La France n’a rien à gagner à renier son identité chrétienne

La France n’a rien à gagner à renier son identité chrétienne

christianisme

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». La belle formule d’Albert Camus trouve ces jours-ci une triste résonnance internationale : après avoir refusé de désigner clairement l’appartenance à l’église copte des 21 égyptiens décapités le 15 février dernier par la branche libyenne de l’Etat islamique, François Hollande vient à nouveau, dans son dernier communiqué officiel, de passer sous silence la confession chrétienne des 148 jeunes victimes kenyanes tombées cette semaine sous les balles des terroristes islamistes somaliens. 

Le refus idéologique du gouvernement socialiste d’identifier explicitement les bourreaux islamistes, pour des motifs de basse politique intérieure, ne fait qu’avilir symboliquement la mémoire des innocentes victimes chrétiennes. Cette étrange disposition d’esprit, gravée à présent dans le marbre de notre politique étrangère, n’est pas sans rapport avec le peu d’empressement des pouvoirs publics à saluer sur un plan intérieur l’héritage chrétien de la France, dont les traits culturels dominants ont pourtant façonné considérablement notre modèle de civilisation. Au silence du gouvernement, pris en sa qualité d’autorité de tutelle, de sermonner la RATP à l’occasion du refus blâmable de sa direction d’autoriser la promotion d’une manifestation culturelle de soutien aux Chrétiens d’Orient, s’ajoute, en ces temps de fête pascale, l’extraordinaire indifférence à l’égard de la communauté catholique française manifestée par les autorités civiles de notre pays, pourtant autrement plus présentes sur le terrain confessionnel lorsque qu’il s’agit de mettre à l’honneur les célébrations religieuses des communautés juive ou musulmane…. 

Depuis de trop nombreuses années, victime de l’action puissante de lobbies laïcistes, la France souffre d’une amnésie morale et spirituelle qui n’est pas sans retentissement dans la propagation d’une insécurité culturelle anxiogène qui mine tant l’esprit et les cœurs de nos compatriotes, lesquels demeurent plus que jamais en quête de repères identitaires. Si la France est aujourd’hui une République fondée sur des institutions laïques, son histoire repose incontestablement sur une tradition d’essence chrétienne ; de la même façon, l’égalité formelle de tous les cultes devant la loi ne saurait abolir la prééminence du fait chrétien dans notre inconscient collectif. 

A trop s’écarter de ces évidences historiques, par reflexe christianophobe, le gouvernement socialiste prend le risque tout à la fois d’affaiblir la voix de la France dans le concert des nations et d’assécher, à l’intérieur de nos frontières, la sève qui féconde toujours notre identité culturelle. Fidèle à ses engagements diplomatiques multiséculaires, Paris doit être à nouveau aux avant-postes de la défense des communautés chrétiennes persécutées partout dans le monde, en désignant nommément les tortionnaires islamistes pour mieux les combattre par les armes ; dans le même ordre d’idées, notre peuple ne doit pas avoir peur d’assumer avec fierté, en son pré-carré, les origines chrétiennes de notre civilisation afin d’en perpétuer le modèle admirable, sans avoir à céder d’un pouce aux forces libérales-libertaires qui oeuvrent inlassablement au déracinement culturel de la France. C’est à ce prix que notre pays pourra répondre par l’affirmative à l’affectueuse interpellation de Jean-Paul II : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? ».

par Karim Ouchikh,
Président du SIEL,
Administrateur national du Rassemblement Bleu Marine,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse.

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Comments (74)

  • druant philippe Répondre

    AC comme antichrétien me semble plus “démonstratif ” que notre “cher” Jaures : sa façon structurée de répondre (points 1 , 2 , 3….) ne correspond pas à ce “bon ” Jaures !

    10 avril 2015 à 10 h 36 min
  • druant philippe Répondre

    Voyons, Philiberte, les 2 socialos du site ne peuvent croire
    qu’ aux statistiques que leurs amis socialomondialistes ont eux – même falsifiées .
    Que l’ on évoque le chiffre de 2000 ou 2500 mosquées , l’ Islam, cette religion arriérée , obscurantiste n’ a rien à faire en France : nulle évolution au contraire du christianisme qui a su évoluer dans le temps où l’ islam stagnait et reste stagner .

    10 avril 2015 à 7 h 29 min
    • philiberte Répondre

      “, les 2 socialos du site ne peuvent croire”

      deux? vous êtes bien sûr? même style, même demandes, même couper de cheveu en 4 dans le sens de la longueur….

      10 avril 2015 à 10 h 09 min
    • AC Répondre

      druant philippe

      1. Je n’ai pas pris les statistiques des “socialos” mais ceux de Valeurs actuelles fournies par Philiberte (Valeurs actuelles dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est guère favorable aux musulmans).

      – J’ai dit que 2400 mosquées pour 7 millions de musulmans, cela fait 2900 musulmans par mosquée (soit 2,5 fois la cathédrale de Strasbourg). Si l’on compte à vue de nez 100 départements, il y a 24 édifices de ce type par département). Où se trouvent ces édifices colossaux ?

      2. Pour le reste, qu’est-ce qu’il y a de “socialo” dans mes chiffres sur la part des catholiques dans la population et le taux de pratique religieuse ?

      3. Le christianisme n’a pas “évolué” : tout ce qu’on voit de lui aujourd’hui est quelque chose qui lui a été arraché par la force et il s’est opposé avec la dernière violence à l’évolution :

      – Le catholicisme s’est opposé avec la dernière énergie et avec la dernière violence au protestantisme de 1517 à 1789 : vous n’avez pas entendu parler des guerres de religion.

      – Le catholicisme s’est opposé à sa dépossession foncière (au demeurant légitime) : vous n’avez jamais entendu parler de la vente des Biens nationaux ?

      – Le catholicisme s’est opposé, au XIXe siècle, à toutes les évolutions scientifiques, politiques, sociales, sociétales : vous n’avez jamais entendu parler de l’encyclique Quanta Cura et du Syllabus ?

      – Le catholicisme s’est opposé à l’évolution au sein même de sa propre institution : vous n’avez jamais entendu parler de l’encyclique Pascendi Dominici gregis ? De la condamnation des prêtres ouvriers ?

      – Le catholicisme a montré, jusqu’à très récemment, la plus vive hostilité envers les juifs : vous n’avez jamais entendu parler des affaires Mortara et Finaly ?

      4. Si l’Islam n’a rien à faire en France, c’est en vertu de quoi ? En vertu de quel article de la Constitution l’interdiriez-vous et selon quels considérants ? Quel serait le dispositif de la loi prohibant l’Islam ?

      10 avril 2015 à 23 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’ avenir d’ une Nation se lit dans son passé ; les socialistes ( français ) , eux, prédisent le passé dans l’ avenir !

    9 avril 2015 à 16 h 08 min
  • AC Répondre

    ghpelissier03599600

    – Tout votre propos ne fait cependant pas avancer d’un centimètre sur la connaissance du nombre de mosquées en service en France, par exemple de 5 ans en 5 ans en remontant à partir de la présente année : 2010, 2005, 2000, 1995…

    8 avril 2015 à 12 h 32 min
    • philiberte Répondre

      puisque vous êtes trop paresseux, et/ou de mauvaise foi (toujours sans jeu de mots):

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_mosqu%C3%A9es_de_France

      2400 mosquées aujourd’hui contre 1500 en 2003:
      http://www.valeursactuelles.com/societe/mosquees-en-france-linquietante-invasion-45541

      8 avril 2015 à 12 h 36 min
      • AC Répondre

        Philiberte

        – Les chiffres que donne Valeurs actuelles sont plus que problématiques (sans compter l’usage qui en est fait).

        – En effet, si, comme l’écrit cet organe, il y a en France 2400 mosquées et 7 millions de musulmans, cela signifie que chacune de ces mosquées peut contenir près de 2920 fidèles.

        – 2920 fidèles, qu’est-ce que cela représente ? On peut le voir par rapport à quelques cathédrales françaises. La cathédrale d’Albi en contient 600, la cathédrale de Tours 1100 (chiffre validé par les assurances), la cathédrale de Strasbourg 1200 (mêmes critères). Quelles conclusions en tirer ?

