Le féminisme contre la langue française

Le féminisme contre la langue française

Je sais bien qu’on dit aujourd’hui « une ministre », voire « une professeure » (de grammaire, par exemple…), mais, réactionnaire indécrottablement, je suis plus attaché à l’amour de la vraie langue française qu’aux injonctions du sémantiquement correct. Viendra peut-être le temps où, dans ce monde de plus en plus orwellien, les derniers champions de la langue seront mis au pilori pour leur refus d’écrire « une procureure ».

 C’est d’ailleurs à tort que j’emploie le futur : ce temps est arrivé, on l’a bien vu lorsque Christine Lagarde, affectée à la pompe à phynances par la grâce du petit Nicolas, déclara en entrant à Bercy que, fille d’une agrégée de grammaire, elle entendait être appelée « madame le ministre ». Cette prétention à parler français lui attira les quolibets des plumitifs de nos canards, s’esclaffant à l’idée que l’on puisse vouloir défendre la langue, ce merveilleux outil forgé par nos aïeux et qui leur permet de publier quotidiennement leurs turpitudes, en la massacrant d’ailleurs allègrement, dans un idiome néanmoins accessible à nos contemporains.

 Je m’en rapporte aux héros du bien-parler : Druon, qui faisait naguère observer que, la fonction l’emportant sur le genre de celui qui l’exerce, on écrit « une vigie », ou « une sentinelle », et non pas « un vigi » et « un sentinel » sous prétexte que celui qui l’exerce est de sexe masculin ; ou Claude Duneton, qui soulignait que notre langue est une plante élevée en serre, très belle, mais fragile.

 Foin des vandales et des saccageurs ! Si l’on veut à tout prix féminiser les fonctions de procureur et de professeur, il serait d’ailleurs plus logique d’écrire « procureuse » et « professeuse ». Or, l’idéologie féministe sur laquelle s’est construit le volapük néo-français n’aspire pas à rendre la femme plus féminine, mais à la rendre identique à l’homme sous prétexte d’égalité.

 Un tel prétexte peut mener loin. J’écoutais récemment, sur Europe 1, la journaliste Natacha Polony, qui montre parfois plus de bon sens, s’offusquer de la règle grammaticale qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin ». Au mois de mars dernier, des associations féministes manifestaient déjà contre cette règle qui date du moyen-âge, c’est-à-dire de l’époque à laquelle le français s’est développé et imposé, dans le prolongement de la langue romane.

 Faut-il au nom d’idéologies déjà archaïques, déconstruire notre langue ? Il nous resterait alors, pour perdre notre identité et devenir définitivement mûr pour s’asservissement, à adopter pour « langue maternelle » l’idiome mondialiste qu’est devenu l’anglo-américain, comme le voulait déjà l’ancien ministre de l’Education Claude Allègre. Merci Natacha Polony et consorts !

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Comments (29)

  • Jaures Répondre

    Merci mauvaisedent pour votre réponse édifiante.
    Afin de la compléter, pourriez-vous me donner la liste des droits que vous souhaiteriez voir réservés aux hommes, et vice versa bien entendu ?

