Ces politiciens qui, en 30 ans, ont détruit la France…

Ces politiciens qui, en 30 ans, ont détruit la France…

Au 12e jour des violences urbaines qui se généralisent à l’ensemble du pays, qui ne devine que les événements graves que nous vivons ne font qu’annoncer des évènements plus graves encore ? Car 5 000 voitures brûlées en quinze jours – autant qu’en 2 mois l’année dernière – constituent sans doute un signal qui marquera demain, pour l’histoire, le début d’une forme particulière d’Intifada. La guerre civile française – franco-maghrébine, est-on tenté de dire… – est bel et bien commencée.
Après 30 ans de politique immigrationniste, laquelle a commencé en 1974 avec la funeste loi Giscard-Chirac sur le regroupement familial, le bilan est clair comme le nez au milieu de la figure : sept à huit millions d’arabo-africains de culture musulmane se sont installés ou sont nés sur notre territoire. Dans leur immense majorité ils n’ont pas voulu, ou su, ou pu s’intégrer à la population française autochtone. Ils vivent aujourd’hui dans un millier de quartiers où la plupart ne travaillent pas et qui deviennent des ghettos. Dans ces zones, un processus de type « Kosovo » est en cours : la population française de souche s’en va, tandis que de nouveaux immigrés les remplacent. Telle est littéralement l’histoire des barres et des tours de Monfermeil. Qui ne comprend que chaque cité dont le nom est avancé à l’occasion de ces nuits d’émeutes n’appartient déjà plus à la France laïque ou chrétienne, mais plutôt à la France maghrébine, qu’on a si longtemps et de si veule façon flattée, depuis la Coupe du monde de football jusqu’à la liesse des jeunes regroupés Place de la République pour fêter la victoire de Jacques Chirac au 2e tour des présidentielles de 2002 ?
Cette nouvelle colonisation, ou envahissement, les Français d’origine française n’en voulaient évidemment pas. Cela leur a été imposé, sans qu’ils aient à aucun moment été consultés. Un seul homme politique, qui s’appelle Jean-Marie Le Pen, s’est élevé contre cette politique. Ce qui lui a valu d’être ostracisé par tous les autres hommes politiques, et boycotté par tous les médias. Mais au moins lui nous avait prévenus…
Cette politique immigrationniste, qui se termine aujourd’hui en désastre, a coûté une fortune au pays, car, comme aime à le dire l’économiste américain Milton Friedman, « le déjeuner n’est jamais gratuit » : c’est toujours les contribuables qui paient ! Tout ou parties des politiques dites « de la ville », du « logement social », de « l’insertion », de la « couverture médicale » universelle ou du « rattrapage scolaire », sont autant de segments de la politique d’aide à l’immigration, qui explique que ces populations se sont fixées chez nous plutôt qu’ailleurs.

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Il y a 30 ans, avec son État-providence rétrograde, la France était déjà handicapée dans la course au progrès économique. Maintenant elle décroche. Et l’on s’aperçoit, en passant, qu’immigrationnisme et fiscalisme ne sont que deux faces d’une même perversion intellectuelle, nouvelle variante à la française d’un socialisme mortifère.
C’est vrai que le chômage des jeunes, qui touche les quartiers d’immigration plus encore que les autres, est un élément majeur de l’analyse de la situation. Mais, contrairement à ce qui nous est dit, c’est plutôt la conséquence que la cause : le chômage touche à ce point la France, et les plus jeunes en particulier, parce que la croissance économique est trop faible pour créer les emplois nécessaires ; celle-ci est trop faible parce que les dépenses publiques sont trop élevées ; et ces dernières s’expliquent notamment par l’effort social en faveur des immigrés…
Rétablir l’ordre ne sera pas simple (notre édito en première page). Ensuite, on connaît le programme du gouvernement : poursuivre la même politique, en plus grand, c’est à dire en pire !….Et on connaît aussi le programme de l’opposition socialiste : la même politique, mais en beaucoup plus grand !…
Aux élections présidentielles de 2007, et aux élections législatives qui suivront, seuls les candidats du Front National incarneront légitimement une véritable rupture. Philippe de Villiers serait bien inspiré d’en tenir compte …

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Comments (35)

  • Florent Répondre

    Eh bien pour une fois, rien à redire à l’intervention de SAS, tout à fait d’accord ( même s’il faudra réactualiser tout ça, on n’est plus en 1789 quand même ). Tu vois quand tu veux! A Adolphos, il ne s’agit pas à mon avis d’une révolution qui est préconisée mais plutôt une résistance active à l’occupant. La révolution a déjà eut lieu en mai 68, et comme vous si dites si bien, on sait désormais quand ça eut lieu mais pas quand elle se terminera.

    25 novembre 2005 à 14 h 00 min
  • Adolphos Répondre

    “les français favorables à LE PEN , auxquels doivent s’ajouter ceux qui n’ont pas voté en 2002 (plusieurs millions) et ceux qui regrettent leur choix de 2002 (nombreux ?), doivent se préparer à descendre dans la rue pour prendre le pouvoir par la force, par la révolution populaire. ” Non mais ca va pas la tête ?! Les révolution, on sait qui les commence, on ne sait pas qui les finis..

    17 novembre 2005 à 7 h 24 min
  • sas Répondre

    A jean claude lahitte, d’accord avec ton analyse ,une fois de plus…solution et si on revenait à la situation theologique d’avant 1789…fondement et morale fortement chrétiene…et un laicisme administratif d’etat réel et non instrumentalisé par les frères trois points…??? Peut être est ce là le renouveau attendu…morale chrétiene non vampirisée,ordre naturel des choses,accrocher les choses par le haut…et un chef naturel pour le plus grand nombre…et banir les métaux et la spéculation usurair. sas

    16 novembre 2005 à 14 h 26 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Au Docteur Boniface Chamouta, avant de conseiller à l’ami SAS de se faire vacciner contre la grippe,permettez-moi de vous conseiller à vous-même de lire “VACCINATIONS, L’OVERDOSE. désinformation, scandales financiers, imposture scientifique” de Sylvie SIMON (éd. déjà). Il y a notamment un chapître édifiant sur les dangers du vaccin que vous “préconisez”. Chaque année, dans des maisons de retraite, des vieillards meurent APRES avoir été vaccinés contre la grippe sans que, bien sûr, on fasse des statistiques. Etant “vieux” ne sont-ils pas destinés à mourir ? En quelque sorte, le “vaccin” est la version moderne du ccotier auquel on faisait monter les vieillards pour s’en débarrassr. Deux exemples (non cités dans l’ouvrage, mais que j’ai suivis de très près): un médecin de la DAS qui, début 2004, avait eu l’honnêteté de lier la mort de 17 pensionnaires d’une maison de retraite à Sevran, s’était vu retirer le dossier et l’affaire avait été enterrée. De même, dans une autre affaire du même type survenue dans une maison de retraite à Faulx,début 2005, un autre médecin avait eu l’honnêteté de déclarer benoîtement que, généralement, le vaccin contre la grippe était souvent inefficace chez les personnes âgées. Ce qui n’empêche pas la Sécurité Sociale (fort riche, comme in le sait) d’envoyer chaque année de coûteuses lettres aux persnnes âgées (dont je suis) pour leur conseiller fortement de se faire vacciner. Sans doute pour s’en débarasser élégamment !En tout cas, il est plus facile de s’en prendre à grand tam tam à la canicule, qu’à un vaccin. Dernier exemple : un de mes amis auquel j’avais adressé une copie du chapître tiré du livre de S.M., AVANT qu’il se fasse vacciner, a failli perdre un oeil APRES s’être fait vacciner. Ce type d'”accident” était évoqué dans l’article ! A bon entendeur, salut! Coridalement, Jean-Claude Lahitte