        1. Les mosquées françaises – si l’on en croit Valeurs actuelles – ont, en moyenne, une capacité d’accueil qui est deux fois et demie celle de la cathédrale de Strasbourg. Diantre ! Il existerait de tels édifices dans nos villes et on ne s’en apercevrait pas ?

        2. Si les mosquées ont, en moyenne, une capacité d’accueil de 2920 fidèles, c’est que, statistiquement, il y en a de plus vastes, qui peuvent contenir jusqu’à 5000, 6000, voire 10 000 fidèles. Parce que, d’un autre côté, ce nombre résulte nécessairement d’une multitude de petits édifices qui ne comprennent que quelques dizaines de fidèles.

        – Pouvez-vous donc me préciser où il existe, en France, des mosquées de 3000 à 10 000 fidèles ?

        8 avril 2015 à 15 h 19 min
        • philiberte Répondre

          vous ne voulez pas non plus la couleur du slip de l’imam?
          vous posez une question, j’y réponds.
          mais comme vous êtes de mauvaise foi, vous tournicotez la réponse pour faire croire que je n’ai pas répondu.

          au secours! Jaurès s’est cloné.

          8 avril 2015 à 19 h 04 min
          • AC

            Philiberte

            – Vous répondez… mais comme Pierre Dac répond à Francis Blanche dans le sketch du Sâr Rabindranath Duval.

            – Vous répondez n’importe quoi, sans vous préoccuper de la vraisemblance ou des incohérences (si ce n’est des absurdités) de la réponse, vous répondez par une pirouette pour esquiver une réponse qui vous gêne aux entournures…

            – Pour ma part, je ne trafique rien : je prends scrupuleusement la source que vous me fournissez, sans en changer un mot. Puisque Valeurs actuelles annonce qu’il y a en France 7 millions de musulmans et 2400 mosquées, c’est que chaque mosquée peut accueillir près de 2920 fidèles (faites le calcul ).

            – Et encore n’est-ce là qu’une moyenne : parce qu’on peut raisonnablement supposer que cette moyenne inclut des édifices de faible capacité, il s’ensuit que, dans des métropoles régionales telles que Strasbourg ou Lyon, il y a des mosquées de capacité d’au moins 8000 fidèles, c’est-à-dire 8 fois la cathédrale de Strasbourg. De tels édifices ne doivent pas passer inaperçus, soit par leur taille, soit par les foules qu’elles drainent le vendredi…

            – Pouvez-vous donc me dire (par exemple en vous limitant à ces deux villes) où se situent de tels monuments ?

            8 avril 2015 à 19 h 57 min
          • philiberte

            ” Vous répondez n’importe quoi, sans vous préoccuper de la vraisemblance ou des incohérences (si ce n’est des absurdités) de la réponse, vous répondez par une pirouette pour esquiver une réponse qui vous gêne aux entournures…”

            Où sont l’invraisemblance, l’incohérence, et la pirouette?
            je vous donne une source que vous contestez, c’est votre droit!
            Moi, je conteste ce que dit “l’universitaire”, dont très peu de personnes ont entendu parler. C’est mon droit aussi.

            “Puisque Valeurs actuelles annonce qu’il y a en France 7 millions de musulmans et 2400 mosquées, c’est que chaque mosquée peut accueillir près de 2920 fidèles (faites le calcul ).”

            Si je comprends bien: soit les musulmans ne vont pas tous à la mosquée, soit il y a BEAUCOUP plus que 2400 mosquées en France!
            Non?

            8 avril 2015 à 20 h 39 min
          • AC

            Philiberte

            1. Je ne conteste absolument pas votre source ! Au contraire, je la prends scrupuleusement, en reproduisant fidèlement ses chiffres et je vous demande, au vu de ces chiffres, où vous trouvez des mosquées à 2900 fidèles. Je ne me trompe pas ? Ce sont bien les chiffres de Valeurs actuelles ?

            2. Que vous ne connaissez pas un historien n’est pas un critère : ce n’est pas parce qu’on ne voit pas un intellectuel à TF1 qu’il n’existe pas. Et si vous le contestez, fournissez au moins des références équivalentes.

            3. Comment se fait-il que vous, qui vous rengorgiez des données de Valeurs actuelles, censées me clouer le bec, vous mettez-vous à douter d’elles dès qu’elles fournissent des données absurdes ? Vous ressemblez à ces créationnistes (qui croient que le monde a été créé il y a 6000 ans) et qui, lorsqu’on leur fourre le nez dans leurs contradictions, se mettent d’un coup à inventer des jours de 2400 heures pour sauver leur système…

            4. Comment pouvez-vous omettre l’autre possibilité logique qui permet de faire cadrer le nombre de musulmans avec celui des mosquées : à savoir qu’il y peut-être 2400 mosquées… mais considérablement moins que 7 millions de musulmans…

            8 avril 2015 à 22 h 55 min
          • philiberte

            On va raisonner par l’absurde, vous serez à l’aise..
            Il y a en France, mettons, 3000 églises et cathédrales.
            Nous sommes environ 67 millions de Français.
            On enlève les 7 millions de musulmans.
            il faut donc caser les 60 millions de Français restants dans les 3000 lieux de cultes chrétiens.
            Ce qui fait 20 000personnes par bâtiment.
            amusant.
            Quinctius a raison. vous êtes un 2ème troll.

            9 avril 2015 à 0 h 57 min
          • AC

            Philiberte

            – C’est bien beau de vouloir jouer à l’esprit fort, encore faut-il le faire à partir de bons éléments et non à la godille.

            1. D’abord il n’y a pas 3000 lieux de cultes catholiques en France mais 45 000.

            [Ce qui est logique : il y a 36 000 communes en France et au moins une église paroissiale pour chacune d’elles. Si l’on prend en compte, d’une part, que nombre d’entre elles sont désaffectées mais que les grandes villes comptent plusieurs églises, chapelles, basiliques, oratoires, cryptes, hypogées, qui peuvent aussi se trouver dispersées dans la campagne, y compris dans des lieux privés].

            2. Ce qui fait, en suivant votre “raisonnement” (enfin, si l’on peut dire…], que le nombre de fidèles par lieu de culte n’est plus de 20 000 mais de 1333, ce qui est encore pas mal mais considérablement moins que vos délires.

            3. Ensuite, vous “raisonnez” (et c’est révélateur !) comme si les 60 millions non-musulmans étaient non seulement chrétiens mais même catholiques ! Alors que 35 % des Français se déclarent sans religion du tout. Si l’on reprend ces chiffres, il n’y a plus alors que 43,55 millions de Français à avoir une religion. Divisé par le nombre de lieux de culte catholiques (45 000), cela ne fait plus que 968 fidèles par église.

            4. Ôtons encore les autres religions (protestants, juifs, plus quelques cultes), on n’a plus que 39,6 millions de catholiques. Le chiffre par lieu de culte n’est plus que de 880 par lieu de culte. C’est toujours beaucoup, mais moins que vos divagations.

            5. Arrivons enfin au morceau de choix (que je déguste avec gourmandise) : sur ce total de catholiques, seulement 4,5 % sont pratiquants ! 4,5 % de 39,6 millions, cela fait 1,782 millions de catholiques. Soit, par lieu de culte, une quarantaine de fidèles (39,6 exactement). Ce qui correspond au chiffre que constatent tous les observateurs…

            – Alors, votre identité chrétienne de la France, vous pouvez vous en servir de rehausseur pour les gamins…

            9 avril 2015 à 8 h 58 min
          • philiberte

            mais……..vous n’avez pas compris que je me moquais de vous??????
            vous demandez comment voit-on que la France s’islamise?
            je vous réponds en vous donnant l’augmentation du nombre de mosquées.
            ça ne vous convient pas, tant pis pour vous.
            si croiser des femmes plus ou moins bâchées, en vous promenant dans nos villes ne vous choque pas, tant pis pour vous, c’est votre problème.

