Petite histoire de la cuisine gauloise…

Petite histoire de la cuisine gauloise…

Il y a plus de 3000 ans, les Gaulois avaient déjà la réputation d’aimer la bonne nourriture. Tant que les variations climatiques les ont contraints à se déplacer du nord au sud sans arrêt, Ils vivaient surtout des animaux sauvages qu’ils tuaient et des fruits qui tombaient des arbres. Les hommes organisaient des chasses collectives et tendaient des embuscades pour capturer  des moutons ou des chèvres.

 

52961095Ils avaient domestiqué le feu et ce sont les femmes qui s’occupaient du feu.  Ils remettaient les animaux tués à leurs femmes. Elles faisaient  alors  cuire la viande sur les pierres chaudes qui entouraient le foyer. Elles ont aussi produit de l’eau chaude dans des jarres qu’elles mettaient dans le feu et ells ont fait cuire dans cette eau de nombreuses  plantes indigestes jusque-là. On récoltait aussi les pommes ou les chataignes tombées des arbres.

 Puis le climat s’est stabilisé en Europe et de cueilleur chasseur, les Gaulois sont devenus éleveurs et cultivateurs. Les uns, les chasseurs, sont devenus éleveurs. Ils ont domestiqué les animaux et des troupeaux de moutons ou de chèvres sont  apparus. Plus tard ils ont su domestiquer les  vaches pour leur viande et surtout pour leur lait. Ils ont aussi nourri des poisons dans les endroits où il leur était facile de les pècher.

Mais il restait dans les forêts qui entouraient les villages de nombreux animaux sauvages. On pouvait encore les chasser. Progressivement les habitants des villages n’ont plus eu le droit de chasser ces bêtes sauvages. Et la chasse est devenue le privilege des  seigneurs et des rois.  La bonne cuisine faite à partir d’un lièvre ou d’une biche  leur était réservée.

Les seigneurs et les rois faisaient venir  à leur cour des peintres ou des musiciens réputes.Ils faisaient aussi venir des cuisiniers renommés. Les autres ont semé des grains d’avoine ou de blé. Ils ont planté des pommiers ou des maronniers. Ils  sont devenus des cultivateurs. Les éleveurs avaient tendance à laisser leurs bêtes  aller manger dans les champs des cultivateurs et au fil des siècles, de très nombreux procès ont eu lieu, opposant les gentils cultivateurs aux vilains éleveurs. Les femmes restaient à la maison, élevaient les enfants, s’occupaient du feu et de la cuisine qui se perfectionnait chaque jour un peu plus. Quant aux enfant, ils allaient garder les bêtes dans les prés pour les empêcher en principe d’aller manger les  plantes des cultivateurs .

Puis vers 500 avant J.C, les Étrusques ont découvert les mérites de la vigne et du vin. Les Gaulois sont immédiatement devenus acquerreurs de ce nouveau produit qui leur plaisait beaucoup au dire des auteurs grecs ou romains… Ils ont immédiatement  planté des vignes pour produire leurs  vins, malgré l’opposition de Rome.

Très souvent, les femmes n’ont pas eu le droit de boire des boissons alcoolisées. Mais elles ont utilisé l’alcool pour accomoder de nouveaux plats.  Quand quelques années avant J.C. des troupes romaines venaient en Gaule,  certaines unités appréciaient fortement la cuisine préparée par les femmes d’un village. Et elles restaient volontairement quelques jours de plus dans le village avant de rejoindre la frontiere. Un tel comportement  ne plaisait pas du tout à Jules César.…

En 1295 Marco Polo revient de Chine et ramène avec lui des grains de riz.  On en plante immédiatement en Camargue, et les femmes Gauloises font avec ce riz de nombreux plats.

 En 1495 Christophe Colomb a ramené d’Amérique les pommes de terre, Elles  ont été plantées rapidement dans toute la Gaule. Et les femmes les ont fait cuire de plusieurs façons.

En 1600, le Français Olivier de Serres découvre que la racine de betterave, plante alors cultivée uniquement pour ses feuilles, donnait un jus sucré. La production du sucre de bettrave peu coûteux  allait remplacer la production du sucre de canne importé des tropiques et très coûteux.

Avec les temps modernes et  la mondialisation de l’économie, la cuisine française a acquis une renommée mondiale. Les femmes ont abandonné aux hommes la direction des grands restaurants où l’on offre des plats excellents. On exporte partout le savoir faire culinaire français, tandis qu’on vient du monde entier manger de la bonne cuisine française.

On exporte partout le savoir faire des cuisines françaises et la petite histoire d’un Boulanger parisien est amusante.  Il cuisait normalement son pain la nuit à Paris. Puis il l’expédiait aussitôt cuit dans un avion qui filait sur New-Yiork. Avec le décalage horaire, le pain arrivait juste à temps pour le petit déjeuner des Américains. Ce Boulanger a eu un grand succès, jusqu’au jour où un boulanger français concurrent s’est installé à New York…

De nombreux restaurants français s’installent aujourd’hui dans toute l’Europe, voire aux Indes ou en Chine. De très nombreux touristes  étrangers viennent du Monde entier en France, attirés par la réputation de la cuisine française.

Bravo à nos cuisiniers.

 

Bernard Trémeau, le 26 avril 2014.

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Comments (5)

  • Caillou Répondre

    Correction: À l’époque c’était d’ailleurs le plus fort rendement à l’hectare du monde

    12 mai 2014 à 13 h 26 min
  • Caillou Répondre

    On parviendrait aujourd’hui peut-être à cause de croisements à cultiver le riz en Camargue sans traitement spécial. J’en doute encore. Lors de sa culture moderne dans les années 60, il était nécessaire de le bombarder au cobalt pour qu’il puisse germer sous notre doux climat provençal ! à l’époque c’était d’ailleurs le plus fort rendement à l’écart du monde

    12 mai 2014 à 13 h 24 min
  • Zèbre Zélé Répondre

    C’est exactement pour ce genre d’article passionnant qu’on s’abonne aux 4 Vérités, c’est évident ! Avec en prime un orthographe défaillant (acquerreurs !) et une rédaction très négligée. N’importe quoi.

    30 avril 2014 à 12 h 28 min
  • Agathe Répondre

    Les pilules pharmaceutiques gauloises étaient exportées dans le monde entier, et la médecine gauloise fort réputée.
    On lit plutôt les 4V pour ses réflexions sur la politique et la religion.

    30 avril 2014 à 11 h 25 min
  • Jaures Répondre

    Abandonnant définitivement la chronique économique hebdomadaire où il a fait preuve d’une clairvoyance quelque peu défaillante, M Tremeau ouvre cette semaine une rubrique culinaire.
    Après cette ouverture d’ordre général, il nous promet pour la semaine prochaine la recette du roti de boeuf en croute sauce madère.

    29 avril 2014 à 17 h 22 min

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