ne pourront plus commenter, car… il faut pas nous prendre pour des cons ! :

      On veut bien écrire sans être rémunérés,
      On veut bien payer de notre personne pour informer, commenter, encourager le travail des idées,
      on veut bien que Dreuz reste en lecture gratuite pour tous,
      mais on ne veut pas que des gens comme vous, qui malgré notre travail considèrent qu’on les prend pour des cons, puissent publier en nous prenant, nous, pour des cons.

      Finalement, ceci est très bien ainsi, car on est toujours le con de quelqu’un, n’est ce pas ?

      PS: coïncidence, un Mandrake s’est abonné à Dreuz il y a 24 heures, et de ce que je constate, il est loin d’être con…

      27 mars 2014 à 14 h 16 min
    • Jaures Répondre

      Si au moins tous les commentaires étaient publiés sur dreuz…

      27 mars 2014 à 15 h 27 min
      • Jean Patrick Grumberg Répondre

        Si tous les commentaires étaient publiés, le fil ressemblerait à un spectacle de Dieudonné…

        27 mars 2014 à 15 h 53 min
  • santiago64 Répondre

    Certes les mots changent de signification au cours des âges et “Libéralisme”n’échappe donc pas à cette règle sémantique.
    Je m’en tiendrai au Libéralisme philosophique que vous
    paraissez juger “désuet” depuis “la crise moderniste de la fin du XIX°”. D’abord, cette crise est-elle VRAIMENT du passé?
    Ensuite, la pensée philosophique “libérale” a -t-elle réellement disparue avec l’histoire?
    Je ne le crois pas hélas: ce libéralisme là qui est, au mieux, l’indifférentisme devant la Vérité ou le doute obstiné de jamais l’atteindre, ou au pire la négation de son existence par impuissance de l’esprit à la saisir ou à cause de son caractère évolutif insaisissable, oui ce libéralisme, béant à toutes les opinions -sauf la vraie précisément- est me semble-t-il toujours présent. Hélas!
    Il est même la marque de l’époque actuelle, désenchantée de la vérité -& de l’être dont elle est un prédicat- comme l’était déjà Pilate (qui est le seul personnage profane dont le Credo ait fixé le nom pour cette raison).
    C’est ce Libéralisme qui fut cloué par le Syllabus du Bx PIE IX dont Garcia Moreno disait “le Syllabus est le credo des peuples qui ne veulent pas mourir” .
    Que les libéraux, épris de “Libre-pensée” -une aporie menteuse chez eux- nous aient construit une société de “bien pervers et nihiliste imposé par les grandes machine de l’État”, n’est pas surprenant; il est même FATAL que la pensée flottante ouverte à tout -sauf au vrai- débouche sur une société TOTALITAIRE. Madiran l’avait bien analysé: le totalitarisme se produit quand le pouvoir politique absorbe le pouvoir RELIGIEUX. Seule la liberté de la religion (Dieu & César) est garante des libertés personnelles & des consciences.
    La République a prétendu que la liberté venait de la séparation des pouvoirs régaliens (exécutif-législatif-judiciaire) et rien n’est plus FAUX! La liberté n’est réelle que par la distinction des pouvoirs politique & religieux.
    C’est pourquoi, avec des hommes politiques LIBÉRAUX, aujourd’hui nous sommes sans liberté car ils asservissent la pensée donc la société à une religion -LAÏQUE- si bien définie par le Maçon Peillon.
    Or un pouvoir politique RELIGIEUX athée, objectif acharné du philosophe libéral Peillon afin d’éradiquer Le Christ & son Église des consciences, est la forme achevée, subtile, radicale & sans doute terminale du Totalitarisme luciférien.
    C’est ce Libéralisme despotique et implacable vis à vis de la vraie liberté qui se construit encore sous nos yeux.
    Constans, ministre franc-maçon de la III° a dit au Cardinal Bourret :” Nous avançons toujours parce que vous reculez sans cesse. En politique on ne tient compte que de ce qui résiste”.
    Résistons !
    PS/ je n’ai pas lu l’article de “Monde & vie” que vous critiquez.
    Je ne puis donc le défendre pertinemment . Mais tel que je vous lis, je suspecte l’injustice (?)

    26 mars 2014 à 15 h 06 min
  • CENTOFANTI José Répondre

    La nation et la patrie comme “abstraction idéelle”: voilà pourquoi je ne peux pas être libéral. Dans l’ordre naturel (importante restriction), la patrie a plus de réalité que le citoyen.
    La politique a pour objet le bien commun, et le bien commun assume, en le dépassant, le bien particulier, qui est du domaine de la morale.