    10 décembre 2012 à 16 h 07 min
  • mauvaisedent Répondre

    Ce message s’adresse à Jaures qui veux que je développe l’idée que depuis que l’on à mis la femme au niveau de l’homme on a detruis la civilisation. 1er on à voulu faire voter les femmes, la majorité vote comme leurs mari, 2 ème elle ont voulue trouver la liberté dans le travail ( moi c’est là que je suis prisonier ) là les patrons se sont frotté les mains avec toute cette main d’oeuvre qui est arrivée d’un seul coup, si bien que les salaires ont tellement diminué qu’il a fallu que l’homme et la femme travail alors que avant un salaire suffisait. Maintenant qu’elle ne sont plus à la maison pour éduquer les enfants on voit les résultats. Ca fait des beaux sujets, voleurs, trafiquant etc mais sûrement pas des citoyens. Et maintenant elles s’attaquent au pouvoir et les femmes aiment le pouvoir, c’est une femme qui me la dit et cette femme c’est ma mère. Si il y a un endroit ou il ne faudrait surtout pas de femme c’est bien dans la police, tous les jours il y a des incidents car une majorité d’ hommes n’acceptes pas des remontrances venant d’une femme et certaines se laissent vraiment aller à la vindicte. Et ce qui dérange c’est que ces belliqueuses épaisses comme des moustiques ( comptes sûr le flic mâle ) qui est à coté en cas que ça tourne au vinaigre et bien souvent c’est lui qui prend un coup de poin. Pour l’homme qui aime les femmes, la femme c’est sa mère, sa compagne certainement pas un flic et il doit travailler pour les besoins de sa femme, ce qu’il ne peut plus faire maintenant puisqu’elles sont sur le marché du travail ou elles prennent la moitié d’un salaire digne de ce nom. Je suis daccord que la femme est autant de droits que les hommes, certaines sont dailleur bien mieux que beaucoup d’ hommes, mais pas les mêmes droits [( nature différente, droits différents ). Faut pas aller contre la nature]. J’ai vu dans les commentaires de schadok un résonnement qui va dans ce sens. Voila, si la majorité des couples divorces c’est la preuve que mes dires sont la vérité et maintenant ni les femmes ni les hommes sont heureux. Ils préférent tous être homos maintenant, c’est joli ça aussi !

    7 décembre 2012 à 17 h 13 min
  • AZ Répondre

    Shadok

    – Qu’est-ce qui vous permet de dire que les femmes n’ont rien à foutre de la politique ? Surtout quand tous les partis ont encore de la répugnance à instaurer la parité et que les postes “majeurs”, dans les ministères, sont toujours confiés à des hommes, au moins à 80 %.

    – Je serais tenté de vous dire : peu importe que les femmes, en politique, fassent la même chose que les hommes, le simple fait que cela horripile les machistes de tout poil est déjà, en soi, une très bonne raison.

    – D’un autre côté, je pense qu’un monde régi par des femmes serait peut-être moins compétitif, moins violent, moins porté à se mesurer à d’autres, à les défier. Peut-être serait-ce un monde plus paisible. Et peut-être aussi, plus égalitaire.

    – Ainsi, par exemple, les femmes sont-elles très peu impliquées dans les crimes de sang. [De même que, pour les jeunes – de 14 à 25 ans – les actes de désocialisation violents sont plus importants chez les garçons que chez les filles. Les accidents de la circulation dues à la vitesse, aux refus de priorité, aux dépassements dangereux – tous actes relevant de l’agressivité – sont plus nombreux chez les garçons que chez les filles.

    – Ainsi, les femmes sont-elles plus sensibles aux questions écologiques, à la préservation de la nature, au gaspillage des produits. L’écologie est une idéologie que je ressens comme féministe.

    7 décembre 2012 à 0 h 26 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il est tout à fait impossible que les femmes soient PLUS écologistes QUE les hommes car par cette phrase vous vous contredisez ( c.f. la réponse pleine de morgue que vous m’avez faite précédemment ) … mort de rire !

      au moins @ Jaurès est il , lui , plus subtil que vous ne l’êtes Monsieur le Moralisateur !

      8 décembre 2012 à 15 h 15 min
  • Shadok Répondre

    Les poilus de la guerre 14/18 n’ont jamais revendiqués la parité hommes-femmes dans les tranchées.

    6 décembre 2012 à 19 h 06 min
  • Shadok Répondre

    Ben voilà, là où les hommes sont majoritaires, c’est à cause de la société machiste, là où les femmes sont majoritaires c’est de la faute des hommes.

    Et alors, elle est pas simple la vie…. hein ?

    Mais qu’est ce qui empêche les femmes de s’investir dans la politique, dont en général, elle n’ont absolument rien à foutre ?

    Parisot , Lagarde, Merkel vous connaissez ? Et alors, qu’est ce que cela change ?