    16 novembre 2005 à 11 h 35 min
  • Reversol Répondre

    Boniface Charmouta. Tu n’apportes rien au débat, mais seulement des voix à Le Pen, que tu prétends vouloir combattre. Il voit juste que tu le veuilles ou non. Il est le seul à voir juste et même ses adversaires sont bien obligés aujourd’hui de reconnaitre sa perspicacité avec l’excuse toute trouvée : “il pose les vrais problèmes, mais n’apporte pas les vrais réponses”. C’est cette vista qui l’a fait passer en 20 ans de 0,25% à 20% de voix environ. Faut dire aussi qu’il a été constamment aidé par des tas de journaliste ou autres crétins de ton espèce qui chaque fois l’ont propulsé vers le haut, en n’ayant que l’insulte à lui opposer, insulte larvée chez beaucoup de journalistes TV, insultes crades chez les bas-de-gamme comme toi. Tu es d’ailleurs meme pas assez malin pour changer de style ainsi que d’adresse de serveur, en tous points identiques à ceux de Benito Kalache, que tu entreprends -à la hauteur de tes moyens limités- de défendre.

    16 novembre 2005 à 11 h 07 min
  • N B C Répondre

    Il faut arrêter de rêver ! LE PEN a toujours et sur tous les sujets eu raison ! En France l’ensemble des forces politiques, sociales, intellectuelles, financiéres et morales se seont unies pour “abattre” LE PEN, celui qui disait la vérité. Aux derniéres présidentielles, toute la racaille de gauche et droite s’est unie à l’extrême gauche et à la “racaille étrangére” pour rendre impossible l’élection de LE PEN. La démocratie vantée par les bourgeois de la gauche et de la droite classiques a montré ses piétres limites. Aujourd’hui, les français favorables à LE PEN , auxquels doivent s’ajouter ceux qui n’ont pas voté en 2002 (plusieurs millions) et ceux qui regrettent leur choix de 2002 (nombreux ?), doivent se préparer à descendre dans la rue pour prendre le pouvoir par la force, par la révolution populaire.

    16 novembre 2005 à 10 h 50 min
  • Boniface Charmouta Répondre

    Ceux qui s’indignent des propos de Benito Kalache me rappellent ces islamistes qui lancent des fatwas contre le premier venu qui ose s’exprimer avec serieux sur ce qu’il pense de leur prophete pedophile, bandit de grands chemins. Du calme bonnes gens. Comment appeleriez-vous un bonhomme, une grande gueule, qui depuis 25 ans a vu juste, a predit tous les dangers, mais n’a pas su -alors qu’il lisait si bien l’avenir-arriver au pouvoir pour sauver son pays des dangers. Toujours a se ramasser les pieds avec ses propos Comment expliquer qu’avec 20% de suffrage il se retrouve sans un pote a lui a l’Assemblee. C’estun borgne a la langue qui fourche et qui ne vaut pas plus que les polichinelles qui ont mis se pays dans cet etat. Mais il a des circonstantes attenuantes dites vous, alors tres bien analysons les! Le chomage, le racisme au quotidien, ces barres de beton ou ils logent, ces classes surpeuplees ou ils apprennent, la couleur de leur peau, et puis quoi encore, quoi encore bordel? Pardon je confondais… mais ils ont tous les memes excuses, c’est a cause de l’autre, l’autre qui tient tout, qui a les bras longs et qui tient tout!!! Je ne sais si Benito Kalache et Balagan sont les memes personnes, mais il ne me semble pas, car je crois reconnaitre M. Benito… mais de toute facon je trouve indigne de les traiter d’ordures et Balagan, dont je suis un fervent lecteur developpe un site que je recommande. Quelques voitures brules, je considere cela comme un avertissement sans frais. Aujourd’hui l’important est de savoir comment reagir et comment eviter le pire, contenu dans cet avertissement. A SAS, s’il ma reconnu, je transmet mes salutations et lui recommande le vaccin contre la grippe, faut pas se negliger et pas encombrer les urgences medicales pour un simple bobo. Boniface.

    16 novembre 2005 à 6 h 50 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Voilà un article aussi lucide que courageux et honnête. Sans considérer que Jean-Marie Le Pen puisse être le sauveur que beaucoup de gens qui s’inquiètent (à juste ditre) du naufrage annoncé du France-Titanic (avec, en plus une “mutinerie” à son bord) espèrent tout bas, il faut reconnaître que le “raciste”, “l’antisémite”, etc. que dénoncent en choeur,depuis des lustres, la classe politique et médiatique, les syndicats officiels, et les lobbies de tous poils comme pour mieux faire oublier qu’ils mettaient la France au pillage et la conduisaient à la catastrophe. La tâche de reconstruction est immense. Car, si, comme on l’a vu à la Libération notamment, on relève des ruines matérielles (à condition, bien sûr, que les peuples acceptent d’eux-mêmes de retrousser les manches, et des années de sacrifices), les ruines morales, spirituelles, sociales, etc. elles demandent d’abord un changement profond dans les coeurs,les mentalités, dans les esprits, dans les habitudes, dans les “avantages acquis”, les privilèges. On a dégoûté les Français de l’effort, du travail (pas seulement le “manuel”), de la morale, de l’honnêteté. Et il faudra un véritable Hercule, un homme venu de “nulle part” sans doute, sur lequel ne pèse ni l’ostracisme qui a frappé injustement le président du Front National, ni même les préjugés ou les présupposés. Ou alors, il faudra un cataclysme pire encore que la débâcle de “40” pour que le peuple unanime, décide d’oublier les griefs et les haines qu’on entretient dans sons esprit. Personnellement, quelques que soient mes propres sympathies,je ne souhaite pas qu’on arrive à ce “cataclysme”. Cordialement, Jean-Claude Lahitte²

    15 novembre 2005 à 22 h 18 min
  • LESTORET Répondre

    La situation est probablement sans issue raisonnable et les milliards qui seront déversés n’apportera rien, à, part éventuellement l’enrichissement de quelques trafiquants; l’occupation du terrain par les émeutiers et leurs soutiens est si forte que rien ne pourra les déloger et que les autorités finiront bien par ouvrir des discussions. Souvenez vous des conseils que donnait la France à Israel (qu’elle continue d ‘aileurs à lui donner): ouvrez avec les Palestiniens des discussions pour la reconnaissance de leur état dans un territoire défini et la paix s’établira d’elle même. Eh bien pourquoi pas cette solution pour la France ? Ouvrez des discussions avec les iummigrés dans ce sens et la paix sociale reviendra. Pardi ! Au fond, cette solution est aussi marrante que toutes celles imaginées par les intervenants ci-dessus.