            9 avril 2015 à 20 h 15 min
          • AC

            Philiberte

            – En quoi l’augmentation du nombre de mosquées (en l’occurrence, actuellement, de 2400, si l’on se réfère à Valeurs actuelles) est-il un signe d’islamisation ? Je suis curieux de connaître votre démonstration…

            10 avril 2015 à 0 h 02 min
          • philiberte

            ” En quoi l’augmentation du nombre de mosquées (en l’occurrence, actuellement, de 2400, si l’on se réfère à Valeurs actuelles) est-il un signe d’islamisation ? Je suis curieux de connaître votre démonstration…”

            il y a des écoles spécialisées, avec des enseignants spécialisés, pour les être déficients mentaux.

            10 avril 2015 à 0 h 38 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          à @ Philiberthe

          Pourquoi vous obstiner dans une polémique sans fin avec des gens assidument endoctrinés dans la bien-pensance de ” gôche ” ? @ Jaurès a du se résoudre à ” embaucher ” un ” collègue ” ! il ne pouvait plus faire face seul à la tâche ingrate qu’ on lui avait assigné, sans doute surchargé de travail par son ( bien improbable ) employeur

          j’ en profite pour dire un mot sur le suicide du Sénateur-Maire de Tours ” qui ne voulait pas s’ assoir sur le banc de l’ infamie ” … et imaginons, un instant, un Sénateur ou un Consul de la Rome Républicaine ( Res publica ) se livrant à des PARODIES de mariages orientaux, eux qui, comme Germain, avaient mission de faire respecter les INSTITUTIONS de l’ Urbs , de la République ! il aurait été condamné à mort par ses pairs ! mais en France, ceux ci déplorent un acharnement politique, une mise à mort, *** ( le volumineux Président du Sénat en premier ) de même que ses amis politiques et le media … au moins ” échappera t il ” au ridicule public ! … ces gens ne sont pas dignes de leur fonction … Tours c’ est Las Vegas sur Loire !

          *** notons au passage que c’ est le Canard enchaîné qui a soulevé le voile ( de la mariée chinoise )

          8 avril 2015 à 21 h 15 min
          • AC

            Quinctius Cincinnatus

            – Où voyez-vous de la “bien-pensance de gôche” dans ma réponse à Philiberte ?

            – Philiberte me fournit un lien, celui de Valeurs actuelles. Je prends ce lien, j’en extrait fidèlement les chiffres (7 millions de musulmans, 2400 mosquées), je ne trafique aucun chiffre.

            – J’effectue simplement la division d’un chiffre par l’autre (opération à la portée d’un enfant de 11 ans) et je m’aperçois que chaque mosquée française contient en moyenne 2920 fidèles. Et sans doute plus si j’habite dans un chef-lieu de région. En quoi y a-t-il de la bien-pensance dans le fait d’effectuer une division ?

            – Je me dis qu’un tel bâtiment, qui représente deux fois et demie la contenance de la cathédrale de Strasbourg ne peut pas passer inaperçu : or, dans les diverses villes de province, je n’en ai vu aucun. Mais vous, qui avez peut-être des lumières que Philiberte n’a pas, vous pourriez sans doute m’éclairer sur la question ?

            8 avril 2015 à 23 h 05 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          à @ A.C

          Jamais je n’ entre dans des ” disputes ” sur le ” sexe des anges ” … ce qui m’ intéresse c’ est la ” personnalité ” de celui qui tient propos … et vous êtes manifestement un ” compagnon de route ” qui voudriez faire de nous des ” idiots utiles “; malheureusement , pour vous,vos ficelles sont grossières ( comme sont éculées les références de @ Jaurès ) …

          9 avril 2015 à 16 h 00 min
          • AC

            Quinctius Cincinnatus

            – Où voyez-vous qu’on discute, ici, du sexe des anges ? Même si la question a un peu dévié par rapport au fil initial, le thème général est : “L’identité chrétienne de la France”.

            – Il se trouve que cette “identité chrétienne” de la France, je la nie dans la France de 2014. La religion, aujourd’hui, la plupart des gens s’en fichent : seuls 4,5 % des catholiques (40 % à peu près des Français) sont pratiquants.

            – Je ne vois pas en quoi j’use de “ficelles” dans le cas qui nous occupe : une intervenante, Philiberte, me fournit un lien, celui de Valeurs actuelles : je reprends scrupuleusement les chiffres de ce lien, je ne les trafique pas. J’effectue simplement une division : où est la “ficelle” dans le fait de faire une division ?

            – De même, où est la ficelle lorsque je réponds sur l’occupation des lieux de culte catholiques ? Qu’ai-je dit qui est faux, erroné, trafiqué ? Je n’ai fait que me référer à des sites Internet que vous aussi, pouvez consulter à loisir.

            9 avril 2015 à 17 h 44 min
          • quinctius cincinnatus

            tiens un sophiste et , qui plus est, médiocrement pinailleur, de plus sur le blog ! on en arriverait presque à regretter l’ hystérique et le scatologique !

            9 avril 2015 à 18 h 08 min
          • AC

            Quinctius Cincinnatus

            – Pouvez-vous, s’il vous plaît, me dire à quel endroit j’ai produit un sophisme – ou des sophismes ? Je serais curieux de le découvrir…

            – Pouvez-vous aussi me préciser à quel endroit je pinaille ? Je comprendrais ce terme si, par exemple, je disais qu’il y a non pas 2400 mosquées en France (comme l’avance Valeurs actuelles) mais 2390 ou 2410. Cela, c’est du pinaillage.

            – Mais là, je n’ergote pas sur un pourcentage ou des unités, je dis : “l’identité chrétienne de la France”, c’est du pipeau, c’est de la daube ! Je ne conteste pas à la marge, je conteste en bloc. Or, il me semble bien que cette fameuse (ou fumeuse) “identité chrétienne”, c’est quand même un des thèmes porteurs de ce blog…

            9 avril 2015 à 18 h 29 min
  • Fucius Répondre

    Il n’y a pas de forces libérales ou libertaires qui déracinent quoi que ce soit.
    Il y a le socialisme.

    Qui a envoyé l’armée expulser des moines et des enseignants catholiques par dizaines de milliers, fermer des milliers d’écoles catholiques ?
    Des socialistes.

    Quel pouvoir piétine notre héritage chrétien ? Le socialisme.

    Le contraire du libéralisme.
    Je me demande quel étrange ensorcellement fait que tant de gens constatent la persécution du socialisme envers le christianisme mais s’obstinent à en accuser le contraire du socialisme.
    Réalisent-ils qu’ils se jettent dans la gueule du loup ?

    Pourquoi les victimes du socialisme se battent-elles contre le contraire du socialisme, donc pour leur bourreau ?

    Comment peut-on espérer vaincre le socialisme si ses propres victimes en croyant se défendre, attaquent ses ennemis ?

    7 avril 2015 à 18 h 50 min
  • ALEXANDRE Répondre

    En l’état ou vont les choses ,avec le sentiment d’un profond dégout de la part du chef de l’état pour la religion chrétienne , il est hors de questions de respecter la religion issue d’ailleur, tant que la premiere religion de France continuera à etre bafouée par les dirigeants de notre pays au profit soi disant d’une religion de paix et d’amour…

    7 avril 2015 à 15 h 52 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Nos gouvernants , TOUS nos gouvernants *** , ont pour doxa le multi-culturalisme … ils pensent pouvoir ” intégrer ” appelons les, les ” exogènes ” ( ” exogènes” du fait de coutumes et de cultures qui ne sont pas les nôtres, en Grèce antique ” métèques ” ) par une discrimination ” positive ” ; Notons, au passage, que le ” busing ” a été un échec parfait aux U.S.A. , de même qu’ elle [ la discrimination positive ] l’ a été dans les Collèges Universitaires ( c.f. la Californie ) …

      Ainsi, lors de la Grande Marche de Février on a pu mesurer le degré de réussite de cette politique : quasiment que des ” blancs ” ! ! ! … et comme me le faisait remarquer quelqu’ un en Italie ces jours derniers : pourquoi ceux qui sont les partisans les plus ” avancés ” de ce multi-culturalisme manifestent ils contre ceux qu’ ils veulent … privilégier ? où est LEUR logique dans tout ça ?