    ON VEUT DES FEMMES !!!!!! POURQUOIR ? Et bien parce que elle sont femmes !!!

    6 décembre 2012 à 19 h 01 min
  • AZ Répondre

    Quinctius Cincinnatus

    – En vertu de quoi, en fonction de quels critères scientifiques, les femmes auraient-elles plus de compétences ou de savoir-faire dans le sociétal, le relationnel, le communiquant ?

    – Et d’où viendrait ce savoir-faire, d’où viendraient ces compétences, si ce n’est une éducation délibérément sexiste qui, au nom de préjugés idéologiques, décide que les filles seront éduquées d’une certaine façon ?

    – Expliquez-moi en quoi les femmes seraient moins aptes que les hommes aux sciences “dures”, à la mécanique, ou aux fonctions de commandement ?

    – Comment pouvez-vous, plus de quarante ans après la grande décennie d’émancipation des années 1960 et la révolution de Mai-68, tenir des propos aussi ringards, aussi délibérément réactionnaires – et sans en avoir honte ?

    – Quant à “l’exemple d’Anne Lauvergeon, c’est tout sauf un argument. Comme je l’ai dit ailleurs, les seules preuves qui importent sont celles qui sont tirées des grands nombres, pas des anecdotes.

    – Vos remarques prouvent que s’il y a une tendance à remettre à sa place, ce n’est pas l’ultra-féminisme (beaucoup trop peu présent dans notre société), c’est l’ultra-machisme.

    6 décembre 2012 à 17 h 43 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      VIOLENCE :

      LES PREMIERS RESPONSABLES DE VIOLENCES DOMESTIQUES SONT :

      la MERE ( 52.3%)

      le PERE ( 29.6 % )

      le BEAU -PERE ( 7.8 % )

      ces données pour les ” amateurs ” ( non ringards ) de statistiques et combattants féministes avérés

      8 décembre 2012 à 16 h 00 min
  • AZ Répondre

    Shadok

    – Ce que vous voyez, ce n’est qu’un rattrapage. Ce n’est pas que les femmes occupent toutes les places, c’est que, jusqu’à une époque récente, elles étaient sous-représentées. Enfin sous-représentées dans des métiers qualifiés, comme celui de professeure (et non plus d’institutrice), de médecin (et non plus d’infirmière), et, enfin, d’avocat ou de magistrat.

    – Ce que vous voyez est encore très peu, car ce dont on s’aperçoit, c’est que, dans tous les métiers, aussi bien du public que du privé, tous les hauts postes sont encore détenus par des hommes. Vous n’êtes donc pas au bout de vos peines…

    6 décembre 2012 à 17 h 33 min
    • les4v Répondre

      AZ : nous avons déjà Jaures, merci de ne pas poster a un rythme trop élevé.

      6 décembre 2012 à 17 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Shadock, votre remarque est frappée du bon sens. C’est pourquoi il serait nécessaire d’inverser la tendance, ne serait-ce pour voir ce que cela donnerait avec les hommes aux caisses, aux accueils, aux soins, en maternelle et les femmes à l’Assemblée Nationale, à l’Université, dans les conseils d’administration, dans l’encadrement, …

    6 décembre 2012 à 15 h 42 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous trouvez que la France ne va pas déjà assez mal ?

      9 décembre 2012 à 19 h 58 min
  • Shadok Répondre

    Cela se passe près de chez moi.

    De l’Inégalité hommes/ femmeà à l’inégalité femmes/hommes.

    Quand je vais à la mairie, à la poste ou autres administrations je constate qu’il y a 7 à 8 femmes sur dix à l’accueil et aux services.

    Dans les grandes surfaces, aux caisses mais aussi à l’administratif, les femmes sont très largement majoritaires.

    Je constate le même phénomène, dans de nombreux autres secteurs, enseignement, tribunaux, commerces etc…etc..

    C’est curieux, mais on ne parle que des ” cas ” où les hommes sont majoritaires.