    15 novembre 2005 à 19 h 34 min
  • sas Répondre

    A joel…sas ne se cache pas…jamais…il dit se qu’il pense être sa vérité…la vérité… souvent il etaye de preuves irrefutables…il est tombé derrière “le décor del larté”…ce qu’il y voit est laid. le pouvoir se ramassera…et les morceaux aussi…comme les feuilles mortes de l’autre communo/pédophile chanteur incestieux…mais addulé…et pas coupable. sas

    15 novembre 2005 à 14 h 23 min
  • Thierry Répondre

    Que Joel et sas (je leur propose comme nouveau pseudo “les bidasses en folie”) mettent leurs menaces à execution. Vu la profondeur de leurs idées il y a fort à parier que leurs grenades leur pète à la figure et que leur grotesque sédition se termine en un immense et national fou rire réunissant enfin les communautés de France. Merci d’avance pour votre contribution au retour de la paix civile.

    15 novembre 2005 à 13 h 43 min
  • le redempteur Répondre

    Les hommes valeureux clament ses devoirs Les hommes soumis pleurent ses droits

    15 novembre 2005 à 9 h 40 min
  • Joel Répondre

    Luc Sembour: “Il y a certainement quelque part un courageux financier qui est prêt à faire un gros effort.” Pourquoi francais obligatoirement? Votre analyse est 200% exacte. Il y a des gens.. puissants politiquement, et riches financierement, qui soutiennent des gens qui preparent, depuis l’etranger…. mais chut, comme vous dites! Dites vous bien que ceux qui m’ont protege des barbouzes francaises, et qui me soutiennent activement aujourd’hui, ne le font pas “pour rien”. L’avenir permettra de detailler ces points. SAS: je crois te reconnaitre :) Je ne me presente pas, n’ayant aucun compte a rendre, ni aucun quitus a recevoir, de quiconque, ni aucun “agrement” a recevoir de la part d’un troupeau de moutons! Le pouvoir ne se gagnera pas dans les urnes, mais se prendra dans la rue. Et LA, on rejoint ce que je disais a Luc ci-dessus. A suivre avec patience… Laissons encore la francarabia s’enfoncer, et le discours de ben-shirak ce soir l’y aidera grandement. C’est excellent, il FAUT toucher le fond, et quand la france sera a feu et a sang, il n’y aura qu’a se baisser pour ramasser le pouvoir. J

    14 novembre 2005 à 22 h 55 min
  • Rosanov Répondre

    Bon résumé de R.Ed. Oui je serais curieux de voir ça, la guerre civile. De toutes façons Balagan et Kalache viennent de me décider à voter pour lui, tant ils n’ont rien à avancer de sérieux. Voici 20 ans que ce type avait prédit ce qui se passe aujourd’hui et les TV à la solde de qui l’on sait ne font que le dénigrer depuis 20 ans, alors meme que la quasi-totalité des autres personnages politiques font encore l’impossible pour ne pas avoir vu le problème. Or regardez justement ceux qui fustigent Le Pen comme les deux perroquets précités. Ils n’ont aucun argument hormis les insultes les plus viles : langue qui fourche pour l’un (comme si Kalache n’étais pas lui meme dans ce cas), puis les deux conjointement (il s’agit vraissemblablement du meme crétin sous deux pseudos différents) reprennent le colossal argument de clown et surout de borgne !!! C’est dire le poids de l’argumentation, et la lacheté de beaucoup de ceux qui l’attaquent ! Cordialement à tous, en dehors de ces deux ordures.

    14 novembre 2005 à 22 h 53 min
  • sas Répondre

    A joel…je vote pour toi…. SAS

    14 novembre 2005 à 16 h 18 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Pour “Joel”. Si il y a une autre solution qui combine vos solutions 1 et 2. Emigrer, et ne RIEN laisser bien sûr qui ait une quelconque valeur récupérable par l’adversaire. Puis devenir immensément riche. Puis financer les hardis putschistes. Ca a très bien fonctionné pour les banquiers juifs anglais qui ont financé un obscur zéro appelé Lénine à St Pétersbourg en 1917, lequel a réussi l’exploit incroyable d’abattre les Romanov, régime réputé imprenable, avec les conséquences planétaires (et désastreuses pour les Russes) que l’on sait. Que les courageux putschistes cherchent un peu. Il y a certainement quelque part un courageux financier qui est prêt à faire un gros effort. Mais chuUUUUt.

    14 novembre 2005 à 15 h 01 min
  • Thierry Répondre

    Déportations, massacres,les solutions proposées sur ce forum brillent par leur imagination et leur sérénité. Méfiez vous que devant tant de sang versé et d’arrestations arbitraires G.Bush ne décide de vous envoyer ses troupes pour sauver les Droits de l’Homme.