    26 mars 2014 à 11 h 54 min
  • Agathe Répondre

    A l’origine, le bien commun est matériel, ce sont l’air et l’eau, leur pollution considérée comme criminelle. Aussi des terres appartenant à la cité, une forêt et des champs pour les pauvres, pour le ramassage du bois de chauffage et pour jardiner, un pré pour que chevaux et vaches puissent stationner. Enfin, les lieux de culte.
    Le fameux remembrement scandaleux du XXeme siècle a tout supprimé, en commençant par la pitié.

    26 mars 2014 à 10 h 53 min
  • orldiabolo Répondre

    Très bonne analyse. Parler d’excès de libéralisme quand l’état nous prend plus de la moitié du fruit de notre travail… c’est à mourir de rire !

    26 mars 2014 à 10 h 27 min
  • lefebvre Répondre

    La question reste posée depuis des millénaires servir Dieu ou Mammon. Promouvoir la haine ou l’Amour . La parole est lumière donc vérité c’est le chemin qui mène à la vie .
    dans deutéronome un passage dit “entre la vie et la mort choisis la vie”
    Comment peut on croire aux menteurs et corrompus prêts à vendre leur Nation pour en échange de privilèges et d’un part de pouvoir personnel.
    Sous la botte romaine un Hérode le grand obtient les faveurs de Rome mais opprima son peuple. Il en est de même sous l’ordre américano sioniste maçonnique. Nos imposteurs sont dans leurs loges Berlin Paris Varsovie et les grandes capitales de cette cabale sont Washington Bruxelles Varsovie. Le président Herman Van Rompuy est pour les peuples dits démocratiques un illustre inconnu ! Jérusalem est la capitale du moyen orient et proche orient est devait devenir par l’expansionnisme programmé par les théoriciens du chaos la capitale du monde arabe sous la houlette de ce sionisme déconnecté des réalités du peuple juif. Ce sionisme n’a rien de divin puisqu’il sert le veau d’or !
    Je ne crois pas en la sincérité de Loulia Timochenko de cette condamnée pour abus de pouvoir et corruption ; mais sous l’inquisition de ce faux humanisme laïque profane qui a programmé depuis deux siècles la destruction des empires royaumes pour les remplacer par révolutions fomentées par ces monstres par des républiques.
    Aujourd’hui on peut faire un parallèle avec la pax romaine et celle imposée par le gendarme du monde cet empire Romain ressuscité qui a imposé l’anglais comme langue officielle à notre Europe pervertie et corrompue. Ce royaume est aussi pourri que Rome avant sa chute !
    Nous sommes trahis par ces marchands du temple et les peuples sont vendus sur la place du marché mondial de ceux qui ont colonisé le monde par le fric, cette minorité d’usuriers appartenant à l’oligarchie mondiale des illuminati

    26 mars 2014 à 8 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Contre cette violence d’état une seule réaction le boycot de tout ce qui vient de l’état, y compris le boycot des élections. Si déjà il faut une dictature, au moins qu’elle ne soit pas votée par les moutons qui vont la subir.
    Elle ne sera alors que plus légitime à abattre et par tous les moyens.

    25 mars 2014 à 17 h 38 min
    • Jaures Répondre

      Les entreprises doivent-elles également renoncer aux commandes d’Etat ? Etendrez-vous votre boycott aux entreprises qui reçoivent ces commandes, des subventions et aides de toutes sortes ? Etendrez-vous votre boycott aux entreprises étrangères subventionnées ou profitant d’un marché protégé ?

      27 mars 2014 à 15 h 30 min
      • orldiabolo Répondre

        C’est comme ça que la moitié des ronds-points d’Europe sont en France. On arrive même parfois à voir rond-point + feu tricolore (ceinture et bretelles) ! Comme plus de gens encore peuvent se goinfrer avec mon argent… ;-)

        27 mars 2014 à 17 h 28 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Vous avez tout faux Jaures:
        Si l’état français se restreignait à ses tâches régaliennes ces commandes seraient faites par des entreprises privées et beaucoup plus efficacement.
        D’autre part il serait alors inutile de faire semblant de redonner aux entreprises en subventions ce qu’on vient de leur voler par taxes et impôts de toutes sortes.
        Mais il est vrai que les socialistes, ennemis jurés de la liberté, au comportement de Spitzel de la Stasi, doivent tout réguler et tout encadrer pour assouvir leurs instincts de prédateurs.

        27 mars 2014 à 22 h 01 min

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