    6 décembre 2012 à 9 h 43 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ce sont en général des emplois sous- qualifiés donc sous -payés … y compris pour nos juge(tte) s ( ? ? ? )

      quand on aura compris que les femmes ont naturellement plus d’intérêts ( sinon de savoir- faire ) dans le sociétal , le relationnel , le ” communiquant ” … l’ultra- féminisme sera enfin remis à sa juste place .
      Un exemple : Anne Lauvergeon : une catastrophe pire que Tchernobyl pour Areva ( il faut dire à sa décharge qu’elle n’a pas été particulièrement aidée par Sako-Poglio !)

      6 décembre 2012 à 13 h 57 min
  • Shadok Répondre

    Féminisme et islam.

    Excellent commentaire de Pierre Jourde dans le Nouvel Obs.

    » L’Islam n’a pas connu les Libertins du XVIIe siècle, les philosophes du XVIIIe siècle, les bouffeurs de curés radicaux-socialistes. C’est bien pourquoi il est nécessaire de le soumettre à la même épreuve que les catholiques : critiques, moqueries, caricatures, agressives, obscènes et de mauvais goût. Les lui épargner, c’est reconnaître qu’il est à part, incompatible avec la démocratie. S’il les admet, il démontre au contraire qu’il est une religion comme une autre dans la démocratie. »

    Source http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/12/01/islamophobie.html

    6 décembre 2012 à 9 h 17 min
  • Jaures Répondre

    “Depuis qu’on à mis la femme au niveau de l’homme on a détruit la civilisation. ( faut pas aller contre la nature ).” écrit mauvaisedent.
    Pouvez-vous développer cette idée ? Cela semble très intéressant.

    6 décembre 2012 à 9 h 01 min
  • Shadok Répondre

    Féminisme et islam.

    ” L’Islam n’a pas connu les Libertins du XVIIe siècle, les philosophes du XVIIIe siècle, les bouffeurs de curés radicaux-socialistes. C’est bien pourquoi il est nécessaire de le soumettre à la même épreuve que les catholiques : critiques, moqueries, caricatures, agressives, obscènes et de mauvais goût. Les lui épargner, c’est reconnaître qu’il est à part, incompatible avec la démocratie. S’il les admet, il démontre au contraire qu’il est une religion comme une autre dans la démocratie.”

    Source http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/12/01/islamophobie.html

    6 décembre 2012 à 8 h 55 min
  • BRENUS Répondre

    “AZ a raison, signé JAURES.
    Toussembleu ! Toussembleu……
    Et bravo aux 4 V qui n’accueilleront bientot plus que les articles et commentaires des gaucho-négationistes
    Après tout, on a le droit de se suicider.

    5 décembre 2012 à 20 h 08 min
    • les4v Répondre

      Notre journal et notre site Web n’ont publié aucun article des deux internautes en question.

      6 décembre 2012 à 0 h 13 min
  • poulet Répondre

    Au nom de l’égalité homme femme il ne faut plus séparer les sexes dans les toilettes publiques . bonjour les dégâts dans les vessies des femmes . J’écris ce mot délicieux pendant que je le peux encore ! Et ce n’est pas à 85 ans qu’on va m’imposer quoi que ce soit !!!

    5 décembre 2012 à 17 h 42 min
  • TIARD Martine Répondre

    Ne raillez pas le Français. C’est NOTRE LANGUE.
    Le danger actuellement est qu’il n’est plus enseigné correctement, les enfants n’aiment plus l’apprendre, les immigrés le rejettent et lui préfèrent l’arabe, la technologie la détourne, et ‘l’Anglais l’envahit. Que devient la Loi Toubon ?
    Encore une loi de notre pays qui est bafoué par les collabos socialistes et par les féministes (ces êtres qui voudraient ressembler à des hommes et qui ne sont que des demi-femmes.

    5 décembre 2012 à 15 h 57 min
  • mauvaisedent Répondre

    Depuis qu’on à mis la femme au niveau de l’homme on a détruit la civilisation. ( faut pas aller contre la nature ).