      *** je ne suis pas … sûr de Phillipot !

      9 avril 2015 à 18 h 27 min
  • AC Répondre

    Le “passé chrétien” de la France est, en grande partie, une supercherie. Dans on ouvrage, “Le catholicisme entre Luther et Voltaire”, Jean Delumeau a bien établi que les prêtres formés après le Concile de Trente (c’est-à-dire bien préparés professionnellement) furent effarés de constater que, sous couvert de gestes et de comportements “chrétiens”, la masse des habitants n’avait jamais cessé d’être superstitieuse et païenne.

    D’où les campagnes d’évangélisation du XVIIe siècle, celles du P. Maunoir ou de Grignion de Montfort. Mais il faut de nouveau souligner que, dès le XVIIIe siècle, tout cela fut battu en brèche par la franc-maçonnerie, les philosophes, l’Encyclopédie, l’athéisme théorique et surtout, la désaffection de la pratique.

    Je rappelle au passage que Jean Delumeau, ex-professeur au Collège de France et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, est un universitaire catholique – et qui se revendique comme tel…

    7 avril 2015 à 14 h 23 min
    • philiberte Répondre

      on peut taxer n’importe quelle religion de faits superstitieux et païens. de là à dire que notre civilisation n’est pas Chrétienne, il y a une marge.
      diriez-vous que les Mexicains, par exemple, ne sont pas Chrétiens? et pourtant, c’est ce que j’ai éprouvé en visitant une de leurs églises.

      7 avril 2015 à 15 h 00 min
      • bubu Répondre

        très sincèrement, ce n’est pas parce que les catholiques sont de moins en moins “grenouilles de bénitier”, peut-être tout simplement par manque de temps, qu’il faut transformer notre pays en France musulmane et repartir des siècles en arrière

        7 avril 2015 à 15 h 05 min
        • AC Répondre

          Bubu

          – Où voyez-vous que la France se transforme en pays musulman ? Dans mon quartier, où se trouve une forte population musulmane, il y a, au supermarché local, un rayon de produits halal.

          – Ces produits ont commencé à apparaître depuis 8 ou 10 ans – et, depuis 8 ou 10 ans, leur part n’a pas varié dans le magasin : 6 mètres de linéaire sur 150 ou 200 mètres de linéaire total (je précise bien pour le seul linéaire alimentaire).

          7 avril 2015 à 15 h 46 min
          • philiberte

            ” Où voyez-vous que la France se transforme en pays musulman ?”

            soit vous êtes miro, soit vous êtes de mauvaise foi (sans jeu de mots!) il suffit de compter le nombre de mosquées, depuis quelques années, ainsi que le nombre de barbus et bâchées.

            7 avril 2015 à 16 h 16 min
          • DESOYER

            Jojo utilise maintenant deux pseudos!

            10 avril 2015 à 11 h 49 min
        • philiberte Répondre

          je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai écrit.

          7 avril 2015 à 16 h 12 min
          • bubu

            pardon, je n’ai pas trop l’habitude d’intervenir
            alors je ne clique pas forcément là où il le faudrait
            excusez-moi

            7 avril 2015 à 16 h 15 min
          • philiberte

            pas grave, si ça ne m’était pas adressé: tout le monde peut faire des erreurs.

            7 avril 2015 à 16 h 18 min
          • AC

            Philiberte

            – Ces mosquées, comment les avez-vous comptées, et selon quel protocole ? Qu’avez-vous pris comme année de référence de départ et pourquoi ? Si je vous mentionne un département, pouvez-vous me dire, de 5 ans en 5 ans, ou de 10 ans en 10 ans, le nombre de mosquées qu’il abrite, leur adresse et le nombre de fidèles qu’elles peuvent contenir ?

            – Même chose pour les barbus et les femmes voilées : quels sont vos protocoles de comptage ?

            7 avril 2015 à 19 h 07 min
          • philiberte

            Jaurès, vous avez changé de pseudo?

            7 avril 2015 à 22 h 48 min
          • ghpelissier03599600

            @philiberte
            -Comment compte-t-on les mosquées ou tout autre bâtiment ?
            -En consultant le “Plan d’Occupation des sols” et les documents annexes qui les représenteront accompagnés de leurs cotes et sous diverses échelles.
            Mr Dalil Boubékeur vient tout juste d’en apprécier le nombre et avant même que des tiers ne dissertent sur une réponse (et comme aux échecs), je vais prendre un coup d’avance.
            Le comptage des mosquées dont le nombre inquièterait, concerne celles uniquement réservées à la pratique du culte musulman sans compter les satellites locaux admis au titre “culturel” alors qu’ils accompagnent “cultuellement” l’Islam.
            1/ A combien s’élève le nombre de mosquées NON répertoriées sur les plans d’occupation des sols ?
            Vous les retrouverez dans les “règlements de copropriété” plus sûrement que dans les répertoires des associations déclarées en préfecture.
            Quel est le nombre de fidèles qui pratiquent dans ces mini mosquées ? Pas de réponse officielle mais une indication : Il suffit de compter le nombre de babouches installées dans les parties communes (puis de les diviser par 2) et qui forment le gros des questions posées en assemblée générale des copropriétaires.
            Pour les barbus et les barques à voiles qui encombreraient vos rues, je reste dubitatif. “ils” sont aujourd’hui aussi nombreux qu’en 62 en Algérie où une femme dévoilée était l’exception. Le baccalauréat présenté en 2 parties laissait aux candidats le choix de présenter la première année en choisissant l’Arabe dialectal et en seconde année, l’arabe classique. C’est comme si vous choisissiez le provençal et l’alsacien. Aucun FSE (français de souche Européenne) ne s’est jamais opposé à ces décisions comme on peut le remarquer en métropole, hormis le fait que les FSE (français de souche européenne) étaient la bas, 10 fois moins nombreux que les FSNA (français de souche Nord Africaine).
            Une seule obligation: Qui tenait le bâton ? Une objection ?
            2ème question: Il vous est demandé de donner le nombre de mosquées dans 2 ans ou 5 ans.
            Réponse: Mr Dalil Boubékeur toujours recteur de la mosquée de Paris a proposé il y a quelques heures de répondre aux besoins des fidèles par le doublement du parc de mosquées en deux ans. Vous pouvez aussi tenir compte des fuites d’un cabinet d’architecture portugais pressenti par la communauté musulmane de Bordeaux dont le maire est Mr Juppé et qui annonce une mosquée géante de 4.000 places sur 22.000 m2. Combien de temps pour voir ce bubon entrer en érection? Un certain temps, tout comme celui nécessaire au refroidissement de l’affût d’un canon…
            Mise au point finale:
            Et pour établir un parallèle avec les églises chrétiennes, pourquoi devoir répondre à ces questions qui n’ont pas lieu d’être posées dans les pays sous domination du DAR EL ISLAM c.a.d. voués à la Charia comme l’est l’Arabie saoudite qui refuse de construire un simple oratoire. Est ce parce qu’il n’y vivrait aucun chrétien ? Que nenni ! L’Arabie Saoudite est le pays arabe qui emploie le plus grand nombre d’esclaves chrétiens au Moyen Orient et donne là tout son sens à la dhimmitude….
            Une seule solution, admirez le site FORCE FRANCE VIE Jésus Akbahr ….. Bistouille Poirot

            8 avril 2015 à 12 h 20 min
      • AC Répondre

        Philiberte

        – Ce n’est pas moi qui dénie à la civilisation française (au moins d’avant le concile de Trente) son caractère chrétien, c’est Jean Delumeau lui-même, universitaire catholique revendiqué, qui s’appuie, pour ce faire, sur des journaux, comptes-rendus pastoraux, visites épiscopales de l’époque – et sur nombre d’ouvrages historiques qui, depuis, ont utilisé ces abondantes sources (qui vont toutes dans le même sens).