    14 novembre 2005 à 13 h 19 min
  • Georges Lane Répondre

    La fin de l’ère keynésienne. Article de Jacques Rueff paru dans Le Monde les 19 et 20/21 février 1976. Version anglaise: “The End of the Keynesian Era or: When the Long Run Ran Out”, Euromoney, avril 1976, pp.70-7). L’article a été réédité sous une forme plus longue intégrant le texte de 1931 sur le “chômage permanent” dans Emil-Maria Claassen et Georges Lane (eds.), Oeuvres complètes de Jacques Rueff, Tome III: Politique économique, livre 1, Plon, Paris, 1979, pp. 161-178. I. “Le chômage, les salaires et les prix”. Le Monde, 19 février 1976 Keynes a proposé en 1936 une politique propre à libérer le monde du fléau que constituait le chômage permanent. Je demande qu’on ne me fasse pas l’injure de penser que je parle légèrement de son entreprise. C’était une fin désirable entre toutes que de porter remède à un mal qui avait semé la désolation et la ruine dans tant de foyers, notamment en Angleterre où, entre 1923 et 1930, le nombre des travailleurs sans emploi avait varié entre un million quinze mille et deux millions six cent mille. Mais un remède n’est utile qu’autant qu’il n’entraîne pas des conséquences indirectes aussi graves que le mal auquel il tend à parer, conséquences propres à le priver de tout résultat bénéfique pour ceux-là mêmes dont il tend à atténuer les souffrances et à alléger la peine. Pour porter jugement, après quatre décennies d’application, sur le remède keynésien, une analyse objective est indispensable. C’est elle qui sera tentée ici. Avant Keynes, on tenait le chômage généralisé pour un accident temporaire, lié au rythme de l’activité économique. On avait constaté que celle-ci était soumise à des variations cycliques, marquées par des alternances de baisse et de hausse du niveau général des prix. On observait que la baisse du niveau général des prix, caractéristique des périodes de dépression, n’affectait pas immédiatement le niveau des salaires. De ce fait, elle augmentait le “salaire réel”, quotient de l’indice des salaires par l’indice du niveau général des prix. On sait que, sur tous les marchés, la hausse d’un prix particulier relativement à l’ensemble des prix diminuait la demande et augmentait l’offre dont le produit intéressé était l’objet. Le décalage entre les mouvements respectifs du prix du travail et du niveau général des prix suscitait un chômage qui, habituellement, par ajustement des salaires au niveau abaissé des prix de vente. Il va de soi que ce processus de courte période n’était pas exclusif d’une hausse progressive et continue des salaires en fonction des augmentations de productivité. Dès qu’apparut le chômage anglais, distinct par sa soudaineté, sa durée et son ampleur des chômages afférents aux crises périodiques antérieures, je me préoccupais de soumettre à l’épreuve des faits l’explication classique, partout enseignée et jamais mise en doute. La cause essentielle du chômage Le 10 décembre 1925, je publiais dans la Revue politique et parlementaire une étude intitulée: “Les variations du chômage en Angleterre” Cette étude révélait, pour la période 1919-1925, une corrélation quasi-totale entre les variations du rapport salaires-prix – autrement dit, du salaire réel – et du chômage. Par là, elle confirmait avec une étonnante précision la théorie classique. Qu’il me soit permis de marquer en passant, pour l’histoire des idées, que ma publication antérieure de près d’un an à celle où, selon Milton Friedman, Irving Fisher aurait révelé, en juin 1926, dans l’International Labour Review, “une relation entre le chômage et les variations de prix”. Il était important de savoir si la corrélation que j’avais dégagée était un accident temporaire ou l’image d’un phénomène durable. A cette fin, en 1931, je repris la même recherche. Elle témoigna d’une corrélation aussi étroite que la précédente. Mon article provoqua de vives polémiques. L’illustre économiste Sir Josiah Stamp — qui devint ultérieurement lord Stamp, avant de mourir pendant la guerre, à Londres, au cours d’un bombardement aérien — en publia dans le Times des 11 et 12 juin 1931 de larges extraits. Dans le même journal, l’éditorial du du 12 juin présenta un commentaire sous le titre “Work Wages and the Dole” (travail, salaires et indemnité de chômage). Ces articles projettent de vives lumières sur le problème. C’est un fait très paradoxal et en apparence contraire à toutes les lois économiques que les salaires aient pu rester rigoureusement invariables, alors que l’offre de main-d’œuvre dépassait aussi largement et d’une manière permanente la demande de travail. Mais le paradoxe n’était ici qu’apparent. Depuis 1911, en effet, il existait en Angleterre un système d’assurance-chômage, qui donnait aux ouvriers sans travail une indemnité connue sous le nom de “dole”. La conséquence d’un pareil régime était d’établir un certain niveau minimal de salaire, à partir duquel l’ouvrier était incité à demander la “dole” plutôt qu’à travailler pour un salaire qui ne lui vaudrait qu’un excédent assez faible sur la somme qu’il recevait comme chômeur. Il semble bien qu’au début de l’année 1923 les salaires, qui suivaient en Angleterre la baisse des prix, soient venus buter contre ce niveau d’équilibre. Ils se sont brusquement arrêtés dans leur chute et, depuis ce moment, ils ont pratiquement cessé de varier. En fait, d’ailleurs, le niveau des salaires est pratiquement celui qui résulte des contrats collectifs de travail ; mais il est évident que la stricte obédience à des contrats laissant subsister un nombre important de chômeurs n’aurait pu être maintenue sans subvention aux ouvriers privés d’emploi. Soulignons que, pour que cette analyse soit exacte, il n’est pas nécessaire que le salaire soit abaissé au niveau de la “dole”. En général, il sera immobilisé à un niveau supérieur. C’est seulement le montant de la différence qui fera obstacle, à partir d’un certain niveau, à l’acceptation d’une éventuelle diminution du salaire. Suivant les calculs de sir Josiah, le coefficient de corrélation entre les deux courbes (salaire réel et chômage) n’est pas inférieur à 95% pour la période 1919-25, “plus élevé, dit-il, qu’aucune corrélation jamais trouvée dans le domaine économique” ; pour la période postérieure à 1927, calculé par le Industrial Institute, il est de 89%. Sir Josiah note encore que — bien que très discutée — la thèse a réussi à convaincre un petit groupe d’économistes éminents, tels que Pigou, Beveridge, Loveday et Siegfried, qui sont certes ni des libéraux impénitents, ni des hommes de droite. On est conduit à se demande si une même corrélation peut être observée dans d’autres pays. La recherche a été tentée par M. J. Denuc et publiée dans le Bulletin de la statistique générale de la France d’avril-juin 1930. Elle est rendue précaire par la quasi-inexistence, à l’époque, en dehors de l’Angleterre, d’un véritable indice des salaires et la rareté des indices de chômage. Néanmoins, M. Denuc formule la conclusion suivante : “Les statistiques concernant le pouvoir d’achat des taux de salaire … ont fait ressortir une concordance assez générale entre les variations de ce pouvoir d’achat et celles du chômage. Comme cette concordance a été constatée non seulement pour un même pays dans des circonstances différentes … mais encore dans des pays dont la structure économique est très variée, on peut conclure, semble-t-il, à une liaison assez étroite entre les salaires réels et le chômage… Le changement de sens des mouvements se produit le plus souvent sur les salaires réels avant d’intervenir sur le chômage”. Ces constatations marquent que l’immobilisation en baisse du niveau des salaires, en une période de forte baisse du niveau général des prix, avait produit excès d’offres de travail et insuffisances de demandes dans des conditions analogues à celles qu’ont toujours créées la fixation de prix minima en période de prix décroissants. Les files d’attente à la porte des bureaux d’embauche, en période de blocage à la baisse des salaires, sont l’équivalent, mutatis mutandis, des accumulations de stocks invendables qui ont été observées lorsque le prix de certains agricoles — tel le blé, dans les années1935-36, était maintenu par voie d’autorité