    5 décembre 2012 à 15 h 08 min
  • Jaures Répondre

    AZ a raison en tout point mais est-ce là l’essentiel ? Ceux qui trouvent plus de temps pour dénoncer de soit-disant attaques des féministes contre la langue française plutôt que les violences faites aux femmes et aux discriminations qu’elles subissent n’ont qu’une idées derrière la tête: remettre en cause la lutte des féministes pour l’égalité des droits.
    Tout le reste est littérature.

    5 décembre 2012 à 13 h 53 min
  • JEAN PN Répondre

    Le féminisme contre la langue Française ? Et les islamistes contre la France ! Nous sommes dans de jolis draps !!!

    5 décembre 2012 à 11 h 54 min
  • Morgand Répondre

    Comme je corrigeais instinctivement en procureuse etc., vous y venez en défenseur de la langue. D’ailleurs, je ne me sens pas plus réac que cela en respectant certaines règles qui n’enlève rien à ma féminité.
    Nous voyons où l’esprit divisé de certaines nous mène à ce jour. Que leur fonction leurs serve de thérapie est fort dommageable.
    Les seules égalités que je puisse reconnaître, c’était le droit à l’enseignement, de vote (et c’est fait) ; à travail et compétence, salaire égaux.
    Comme les discussions sur les théories ne servent à rien, qu’elles agissent en conséquence en faisant appel à leur bon sens. Pour le reste, c’est de la mascarade.

    5 décembre 2012 à 11 h 12 min
  • Soeur Anne Répondre

    A force d’imposer du “poiltiquement correct” , du “sémantiquement correct”, on multiplie les INCORRECTIONS, synonymes d’INFRACTIONS,non seulement aux codes linguistiques mais à la liberté de pensée, socle de la vraie démocratie.

    5 décembre 2012 à 10 h 32 min
  • AZ Répondre

    Vautrin Pierre

    – La langue française n’est qu’une suite d’incorrections : ce que nous parlons n’est qu’un latin déformé, qui n’était lui-même pas le latin des rhéteurs mais le latin déjà très “incorrect” des soldats ou des commerçants qui l’ont appris aux Gaulois.

    – Une des plus grandes calamités survenues à la langue et à la société française a été la création de l’Académie française. Et cette calamité a été renforcée par l’époque à laquelle elle a eu lieu : celle des Louis XIII et Louis XIV, c’est-à-dire celle d’une France de Contre-Réforme, monarchiste, hiérarchique, traditionaliste, réglée par l’étiquette.

    – La langue française souffre encore de ce que certaines règles se présentent comme les façons de s’adresser aux ducs, pairs, de manger à table ou de se vêtir en société. Il y a, derrière une certaine défense de la langue française, la défense pernicieuse d’un ordre social qui n’ose pas s’avouer.

    [Par exemple le maintien maniaque de la règle d’accord de l’adjectif est aussi une manière sournoise de contester l’égalité de la femme : parce que la femme peut très bien être égale ET féminine. L’un n’exclut pas l’autre].

    – De même qu’une grande partie de la population française a des origines non “légitimes” : naissances hors mariage, ou adultérines (voire incestueuses), la langue française n’est pas faite par des messieurs et dames bien mis, bien payés, bien polis, habillés de vert, mais par tout le monde et n’importe comment. Après, les grammairiens entérinent et arrangent la sauce à leur manière.

    5 décembre 2012 à 9 h 57 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      toujours dans l’excès révolutionnaire le bougre ; sans doute comme lui je préfère Céline ( et son verbe populaire ) à Aragon ( et ses règles académiques )
      mort de rire !

      5 décembre 2012 à 13 h 53 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    D.S.K. s’impose tout naturellement dans une rubrique consacrée au femmes :
    je lance un appel désespéré à faire un don à notre adipeux libidineux monétaire et international :
    il lui manque quelques millions de $ pour régler définitivement sa note du Sofitel N-Y.

    4 décembre 2012 à 17 h 55 min

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