        – Ce que vous dites des Mexicains s’applique aussi à la chrétienté de jadis, voire à celle qui précéda le concile Vatican II : il y avait beaucoup de folklore, les églises étaient pleines mais rien n’indique pour autant qu’il s’agissait de christianisme. Vous êtes abusée par le superficiel.

        – La déchristianisation de la France a commencé au XVIIIe siècle, à l’époque, précisément, où les curés ont été les mieux formés, où le haut clergé – comparativement à celui du XVIe siècle – a mené la vie la plus digne, la plus “professionnelle”, mais où la masse de la population (urbaine et rurale), pour diverses raisons (et pas seulement par un vilain complot maçonnique, comme on le répète caricaturalement), a commencé à se détacher de la religion.

        – La Révolution française n’a pas agi comme un méchant voyou qui aurait attenté à un catholicisme plein de vie, elle n’a agi que comme révélateur. Elle est un aboutissement et non un commencement.

        – Le problème, c’est qu’après (comme un individu qui ne sait pas nager et qui, d’instinct, fait tout pour se noyer), c’est que le catholicisme a systématiquement tout fait pour se déconsidérer, pour ramer à contre-courant, en adoptant les attitudes les plus réactionnaires (et encore, s’il ne s’agissait que de cela ! Mais, en plus, elles étaient ringardes] dans tous les domaines, aidé en cela par des pontifes particulièrement “gratinés”, comme Grégoire XVI, Pie IX, Pie X ou Pie XII – ou, plus récemment, Jean-Paul II.

        7 avril 2015 à 15 h 39 min
        • bubu Répondre

          il suffit de regarder autour de vous
          impossible de marcher dans la rue plus de 50 m sans croiser une femme voilée avec 2 ou 3 enfants,( qui seraient plutôt en âge d’être ses frères et sœurs)
          dans les commerces idem, pas un magasin sans une femme toute de noir vêtue, des pieds à la tête, en plus des précédentes
          ne parlons pas du porc, des cantines, de ce que la religion autorise ou pas etc…
          dans les parcs, sur les bancs, la communauté masculine est
          installée
          tout ce petit monde parlant uniquement en arabe en vous regardant, sans traduire bien entendu

          et là, les malheureux qui font tout pour s’intégrer et vivre à l’européenne, sont critiqués sévèrement par les premiers, et
          doucement et tristement disent : “je ne suis pas venu ici pour vivre comme au bled…”
          et eux, ils me font vraiment de la peine parce que personne ne semble capable de les défendre (cf pb dans les cités où ils sont régulièrement pris à parti en tant que “mauvais musulmans”)
          et c’est anormal, en France à notre époque

          7 avril 2015 à 16 h 12 min
        • philiberte Répondre

          vous oubliez Jean XXIII qui a le pompon avec Vatican II…

          7 avril 2015 à 16 h 14 min
          • AC

            Philiberte

            – Quel “pompon”, avec Vatican II ? En quoi Vatican II, qui rompt précisément avec près de 180 ans de catholicisme réactionnaire, serait-il, pour l’Eglise, un événement funeste, voire simplement malencontreux ?

            7 avril 2015 à 18 h 58 min
          • AC

            Philiberte

            – Il n’y a pas que Jaurès à partager des valeurs diamétralement opposées aux vôtres…

            7 avril 2015 à 23 h 47 min
          • philiberte

            je ne parle pas des idées opposées, mais de cette façon de noyer le poisson.

            8 avril 2015 à 9 h 32 min
          • AC

            Philiberte

            – A quel endroit noie-je le poisson ?

            – L’auteur parle de “l’identité chrétienne” (sic) de la France et je dis que cette “identité chrétienne” est du pipeau, en fournissant de plus mes références : un professeur au Collège de France, membre de l’Institut, et catholique revendiqué.

            – Je dis, par ailleurs, que la déliquescence du christianisme en France ne date pas d’aujourd’hui, mais qu’elle puise ses racines bien plus loin et n’a rien à voir ni avec la franc-maçonnerie, ni avec la Révolution, ni avec la Séparation des Eglises et de l’Etat, ni avec l’instauration de l’école laïque ou l’expulsion des congrégations ou toutes ces histoires de complots que ne cessent de nous seriner les conservateurs de tout poil depuis de Maistre et Bonald.

            – L’identité chrétienne, en France, en 2015, c’est du pipeau : le nombre de baptisés était de 46 % en 2000, de 32 % en 2013, le pourcentage de pratiquants réguliers est de 4,5 %, les séminaires se vident, les paroisses qui, jadis, correspondaient à une commune, en groupent aujourd’hui 24 ou 25.

            – Parallèlement, le nombre de ceux qui se déclarent – sans honte et tranquillement – sans religion ne fait que croître. Et la France est un des pays au monde où l’athéisme progresse le plus et où il est proportionnellement le plus élevé au monde : 29 %, après la Chine, le Japon et la République tchèque.

            8 avril 2015 à 10 h 43 min
        • Fucius Répondre

          La France a été déchristianisée par la violence
          – Massacres révolutionnaires
          – Expulsion des congrégation
          – École publique socialiste obligatoire
          – Spoliations répétées

          Rien ne dit qu’elle aurait disparu sans cette violence.

          Que vous désapprouviez son message et vous félicitiez de sa destruction à titre personnel ne devrait pas vous empêcher de le voir.

          La religion socialiste fait la guerre au christianisme depuis 2 siècles, et en usurpant et dévoyant le pouvoir régalien elle l’a détruit – et la laïcité avec.
          Son association avec l’islam n’a rien d’étonnant.

          7 avril 2015 à 19 h 13 min
          • Jaures

            Le christianisme s’est lui imposé et maintenu par la douceur et la persuasion, c’est bien connu.
            Rien ne dit que les civilisations d’Amérique Latine, d’Australie ou d’Afrique ne seraient pas restées telles si elles n’avaient pas été éradiquées par le christianisme ou l’Islam.
            Mais aujourd’hui, qui empêche qui que ce soit d’être chrétien, de se rendre dans l’une des 45 000 églises ou cathédrales, de suivre les sacrements, de se faire prêtre ?
            Rien.
            Demandez-vous dés lors pourquoi tout cela disparait peu à peu.

            7 avril 2015 à 19 h 42 min
          • AC

            Fucius

            – Vous mélangez tout en amalgamant les époques et en attribuant à des effets des causes qui ne sont pas les leurs.

            – La déchristianisation de la France a commencé bien avant 1789 (à supposer, d’ailleurs, que le pays ait été christianisé en profondeur, comme le dit Jean Delumeau). Et le meilleur ennemi du catholicisme a été… le catholicisme lui-même !

            – Les pouvoirs royaux, tout catholiques qu’ils aient été, n’ont pas manqué, AVANT la Révolution, de tailler largement dans les ordres réguliers, en France, en Autriche ou en Espagne.

            – Entre les massacres révolutionnaires et les premières expulsions des congrégations, il s’est passé un siècle. Les deux événements n’ont rien à voir l’un avec l’autre et rien à voir avec le socialisme. Le premier gouvernement socialiste n’est pas intervenu, en France, avant 1936, et le pays n’en est pas pour autant devenu socialiste, loin s’en faut !

            7 avril 2015 à 20 h 16 min
          • Fucius

            @AC

            Le socialisme ne se définit pas comme l’action des adhérents d’un parti qui se dit socialiste.

            Pour que des hommes, puis un parti, se disent socialistes, il fallait que ce terme existât bien avant, et qu’il recouvre une notion intelligible.

            Je souscris à la définition de Bastiat: Le socialisme consiste pour des hommes à vouloir contraindre la société humaine l’harmonie.
            Les socialistes se croient supérieurs aux autres hommes, et donc justifiés à les soumettre à leurs systèmes – du fait de leur athéisme, de leur prétendue science des sociétés humaines, de leur supériorité morale (les autres hommes étant superstitieux, égoïstes, cupides etc.) …

            Le contraire du socialisme est le libéralisme, qui consiste à respecter scrupuleusement la liberté, donc la propriété, de chaque individu. Les libéraux ne se croient donc pas supérieurs aux autres hommes, et récusent tout système visant à contraindre à l’harmonie.
            Du reste, depuis Bastiat, on sait que les intérêts légitimes sont harmoniques. Le socialisme ne s’explique donc que par le goût de soumettre autrui.