à un niveau immuable en période de baisse du niveau général des prix. L’expérience du passé confirmée Cependant mon observation s’appliquait à une période ancienne où l’Angleterre se trouvait dans des conditions très spéciales, marquées par une baisse progressive des prix. Il était important de rechercher si le même phénomène pouvait être observé dans la période présente, caractérisée, jusqu’à une date récente, par une hausse constante du niveau général des prix. J’ai entrepris la recherche en 1974, avec M. Georges Lane que je remercie ici de son assistance. [Pour voir les diagrammes, se reporter à http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=%27%27La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne%27%27_de_Jacques_Rueff ] Le diagramme met en lumière pour la période 1963-1973, une corrélation semblable à celle qui avait été observée en Angleterre dans la période 1919-1930. La similitude prend toute sa valeur du fait qu’elle s’applique à une période de prix croissants. Elle montre la généralité du phénomène. Cependant, il doit être indiqué que la période septembre 1973-septembre 1974 présente relativement au reste du diagramme une anomalie analogue à celle qui fut observée en Angleterre pendant la grève générale de 1926. La perturbation peut être liée aux conditions particulières dans lesquelles la brusque hausse du prix du pétrole a affecté l’indice du prix des produits industriels qui est ici considéré, ainsi qu’aux répercussions exercées sur l’indice du chômage par l’ouverture de droits à indemnités de longue durée à certaines catégories de chômeurs. Les constatations qui précèdent obligent à admettre que l’existence et les variations du chômage sont l’expression d’un phénomène général, observé en tout temps et sur tous les marchés. Je ne m’attarderai pas à discuter ici la soi-disant “relation de Phillips”, qui étudie le marché du travail sans considération des prix auxquels le travail est vendu. Comme il était prévisible, elle s’est révélée fausse et sans portée. Elle est actuellement abandonnée. Il est une fois de plus vérifié que toute immobilisation d’un prix, soit en baisse (blé), soit en hausse (loyers), crée — sauf planification autoritaire des structures économiques, une crise de quantité. L’équilibre ne saurait être retrouvé que par l’adaptation de ce prix au niveau général des prix, ce qui voulait dire, dans le cas particulier du chômage anglais, baisse du niveau des salaires ou hausse du niveau général des prix. Mais le salaire réel est un prix très particulier du fait qu’il détermine les conditions d’existence des travailleurs et de leur famille. Ce caractère lui donne, très légitimement, une exceptionnelle importance sociale et humaine, plus générale encore que celle que présentent certains prix agricoles. Cette importance permet de prévoir la sensibilité de l’opinion aux conclusions de toute étude propre à affecter en baisse le niveau nominal des salaires, même si, dans la période considérée, le niveau général des prix a plus encore baissé. II. Les voies du retour au plein emploi, Le Monde, 20/21 février 1976. Le génie de Keynes, qui illustra l’école de Cambridge, fut de percevoir, avant et peut-être plus que tout autre, le refus passionné que l’opinion opposerait à toute politique tendant à établir en période de baisse des prix, un parallélisme entre les variations du niveau général des salaires et celles du niveau général des prix. La certitude de pareil refus le conduisit à élaborer, grâce à son incomparable habileté dialectique, une “théorie” du chômage, qui éliminait entièrement la baisse des salaires comme instrument de résorption d’un chômage dû à une baisse des prix, mais retenait la hausse des prix en tant qu’instrument de réduction sans pleurs du salaire réel. Pour lord Keynes, tout surplus de production que des travailleurs en chômage pourraient produire, s’ils étaient employés, risquerait de ne trouver aucune demande propre à l’absorber. Cette situation paradoxale, pour ceux qui croient à l’efficacité des mécanismes de marché et qui savent que la marge des augmentations de consommation possibles est très grande, sinon illimitée, résulte, suivant notre auteur, de “L’état d’esprit de la communauté, qui est ici tel que lorsque le revenu global croît, la consommation globale augmente, mais non du même montant que le revenu. De ce fait, les employeurs se verraient dans l’impossibilité de trouver preneur pour les suppléments de production issus d’une éventuelle augmentation de l’emploi, si l’emploi supplémentaire était consacré en totalité à la production de biens de consommation. Pour qu’un supplément de main-d’œuvre puisse être employé, il faut qu’il existe un montant d’investissement courant propre à absorber l’excès de production qui est offerte et non demandée. Il s’ensuit que, pour une valeur donnée de la propension de la communauté à consommer, c’est le montant de l’investissement courant qui détermine le niveau de l’emploi… En général, il n’y a pas de raison de penser que le volume de l’emploi… doive être égal au plein emploi”. Et Keynes conclut: “Lorsque la propension à consommer ne change pas, l’emploi ne peut croître (c’est-à-dire le chômage diminuer) que si la dépense d’investissement croît elle aussi de manière à combler l’écart grandissant entre l’offre globale et la dépense de consommation”. Telle est, sur le plan politique, la conclusion majeure de la théorie keynésienne; on ne peut parer à un chômage déterminé qu’en portant le montant des dépenses d’investissement à un niveau propre à absorber la production que pourraient fournir les excédents de main-d’œuvre inemployés. Les fondements théoriques de la pharmacopée. Dans un univers économique parfaitement fluide, l’analyse keynésienne serait parfaitement exacte : l’institution de dépenses d’investissement susciterait des demandes nouvelles de main-d’œuvre propres à absorber, sans hausse de prix, les effectifs inemployés dans la production d’articles de consommation. Pour qu’il en fût ainsi, il faudrait que les facteurs de production — main d’œuvre et capital — inemployés dans la production de biens de consommation abandonnassent immédiatement et sans délai celle-ci pour se consacrer à la production des biens d’investissement nouvellement demandés. Autrement dit, que les structures de production fussent, sous l’influence des mouvements de salaires et de prix, entièrement fluides. Mais Keynes ne croit pas à la fluidité des structures économiques. Dans un article publié dans l’Economic Journal de 1929, à l’occasion d’une controverse qui nous avait opposés sur les problèmes que posait le transfert des réparations allemandes, il écrit que, à ses yeux, j’applique “la théorie des liquides à ce qui est une matière, sinon solide, au moins pâteuse, avec de fortes résistances internes”. Son opinion est sans nul doute inspirée par l’état de l’économie anglaise où, à l’époque, les mouvements de salaires étaient pratiquement exclus, ainsi qu’en témoigne l’immobilité de la courbe des salaires en Grande-Bretagne, pendant la période 1923-1930. De ce fait, la demande nouvelles de produits d’investissement n’affectera que très superficiellement leur production. Elle s’exercera presque en vain et suscitera hausse de leur prix sans qu’il y ait, du fait du blocage des salaires, baisse corrélative du prix des produits de consommation. Le niveau général des prix augmentera. Cette augmentation du niveau général des prix provoquera indirectement baisse du rapport salaires-prix, donc, comme nous l’avons vu, baisse du chômage. Le grand secret du magicien de Cambridge. Ainsi apparaît le grand secret de la pharmacopée keynésienne. Lorsque le niveau général des salaires est générateur de chômage, il faut, par majoration des dépenses d’investissement, provoquer une hausse du niveau général des prix. Pourquoi des dépenses d’investissement plutôt que des dépenses de consommation ? Parce que celles-ci dépendent essentiellement de décisions individuelles, à l’égard desquelles les autorités sont très désarmées, alors que celles-là sont très largement décidées par des autorités publiques ou quasi publiques. Ainsi, par le détour de la majoration des dépenses d’investissement, la hausse des prix aura