            Le socialisme a bien entendu toujours existé, il n’a pas eu besoin de Rousseau ou Proudhon pour cela.

            Il est bien évident que l’adhésion au catholicisme n’a pas attendu la Révolution pour fluctuer au gré des modes, des convictions de chacun, du erreurs des hommes d’Église.

            Ce que je condamne, c’est l’emploi de la violence, une constante du socialisme; et l’hypocrisie consistant à arguer de la laïcité pour imposer ce qui est évidemment une religion, et même un pouvoir religieux.

            De Fernand Buisson à Vincent Peillon, les socialistes utilisent le pouvoir régalien pour imposer ce qu’ils savent être une religion, et leurs protestations de laïcité sont aussi fausses qu’hypocrites.

            Du reste pour que le socialisme soit respectueux d’une laïcité, il faudrait qu’il se reconnaisse des limites, ce qui est hors de question. Le socialisme ne peut être que totalitaire.

            Le concept de laïcité véritable, c’est-à-dire la notion d’État séculier, c’est-à-dire qui ne se mêle pas des consciences et des intentions, mais seulement des responsabilités démontrables et des nécessités objectives, est un concept chrétien.
            Il découle de l’exemple de Jésus-Christ, qui se prétend autorité suprême sur les sujets qu’il aborde, et qui pourtant ne règne pas, n’impose rien, ne dit rien qu’on puisse utiliser pour légiférer.
            C’est grâce à cet exemple, et seulement ainsi, qu’il a jamais été possible de définir un pouvoir séculier.
            Mais un pouvoir séculier est limité, et le socialisme est totalitaire. Le christianisme est donc pour lui un obstacle, et il le persécute.

            7 avril 2015 à 23 h 20 min
          • Fucius

            @Jaures

            Ce sont les États, vos divinités à vous, qui ont conquis l’Amérique et l’Australie.

            Les envoyés de l’Église, eux, n’avaient pas d’armes. Ils apprenaient la langue des autochtones, leur inventaient une forme écrite si nécessaire, puis leur proposaient les mêmes services spirituels et intellectuels que nous connaissons.
            S’il n’y avait eu qu’eux, les amérindiens parleraient encore leur langue et connaîtraient leur culture ancestrale.

            Mais les États, vos idoles, ont envoyé des armées et soumis les peuples incapables de leur résister.
            Leur violence a sans doute été tempérée par le christianisme, toutefois.
            Car un jugement objectif sur l’action des Européens consisterait à comparer leurs actions à celles d’autres civilisations, musulmane, chinoise, ou amérindienne – ces dernières étant incomparablement plus brutales.

            Le christianisme ni aucune doctrine n’a pas le pouvoir de changer tous les hommes en ce monde. Mais là où il a prévalu, la liberté et la prospérité on été hors du commun.
            Vous niez l’évidence.

            7 avril 2015 à 23 h 34 min
          • Jaures

            Séparer Etat et religion dans l’Espagne du XVIème siècle est une supercherie intellectuelle.
            Cortés fut félicité par Charles-Quint pour ses conquêtes sanglantes, ce même Charles-Quint sacré empereur par Clément VII.
            Je ne crois pas qu’aucun conquistadores ait été excommunié en raison de ses exactions commises au Nouveau-Monde. Ni le moindre souverain catholique pour les avoir encouragées.
            Le théologien Sepulveda légitimera la conquête au nom de l’évangélisation y compris par la violence citant St Luc “Faites-les entrer de force pour que ma maison soit remplie” (“Histoire de la conquête du Nouveau-Monde”).

            8 avril 2015 à 13 h 03 min
          • Fucius

            “Je ne crois pas qu’aucun conquistadores ait été excommunié en raison de ses exactions commises au Nouveau-Monde. Ni le moindre souverain catholique pour les avoir encouragées.”

            Voulez-vous oui ou non la séparation de l’Église et de l’État ?

            Encore une fois, les conquistadores étaient les envoyés de l’État et non de l’Église.
            Les missionnaires étaient les envoyés de l’Église et non de l’État.
            Le niez-vous ?

            Rendez à César ce qui revient à César.

            L’Église fut impuissante à empêcher l’État d’être un État.
            Mais si elle n’obtint pas la perfection immaculée qui seule pourrait la justifier à vos yeux (et la sauver de votre bûcher), elle ne fut pas inutile, loin de là.
            Votre procès est à charge, et parfaitement injuste.

            8 avril 2015 à 23 h 52 min
    • Fucius Répondre

      Superstitions et paganisme n’empêchaient pas que notre culture était structurée par des concepts chrétiens.

      Notamment, il limite le pouvoir aux nécessités objectives du moment, lui soustrayant les grandes questions anthropologiques.
      C’est ce qui a permis le libéralisme et l’essor occidental.
      C’est ce que le socialisme combat, et c’est ce qui en fait l’ennemi irréductible du christianisme.

      L’islam n’a pas cet inconvénient et il est peu étonnant que le socialisme y voie un allié. Après tout la théocratie est une forme de totalitarisme, et rien n’est plus intolérable au socialisme que ce qui s’oppose au totalitarisme.
      Et une seule chose s’y oppose de manière irréductible: Le christianisme.

      7 avril 2015 à 18 h 59 min
      • AC Répondre

        Fucius

        – Quelles étaient les “nécessités objectives du moment” assez pressantes pour envoyer Giordano Bruno au bûcher ou Galilée devant l’Inquisition ?

        – En quoi les écrits de ces deux intellectuels (qui passaient largement au-dessus de la tête de tous les fidèles – et mêmes de l’écrasante majorité des clercs, prélats y compris) justifiaient-ils ces deux condamnations ? [Je prends ces exemples au hasard, j’en ai d’autres en réserve…].

        – Si l’Islam est un “allié” du socialisme, pourquoi, durant la guerre froide, les Américains ont-ils financé ou armé les courants islamistes les plus réactionnaires contre les régimes un tout petit peu progressistes des pays musulmans, notamment durant les 10 ans de la guerre d’Afghanistan ?

        7 avril 2015 à 19 h 19 min
        • Fucius Répondre

          Galilée comparut devant le Saint Office d’abord pour ses vues coperniciennes, et il lui fut enjoint de ne pas les présenter comme prouvées, ce qui était scientifiquement exact.
          Puis il comparut pour avoir entrepris de les vulgariser (dans un livre didactique) sans respecter cette exigence.
          Galilée était catholique, comme Copernic (un chanoine encouragé par son évêque à publier sa thèse), et vulgariser l’héliocentrisme était une demande du pape Urbain VIII (mais les maladresses de Galilée furent si extrêmes que même lui dut abandonner).

          L’Église catholique fut de l’m mil à jusque récemment le principal moteur de progrès scientifique, et seule la haine obscurcit de fait.

          Quant à Giordano Bruno: L’Église ne prétend pas être parfaite, contrairement à la religion socialiste – qui a pourtant massacré tellement plus qu’elle en bien moins de temps…

          Encore une fois vous comparez l’Histoire de l’Église à … la perfection la plus immaculée.
          Et vous appelez cela la raison ?
          Les sociétés chrétiennes furent plus libres et prospères que les autres, et le furent de plus en plus.
          Le socialisme donne les résultats inverses.

          7 avril 2015 à 23 h 47 min
          • AC

            Fucius

            – Vous répondez à côté ou esquivez la question : en quoi les condamnations de Bruno et de Galilée répondaient-elles aux “nécessités objectives du moment” ? En quoi les écrits de ces intellectuels, qui passaient au-dessus de la tête de 99,9 % des catholiques, clercs y compris, étaient-ils des “nécessités objectives du moment” ?

            – Comment expliquez-vous que le christianisme, cette religion d’amour et de paix ,ait envoyé brûler vifs des individus comme Michel Servet et Giordano Bruno ?

            – Comment expliquez-vous que les chrétiens d’Alexandrie, fidèles d’une religion d’amour et de paix, aient, en 415, lynché Hypatie la géomètre, fille du dernier des philosophes du Musée d’Alexandrie ?

            – Comment expliquez-vous que le christianisme, religion d’amour et de paix, ait créé des institutions telles que les Magdalene Sisters, où de pauvres filles furent l’objet, durant des décennies, de traitements infâmes et dégradants, institutions seulement supprimées… en 1996 ?

            8 avril 2015 à 9 h 25 min
          • Fucius

            @AC

            Les “nécessités objectives du moment” sont ce qui guide l’action du pouvoir séculier, c’est-à-dire de l’État dans la conception chrétienne d’une séparation entre Dieu et César.

            En effet l’absolu se ramène au spirituel, donc à Dieu; par conséquent l’État respectueux de la laïcité au sens chrétien n’agit pas en raison de considérations sur un absolu anthropologique, mais sur la nécessité objective.

            Vu sous un autre angle: un État laïc ne peut pas exercer sa coercition en vertu d’une vision du Bien du et Mal, donc des intentions et des pensées; il légifère en vertu de la justice, de la responsabilité, des actes.
            Une religion au sens chrétien de ce terme, en revanche, peut prendre en considération les intentions et traiter de sujets de nature morale ; mais pas imposer ni réprimer, puisque seul Dieu connaît les coeurs.

            Votre insistance à souligner les écarts de conduire de chrétiens est puérile.
            Faudrait-il rejeter une doctrine bonne au motif que ses millions de tenants, en deux millénaires, ont parfois failli à son respect ?
            Alors même que cette doctrine affirme sa propre impuissance à transformer les hommes complètement ?

            Si vous êtes sérieux et objectif, vous devez commencer par considérer la doctrine en elle-même, et admettre que vous la rejetez pour ce qu’elle dit: L’État doit être séculier.

            Ensuite, si vous voulez juger le christianisme à l’aune de l’Histoire, reconnaissez que vous êtes d’accord avec son enseignement sur un point: Nous pouvons reconnaître l’arbre à ses fruits.
            Mais il ne suffit pas d’aligner la liste des erreurs commises par des chrétiens. Il faut encore démontrer que la chrétienté ne s’est pas distinguée positivement au milieu des autres sociétés humaines.
            Ce qui n’est possible qu’au prix du révisionnisme grossier ou de l’absence de recul la plus caricaturale…

            Des postures puériles qui deviennent révoltantes quand elles sont au service de la religion socialiste, cette calamité qui a tant ravagé le monde (surtout occidental) depuis 150 ans, causé tant de souffrances dans ce que je considère comme la pire des guerres de religion.
            Qui s’empare de l’État, l’utilise pour imposer son dogmatisme, réduit la liberté à néant, anéantit la liberté de conscience et étouffe la pensée.

            8 avril 2015 à 23 h 43 min
          • AC

            Fucius

            – Vous dites : “Une religion au sens chrétien de ce terme, en revanche, peut prendre en considération les intentions et traiter de sujets de nature morale ; mais pas imposer ni réprimer, puisque seul Dieu connaît les coeurs.”

            – Le problème, c’est que cette religion s’est bien insérée dans le pouvoir, puisqu’elle s’est créé un Etat, qui n’a disparu qu’en 1870, et qu’ailleurs, les clercs ont abondamment participé au pouvoir en réprimant à tour de bras…

            – Ce ne sont pas des “écarts” que le catholicisme a “parfois” connu : ces errements sont la règle ! Des abominations du christianisme, je peux vous en citer pour tous les pays, pour toutes les époques et de tous les genres. Alors, votre christianisme, “religion d’amour et de paix” (comme elle se proclame elle-même), c’est, pour reprendre le mot de Lichtenberg, le “couteau sans lame auquel il manque le manche”…

            – Je vous rappelle aussi que le nazisme est né dans l’aire germanophone, celle qui a fourni nombre des plus célèbres théologiens chrétiens de tous les siècles, tant catholiques que protestants, par exemple, au XXe siècle, Hans Urs von Balthazar, Romano Guardini, Karl Rahner, Erich Przywara pour les catholiques, Karl Barth, Dietrich Bonhoeffer, Rudolf Bultmann, Paul Tillich pour les protestants…

            9 avril 2015 à 13 h 42 min
          • Fucius

            @AC

            Religion d’amour et de paix, certes.
            Mais le christianisme est aussi la seule religion de l’État séculier, et c’est ce qui lui attire tant de haine.

            Le nazisme, la Révolution ou le communisme ou sont des réactions contre le sécularisme de l’État, tout comme vos idées – en plus radical j’espère, à moins que vous ne soyez partisan de l’extermination du clergé.

            Certes une réaction contre le christianisme ne peut surgir que dans une société chrétienne, mais le christianisme n’en est pas la cause. C’est un argument nihiliste: Le seul moyen de ne pas causer de réaction, c’est de ne pas exister.

            La disjonction entre pouvoir et autorité morale est une exigence propre au christianisme aussi féconde que problématique: Elle ne peut pas être réalisée complètement.

            Le Christ n’a pas seulement dit “rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César”, il a défini les deux ordre par son enseignement et par son exemple. Tout ce dont il a traité revient à Dieu (lui-même) et il s’est effectivement abstenu de toute contrainte.

            Je ne connais aucun autre critère de limitation du pouvoir.
            Or limiter le pouvoir, c’est empêcher le totalitarisme.
            Le pouvoir est total par nature.
            Le socialisme est une révolte contre le sécularisme du pouvoir.

            Il est hypocrite d’accuser l’Église de n’avoir pas su appliquer ou pu faire appliquer (car l’immixtion était essentiellement le fait du pouvoir régalien) la disjonction entre autorités régalienne et morale, si on n’a pas d’autre solution à proposer … qu’un retour totalitarisme !

            Car qu’est-ce que le socialisme, sinon l’exercice du pouvoir au nom de la supériorité morale, afin d’imposer l’harmonie à la société ? Lisez Bastiat: Le seul obstacle à l’harmonie, c’est précisément la contrainte exercée par des hommes sur leurs semblables !

            Le christianisme consiste avant tout à placer l’enseignement du Christ au-dessus de tout autre.
            Le pensez-vous si mauvais ?

            Les errements sont la règle dites-vous ?
            Donc l’enseignement chrétien entraînerait des maux particuliers aux sociétés chrétiennes, et dont les autres sociétés humaines seraient exemptes.
            Voilà ce que vous chercheriez à montrer si vous étiez sérieux.
            Pour moi, je constate que les sociétés chrétiennes ont été extraordinairement libres, prospères, et fécondes en gratuités pour toute l’humanité. Les fruits sont bons. Le christianisme améliore spectaculairement les sociétés humaines, même si le résultat reste affligeant.

            La pensée libérale est enracinée dans les concepts chrétiens. Les droits humains ont été formalisés en pays chrétien, le capitalisme et les sciences aussi. L’instruction y a été portée à un niveau jusque-là inconnu.

            Mais la guerre n’a pas été éliminée, ni la violence en général, ni la cupidité du pouvoir, ni le goût de soumettre autrui à ses idées à soi, ni la convoitise, ni le vol légal ou non, ni aucun vice.
            Pour ces raisons, des socialistes ont voulu éradiquer cette religion inefficace et imposer la leur: Ils ont fait infiniment pire.

            9 avril 2015 à 15 h 06 min
      • AC Répondre

        Fucius

        – L’immixtion, dites vous, “était essentiellement le fait du pouvoir régalien”.

        – Ah bon ?

        – Qu’est-ce qui obligeait alors les évêques, les abbés à s’insérer dans le système féodal, à posséder des terres, des pouvoirs de justice, des armées ? Qu’est-ce qui obligeait les abbayes chefs d’ordres (et même, parfois, de simples prieurés) à posséder des serfs ?