repris aux salariés le supplément de pouvoir d’achat que la hausse des salaires leur avait attribué. C’est cet artifice qui met entre les mains des gouvernements un remède d’efficacité certaine pour la résorption du chômage par l’inflation et, pour la création, lorsque celui-ci a été résorbé, d’un régime d’expansion et de suremploi continus. La leçon a été vite entendue. Dès 1945, elle a suscité en Grande-Bretagne et au Canada, deux Livres blancs, aux Etats-Unis, un projet de loi, le “Bill Murray”, qui imposaient aux gouvernements intéressés le maintien du plein emploi. En France, la Constitution de 1946 obligeait le gouvernement à présenter chaque année un “plan économique national ayant pour objet le plein emploi des hommes et l’utilisation rationnelle des ressources matérielles”. Le comité économique des Nations unies, créé également en 1946, s’appelait “Comité des questions économiques et de l’emploi”. Enfin, la conférence internationale chargée d’établir le statut des échanges, et dont la première session s’était tenue à Londres en octobre-novembre 1946, était “la conférence du commerce et de l’emploi”. Aucune religion ne s’est répandue dans le monde aussi vite que celle de l’emploi. Portée par le souvenir des drames du chômage qui avait ravagé l’Angleterre et l’Allemagne pendant les années 20, elle est devenue le premier principe, expresse ou tacite, de la politique économique dans presque tous les pays du monde. Masquant son objet sous l’habillage habile et spécieux de la “théorie générale”, élevée par des disciples enthousiastes et aveugles à la hauteur d’une bible de l’action gouvernementale, elle a dissimulé le véritable visage des politiques d’inflation qu’elle recouvrait. Par ce détour, elle a donné bonne conscience aux gouvernements qui, ayant épousé leurs possibilités d’impôts et d’emprunts, recouraient aux délices trompeurs de la création monétaire. La politique de plein emploi a d’abord été pratiquée systématiquement par l’organisation de grands travaux, puis par l’acceptation et la création volontaire de déficits budgétaires. Mais à partir de la fin des années 50, par une tragique coïncidence, les gouvernements ont été dispensés du soin de créer eux-mêmes l’inflation génératrice d’abord de plein emploi, puis de suremploi. Le dérèglement du système monétaire international, dû à la pratique généralisée de l’étalon de change-or (Gold Exchange Standard), a engendré, dans tout l’Occident, des balances dollar génératrices d’inflation. Cette inflation est restée modérée jusqu’au 17 mars 1968 parce qu’elle s’étanchait par l’absorption des réserves d’or et de devises du pool de l’or — essentiellement celles des Etats-Unis — mais lorsque, à cette date, le dollar est devenu en fait inconvertible, avant de le devenir en droit temporairement le 15 août 1971, le processus inflationniste s’est spontanément accéléré pour devenir, le 15 mars 1973, galopant. L’accélération de la hausse des prix infligeait de cruels sacrifices aux travailleurs, dont les revenus ne suivaient qu’avec retard la hausse des prix. La mise en vigueur de ces procédures a empêché d’abord la baisse du rapport salaires-prix, puis provoqué son augmentation. Comme l’a démontré l’article précédent, ce double mouvement a mis fin à l’état de suremploi. Le chômage est apparu et s’est généralisé dans tout l’Occident. La validité de ce diagnostic est illustrée par le diagramme qui décrit les variations du salaire réel et du chômage en France dans la période 1963-1975 (voir l’article précédent). A pareille crise, les gouvernements ont réagi en appliquant partout des politiques keynésiennes, dites de “relance”. Fondées sur des procédures diverses et bien intentionnées, mais souvent indirectes — telles que la réduction de la journée de travail et l’avancement de l’âge de la retraite — elles avaient presque toujours pour effet, sous prétexte de sauvegarder le pouvoir d’achat et de défendre les niveaux de vie, de créer du chômage. C’est ainsi que l’on est entré dans une ère où l’effet keynésien, bien loin de jouer, s’est trouvé inversé. Actuellement, dans l’atmosphère de relance généralisée où baigne l’Occident, l’inflation ne provoque plus suremploi, mais stagnation et chômage. C’est pareil désastre que je prévoyais lorsque, en 1947, je terminais une étude sur “les erreurs de la théorie générale de lord Keynes” par les sombres avertissements suivants: “Il est probable que la prochaine période de dépression entraînera application généralisée dans le monde de la politique suggérée par lord Keynes. Je ne crains pas de me tromper en affirmant que cette politique ne réduira le chômage que dans une faible mesure, mais qu’elle aura des conséquences profondes sur l’évolution des pays dans lesquels elle sera appliquée. ” Du fait de lord Keynes, la prochaine cyclique sera l’occasion de profonds changements politiques, que cerains espèrent, que d’autres redoutent. En tout cas, fondé sur une théorie fausse, les remèdes qui seront mis en œuvre entraîneront des répercussions profondément différentes de celles qu’ils étaient appelés à promouvoir. Leur inefficacité sera, pour uen grande partie de l’opinion, raison nouvelle de réclamer la substitution d’un régime qui, en se reniant, se sera lui-même détruit (1).” Aussi n’est-ce pas surestimer l’entreprise keynésienne que d’y voir une véritable mutation de la pensée politique dans tous les Etats qui échappent encore à l’emprise totalitaire. En donnant indûment aux gouvernements le sentiment que, par l’investissement, ils avaient le moyen de procurer l’expansion désirée et de bannir le chômage honni, la doctrine du plein-emploi a ouvert toutes grandes les vannes de l’inflation et du chômage. Elle est en train de détruire sous nos yeux ce qui subsiste de la civilisation de l’Occident. L’expansion dans une quasi-stabilité des prix. C’est une erreur et un mensonge d’attribuer à la revendication salariale, fondée sur des exigences idéologiques, la hausse des prix et l’inflation. La revendication salariale ne tend qu’à protéger les niveaux de vie des travailleurs contre les prélèvements occultes dont ils n’ont cessé d’être l’objet. Elle est effet et non pas cause de la hausse des prix. Dans l’état actuel des choses, on ne peut douter qu’elle est génératrice du chômage. Seul un système de convertibilité monétaire — qui ne sera efficace que s’il est métallique — imposera aux gouvernements les disciplines de gestion génératrices d’une stabilité acceptable. Pour s’en convaincre sans recourir à de pesantes analyses économiques, il suffit de constater qu’entre 1714 et 1914, en Angleterre, et entre 1749 et 1939, aux Etats-Unis — toutes périodes d’étalon-or, les prix étaient en fin de période sensiblement au même niveau qu’au début, nonobstant des alternances de hausses et de baisses qui n’étaient qu’une image de la stabilité. J’ai souvent démontré et j’affirme à nouveau ici que le rétablissement de la convertibilité métallique du dollar — sans recours à l’artifice des droits de tirage spéciaux — rendrait au monde, par le contrôle des évolutions cycliques de l’activité économique une acceptable stabilité des prix. Pareille stabilité des prix ramènerait rapidement les taux d’intérêt à long terme, des niveaux aberrants où ils se trouvent actuellement, à des valeurs répondant à la rentabilité réelle de la production. Cette baisse engendrerait une augmentation des investissements devenus rentables, laquelle serait source d’une amplification très sensible de la productivité du travail. Dans pareil cadre, la procédure consacrée des négociations collectives donnerait aux travailleurs le bénéfice des augmentations de productivité et, par là, leur procurerait des augmentations de salaires de grande valeur, lesquelles ne seraient plus constamment érodées par le malhonnête artifice de la hausse des prix. Rétablissement de la convertibilité monétaire, protection scrupuleuse de la procédure des négociations collectives, telles sont les deux voies propres à rendre aux systèmes économiques de l’Occident la possibilité de durer. En dehors d’elles, il n’est que faux semblants, aventures et mensonges. (1) Dans “Les erreurs de la théorie générale de lord Keynes”, Revue d’économie politique, Paris, janvier-février 1947.