        – Le servage (qui a duré une tripotée de siècles, bien couvé par toutes les Eglises), c’est ça que vous appelez être “extraordinairement libre” ? Du point de vue des seigneurs ecclésiastiques, certes, pas de celui des serfs…

        – L’immixtion était le fait du pouvoir régalien, dites-vous : mais qui obligeait le cardinal de Richelieu à gouverner la France ? Qui obligeait Mazarin ? Qui, plus près de nous, obligeait Mgr Seipel à être chancelier d’Autriche ? Qui obligeait Mgr Makarios à être ethnarque de Chypre ? Qui obligeait le cardinal Duprat à être chancelier de France ? Qui obligeait le cardinal Cisneros à être régent d’Espagne ? Qui obligeait le cardinal de Bernis ou Loménie de Brienne à être ministres ?

        9 avril 2015 à 18 h 13 min
  • bubu Répondre

    on se demande vraiment ce qui se passe en ce moment
    qui rêve d’une France musulmane ? pour en faire quoi ?
    avec le nombre de pays musulmans de par le monde, celui qui veut vivre à la musulmane n’a que l’embarras du choix

    on a le sentiment que nos gouvernants veulent punir la France d’être chrétienne

    tant de personnes sont mortes pour que la France soit ce qu’elle est, maintenant il faudrait brusquement changer de civilisation ?
    avons-nous le droit de laisser faire une chose pareille
    je pense que c’est de notre devoir de sauver notre civilisation, pour nous, et pour les générations qui suivent

    7 avril 2015 à 14 h 11 min
  • Segond Répondre

    C’est a croire que le gouvernement tout entier,applique le système laïque à la lettre.Ils séparent le clergé et le tiers état,mais pas les musulmans ,ni les juifs,car ce n’était pas prévu.Bande d’ignares à rayer des cadres au plus tôt.

    7 avril 2015 à 12 h 09 min
  • zézé Répondre

    Certains ont tenté sur certaines chaînes de “souhaiter” une bonne fête de Pâques aux chrétiens CATHOLIQUES, mais nous avons été submergés par le ramadan et la pâque juive ! ah ah ah!!! d’ailleurs, qu’en a-t-on à faire de leurs “voeux” ? c’est comme Judas qui est venu embrasser JESUS !!!!! et regardez ce qui s’est passé !!!!!
    bravo à @frei la formule est très très juste !

    7 avril 2015 à 9 h 46 min
  • Jaures Répondre

    Au lieu de sombrer dans une paranoïa qui n’a pas lieu d’être, les chrétiens devraient se poser la seule question qui vaille: pourquoi les églises se vident-elles, pourquoi la moyenne d’âge des prêtres dépasse-t-elle 70 ans et celle des fidèles s’en rapproche-t-elle rapidement ?
    La notion de “racines chrétiennes” est un aveu d’impuissance: incapable d’amener dans les églises une population qui s’en détourne, on voudrait une situation privilégiée afin de maintenir artificiellement une influence sur le déclin.
    La France n’a pas de “racines” chrétiennes, mais un passé où l’idéologie chrétienne s’est imposée. En démocratie, l’Histoire n’oblige à rien sinon à la réflexion.
    Enfin, concernant le “laïcisme”, on peut regretter l’attitude de la RATP sur le concert des Prêtres mais qu’en sera-t-il si demain un concert est donné au profit du peuple Tchétchène ou pour financer la construction de mosquées ?
    Le SIEL demandera-t-il alors la même ouverture d’esprit ?

    7 avril 2015 à 9 h 45 min
    • David Répondre

      Monsieur Jaurès,
      Je suis un chrétien de la sensibilité protestante, ce qui fait que je ne partage pas un certain nombre de croyances et de pratiques de l’église catholique. Mais, actuellement l’enjeu religieux de notre pays dépasse nos croyances et nos pratiques. Devons-nous laisser tuer des hommes, des femmes et des enfants, à cause de leur foi ou de leurs croyances , en ayant une certaine indifférence ?
      Au nom de quoi dois-je minimiser ces crimes contre l’humanité que relatent l’actualité, et en même me tourmenter sur les crimes commis par les nazis contre les juifs, faits qui remontent au passé ?

      7 avril 2015 à 14 h 42 min
      • Jaures Répondre

        Cher David,il ne faut laisser tuer les hommes pour aucune raison que ce soit: religion, idées, culture, territoires,…
        Je pense que nous serons d’accord là dessus.
        De même, aucun crime ne doit être passé sous silence et dispensé d’être condamné.
        Je pense que nous serons également d’accord.
        Je suis cependant agnostique et ne pense pas que le passé chrétien de la France nous enracine dans des croyances ou pratiques quelle qu’elles soient.

        7 avril 2015 à 19 h 36 min
  • frei Répondre

    La principale ruse de Satan n’est pas -comme on le dit trop souvent – de faire croire qu’il n’existe pas ; c’est d’être parvenu , sous le nom d’Allah , à se faire passer pour le vrai Dieu . Aussi , face à son agression qui se déchaîne chaque jour davantage contre nous et contre tous les chrétiens , à qui irions nous ?

    7 avril 2015 à 9 h 07 min
    • philiberte Répondre

      “La principale ruse de Satan n’est pas -comme on le dit trop souvent – de faire croire qu’il n’existe pas ; c’est d’être parvenu , sous le nom d’Allah , à se faire passer pour le vrai Dieu .”

      Je note et transmets cette phrase, qui à mon avis résume tous les malheurs actuels. Merci!

      7 avril 2015 à 9 h 22 min
  • Christian Répondre

    La notion de laïcité n’est visiblement pas la même pour tout le monde. On assiste actuellement, sous l’influence du Grand Orient (franc-maçonnerie uniquement française et non universelle) à un courant laïciste intégriste condamnant toute forme d’expression religieuse dans l’espace public.
    On peut remercier notre ancien président radical socialiste Jacques Chirac qui a nié les racines chrétiennes de l’Europe.

    7 avril 2015 à 9 h 06 min
  • philiberte Répondre

    j’ajoute: on souhaite un joyeux ramadan, et on omet de souhaiter de joyeuses Pâques, ou un joyeux Noël…..

    7 avril 2015 à 8 h 56 min
  • Guy Marquais Répondre

    “Rien à gagner”….la formule n’est pas parfaite. Y aurait-il a y gagner que le renoncement à l’héritage de nos grands anciens, créateurs de nos richesse et de nos valeurs ne serait pas acceptable !
    Améliorer ce qui peut l’être , adapter aux mœurs nouvelles dictées par le progrès, évoluer en harmonie avec nos traditions …oui.
    Mais renier, dévaluer l’héritage… Non !

    7 avril 2015 à 8 h 17 min
  • PATOIS Répondre

    C’est l’anticléricalisme habituel de la gauche, il n’y a rien de nouveau, sauf que ceux-ci poussent le bouchon un peu trop loin. Il faut écouter Mélenchon qui regrette l’arrêt des sarrasins en 732, cela nous aurait évité l’obscurantisme catholique…! etc etc…

    7 avril 2015 à 7 h 17 min
    • philiberte Répondre

      “cela nous aurait évité l’obscurantisme catholique”

      c’est vrai qu’on aurait gagné au change avec l’obscurantisme musulman!!!
      ( pour ceux qui prennent tout au pied de la lettre, ceci est une anti-phrase!)

      7 avril 2015 à 14 h 51 min
  • maispasdutout Répondre

    Totalement en accord avec ce qui est dit ici et avec son auteur tant il est vrai que pour des raisons inconnues ,le christianisme a mauvaise presse chez les gens qui vont à la gouvernance du pays .I Ne voit-on pas qu’il y a TRAÎTRISE envers nos aïeux ( mais qui souvent ne sont pas les leurs ) , NOS aïeux qui ont combattu pour faire une FRANCE si agréable à vivre que toute la misère et et tous les profiteurs et les arrivistes du monde viennent ici nous donner des leçons ( genre Valls ,,Hollande , Bartolone etc …)
    Allez voir si leurs noms sont fréquents sur les monuments aux morts de nos cimetières .

    7 avril 2015 à 0 h 23 min

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