    14 novembre 2005 à 13 h 15 min
  • R. Ed. Répondre

    Une guerre civile après l’élection de M. Le Pen ? Ah bon !!! Avec la totalité de l’armée et des forces de l’ordre de son bord ? Ce ne sera assurément pas facile, les seules forces que trouveraient devant eux armée, police, CRS et gendarmes seraient les casseurs de banlieues, qui ici auront du fil à retordre, car terminé pour les représentants de la loi de se faire caillasser ou brûler, ils auront l’ordre de “remettre l’ordre” et de tirer dans le tas. En deux jours, c’est terminé, ouf, on respire, on peut de nouveau se promener “partout” en France le soir, sans devoir baisser les yeux et raser les murs. On peut toujours rêver. Le Pen président pendant un an, après il se retire et prend une retraîte bien méritée.

    13 novembre 2005 à 22 h 20 min
  • Joel Répondre

    Vous me faites marrer! Il n’y a pas UN politicien actuel qui ferait quoique ce soit de positif! Le Vicomte, il est partie integrante et integrale du systeme qui a mis le pays a genoux! Le Pen, il ne VEUT ABSOLUMENT PAS du pouvoir, et ca vaut d’ailleurs sans doute mieux! C’est bien lui qui disait vouloir donner la nationalite francaise aux algeriens, a la sortie de la guerre d’Algerie… Et de toute facon, comme le dit un gars plus haut, si JMLP etait elu… ahah ! Le pays a feu et a sang, avec la chienlit marxiste ET UMPiste dans la rue! Alors que faire? Tant qu’a faire descendre la vermine grise/verte/rouge dans la rue, eh bien… RIEN NE SE FERA DE POSITIF par les urnes!!! RIEN, NADA, NOTHING, NITSHEVO! Deux solutions: 1- la revolution, le putsch, on appelle ca comme on veut. En sachant tres bien que 90% de la population sera CONTRE NOUS! Oui, 90%! Pour arriver a une bonne revolution et un bon putsch, c’est pas dur… 10 gars avec 100 grenades DF en sont capables, s’ils les utilisent judicieusement. Vous me suivez… :) Quand on voit les consequences d’une “grenade” lacrymo foiree devant la porte d’une mosquee, on imagine facilement les 100 grenades… ou il faut! 2- l’exil, et travailler pour SA famille en se disant “les connards de france ont ce qu’ils ont voulu”, et en selectant des infos venues de la francarabia occuppee, non censurees par les chaines francaises bien sur! D’entendre (je cite) “pogroms anti-blancs en france”, ou “les arabes et les negres mettent la france en feu”, me fait jubiler! De voir la tronche d’abruti d’un maire communiste “ils ont crame ma bagnole!!!”, et d’apprendre les “mesures” prises par le gouvernement d’ordures (nouvelles subventions, discrimination positive (!), etc etc), ne me revolte plus. Ca me fait jubiler: les francais en ont voulu, des gris, des verts et des rouges? Eh bien…Ils en ont! Et ca ne fait que commencer! Alors faut vous decider: Ou vous devenez des martyres de la Resistance et finissez au gnouf (avec les gris majoritaires en prison, bonjour la joie!) dans l’opprobe generale des 90% de francais collabos, Ou vous devenez des martyres de l’occuppation musulmane en france et vous refugiez a l’etranger avec vos proches, et sans oublier de ne RIEN laisser a l’etat collabo francais en partant! Je ne crois plus a une ‘3eme voie’, qui verrait les valeureux francais bouter les envahisseurs hors du pays. Simplement car les seuls valeureux francais, eh bien ils se tirent vite fait, ils ont compris que les jeux sont faits! Emigrez, il y a encore des pays ou la vermine grise ne fait pas la loi! J

    13 novembre 2005 à 19 h 16 min
  • Balagan Répondre

    Le diagnostic de M. Dumait est bon par contre sa conclusion est inepte. Les problèmes de la France ne peuvent pas être résolus par des grandes gueules qui ne savent faire que des discours, proposer des solutions simplistes qu’ils n’arriveront pas à appliquer et qui sont de surcroit des étatistes patentés. Les extrémistes sont dangereux car ils sont extrémistes. Le borgne n’est qu’un guignol inepte, un Chirak en version grande gueule. Il coulera un peu plus la France.

    13 novembre 2005 à 12 h 56 min
  • pierre Répondre

    Excellent article, Alain. Esperons que beaucoup de nos compatriotes en tirent les lecons necessaires! Nous resoudrons les problemes lorsque nous sortirong du socialo-laxisme chiraco-mitterrandien. Vivement l’apres PC-PS-UMP-UDF! Amities

    13 novembre 2005 à 10 h 48 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    CHIRAC occupe depuis 35 ans une position de tuile faîtière trop haute. Poreux, fêlé, mouillé, vieilli, il fuit, donc toute la toiture fuit. Les dégâts à la maison FRANCE sont proportionnels aux pluies d’ennuis.

    13 novembre 2005 à 2 h 38 min
  • Adolphos Répondre

    “Imaginez vous la guerre civile qui suivrait son élection ? Rappelez vous qu’il envisage de remettre en cause la nationalité française obtenue après 1975 ! Les émeutes actuelles ressembleraient alors à une fête foraine.” Personne ne va se lancer dans une guerre civil. Pour la plusparts des immigrés, être français c’est avant tous des droits sociaux. Il suffit donc de commencer par attaquer la. Le reste suivra naturellement. De toute façon, la simple election de Lepen ferait déja fuir pas mal de gens..

    13 novembre 2005 à 1 h 52 min
  • Eiff Répondre

    Reactions tres interessantes a ecouter de Maurice G DANTEC et Alain FINKIELKRAUT sur les emeutes anti-francaises: http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=7517 http://ungraindesable.hautetfort.com/archive/2005/11/07/la-reaction-de-finkielkraut.html

    12 novembre 2005 à 23 h 12 min
  • gpa Répondre

    FRANCE, TAKE IT TO THE U.N. What’s sauce for the goose is sauce for the gander. As French authorities struggle to quell terrorist attacks spreading across the nation, terrorist bomb factories have been discovered, where Molotov cocktails and other explosive devices are being manufactured by Muslim insurgents. There’s suspicion that Al Queda may have seized upon a local incident to turn it into an international assault on France and Belgium, the capitol of European socialism. Will socialist France follow the advice it gave to the United States? Or, confronted with its own 9/11 incidents, will France disregard “international law” and thumb its nose at the “community of nations”? The matter seems inescapably clear. France’s only legitimate option, under the doctrines of international socialism, is to take this case to the U.N. and demand sanctions against Muslim insurgents. And, in the name of “sensitivity,” the United States, Russia, and China have the right to veto any measures socialist France might unilaterally attempt …

    12 novembre 2005 à 22 h 56 min
  • Thierry Répondre

    Les logorhées qui suivent l’article haineux et irresponsable de Dumait montre à quel point le libéralisme est malade en France. Le Pen est un malade qui se sert des élections uniquement pour faire son show de faux Coluche anti-sémite. Comment peut-on voir dans son programme hyper nationaliste autre chose qu’un marasme économique annoncé ? Imaginez vous la guerre civile qui suivrait son élection ? Rappelez vous qu’il envisage de remettre en cause la nationalité française obtenue après 1975 ! Les émeutes actuelles ressembleraient alors à une fête foraine. De fait, la peur de voir son candidat éliminé au 2ème tour va renforcer la gauche. Aura t-on en 2007 un duel socialiste-Le Pen qui nous condamnerait à 5 années de socialisme? Est-il donc si absurde qu’émerge enfin un candidat libéral crédible ? Ces éditoriaux font des ” 4 vérités” un allié objectif des socialistes.

    12 novembre 2005 à 10 h 31 min
  • martinf Répondre

    Bravo!!! C’est un bon resume…

    11 novembre 2005 à 2 h 25 min
  • SAS Répondre

    Ce n’est pas le résultat de nos trente dernieres années de politique, c’est l’application des protocoles des sages de sion écrits en 1897…c’est tout et le problème n’est pas que SARKOZY appelle une racaille :racaille en ce moment, c’est pourquoi le fait-il….et maintenant….pourquoi c’est aussi lui qui a installé le Culte musulman de france ??? et là les explications médiatique s’entrechoquent et se contredisent. et si sas avait raison à propos du complot mondiale pour l’hégémonie et la domination du peuple élu….avec comme outil:les métaux (pogons), les réseaux maçonniques,la subversion syndicalo/socialiste, et la guerre religieuse qui ne dit pas son nom.sous le haut patronage des médias asserviS. sas

    10 novembre 2005 à 18 h 57 min
  • X Répondre

    AU WEBMASTER : CE NE SONT PAS MES ECRITS QU’IL FAUT CENSURER MAIS CEUX DE KALACHE.

    10 novembre 2005 à 13 h 20 min
  • Gino Répondre

    Effectivement le constat n’est que trop juste, à mon avis. Nos politiques vont un peu plus dans le mur chaque fois. Il ne connaisse de solution que celle qui consiste à baisser leur froc en nous plumant chaque fois un peu plus, nous les vrais Français. Mais je crois que cette fois les (vrais) Français en ont marre et plus que marre, et qu’ils ne veulent absolument plus entendre parler de mesures de prévention d’ordre social en faveur de qui l’ont sait. Ils apprécient Sarko pour la fermeté policiere mais pas pour son barouf et surtout pas pour ses mesures “populaires” en faveur des mosquées ou en faveur de la discrimination positive. Donc, Sarko sera en état de grace tant que les troubles dureront et puis à breve écheance Bye-Bye l’artiste ! Bon sinon, au prochaines élections Le Pen fera moins peur que la dernière fois … mais il en fera encore trop. Si un de ses tenors se presentait, hormis sa fille, il serait aussitot élu président. Le problème est que Le Pen ne laissera pas le fauteuil facilement. Quid de de Villiers ? Il est certain que le Non Européen et les émeutes des banlieues redistribuent les cartes nettement en sa faveur.

    9 novembre 2005 à 20 h 49 min
  • Ferdinand Morlan Répondre

    Heureusement qu’il y a Alain Dumait pour relever le niveau des 4 vérités, car entre le turcophile fanatique et l’autre anti-chrétien schyzophrène, on se croirait sur oumma.com.

    9 novembre 2005 à 18 h 48 min
  • sas Répondre

    1ere chos à faire leur prsenter la facture…et leur demander des comptes. 2 leur interdir definitivement la chose public ou le moindre mandat politique….leur virer la nationalité française serait même un minimum 3 faire un procçes public et immédiat pour les vertue pédagogique évidentes: ils se sont trompé, ils ferment leur gueules, et ils circulent….point Si ce prélable n’est pas fait,et il ne sera jamais fait si la force juste ne les y contraint pas…rien ne sera ratrapable en france sas adepte de l’ordre naturel des choses

    9 novembre 2005 à 18 h 12 min
  • jacques Répondre

    Il n’y a qu’Alain Madelin qui comprend et qui devrait être nommé pour donner le coup de barre nécessaire. Les politiciens français croient au père Noël: CHAQUE problème rencontré (incluant ce dernier) est supposémment “résolu” par un accroissement supplémentaire de la fonction publique pour appliquer de nouvelles mesures dont l’efficacité est douteuse (c’est un euphémisme, soyez-en assuré). En réalité chacune de ces mesures accroit les coût de l’Etat et donc les charges des entreprises qui s’installent en France et donc diminue la productivité de la France vis-à-vis des autres pays. Il en résulte une délocalisation qui va s’accélerer, des entrepreneurs potentiels qui vont faire le choix (raisonable dans les circonstances) d’être fonctionnaire ou (plus intelligemment) de s’expatrier en Angleterre ou au Canada. L’ISF est le clou dans le cerceuil: aucun investisseur fortuné ne va s’installer en France y perdant environ 2% de son capital par année. Ou, vu d’un autre angle: s’installer ailleurs entraine ipso factor un rendement 2% supérieur de son capital sans effort supplémentaire. Il est résulte une croissance réduite, et vraisemblablement une possible décroisance. Quelles sont les premières victimes de ces politiques? Les gens les plus faibles, et en France ce sont les gens des quartiers “sensibles”. Ces quartiers sont le meilleur *baromètre* de votre écomomie que vous puissiez avoir. Oubliez les chiffres faciles à manipuler de vos différents ministères des finances et de l’économie: concentrez-vous sur le niveau d’agitation de ces zones. Car les émeutes qui vous voyez sont les symptômes d’une politique économique désastreuse. Le diagnostic de Villepin est faux. On ne peut lui en vouloir, je le croit sincère et bien intentionné mais considérablement ignorant des principes économiques et mal conseillé (Il est par contre, à mon avis, un orateur *exceptionnel*) . Le traitement annoncé va donc empirer la maladie. Le diagnostic correct est une structure de votre économie déficiente. Le remède: réformez-vous comme l’ont fait l’Angleterre, la Nouvelle-Zelande, le Canada, l’Irlande, et tranquilement la Chine et bientôt l’Inde. La croissance économique va entrainer, de facto, un besoin important de main d’oeuvre qui a résorber petit-à-petit comme par magie le chomage de vos banlieues qui est la source des problèmes… Une économie repartie va rendre vos tavailleurs sociaux, vos “psycho-aidant”, vos “accompagnateurs à la vie en société”, vos “aide à la famille”, vos “comités d’aide à l’insertion sociale”, vos comités/commission/ministère sociaux X, Y , Z ,que vous semblez créez tous les jours. parfaitement superflus. Vous ne serez plus un pays composés de “victimes” et d'”aidant” mais bien un pays dynamique d’entrepreneurs de toutes origines, fiers de leur entreprises et dont les produits vont être de nouveau apprécier dans le monde entier … incluant en Chine.

    9 novembre 2005 à 6 h 54 min
  • Benito Kalache Répondre

    Tout juste votre developpement, cher Monsieur, mais votre conclusion peche et jamais votre prophete borgne, a la langue qui fourche si facilement, ne pourra etre la solution. IL n’a pas la stature d’un homme d’etat mais s’il s’agit de rajouter un clown supplementaire sur la scene politique de votre pays alors allez-y, vous genez pas…mais dites vous bien qu’a l’etranger les gens rigoleront encore plus !!!

    8 novembre 2005 à 21 h 57 min

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